Titre : Lutter pour ne pas t'aimer,
Auteur : Althaïs
Beta : Miss Damdam Oceanne1979 Cocolie
Disclaimer Les personnages d'Harry Potter sont à JK Rowling je ne fais que les emprunter,
Pairing : Drago Harry
Avertisement : Ceci est un slash Homophobe s'abstenir
Note : La fiction est totalement écrite il faut juste que je n'oublie pas de poster, J'ai l'accord de l'auteur pour la poster sur ce site.
Merci à Brigitte26 pour les rewiew , aux personnes ayant mis la fiction en favori et à celles qui la suivent
Chapitre 37 Le souhait de Dumbledore.
Harry contemplait Drago qui dormait paisiblement dans ses bras. Après l'arrivée des Aurors dans le Devon, Harry avait bataillé avec le chef de l'opération qui voulait absolument leur déposition sur le champ. Mais le survivant avait fermement décliné l'ordre malgré les énergiques protestations de l'Auror. Excédé, le brun avait menacé de se plaindre au ministre. Drago, Ginny et Blaise avaient besoin de soin et l'élu jugeait que cela primait sur le reste. Le professeur McGonagall, qui avait suivi les Aurors, était alors intervenue à son tour et Collins et ses hommes avaient battu en retraite, annonçant, à contrecœur, qu'ils viendraient le lundi à Poudlard pour interroger tout ce petit monde.
Madame Pomfresh avait largement rouspété en les voyant entrer dans l'infirmerie, grommelant qu'elle n'avait jamais vu d'autres élèves se mettre ainsi en danger aussi fréquemment. Harry eut un sourire amusé. Comme il aurait aimé avoir une vie un peu plus paisible ! Il avait refusé de quitter le chevet de Drago quand Poppy l'avait prié de sortir et alors que l'infirmière allait user de sa célèbre autorité, Minerva était de nouveau intervenue. Agacée et intriguée, Pomfresh avait soupiré et cédé. Ron, Hermione et Théo avaient été renvoyés à leur dortoir après une brève auscultation et un des habituels sermons de l'infirmière. Callista s'était terrée dans un coin et, le regard dans le vague, n'avait pas semblé réagir à son environnement. Poppy, s'étant assurée qu'elle n'avait pas été physiquement blessée, s'était promis de lui parler quand ses autres patients n'auraient plus eu besoin de ses services. Ginny avait été installée dans un lit et avait dû ingurgiter plusieurs potions. Elle avait ensuite eu l'autorisation de partir, peu avant le repas du soir. Blaise et Drago eux, ne sortiraient du fief de Poppy que le lendemain voir le surlendemain, si toutefois elle jugeait leur état satisfaisant.
Harry caressa les cheveux de Drago. Deux lits plus loin, Blaise ronflait. L'élu réprima un petit rire en songeant que ce n'était pas ainsi qu'il avait prévu de passer le week-end de la Saint-Valentin. Madame Pomfresh vint près de lui et lui murmura :
« Vous savez que les lits ne sont fait que pour une personne et que vous seriez mieux dans votre dortoir. »
Malgré la réprobation contenue dans sa voix, Poppy avait une étincelle malicieuse dans le regard. Le Gryffondor se permit de répondre :
« Je ne dors jamais mieux que dans ses bras. »
Pomfresh acquiesça avec un sourire mais ajouta pourtant :
« Bien, cependant sachez que cette situation est exceptionnelle et qu'elle ne devra jamais plus se reproduire et vous devrez être parti demain dès l'heure du déjeuner. »
Poppy s'éloigna. Elle se retourna brièvement et aperçut le survivant aller nicher son visage contre le cou du Serpentard. De tous les élèves que l'infirmière avait pu soigner au cours de sa carrière à Poudlard, elle trouvait qu'aucun n'avait autant mérité d'être heureux que ce petit orphelin dont elle s'était prise d'affection au cours des années. Pourtant Merlin savait qu'elle n'aurait jamais imaginé que ce serait Drago Malefoy qui lui rendrait le sourire après tous les malheurs engendrés par la folie du Lord Noir.
Quand Drago s'éveilla, il eut du mal à se situer. Puis il revécu les derniers jours avec une sourde angoisse dans le creux de l'estomac. Se souvenant alors de son sauvetage et de la tendresse qu'Harry lui avait manifestée, il retrouva instantanément le sourire, malgré la sourde persistance d'un malaise. Il ouvrit les yeux et son cœur bondit dans sa poitrine quand il s'aperçut que son petit ami avait dormi dans ses bras. Le blond ricana en comprenant pourquoi il avait eu l'impression qu'on l'écrasait. Harry ouvrit les paupières à son tour et demanda d'une voix rauque :
« Qu'est ce qui te met de si bonne humeur ?
- Heu rien, riposta le Serpentard un peu gêné. Enfin si, je suis content d'être de nouveau à Poudlard et…et… d'être avec toi. »
Le survivant se dégagea de l'étreinte du vert et argent, se redressa légèrement et observa attentivement son compagnon. Le brun trouva adorable la façon de rougir qu'avait eue Drago à l'énoncé de ses propos. Il se pencha et l'embrassa. Le blond se crispa instantanément et rosit de plus bel tandis qu'Harry éclatait de rire. Plus par jeu que par honte, le jeune Malefoy se cacha sous ses draps*. L'élu sans pitié pour celui qui fut si longtemps sa Némésis et qui avait bien sentit l'érection de celui-ci lui frôler l'entrejambe continua de le taquiner. Le Serpentard gémit et rabattit le drap sur son torse.
Un grincement de porte coupa le sauveur dans son élan et il bondit hors du lit en s'exclamant :
« Pomfresh va me tuer. Elle m'a dit de déguerpir avant le petit déjeuner. »
De nouveau, un rire résonna dans l'infirmerie mais cette fois il provenait du fond de la pièce. Blaise complètement hilare regardait Harry enfiler son pantalon en quatrième vitesse, le regard de Drago passant de l'un à l'autre. Malefoy ne savait plus quel parti prendre, paraître : honteux ? gêné ? indifférent ? ou encore devait il en rire ?
* Mais avant qu'il ait pu prendre une décision, Harry l'embrassa brièvement et, se sauvant en vitesse, lui lança :
« On se voit tout à l'heure. »
Blaise rit de plus bel. Il était l'heure du déjeuner.
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Neville vint s'asseoir auprès de Ron et d'Hermione à la table des Gryffondor. Il se servit du ragoût puis dit aux deux autres :
« Il paraît que vous avez passé votre temps depuis vendredi soir avec des Serpentard. »
Ron recracha le jus de citrouille qu'il venait de porter à sa bouche tandis qu'Hermione dévisageait Neville avec incrédulité.
« Qui t'a dit ça ? interrogea le rouquin.
- Oh c'est une rumeur qui court dans les couloirs. Je ne vous ai pas vu à Pré-au-Lard ce matin ?
- Euh, nous n'y sommes pas allés, riposta la brunette. Mais dis-moi cette rumeur…
- Ben vous savez moi, je m'en moque et puis je vous ai vu plusieurs fois ces derniers jours parler à Nott ou Zabini. D'autres ont sûrement dut vous voir aussi et comme eux aussi n'étaient pas à Pré-au-Lard. »
Harry vint se joindre à eux et leur jeta un coup d'œil suspicieux en les voyant interrompre leur conversation. Le survivant n'ayant pas très faim, il attrapa une tartine qu'il beurra et questionna :
« Ai-je loupé quelque chose ?
- Eh bien, commença Ron avec hésitation.
- Disons, intervint Hermione avec un petit sourire, que tout Poudlard spécule sur nos relations avec les Serpentard.
- Oh ! s'exclama Harry en fronçant les sourcils. Je suppose que cela devait arriver un jour. »
L'élu eut un sourire malicieux et, se tournant vers Ginny, qui avait suivi la conversation, lui demanda :
« Cela te dirait de les faire cancaner un peu plus.
- A quoi penses-tu ? l'interrogea la rousse après une légère réflexion.
- Suis-moi. »
Et Harry, Ginny dans son sillage, se dirigea vers la table des Serpentard dont les conversations s'étaient soudainement tues. Il s'avança jusqu'à Théo. Celui-ci haussa les sourcils mais ne put s'empêcher de sourire en croisant le regard de la jeune Weasley. Harry se racla la gorge et lui fit :
« Tu nous fais une place ? »
Aussitôt le vert et argent se décala. Ginny s'installa à sa droite et Harry à sa gauche. Tous trois entamèrent une discussion, à la grande consternation de la majorité des élèves présents dans la grande salle et sous le regard espiègle de la directrice qui songeait, que de là-haut, son ami et mentor devait être heureux et que son plus grand souhait était en train de se réaliser.
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Plus tôt ce matin-là, Callista s'était éveillé dans l'appartement mis à sa disposition par le professeur McGonagall. La veille elle avait eu un long entretien avec Madame Pomfresh, qui lui avait conseillé de voir un psychomage si elle en sentait le besoin. Callie avait décliné poliment et avait affirmé vouloir rentrer chez elle. Cependant Minerva l'avait prié de rester à Poudlard. La directrice lui avait confié qu'elle avait un service à lui demander et qu'elle souhaiterait qu'elles en discutent le lendemain.
La jeune femme soupira, s'étira et sortit de son lit pour rejoindre la salle de bain où elle prit une longue douche. Ses pensées se tournèrent alors vers son frère. Elle espérait qu'il ne serait pas inculpé de complicité. Elle remercia Merlin que le plus jeune, Mitchell, soit chez la sœur de leur mère. Maintenant que leur père était en prison, le ministère allait sûrement nommer un tuteur pour ses cadets.
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Drago pénétra dans la salle commune des Serpentard en fin d'après-midi. Blaise, lui, était encore dans l'antre de Pomfresh. Théodore eut une grimace amusée quand il aperçut son ami. Il incita Drago à le suivre, lui expliquant que Ginny et les trois autres Gryffondor les attendaient. Alors qu'ils parcouraient les couloirs du château, Théo lui narra la scène de la grande salle.
« Tu aurais dû voir les expressions choquées de certains. C'était du grand art. »
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Dès qu'Harry vit Drago entrer dans ce qui était devenu leur Q.G. Il stoppa net la conversation qu'il entretenait avec Hermione et Ginny. Le blond sourit et naturellement, comme s'ils avaient l'habitude de s'afficher devant leurs amis, vint déposer un chaste baiser sur les lèvres de son brun avant de s'installer entre ses cuisses. Ron bougonna un peu mais Hermione le distraya en lui caressant subjectivement le dos. Le jeune homme frissonna et envisagea un instant de fausser compagnie au groupe, mais elle ne lui en laissa pas l'occasion puisqu'elle reprit le bavardage entamé plus tôt.
Bien plus tard dans la soirée, alors que Ginny et Théo étaient partis voir Blaise à l'infirmerie et que Ron et Hermione s'étaient réfugié dans la chambre de cette dernière, Drago et Harry savourèrent enfin de se retrouver seuls. Le blond soupira d'aise. Sa raison lui disait qu'il aurait dû être en train de récupérer les cours manqués mais son cœur lui, était bien où il était. Et puis après tout il avait une Saint-Valentin à fêter. Il annonça à Harry qu'il devrait aller se doucher et se changer et lui demanda de venir le retrouver ici dans une heure. Harry, intrigué par le comportement fébrile de son petit ami ne put s'empêcher d'essayer de le questionner, mais Dray, un sourire taquin figé sur le visage, le poussa dehors sans ménagement.
* Passages réécrits par Océanne1979