Bon soyons sérieux. Certains l'attendaient avec impatience ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira... bisous

PS : ne le lisez pas avec des proches à côté ;)

-Aka-Shoto


POV Momo

Depuis qu'on s'était mises ensemble, je ne pouvais détourner mes pensées, et mes yeux, de Kyoka. Elle était belle, je ne pouvais pas me rassasier de son visage, des expressions qui y passaient. Je la regardais dès que je pouvais essayant d'être le plus discrète possible, mais je pense qu'elle le voyait. Si c'était le cas, elle ne disait rien.

Sa présence, son contact, nos baisers. Elle avait éveillé un truc en moi avec lequel je n'étais pas très à l'aise. Je crois que c'était du désir. J'en avais un peu honte.

Pour l'instant je la laissais prendre les devants quand on se retrouvait ensemble et c'était génial. Mais j'avais aussi des envies et je n'osais rien dire, je n'osais rien faire... il fallait que ça change. Mais dès qu'on se retrouvait toutes les deux ensemble, alors qu'il n'y a aucune raison, j'étais tétanisée. Pourtant je me sentais bien avec elle, je me sentais en confiance...

J'étais allongée sur mon lit en train d'essayer de m'auto-convaincre que c'était normal ce que je ressentais pour elle et qu'il fallait que je trouve le courage de me laisser aller. Parce que c'était pas gentil non plus de recevoir et de ne pas rendre. Enfin, pas comme je voudrais. Je prenais une grande inspiration.

Comment on peut se lancer dans une mission, attaquer des vilains, élaborer un plan pendant une attaque et être incapable de toucher les seins de sa petite amie ? Pourtant c'est pas l'envie qui manquait, alors pourquoi je n'y arrivais pas...? Rien que ces mots, ils me mettaient dans un état. "Seins", "petite amie". Je rougissais toute seule dans ma chambre et mis mon oreiller sur ma tête.

Baka, baka, baka...

Toc, toc...

La panique, je me relevai d'un coup essayant de savoir à quelle nuance de rouge étaient passées mes joues et essayai de dire "entrez" sur un ton qui se voulait calme et serein.

Évidemment, il s'agissait de Kyoka. Elle entra timidement, mais en souriant.

- Je te dérange ?

- Non, non lui dis-je, espérant que mon trouble n'était pas trop visible.

J'étais encore assise sur mon lit. Elle s'approcha.

- Je peux ? dit-elle en désignant la place à côté de moi sur le lit

- Oui

- Tu faisais quoi ? Demanda-t-elle curieuse.

- Heu rien, je ... réfléchissais.

Je sentais la chaleur irradier dans mes joues et mon regard se posa un instant sur sa poitrine à cause de mes pensées.

- Ca va ? Demanda t-elle, remarquant surement mon rougissement.

- Hum hum, dis-je...

Il fallait que j'en profite maintenant, on était seules, on avait rien de spécial à faire et j'étais justement en train de penser...

- Kyoka, si ... je te demande de... enfin...

"Réfléchis avant de parler" m'ordonnai-je. Elle était tellement gentille et patiente. Elle me regardait avec curiosité sans m'interrompre.

- Je voudrais faire un truc, lui dis-je.

Je devais être devenue cramoisie, "ne recule pas Momo" me dis-je pour me donner du courage. "Elle ne va pas te juger. Elle t'aime. Tu as le droit d'avoir des envies."

-Oui, tu veux... faire quelque chose de particulier ? Me demanda t-elle les sourcils légèrement froncés.

On a beaucoup parlé, de tout. Je sais que je ne suis pas la première pour elle. Et je sais qu'elle a déjà fait l'amour. Quand elle me touche elle est si sûre d'elle. Et moi je n'ose pas et si je faisais un truc stupide ? Et si je ne savais pas faire ? Et si elle ne ressentait rien tellement j'étais nulle ? On avait parlé de ça et elle avait essayé de me rassurer et de me dire de ne pas forcer les choses, d'attendre que je sois prête, que ça viendrait naturellement et que ça serait parfait.

Mais aucun de ses mots n'avaient vraiment fait tomber la peur que je ressentais. Même si c'était stupide. Idiot. Surtout avec elle. Je me répétais en boucle "Elle t'aime, elle ne te jugera pas. Elle t'aime...".

- Je voudrais... découvrir ton corps.

C'était quoi la couleur plus rouge que cramoisie ? Mes joues me brûlaient, on aurait pu y faire cuire quelque chose.

- Je n'ose pas trop quand on est ensemble, expliquai-je mon regard fixé sur mes mains, alors, tu pourrais, si ça te gêne pas hein, fermer les yeux et me laisser... faire ?

Mon cœur battait tellement fort. J'avais jamais rien eu d'aussi difficile à dire. Même lorsque j'avais avoué mes sentiments à Shoto. Je le referais mille fois avec plaisir, comparé à la peur que je ressentais à cet instant, ce n'était rien du tout. Mais je me concentrais sur le fait que cette peur que je ressentais n'avait pas lieu d'être. Elle rougissait, mais pas comme moi, un petit peu et c'était mignon et elle avait le genre de sourire pour lesquels je me damnerais.

- Bien sûr, souffla-t-elle.

Un peu rassurée, je me levai du lit et marchai jusqu'à mon bureau et je mis un peu de musique sur mon enceinte portable.

- Wahou, musique et tout, c'est romantique, me dit-elle en souriant.

- C'est trop ? Désolée je pensais que...

Je me sentais particulièrement gênée, quelle idiote je faisais. Ca rime à quoi de lancer de la musique comme ça, évidemment c'est tellement cliché, j'eu honte, j'avais envie de fuir, de me cacher. Elle le remarqua.

- Momo, je me moque pas, c'est très cool la musique.

Elle se leva, s'approcha, me prit les main et me regarda dans les yeux.

- J'aime la musique. Presque autant que je t'aime. Je suis désolée si je t'ai mis mal à l'aise, j'ai pas dis ça pour me moquer.

Rassurée, je pris une grande inspiration. Stop, il fallait que j'arrête de m'inquiéter, que j'assume et que je fasse ce que je voulais faire. Et je voulais mieux connaître Kyoka, son corps, mon désir pour elle...

Je la poussai doucement jusqu'au lit, nos doigts toujours entrelacés. Elle s'y assis docilement et recula un peu pour me faire de la place, je m'installai en tailleur devant elle, légèrement sur elle d'ailleurs.

Je l'embrassai, par habitude maintenant, par plaisir, par réconfort et pour me donner un peu de courage. Elle prit ma demande à la lettre et ferma les yeux.
J'étais rassurée de sentir qu'elle ne cherchait pas à dominer ce baiser. Elle me laissa en faire ce que je désirais. J'allais chercher la douceur de sa bouche mais ne mettais pas la langue. Je commençai par retirer sa veste et portai ma bouche à son cou.

Le parfum qu'elle dégageait était irrésistible, surtout à cet endroit. Je passai ma main sur ses bras, parcourais les muscles, descendai sur ses avant bras, et la fixai alors que je la chatouillai du bout de mes doigts.

Elle ferma les yeux, je vis ses narines se dilater alors qu'elle prit une inspiration plus profonde et elle s'arrêta de respirer un instant. J'observais ses moindres réactions. Je veux la connaître, vraiment, chaque recoin d'elle et les sensations que j'allais faire naître en la touchant.

Alors qu'elle finit par expirer je continuais, passant mes doigts sur ses mains, dans leurs paumes. Je vis une rougeur s'installer sur ses joues.
J'aimais ce contact, je passe mes paumes sur les siennes et fis glisser ses doigts sur les miennes. J'amenai une de ses paumes vers mon visage puis j'y déposai un baiser avant de faire glisser sa main un instant sur ma joue.

Elle sourit, les rougeurs avaient disparues. Je remontai ensuite de nouveau le longs de ses bras. Elle avait toujours les paupières closes et ça me facilitait les choses.

Je pouvais la regarder sans gêne comme ça. Je repoussais un peu son t-shirt sur son épaule gauche et déposai un baiser sur sa clavicule. Je l'entends déglutir. J'attrapais le bas de son t-shirt après lui avoir demandé : "je peux ?". Elle fit "hum" avec un petit signe de tête.

Je passai alors son t-shirt au dessus de sa tête, elle ne portait pas de soutien gorge, je me sentis de nouveau rougir. Je la vis ré-ouvrir ses yeux et elle me regarda un instant alors que je la contemplait, puis les referma.

Je la poussai délicatement sur le lit et elle s'allongea, j'enlevai mon t-shirt également car je me sentais un peu mal de la déshabiller et de rester toute habillée. J'essayais d'écouter au mieux mes envies en faisant taire toute trace de honte ou de gêne. Je m'allongeai à côté d'elle et je déposai ma main sur le bas de son cou, je dessinai le creux entre ses seins de mes doigts, je la vis se tendre légèrement. Je passais sous le relief formé par sa poitrine, j'inspirai, je dirigeais mes doigts vers son téton. Mon cœur cognait un peu plus fort dans ma poitrine. J'y passais mes doigts et je l'entendais soupirer. Je regardais de nouveau son visage et je la vis se mordre la lèvre du bas.

Je souris, c'était bien moins gênant que ce que j'aurais imaginé. Je repasse dessus, heureuse de voir l'effet que cela semble avoir sur elle. Je dépose toute ma main sur son sein, le caressant avant de recommencer à passer mes doigts sur un téton. J'avais envie de l'embrasser là, mais je ne verrais plus son visage si je faisais ça... Tant pis.

J'embrassais son cou et descendis doucement. Arrivée à sa poitrine je décidai de lécher le bout de ses seins, je sentais le délicat relief de dessiner sur la peau sensible de ma langue. Un gémissement s'échappa de ses lèvres alors que je sentis sa main attraper mes draps, mon corps réagit également à ce contact.

Je sentais une chaleur se propager doucement en moi alors que je sentais mon sexe devenir humide. Curieuse, je déposai mon oreille contre sa poitrine et entendis le son de son coeur qui tambourinait au moins aussi fortement que le mien. C'était rassurant.

Elle continua de me laisser faire, sans rien dire et moi je commençais enfin à me sentir à l'aise. Je déposai un petit baiser au creux de sa poitrine, et je refis le chemin qu'avaient emprunté mes doigts avec le bout de mon nez, parfois j'ouvrais la bouche pour souffler l'air chaud et humide de ma respiration sur elle. Parfois elle tremblait légèrement. Elle ne desserrait pas sa prise sur mes draps. Je passais ensuite à ses hanches, elle était assez fine, je caressais son ventre, longeais son nombril, m'aventurais le long de son pantalon, à certains endroits, ça la chatouillait, à d'autres, ça lui déclenchait des frissons, je continuais jusqu'à ce qu'elle se soit trop habituée à mes caresses pour frissonner.

Alors je me redressai, passai une jambe au dessus d'elle et attrapais le haut de son pantalon. Elle rouvrit les yeux, je ne voulais rien dire, mais je défis le bouton de son jean doucement, pour lui laisser le temps de me dire non, si c'était ce qu'elle voulait. Au lieu de ça je vis sa langue humidifier ses lèvres et elle ferma de nouveau ses yeux. J'ouvrais sa braguette, et fis glisser son pantalon le longs de ses jambes.

Mince... Et maintenant ?

POV Kyoka

J'étais au bord de l'implosion. Je ne m'attendais pas à ce que Momo prenne les devants, encore moins comme ça par surprise. Sentir ses doigts sur moi, ses lèvres, sa peau, son souffle... tout. Tout était bon, tout était doux et tout était... je n'avais pas les mots. Mais là je me retrouvais uniquement avec une petit shorty noir et je la sentais paniquer, se demandant sûrement ce qu'il fallait faire désormais. Elle avait besoin que je la guide un peu.

Je ris face à son visage déconfit et me redressai. J'étais à moitié nue face à elle. Mon dieu qu'elle était belle. Je caressai son visage, je la voyais trembler légèrement.

Je rapprochai mes lèvres de son cou, l'embrassai dans le creux de l'épaule puis remontai pour lui chuchoter :

- Allonge-toi...

Elle s'allongea doucement à côté de moi. Elle avait encore son soutien gorge et une jupe qui laissait apparaître ses magnifiques jambes.

Je pris une profonde respiration. La fille de mes rêves était allongée là, à demie nue... tout va bien Kyoka.

Je m'allongeai à côté d'elle et pris quelques secondes pour la contempler. Elle avait les joues rouges, sa poitrine se soulevait à un rythme rapide et elle expirait par la bouche pour se détendre.

- Tu sais Momo on est pas obligées de...

- Je sais, me coupa-t-elle en ouvrant soudain les yeux et en plongeant son regard dans le mien. Je fais pas ça par obligation. J'en ai envie. Je sais juste pas... quoi faire.

Je souris. Puis me penchai pour l'embrasser délicatement. Elle referma les yeux. Je fis glisser mes doigts le long de sa poitrine, de son ventre jusque sur le côté de sa jupe pour faire glisser la fermeture éclaire. Puis je lui retirai doucement sa jupe. Qu'on soit au moins à égalité.

Ses sous vêtements étaient assortis, je reconnaissais bien là Momo, la perfection jusque dans le détail. Je réfléchissais à la façon de faire.

-Tu préfères rester un peu habillée ou... je peux...? dis-je en regardant sa poitrine.

-Ho, non.. enfin oui tu peux... répondit-elle, les joues rougies

Je lui tendis donc la main pour qu'elle se redresse et l'embrassai encore délicatement, tout en glissant mes doigts dans son dos et en dégrafant son soutien-gorge d'une main. J'étais habile de mes doigts, ce fut vite fait.

Je l'aidais à le retirer en le faisant glisser le long de ses bras doucement, puis le laissai tomber à côté du lit.

Puis elle se ré-allongea et ne semblait pas savoir quoi faire de ses mains. Je me positionnais avec une jambe entre ses cuisses, au contact de son entre-jambe. Je la sentis frissonner.

Si j'avais appris quelque chose en tant que lesbienne, c'est que les vêtements n'étaient pas un frein au plaisir. Leur contact étant étendu à une plus grand surface, cela pouvait même être plus agréable dans ce genre de position. Et surtout cela permettait de ne pas forcément se sentir gênée d'être complètement nue.

Je m'allongeai légèrement sur elle et elle put m'entourer de ses bras.

Mes deux mains posées de chaque côté de son corps, je la regardai dans les yeux mais elle détourna assez vite le regard.

En même temps, j'exerçais une pression entre ses cuisses, contractant mes muscles et me concentrant sur ses réactions pour savoir quand c'était plus ou moins agréable. Elle était légèrement tendue aussi j'y allais doucement. Je l'embrassai pour la rassurer.

-Tout va bien. Si quelque chose te gêne ou ne te plait pas ne te force pas, lui dis-je doucement

Elle me regarda avec des yeux doux, rassurée de savoir que je ne la forcerai en rien.

-Je... je pensais qu'il fallait être nues pour... ça...? m'avoua-t-elle

-On peut si tu veux. Moi je préfère comme ça dans un premier temps, mais c'est personnel.

-Non, non non j'aime bien... je ne savais pas, c'est tout.. je suis désolée.

Je ris légèrement.

-Désolée ?

Elle tourna la tête.

-Je n'y connais rien...

Elle était adorable.

-T'inquiète pas, c'est normal. Tu sais au fond, je ne suis pas une experte, je ne l'ai pas beaucoup fait. J'ai juste eu la chance de le faire avec une personne patiente... Je veux aussi être ce genre de personne pour toi.

Elle me regarda. Mince, je ne savais pas si c'était correct de parler de ma première fois. Je voulais juste la rassurer mais moi aussi je stressais un peu. Elle attendait surement de moi que je sois à la hauteur...

Ses mains se posèrent sur mes hanches. Et je repris mon mouvement, me pressant toujours un peu plus contre elle... Quelques instants plus tard elle ne pu retenir un gémissement, qui eut l'air de la surprendre, avant qu'elle ne se laisse finalement aller à apprécier cette sensation. Elle devait commencer à sentir la chaleur se répandre dans le bas de son corps. Cependant, elle restait assez immobile, me laissant le contrôle.

-Essaye de bouger ton corps aussi un peu, à mon rythme.

Elle me fit un signe de tête affirmatif et suivit mon conseil.

Elle bougeait son bassin et j'entrepris d'embrasser son cou. Je voulais aussi embrasser sa poitrine. J'essayais cependant de descendre doucement. Ses mains se crispèrent légèrement sur mes hanches. Même allongée sur le dos, ses seins étaient volumineux.

J'embrassais sa poitrine, passant d'un sein à l'autre pendant que je l'entendais gémir.

Chacun de ses gestes, de ses gémissements, m'excitait un peu plus.

Je déposai ma bouche sur un téton et le léchai, c'était tellement excitant. Momo accélérait légèrement le rythme et c'est désormais moi qui la suivais. Elle gémissait de plus en plus fort, les yeux fermés, se mordant les lèvres pour retenir certains gémissements, plus sonores sans doute.

J'aimais la voir commencer à se lâcher, elle si discrète habituellement. Je retournai à sa bouche et l'embrassai mais ses gémissements ne diminuaient pas et au contraire, se faisaient plus forts au contact de nos langues.

Pour ma part je sentais en moi une décharge d'adrénaline au contact de sa peau, de nos bouches, au son de sa voix, à la vue de son corps... j'en voulais plus. Je m'allongeai sur elle et glissai une de mes mains entre nous, tout doucement, pour qu'elle comprenne ou je voulais en venir et qu'elle ai le temps de m'arrêter au besoin. Mes doigts glissèrent le long de son ventre, mon souffle dans son cou se faisait plus fort car dans cette position j'étais moi aussi en contact avec sa cuisse contre mon entre-jambe déjà humide.

Je laissais glisser ma main sur le seul vêtement qu'il lui restait et la sentis se cambrer et pousser un petit cri de plaisir.

Ce cri me donna encore plus envie de la satisfaire, je me demandais jusqu'où elle allait pouvoir me faire tourner la tête comme ça. A travers son sous-vêtement, je sentais qu'elle aussi était excitée et je l'habituais à la présence de ma main à cet endroit car je ne comptais pas m'arrêter là.

Je fis de légers vas et vient avec le plat de ma paume, puis parfois avec le bout des doigts, pas trop fort, pas trop vite, juste pour qu'elle puisse me sentir.

Je la regardai et lui demandai quand même :

-Ça va...?

Dans un souffle elle parvint à me répondre :

-Oui... c'est... c'est très agréable...

Je souris et l'embrassai à nouveau. Puis je finis par remonter ma main et par la glisser sous le morceau de tissu. Comme précédemment, je descendis ma main, la sentant vraiment humide sous mes doigts. J'adore cette sensation. J'adore quand le corps exprime le désir à ce point... Puis je remontai et tentai de poser mes doigts sur son clitoris. Je commençais à faire quelque mouvement circulaires, légers.

Mais soudain elle poussa un gémissement aigüe, me mordit la lèvre, resserra ses cuisses et tremblait légèrement. Je me reculai et l'observai, de peur de lui avoir fait mal. Elle fermait fort les yeux mais... ça n'avait pas l'air d'être de douleur.

Puis elle se détendit à nouveau, je retirai ma main de peur que ce ne soit moi qui soit aller trop loin, puis elle remonta ses mains devant sa bouche et semblait presque paniquée.

-Je suis désolée Kyoka... je sais pas ce qui m'est arrivé... je ... c'est... d'un coup... Je crois que ça m'a surpris... mais c'était...

J'essayais de déchiffrer le sens de ses mots puis je compris.

-Attend... t'as eu un orgasme ? lui demandais-je avec un grand sourire

Elle ouvrit grand les yeux.

-Je ne sais pas. Tu sais, je ne me suis jamais... enfin...

Je continuai de la regarder, attendant qu'elle arrive à exprimer ce qu'elle avait ressenti.

-Je... Tout était bien, de plus en plus et... soudain j'ai ressenti comme une montée d'émotion soudaine. C'était plus fort et tout s'est un peu embrouillé dans ma tête.

Je me mis à rire puis reposai mon regard sur elle.

-Cherche pas, c'est ça...

Elle eu un petit hoquet de surprise. Sa candeur dans ce domaine était vraiment touchante.

-C'est normal que ce soit aussi rapide ? demanda-t-elle

-Je ne sais pas, je dirais que chacun fonctionne à sa façon. Et parfois quand les émotions sont trop intenses, le moindre mouvement peut-être déterminant. Ça ne veut pas dire que ce sera toujours comme ça, lui expliquais-je.

-Ho... Et toi tu...?

Je lui souris.

-Non je n'en ai pas eu. Mais ça ira pour aujourd'hui. J'aime beaucoup savoir que pour toi c'était bien, je suis heureuse comme ça. L'orgasme physique c'est bien mais ça fait pas tout. Te savoir heureuse est bien plus agréable.

Je la voyais embêtée. Je lui caressai le visage.

-On a le temps tu sais. La prochaine fois, dis-je avec un clin d'œil.

Elle se redressa, m'entoura de ses bras et m'embrassa. Le monde aurait pu être envahit de vilains, rien n'aurait brisé mon bonheur à cet instant là.


Taddaaaaaaaaa. Bon on sent qu'on à plus l'habitude d'écrire des lemons avec des garçons hein ^^ Mais cette version est pour autant relativement réaliste ;) J'espère que ça vous a plu et que vous aussi vous les trouvez trop chou ensemble!

Bisouuus

-Aka-Shoto