En début d'après-midi, Kozue et son père prennent l'avion à Tokyo pour aller jusqu'à l'aéroport de Sapporo-Okadama. Le trajet dure environ 2h35 à leur arrivée ils prennent la voiture jusqu'à Sunagawa, et c'est la fin d'après-midi lorsqu'ils poussent enfin la porte de leur maison.
- Aaah, enfin arrivés ! soupire Kozue.
La maison où habite le père de Kozue est de taille relativement modeste, étant donné qu'il y vit seul, mais elle est tout de même plus grande que celle de son ex-épouse. La porte d'entrée donne sur un couloir qui dessert à droite le salon avec cuisine, puis une chambre, et à gauche une autre chambre, la salle de bain et les toilettes. La pièce la plus grande est celle où se trouvent le salon et la cuisine. Son sol est recouvert de parquet et ses murs son peints en jaune pastel. Les murs de face et de droite possèdent tous deux une fenêtre. Une table basse en bois trône au milieu de la pièce, elle est accompagnée de deux coussins qui font office de "chaises". À sa droite, contre le mur, se trouve un petit meuble sur lequel est posé une télé cathodique, et dans l'angle à gauche, un radiateur mobile dont le fil a été débranché, étant donné qu'il n'a pas d'utilité en cette période estivale. La cuisine se trouve sur la gauche en entrant dans la pièce, elle est délimitée par un comptoir muni d'un portillon sans loquet et dispose d'un évier, de plaques chauffantes, d'un plan de travail, d'un four, d'un frigo et et d'un multitude de placards muraux (car le père de Kozue aime beaucoup cuisiner lorsqu'il a du temps libre, et plus particulièrement lorsque sa fille vient séjourner chez lui). Ensuite, la première chambre sur laquelle on tombe en arrivant par le couloir d'entrée est la chambre de Takehito. Son lit est calé la tête contre le mur de gauche, faisant face à un petit meuble servant à ranger des vêtements. Sur la gauche en entrant se trouve un radiateur vissé au mur qui réchauffe la pièce lorsque les températures baissent. Les murs de face et de gauche ont chacun une fenêtre. En continuant d'avancer dans le couloir d'entrée, on arrive à la salle de bain, puis à la deuxième chambre, sur la droite en face des toilettes. Il s'agit de la chambre de Kozue elle a exactement la même configuration que celle de son père, à la seul différence près que ses murs sont peints en gris mat et sont placardés de divers posters, dont un du groupe Justice® et un autre du groupe AC/DC®.
- Eh ben, je sais pas ce que j'ai, mais je suis lessivée, dit Kozue en bâillant un coup. Chuis désolée Papa, mais je vais m'isoler un peu dans ma chambre pour me reposer.
- Pas de problème, acquiesce son père. Moi je vais commencer à préparer le dîner, je t'appellerai quand ce sera prêt, d'accord ?
- Ça marche ~
Kozue se réfugie dans sa chambre et se jette sur son lit pour s'y prélasser. Elle sort son portable de sa poche, se prend en photo en taillant la pose et la poste sur ses réseaux sociaux accompagnée du message : « Enfin arrivée chez mon père ! Je vais passer un super premier mois de vacances ! ». Elle reçoit quelques « j'aime » de la part de ses amis proches ainsi que deux commentaires. Le premier de Yumi : « Au frais à Hokkaido, tu tu mets bien, à ce que je vois ! », et le second de Jiina : « Amuse-toi bien, ma chérie ! ». Elle met un « j'aime » aux deux commentaires en jubilant, puis ouvre l'application YouTube® pour regarder quelques vidéos afin de faire passer le temps en toute tranquillité. Il n'y a qu'à voir à quel point l'expression sur son visage est radicalement différente de lorsqu'elle était chez sa mère pour se rendre compte que Kozue est heureuse.
À l'heure du repas, elle rejoint son père dans le salon pour déguster un succulent riz au curry qu'il a préparé avec soin. Ils s'assoient tous les deux à table en tailleur et se saisissent de leurs baguettes.
- Bon appétit ! se souhaitent-ils mutuellement.
Et ainsi ils commencent à manger... Kozue, qui est connue pour très peu s'alimenter, mange ici à sa faim. Chaque bouchée qu'elle prend lui donne un orgasme gustatif, comme si elle n'avait rien mangé d'aussi bon depuis des lustres (ce qui n'est pas totalement faux).
- Mmh, c'est si bon ~ dit-elle la larme à l'œil.
- Eh ben, on dirait que tu n'as rien mangé depuis des jours, s'amuse son père en la voyant savourer son plat. Tu t'alimentes bien, au moins ? Je te trouve un peu maigre.
- Oui oui, t'inquiète pas, ment-elle. C'est juste que chez Maman, ni moi ni elle ne cuisinons, alors on se contente de nouilles instantanées et autres plats déjà tout prêts.
- Ah, je vois. Je pourrais t'apprendre à cuisiner, si tu veux ? Des plats simples à réaliser et peu coûteux. Comme je sais que ta mère ne roule pas sur l'or, ça ne lui reviendra pas cher et ce sera plus sain.
- Hmm, pourquoi pas... fait Kozue d'un air incertain.
- Tu ne sembles pas emballée ?
- Hein ? Euh... J'y réfléchirai, d'accord ?
- Oui, bien sûr. Tu sais, je ne te force pas, si tu n'as pas envie.
- C'est pas ça, mais...
- Mais ?... Quelque-chose te préoccupe ?
- Nan, rien, laisse tomber...
- Vraiment ? Tu n'as pas à avoir honte de m'en parler, tu sais.
Kozue fait un sourire de façade à son père.
- Je sais, mais t'inquiète pas, c'est rien, affirme-t-elle.
- Très bien, je te crois, lui répond-t-il alors sans insister.
« Quand je suis avec Papa, les ténèbres autour de moi disparaissent... Il est le seul qui pourrait me libérer de ce supplice qu'elle m'inflige... Mais je n'arrive pas à lui dire... Je n'arrive pas à exprimer ma détresse... Pourquoi ?... »
Le lendemain matin, père et fille sortent pour aller faire les courses. En effet, Takehito a jugé préférable d'attendre que Kozue soit arrivée pour qu'ils les fassent ensemble.
- Brrr, j'avais oublié à quel point il faisait beaucoup moins chaud à Hokkaido ! frissonne Kozue en sentant la brise lui effleurer la peau.
- Je t'avais bien dit de prendre une veste, la charrie son père.
- Bah, c'est pas grave, marcher me réchauffera. Et puis on se les pèle pas non-plus tant que ça.
Ils se mettent ainsi en route... Arrivés au konbini du coin, ils regardent et choisissent ensemble quelles provisions acheter. Une fois leurs sacs remplis, ils peuvent rentrer chez eux.
- Dis, Papa, qu'est-ce que tu penses de Maman ? demande Kozue.
- Oh, eh bien, je pense que c'est une personne qui a beaucoup manqué d'amour dans sa vie, répond Takehito avec franchise. J'aurais voulu être la personne qui lui fournit cet amour, mais hélas ça n'a pas marché entre nous.
- Ah bon ? Comment ça se fait ?
- Pour être franc, nous ne nous sommes jamais vraiment aimés, nous nous sommes séparés seulement quelques mois avant ta naissance. Quelque-part je m'en veux, car après tout, fonder une famille et avoir un enfant est ce qui aurait dû consolider notre couple... Mais j'imagine que nous n'étions tout simplement pas faits pour être ensemble... C'est triste, mais c'est comme ça.
- Hmm, t'as sans doute raison...
- Tu m'as l'air bien songeuse depuis hier, remarque son père. Tu es sûre que rien ne te tracasse ?
- Oui, je t'assure ! maintient la fille en soupirant.
- Allons, ne te vexe pas, j'essaye juste de comprendre. Tu serais pas un peu gothique sur les bords, par hasard ?
- Tu dis ça à cause de ma coupe de cheveux et parce que j'écoute du rock ?
- Je ne fais qu'émettre des suppositions. Tu sais, quand j'étais au lycée j'écoutais beaucoup de musique punk anglophone, je portais des blousons en cuir et j'avais les cheveux rasés pour me donner un côté rebelle. En plus, sans vouloir me jeter des fleurs, j'étais plutôt beau gosse. J'étais mince et un peu musclé, j'avais pas mal de succès auprès des filles. Aujourd'hui je n'ai plus rien à voir avec le Moi que j'étais à l'époque, et d'un côté ce n'est pas plus mal, car plus j'y repense, plus je me dis que j'étais très superficiel. Néanmoins, cette période m'a permis de grandement enrichir ma culture musicale, donc il n'y a au final pas que du négatif.
- Oui, c'est grâce à toi que j'ai découvert des groupes aussi cool tels qu'AC/DC®, Sex Pistols®, The Ramones®, ZZ Top® ou encore George Thorogood, souligne fièrement Kozue.
- Aaah, c'est donc pour ça que tu te rases la moitié du crâne comme les punks, la taquine son père.
- Hey, pourquoi tu prends cet air espiègle ? Moi je trouve ça très classe ! En plus, mes plus proches amies au collège sont à fond dans cette mode aussi.
- Rassure-toi, je ne me moquais pas. Je trouve juste marrant que tu sois autant en décalage avec les autres filles de ton âge. Les filles de cette génération cherchent plutôt à véhiculer une apparence innocente et mignonne, alors quand j'en voit qui se donnent un style plus sombre et rebelle, ça me fait sourire. Bien sûr, je ne leur porte aucun jugement, ni à elles ni à celles qui suivent la mode actuelle, je trouve simplement que c'est amusant à constater.
- T'inquiète, Papa, t'as pas besoin de te justifier, je sais que tu es une personne bienveillante.
- Oui, mais bon, parfois certaines personnes peuvent mal interpréter le message, c'est pourquoi il est toujours plus sage de développer un maximum le fond de sa pensée pour ne pas être mal compris.
- Oui, mais là on est que tous les deux, donc y a pas de risque.
- C'est vrai tu as raison...
Takehito se gratte derrière la tête en souriant d'un air embarrassé, ce qui fait rire malicieusement sa fille. Elle se rapproche ensuite de lui pour passer son bras par-dessous le sien et appuyer sa tête contre son épaule.
- C'est si bon d'être avec toi, Papa, lui dit-elle d'un air serein. Quand je suis avec toi, je suis toujours certaine de passer de bons moments.
- Moi aussi je passe toujours de bons moments quand tu es avec moi, répond-t-il avec bienveillance, après tout tu es ma fille, il est normal pour moi, en tant que père, de t'aimer.
Il se penche pour lui faire une bise sur la tête.
« Normal, hein... Pourquoi n'est-ce pas le cas pour elle aussi, alors ?... »
De retour à la maison, Kozue se propose pour aider son père à préparer le déjeuner, ce qu'il accepte volontiers. Il lui apprend à bien éplucher et couper des légumes, ce qu'elle reproduit avec enthousiasme en se débrouillant comme une cheffe. Au moment de passer à table, père et fille goûtent le plat dont Kozue a participé à la confection, et le résultat a l'air tout à fait convaincant, au vu de l'expression de régal qui se dessine sur son visage. Après avoir mangé, père et fille restent tous les deux à table pour regarder la télé tout en discutant de tout et de rien. D'ordinaire, Kozue ne ferait jamais ça, après tout elle a déjà son téléphone pour trouver de quoi se divertir via internet, mais ce n'est pas ce qu'i la télé qui la maintient devant l'écran, ce qui l'intéresse est simplement de passer du temps avec son père.
Le soir, après s'être rempli la panse avec un copieux repas, Kozue rejoint sa chambre. Elle se déshabille et se glisse confortablement dans son lit, mais elle n'est pas assez fatiguée pour dormir, alors elle prend son portable et entame une discussion avec Yumi.
Kozue : Yo !
Yumi : Hey, salut poupée ! Comment ça va ?
Kozue : Ben écoute, chuis chez mon père, posée dans mon lit, je vis actuellement ma meilleure vie.
Yumi : Ah, bah nickel, je suis contente pour toi, ma chérie ! Profite bien de ton premier mois de vacances, du coup.
Kozue : Merci ! Et toi, comment ça se passe de ton côté ?
Yumi : Dès ce matin j'ai repris la muscu à domicile, histoire de garder la forme et de pas me laisser me ramollir. Et cet après-midi Himawari est venue à la maison, je te laisse imaginer ce qu'on a fait. Toutes les deux. Seules. Dans ma chambre.
Kozue : Des choses très « olé olé », je suppose ?
Yumi : Tu as supposé juste.
Kozue : Hin hin, bande de coquines !
Yumi : Mais le cul, c'est la vie !
Kozue : Je suis totalement d'accord avec toi ! D'ailleurs faudrait que je songe à me trouver un plan cul un de ces quatre, ça commence à me démanger au niveau du minou.
Yumi : Je te passe la débroussailleuse quand tu veux !
Kozue : Nah, te donne pas cette peine, va, je veux me dégoter quelqu'un par mes propres moyens, cette fois.
Yumi : T'es sûre ? Pourtant Kagura m'a confié que t'étais pas très à l'aise pour demander ce genre de choses à quelqu'un.
Kozue : Elle t'a raconté ?! La garce...
Yumi : Ouais, et elle m'a aussi raconté que tu lui as fait gicler ta cyprine en pleine gueule quand elle t'a brouté la chatte.
Kozue : C'est pas ma faute, mon corps est plus sensible que la normale...
Yumi : Moi ça m'a bien fait marrer quand elle m'a raconté ça. Et je dois aussi avoué que ça m'a pas mal donné envie. JE VEUX RECEVOIR TON JUS D'AMOUR DANS MA FACE !
Kozue : Bon, d'accord... Mais c'est bien parce que j'aurais pas eu le courage de faire ma demande à quelqu'un d'autre... Même pas Katsu ni Jiina...
Yumi : Ah-ha, je le savais ! T'inquiète pas, j'irai mollo pour pas que tu jouisses tes grand-morts trop vite.
Kozue : Je te fais confiance, Yumin, tu as de l'expérience, toi. Par contre, à force de parler de cul je suis toute excitée, maintenant...
Yumi : Ben soulage-toi, alors.
Kozue : Peux pas ! Si je gémis un peu trop fort et que mon père m'entend, ça va être la honte !...
Yumi : Ah ouais, c'est un peu complexe quand y a un membre de la famille pas loin. Ça me rappelle un jour où j'étais venue chez Himawari. On avait commencé à se faire des choses dans sa chambre, puis tout d'un coup Yuzuru, le petit frère de Himawari, était entré sans frapper pour lui demander un truc, et non content de nous avoir causé le plus grand moment de solitude de notre vie, ce petit enfoiré était allé cafter à sa mère. On était folles de rage, mais heureusement c'est lui qui s'était fait remonter les bretelles parce qu'il nous avait dérangées dans notre intimité. N'empêche que depuis ce jour Himawari et moi on ne s'envoie en l'air plus que chez moi pendant la journée, quand mes parents sont absents, au moins on est sûres et certaines de pas être dérangées.
Kozue : Pour ma part, comme je suis célibataire, je suis sûre de pas avoir ce genre de problèmes, ha ha ! Et sinon, j'ai quasiment jamais envie de me masturber, mais là je suis beaucoup trop excitée, alors il faut absolument que je me soulage sinon je vais pas réussir à dormir...
Yumi : Force à toi, mon amie, je sais à quel point c'est pas facile de se retenir quand on a envie de se faire du bien. D'ailleurs, moi aussi je suis toute émoustillée après avoir parlé de cul, je vais donc te demander de patienter quelques instants le temps que je me soulage, je devrais pas en avoir pour trop longtemps.
Kozue : Non, Yumi ! À l'aide, ne me laisse pas seule !
Plus de réponse...
- (Fait chier... jure Kozue. Putain, j'ai super chaud...)
Son excitation sexuelle est si intense qu'elle se met à transpirer. Elle se dégage des draps et se ventile avec ses mains pour essayer de faire tomber sa température.
- (Rien à faire, va falloir que j'utilise la méthode manuelle...)
Elle dirige lentement sa main vers son entre-jambes, puis délicatement, la glisse dans sa culotte. Elle titille délicatement son fruit défendu et commence déjà à émettre quelques gémissements à convulser sous l'effet du plaisir. Puis soudain...
Yumi : C'est bon, j'ai fini ! Je t'avais dit que ce serait rapide !
En recevant la notification du message, son portable, qu'elle a posé sur sa poitrine, vibre. En étant en contact avec l'un de ses tétons, cette soudaine stimulation corporelle lui procure un intense frisson de plaisir qui lui fait avoir un orgasme, lui arrachant au passage un gémissement à la suite duquel elle met sa main demain sa bouche en rougissant de honte, craignant d'avoir été entendue. Heureusement pour elle, ça n'a pas l'air d'être le cas, elle peut donc souffler. Son cœur bat encore la chamade après ce qui vient de se passer. Elle saisit alors son portable pour répondre à Yumi.
Kozue : Est-ce que tu me crois si je te dis que j'ai eu un orgasme car mon portable à vibrer sur mon téton quand j'ai reçu la notif de ton message ?
Yumi : Sérieux ?! Bah ça c'est la meilleure, j'aurais trop voulu voir ça !
Kozue : En plus je venais à peine de commencer à me toucher, c'était si soudain que j'ai lâché un gémissement à pleine voix. Heureusement que mon père m'a pas entendue...
Yumi : J'aurais sérieusement payé une fortune pour voir ce moment de mes propres yeux.
Kozue : Pitié Yumi, c'était super gênant pour moi...
Le lendemain, Kozue vient prendre son petit déjeuner avec son père.
- Salut Papa ! lance-t-elle en pénétrant dans le salon.
- Salut. Dis-moi, tu n'aurais pas entendu quelqu'un crier, hier soir ? demande-t-il.
- Hein ?! Euh, non, pas que je sache... balbutie-t-elle nerveusement en détournant son visage rouge de honte.
- Ah, d'accord, ça devait être mon imagination, je pense.
- Sûrement... (C'est terriblement gênant...)
