Heyoooo!! On se retrouve pour le chapitre 38 de l'amour et de la tristesse!!Mais ça va être bien !!
Encore une fois merci à tout.e.s !!!
On vous aime en vrai!!
Oui je suis la joie aujourd'hui de poster :)
Bonne lecture à tout.e.s !
Chapitre 38: L'aveu de Maëlla.
-Tu vas lui en parler aujourd'hui? demanda Caroline.
- Oui. C'est entre autre pour ça qu'on se voit. Je lui ai juste dit que j'avais quelque chose à lui demander. répondit Maëlla alors qu'elle sortait de la douche, une serviette sur ses cheveux, une autre autour de son buste.
Caroline était devant le miroir, s'appliquant un rouge à lèvres couleur brique. Elle avait enfilé une petite robe légère verte qui faisait ressortir le cuivre de sa chevelure. En a peine une heure, elle avait troqué sa tenue de Quidditch et la boue dans ses cheveux, pour une apparence bien plus soignée.
-Tu vas voir François pour te faire toute jolie comme ça? demanda Marie qui rentrait tout juste de son entraînement de tir à l'arc.
Malgré les efforts de Caroline pour que sa relation soit la plus discrète possible, elle n'avait pas réussi à leurrer ses amies. Maëlla les avait surpris dans l'une des réserves du château quand elle avait voulu chercher un bézoard pour le cours de Villagarda. Caroline, étant démasquée, avait tout avoué à ses amies. Par la suite et avec l'accord des autres, elle avait envoyé une lettre à la baguettiste belge, Eglantine Boudbois. Elles voulaient toutes savoir mais Caroline ayant appris que François venait justement de Belgique, elle avait la forte intuition que le jeune homme pouvait être la cinquième baguette et faisait souvent des insinuations amusées.
-Oui, on passe la journée à Aigrefeuille. Tu vas voir Severus?
-Non, je dois faire mon devoir d'histoire. J'ai fait aucune recherche encore. répondit Marie. D'ailleurs Maé, tu voudrais pas me passer le tien?
-D'accord. Il est sur le bureau. dit elle en articulant le plus possible , alors qu'elle était en train de se brosser les dents.
- Tu vas voir Teddy? demanda la jeune femme alors qu'elle cherchait le devoir de son amie.
-Oui. Il faut que je me dépêche, je vais être en retard.
Elle sortit de la salle de bain et enfila rapidement une tenue de Moldue, un jean, un t-shirt et des baskets. Elle était sur le point de partir avant d'être interrompue par Caroline.
-Attend-moi. Je viens avec toi.
Les jeunes femmes dirent au revoir à leur amie avant de partir.
Sur le chemin, les deux sorcières restèrent incroyablement silencieuses. Maëlla n'arrêtait pas de jouer avec ses cheveux, de gratter le vernis de ses ongles et de pianoter sa cuisse avec ses doigts. Caroline la regardait sans trop savoir quoi dire.
-Ça va aller? La jeune femme s'était risquée à interrompre les pensées de son amie.
-De quoi?... Oui. Enfin non. répondit-elle alors que son esprit revenait doucement dans son corps.
-Tout ira bien. Tu vas juste lui demander si sa baguette est celle qu'Andromeda a faite réparer et si c'est le cas... Il n'y a aucune raison de paniquer. On n'est pas lié, nos baguettes le sont.
-Je commence à croire que si… Si nos baguette sont liés, leur propriétaire le sont aussi.
-Marie a réussi à te convertir
-Oui… sûrement. Depuis quand tu penses qu'on est pas liée?
-Non, je penses qu'on est liés mais j'ai aussi un très bon pressentiment donc je ne vois pas pourquoi tu t'inquiètes. J'essaye juste de te rassurer.
Maëlla sourit sans aucune joie, toujours pas convaincue par les propos de son amie.
-TOUT VA BIEN SE PASSER, MAÉ! s'exclama la jeune femme en la prenant par les épaules. On vient de sortir de Beauxbâtons. Vas y. Transplane.
La jeune femme sourit de nouveau, avec beaucoup plus de sincérité cette fois ci. Elle transplana après avoir remerciée doucement Caroline.
Elle arriva au Chemin de Traverse dans un crac et se dirigea vers le Chaudron Baveur. Hannah Abbot la salua chaleureusement et lui demanda ce qu'elle faisait ici.
-Je suis juste de passage. Je te prend juste un verre de Whisky pur feu et j'y vais.
-Tu as quelque chose à oublier? demanda la tenancière du bar.
-Non, je cherche un peu de courage. avait-elle répondu en riant nerveusement.
La barmaid ne posa pas plus de question et servit le verre demandé. Maëlla le but en une traite et grimaça une fois fini. Elle paya sa consommation et sortit pour transplaner jusqu'à chez Teddy.
Elle était devant sa porte, prête à taper mais aucun de ses muscles ne voulait bouger.
-Allez Maë! Arrête de stresser, c'est ridicule. T'es débile. Allez. Toque. se murmura-t-elle.
Elle frappa à la porte et le regretta presque immédiatement après l'avoir fait. La jeune femme attendit que la porte s'ouvre mais rien ne se passa, elle remercia le destin, l'univers, Merlin intérieurement avant de partir. Elle n'avait pas fait deux pas que le cliquetis de la poignée retentit et entendit une douce voix grave.
-Salut. Tu partais?
-Euh…non. Je croyais que tu n'étais pas là.
Il lui fit signe d'entrer en souriant chaleureusement. Alors qu'elle était à quelques centimètres de lui, il l'attrapa par la taille et l'embrassa. Une fois détachés l'un de l'autre, Maëlla sourit difficilement.
-Tout va bien? demanda Teddy, inquiet, alors qu'il avait encore la jeune femme dans ses bras. C'est par rapport à ce que tu dois me dire?
-Oui.
Ils s'installèrent sur le canapé et ne dirent rien pendant quelques minutes. Ils s'observèrent longuement. Maëlla n'osait pas croiser son regard. Son cœur battait à la chamade et sa bouche était pâteuse.
-Je vois que ça te travaille. Je peux te montrer un truc pour te détendre si tu veux. proposa Teddy.
Maëlla acquiesça légèrement. Le jeune homme se leva et comment ça a se déshabiller.
-Teddy! Qu'est ce que tu es entrain faire!? rit la jeune femme en ayant une main sur ses yeux.
-Mais non c'est pas ce que tu crois.
Elle dégagea sa vue tout doucement. Teddy avait disparu. Un loup gris était assis au milieu du salon. Surprise, elle ouvrit la bouche mais aucun mot ne franchit ses lèvres. Elle approcha sa main et caressa doucement l'animal avant que celui-ci ne reprenne forme humaine.
-C'est merveilleux! Quand est ce que tu as réussi? demanda-t-elle avec un sourire d'une oreille à l'autre.
-Cela fait à peu près deux semaines. Je n'arrête pas de me transformer.
-Tu y arrives super bien! Mieux que moi-même!
-Je suppose que le fait que je sois Métamorphomage facilite les choses.
-Ça paraît logique.
-Donc qu'est-ce qu'il se passe? Tu commences à m'inquiéter. demanda-t-il en s'asseyant, voyant la jeune femme plus détendue.
- Ne tant fais pas, rien de grave. Ce n'est pas grave mais c'est important.
- Tu m'intrigues beaucoup là.
- C'est un peu compliqué… Bon. Quand nous sommes allées acheter nos baguettes avec Marie et Caro, il s'est passé quelque chose de particulier. Nos trois baguettes sont liées, les crins de licorne qu'il y a l'intérieur proviennent de la même licorne. Elle s'arrêta un instant. La vendeuse nous a dit que cette licorne avait fournis le cœur de six baguettes en tout…T'as baguette est bien faite en cyprès et crin de licorne, elle fait 26cm ?
-Oui… Oh. Teddy resta interdit, ne sachant pas trop quoi dire.
-Ça veut dire… commença la jeune femme, sachant qu'elle avait besoin de le dire et lui de l'entendre. Ta baguette est…
-Celle de mon père. coupa Teddy.
-Quoi ?
-Ma baguette… c'était celle de mon père. répondit le jeune homme d'un air grave.
Maëlla resta sans voix. Son cœur et sa gorge se serrèrent. Sa baguette… Ce qu'avait raconté la vendeuse… Ce qu'elle s'était refusée à croire... Son destin était lié à un homme qu'elle avait tant admiré mais qui était malheureusement mort avant qu'elle ne puisse le rencontrer. Elle se demanda un instant si la sympathie qu'elle avait toujours ressentie envers lui n'était pas dû à ce lien.
-Qui sont les autres? demanda Le jeune homme.
-On ne sait pas.
-Qu'est ce que tu entends par liés?
- On ne sait pas vraiment. Juste que d'une façon ou une autre, on est liés. Enfin notre destin ou je ne sais quoi… En aucun cas, ça change nos sentiments ou notre relation.
Elle avait dit cela de peur qu'il pense que ce qu'ils ressentaient l'un envers l'autre n'était que factice.
Teddy ne disait rien, il semblait perdu dans ses pensées.
-Comment peux-tu être liée à mon père? Si son destin est en lien avec le votre, pourquoi est-il mort? L'incompréhension, teintée de mélancolie, se sentit dans sa voix.
-Je ne sais pas… je suppose qu'on voit dans la destinée quelque chose d'inéluctable, qu'il est impossible d'y échapper. Parfois, la vie est bien plus compliquée que ça. Toutes ces histoires de destins sont des contes pour adultes.
-Tu m'as toi-même parlé de destiné.
-Comme je te l'ai dit, on n'en appelle au destin pour les questions qui restent sans réponses.
-Je ne sais pas trop quoi penser de tout cela… j'ai l'impression d'être entraîné dans une histoire qui ne me concerne pas. Je ne suis pas lié à vous, mon père l'est, enfin l'était. Le jeune homme resta interdit quelques instants. Enfin… le résultat reste plus au moins le même. Que ce soit moi ou mon père, ma baguette reste liée à vous. dit-il résigné, sans abandonner son regard plein de réflexions. Il semblait se convaincre lui-même.
-Je suis désolée de ne pas t'avoir parlé de cette histoire plus tôt.
-Depuis quand tu es au courantpour ma baguette? demanda-t-Il brusquement.
-Quelques jours. On avait demandé à Ollivander de nous aider à trouver les autres baguettes et nous avons reçu sa réponse dimanche dernier...
Son visage resta pleins d'interrogations mais il esquissa tout de même un sourire. Il s'approcha d'elle et l'embrassa. Tout le stress que Maëlla avait accumulé ces derniers jours venait de disparaître en un instant. Elle lui rendit son baiser sans pouvoir s'empêcher de sourire. Il la prit dans ses bras et nicha son visage dans son cou.
-Détend-toi… Tu n'as pas à stresser. Merci de me l'avoir dit. susurra Teddy.
Maëlla se détacha de l'étreinte et caressa la joue du jeune homme.
-Merci. T'imagines même pas à quel point je paniquais à te le dire.
-Pourquoi ça?
-C'est particulier de dire à quelqu'un que son destin ou lui-même est lié à toi. Encore plus quand t'apprends qu'en faite, c'était son père. Je trouve ça un peu inconfortable. Comme si on avait pas le choix. Comme si quelqu'un décidait à notre place. Et j'ai pas envie que tu es l'impression d'être prit au piège. Surtout quand ça nous concerne.
Teddy sourit et prit la main qui était sur sa joue pour y déposer un baiser.
-Ce n'est pas ce que je ressens.
-Ça ne pouvait pas se passer aussi bien! Je suis soulagée. Je sais pas comment va se passer l'annonce pour les autres mais ça ne pourra pas mieux se passer. rit Maëlla.
-Les autres? Je croyais que tu ne savais pas qui était les autres. Teddy sembla perdu et contrarié.
-On ne sait pas mais on a des théories. Depuis peu Caroline a un copain et elle ne fait que de blaguer sur le fait qu'il est l'une des baguettes mais je la connais, elle ne rigole pas totalement. Et même si Marie dit le contraire et que ça me ferait un peu chier, on est d'accord avec Caro pour dire que Sev…. Elle s'arrêta brusquement se rendant compte de ce qu'elle était en train de dire.
Elle était dans un tel moment d'allégresse que ses mots avaient franchi ses lèvres sans qu'elle puisse les retenir. Teddy continuait de la regarder avec contrariété mais plus elle restait muette plus son regard se durcissait.
-Qu'est-ce qu'il y a?
Maëlla sentit son sang se glacer, elle était dos au mur, sa gorge se serra et ses mains devenaient moites. Si elle ne voulait pas tout gâcher, elle devait tout lui avouer. Marie lui avait demandé de garder son secret mais elle ne pouvait pas une énième fois lui mentir. De plus, c'était Teddy, au même titre que Caroline et Marie, c'était la personne en qui elle avait le plus confiance. Elle prit une grande inspiration en fermant les yeux.
-Je dois te dire quelque chose… Severus Rogue est vivant.
Durant de longues minutes, elle expliqua toute l'histoire de Rogue, comment il avait survécu et comment Marie l'avait sauvé. Teddy ne disait rien, il s'était simplement éloigné de Maëlla. Après le récit, les deux jeunes gens restèrent muets.
-Depuis quand? Quand est-ce que vous…vous avez commencé à me mentir? Le visage du jeune homme était incroyablement froid et dur, ses cheveux et ses yeux étaient passés par d'innombrables couleurs pour terminer sur un noir intense.
- On est au courant que quelque chose n'était pas normal depuis un peu avant Halloween. Sa voix tremblait par moment.
-8 mois… vous… tu me mens depuis 8 mois.
-Teddy…
-Non arrête. Comment vous avez pu? Pourquoi vous m'avez menti?
-Je.. c'est juste que… Maëlla perdait ses mots. Tu connais la mauvaise réputation de Rogue et… après être resté isolé pendant vingt trois ans, il était trop faible… Il ne fallait pas … Il fallait que ça reste secret.
- Vous me faisiez pas confiance? Après ce qu'on a vécu! Je vous ai aidées un nombre incalculable de fois! Et j'étais pas digne de votre confiance! Teddy haussa la voix et s'était levé du canapé pour faire les cents pas.
-On te fait confiance! Elle avait les larmes aux yeux.
-Non sinon vous ne m'auriez pas menti droit dans les yeux.
-Écoute moi bon sang! Maëlla sentait son cœur battre fort et la colère montait, une colère qui était destiné à elle-même .
-Qu'est que tu veux me dire de plus? Tu as préféré Rogue à moi! Des larmes teintèrent les yeux du jeune homme.
-Quoi?! Non… j'ai… préféré Marie à toi. Elle n'arrivait plus à se retenir, Maëlla pleura.
Elle ne voulait pas se montrer dans cet état. Elle prit son sac et partit sans même lancer un dernier regard au jeune homme. Un torrent de larmes tapissait ses joues. Elle avait du mal à respirer comme si un poids appuyait sur son torse. Elle eut l'impression que son cœur s'était déchiré.
La jeune femme se retrouvait au milieu d'une rue, entourée de personnes qui sortaient de leur travail pour rentrer chez eux. Elle n'avait aucune idée où aller, dans l'état où elle était, la seule personne qui pouvait l'aider, la seule personne dont elle voulait l'aide était Teddy.
Elle avait trouvé un petit square où elle avait pu se réfugier sur un banc. La jeune femme y resta plusieurs heures à pleurer, se maudissant d'avoir mentit, d'avoir respecter le souhait de Marie, de l'avoir protégé lui.
La jeune femme décida finalement de rentrer. Elle se cacha derrière un arbre et transplana. Une fois arrivé à Aigrefeuille, elle ne se sentait pas de voir ses amies et tout leur expliquer. Maëlla alla à la Potion Gouailleuse.
-Salut! Ça va Mae? demanda Samuel. Quand il vit la jeune femme avec ses yeux bouffis et son nez rouge, il passa de l'autre côté du bar et enlaça son ami. Qu'est-ce qu'il y a?
Maëlla se remit à pleurer.
Après maints et maints verres et une longue explication de son après-midi, en omettant quelques détails, les jeunes gens se turent. Le soleil était couché depuis quelques heures, le bar était vide et ils étaient toujours attablés au comptoir.
-Tu devrais rentrer Maé. On a un peu trop bu.
-Tu as raison. La jeune femme se leva avec peu de dextérité et se dirigea vers la sortie. Merci Samuel
Il la prit dans ses bras pour lui dire au revoir et Maëlla l'embrassa délicatement sur la joue.
-Tu es déjà rentrée? demanda Marie qui était allongée sur le dessus de lit, en échangeant un regard avec Caroline.
Maëlla lui lança un regard plein de haine, une haine qu'elle avait envers elle-même. La dispute qui s'était terminé il y a plusieurs mois, reprit. L'obsession de Marie l'avait fait perdre Teddy.
Les pleurs recommencèrent. Elle s'excusa de s'être emporté ainsi. Ses amies l'avaient rarement vu dans cette état et ne savaient pas comment réagir. La jeune femmes tenta de raconter ce qu'il venait se passer malgré l'interruption de ses nombreux sanglots. Elle expliqua tout par rapport à Remus et Teddy. Elle s'était finalement endormie sur le lit de Caroline, exténuée physiquement et émotionnellement.
Boouuuhou ça me rend triste en vrai ! Teddy est un personnage surtout de Nimue mais vraiment je l'adore beaucoup trop.Oui je sais pas trop ce qui m'arrive sur cette publication j'avais envie de mettre de la joie!
On se retrouve la semaine prochaine pour le 39, dont le nom est encore sujet à débat depuis plusieurs mois x), avant la petite pause :)
Coeur sur vous.
À bientôt !!!
