Le mercenaire

Chapitre XXXIV:

Le temps c'était couvert d'un manteau épais et vaporeux en cette matinée sec et pourtant glaciale d'automne sur la capitale. Les passants se fondaient dans la brume avec une facilité déconcertante pareil à des fantômes s'evaporants en fumés.

John était sortit de Baker Street en grommelant d'agacement...

Le brun et lui avaient encore eu une dispute comme à chaque jour, mais depuis ce qu'il c'est passé entre eux il y a quelques semaines le blond se sentait étrangement apaisé presque heureux.

Sherlock était bien étrange et Watson ne savait pas trop comment agir avec lui. Il voulait croire en lui mais trop de fois il s'était fait avoir, dans un sens le brun ressemblait à un enfant perdu dans une tempête. Il était capable d'être à la fois intelligent mais si puéril parfois, c'était frustrant le brun était à la fois lumières et obscurités et John ne voulait pas que celui-ci se perde dans sa propre noirceur.

Il l'avait pardonné encore une fois... Et il le ferait toujours.

Après ce qu'il c'était passé leur relation était comme apaiser entre eux, les tentions avait disparu même si ils ne partageais pas la même vision de ce qu'il faut faire pour sauver Londres.

Le blond voulait juste sauver Sherlock de lui-même. Il voulais croire en l'homme bon qui sommeillait en lui.

Alors qu'il était là marchant dans la rue tout à ses pensées, le jeune homme remarqua les deux silhouettes qui le traquaient depuis deux carrefour du coin de l'œil et laissa un sourire en coin venir à ses lèvres.

Il pris la direction d'une vielle allée, en se retenant de rire, le brun avait raison, il était maintenant plus attentif à son environnement et ce genre de choses ne lui échappait que rarement.

Mais il bouscula une personne sur son passage, la renversant sur le pavé ancien du même coup.

"OH ! Toutes mes excuses !" S'exclama le jeune Watson. "J'espère que vous allez bien."

Il l'aida à se relever doucement...

"John." Répondit une voix étrangement masculine et rouillée par la clope.

"Moran !" S'écria le blond avant de lui balancer un coup de genoux dans le ventre.

"Ouff !" Soupira le mercenaire en lui attrapant un bras. "Tsss... Mauvais choix..."

Un craquement sinistre résonna dans la petite allée.

"Aaaaaaarrrrgggghhh !" Une larme glissa sur la joue du petit blond qui serrait les dents de douleur.

"On l'embarque."Ce contenta de Moran avec satisfaction.

John fut traîné dans une voiture alors qu'il se débattait en retenant ses gémissement de douleur pour son bras meurtris.

" Moran ! Ne faites pas ça ! " Cria t-il a l'homme." Moriarty n'en valait pas la peine. "

"Je vais finir le travail." Répondit froidement Moran imperturbable.


Le calme ambiant de l'appartement au décors bordélique n'était interrompu que par le tic tac d'une horloge sur la cheminée. Le sond des passants dans la rue à moitié étouffés au travers des lourds rideaux rugueux et épais qui ornais la fenêtre.

Le brun lisait le journal avec application à la recherche d'un divertissement quelconque.

Lestrade n'avait pas d'affaire distrayante à lui fournir et Holmes en venais presque à regretter son ancien Némésis avec nostalgie. Il se serai déjà replongé dans la drogue s'il n'avait pas eu le blond pour le stimuler.

La présence de Watson était enivrante au-delà des mots.

Aussi trouva t-il étrange le retard de celui-ci, il avait déjà calculé l'itinéraire de John pour sa sortie et avait pris en compte les petits contre temps possibles de le ralentir.

Mais cette fois ce n'était pas normal...

Un léger sourire narquois apparu sur ses lèvres fines, ses yeux se sont comme illuminé d'un éclat glacial. Celui d'un prédateurs aillant repéré sa proie. Il se frotta les mains d'anticipation, ça tombe bien il commençait à manquer de nouveaux échantillons pour ses expériences.

Une part de lui ne voulait que les saigner pour avoir osé toucher ce qui était sien. Le brun n'avait jamais été partageur et ce ne sera pas aujourd'hui qu' il le sera.

La grande et fine silhouette de Holmes se leva avec souplesse avant d'enfiler son manteau, ses longs doigts squelettique s'enroulant autour de la poignée.

L'air glacé lui caressa le visage, tandis qu'il s'avançait dans la rue le regard lumineux d'une joie sordide. Il se frotta les paumes enveloppé de cuire fins et élégant avec impatience.


John se réveilla confus et perdu...

Il se trouvait dans la pénombre, sa vision était trouble et ses mouvements comme ralentit. Il réalisa bien plus tard que ses mains étaient attachées mais cela était inutile.

Drogué...Seigneur ! Mor... An...Pensa le blond dans son esprit ralentit en tentant de se ressaisir comme il le pouvait.

Chaque mouvement pour lui était un supplice. Son corps endoloris et drogué était aussi lourd que de la roche.

Une vague odeur de fumée se faisait sentir troublant d'avantage sa vision lentement mais sûrement.

Le blond gémis faiblement avant de se mettre à tousser de plus en plus fort. La température augmentait étrangement au delà de sa prison obscure il croyait entendre de la musique, des voies étouffées ainsi que des rires...

Mais malgré c'est quelques efforts pour bouger et crier rien ne pouvait sortir de lui a par des couinements misérable de lamentation.

Asphyxie ... Pensa le blond en s'écroulant au sol.


à suivre...