Sa marque disparu bel et bien. Mais sur Mortis, seulement. Quand la volonté de la Force fut suivi une nouvelle, fois, cette fois-ci avec la supervision de Kairos, Obi-Wan, Anakin et Ahsoka sortirent de Mortis sains et sauf.


Ahsoka entendit un silence qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle se retourna sur son siège et vu Kairos.

- Kairos ! dit-elle heureuse. Où était-tu ? Peut-importe, tu ne devineras jamais ce qu'il nous est arrivé !

- Je le peux, dit-il étrangement calme.

Ahsoka le dévisagea.

- Tu étais là ? Et tu ne m'as rien dit ?

- Pas exactement. Laisse moi te montrer.

Ahsoka remarqua quelque chose, Kairos, son regard était différent, comme s'il avait vu des choses, beaucoup plus qu'avant. Kairos s'approcha et plaça un doigt sur la tête d'Ahsoka.

Une myriade d'images, de son, de sensation, d'émotion submergea. Des mémoires se formèrent dans la tête de la jeune Togruta. Cela n'avait pas été sa première visite sur Mortis.

- Je… je me souviens.

- Oui, tu te souviens de ce qui ne s'est jamais passé.

- Tu étais mort.

- Et tu m'as sauvé.

Les deux jeunes Jedis se regardèrent en silence. Mais Kairos semblait voir au travers d'elle.

- Comment… ?

- Lors de ma mort j'ai rejoins la Force. J'ai pus voir tout ce qui avait été et tout ce qui serais… selon sa volonté. Mais elle a aussi essayé de m'effacé, et ce faisant elle m'a libérer de son emprise. J'ai eu accès à des secrets jamais prononcé, des savoirs oubliés. Tant de chose que je ne suis pas supposé me rappeler, mais après être revenu d'entre les morts, après une éternité d'attente, je me souviens… de tout.

- Est-ce que ça veut dire… ?

- Non. Je vais oublier la majeure partie de cela. Après tout, je ne suis jamais mort, je n'ai jamais rejoins la Force et je n'ai jamais pus me libérer de son emprise. Elle n'a jamais essayé de m'effacer, quoi qu'elle essayera. Cette réalité n'a jamais existé. En fait, dès que le temps reprendra son cours, je me réveillerais comme d'un mauvais rêve. Je vais me souvenir de notre premier passage sur Mortis et sur mon petit discours. Je ne le comprendrai pas totalement, mais je saurais à quoi m'attendre. C'est… drôle… quand on sait tous les secrets de l'Univers on prend un penchant pour le dramatique.

Ahsoka le voyait bien maintenant. Elle parlait à un autre Kairos. Pas comme lorsque celui-ci avait parlé à son coté corrompu. Un Kairos qui était vieux, qui avait vécu un éternité.

- Ahsoka, une dernière chose. Je ne me rappellerais pas de comment tu m'as sauvé. Toi non plus d'ailleurs. Mais je veux te remercier. Tu as non pas seulement sauvé ma vie, mais celle de milliards de personnes par la même occasion. Tu as prouvé à la Force que l'équilibre ne se rétablira pas qu'avec des meurtres et des guerres, mais avec de l'amour et de la compassion. Rappelle-toi de cette morale, et enseigne là moi à ton tour, quand le temps viendra. Et lorsque le moment viendra, tu le saisiras. À bientôt du d'bhem.

Kairos se pencha vers Ahsoka et posa un doux baiser sur ses lèvres. Il se redressa, puis disparu.

Ahsoka vu ses maîtres se lever. Elle tenta de faire comme si de rien n'était. Mais elle avait beaucoup de difficulté. Il avait utilisé un dialecte seulement utilisé sur sa planète natale. C'était vrai, ce n'était pas le Kairos qu'elle connaissait. Sa… mort… Cela l'avait changé et l'avait poussé à l'appeler « mon amour » dans sa langue natale.


...


Ahsoka retrouva Kairos sur le croiseur républicain, qui était supposé être au point de rendez-vous. Celui-ci avait oublié toute sa précédente discussion et disait avoir de la difficulté à tout se souvenir ce qui s'était passé sur Mortis. Que tout semblait être un rêve brouillé, mais qu'il se rappelait clairement de certaine chose.

- Je vais t'aider à te souvenir, du d'bhem.

- Quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ? demanda Kairos souriant, ignorant.

- Ça veut dire gros bêta…


[[Si quelqu'un à vraiment lu jusqu'ici et est intéressé par la suite (le chapitre 5 est aussi long que les chapitre combinés), vous n'avez qu'à demander en commentaires ou en MP et je posterais le chapitre 5]]