Bonsoiiiiirrrr. On est à fond pour vous fournir de beaux chapitres toute cette semaine. Profitez bien et laissez-vous aller. 3

-Aka-Shoto


Cela faisait déjà quelques minutes que j'avais terminé les exercices d'anglais et j'attendais que le reste de la classe finisse également. Mon regard se posa sur Katsuki qui semblait être perdu dans ses pensées. J'hésitais, puis sortis discrètement mon téléphone.

A Katsuki à 10:22
Bonjour

Je l'observai et le vis sentir son téléphone, hésiter, regarder autour et sortir son tel de sa poche pour regarder.

De Katsuki à 10:22
Est-ce que par hasard tu te ferais chier ?

A Katsuki à 10:22
Même pas

A Katsuki à 10:22
Je pense juste à toi

De Katsuki à 10:22
Surprenant

A Katsuki à 10:23
Si tu le prends comme ça je peux arrêter

De Katsuki à 10:23
C'est toi qui prend tout mal

A Katsuki à 10:24
C'est toi que je vais prendre mal...

Il se retourna et jeta un regard brûlant vers moi. Je gardais mon air impassible, je savais que c'était la meilleure façon de le mettre hors de lui. Izuku semblait avoir remarqué que quelque chose se passait. En même temps, il se trouvait juste derrière Katsuki. Il le regarda puis lorsque Katsuki eu retourné la tête vers le tableau, se tourna vers moi et je lui souris légèrement. A mon grand dam, le cours reprit et Katsuki n'eut pas le temps de m'envoyer une réponse.

La journée passa lentement et je le sentais plus agacé que d'habitude. Parfois, je croisais son regard. Et alors il plongeait ses yeux brûlants dans les miens. De cette façon il cherchait à me troubler autant que je le troublait. Et ça marchait. Mais je faisais tout pour ne rien montrer. C'était dans ma nature, ce n'était pas si compliqué.

Le soir vint et nous ne nous adressions pas la parole, une fois de plus. Les cuisiniers étaient surpris de notre calme cette semaine alors qu'on se parlait mal encore une semaine avant et qu'on était ici car nous nous étions battus. Ils semblaient satisfaits et avaient attribué ce changement de comportement au dur labeur des cuisines.

J'avais essayé de ne pas les vexer en ne précisant pas que nous allions devenir des héros, et que la cuisine n'était pas la pire partie de notre entrainement.

Katsuki parti avant moi le soir, sans m'attendre. Je me rendis directement dans ma chambre alors que certaines personnes de la classe étaient encore dans la salle commune. Ils me saluèrent de la main, je répondis par un signe de tête et montai à l'étage.

Une fois dans ma chambre, je m'allongeai directement sur mon lit. Nous n'avions pas de devoir et j'avais bien assimilé les leçons du jour. Je me posais juste un instant avant d'aller prendre ma douche quand mon téléphone vibra.

Je patientai un instant avant de lire le texto tant attendu, juste pour le plaisir de le désirer encore un peu.

De Katsuki à 21:06
Tu sais je suis encore grave vener.

T'imagines même pas ce que j'ai imaginé te faire subir aujourd'hui

Et ben... il attaquait franchement. J'avais vraiment dû le toucher pour qu'il rumine tout ça toute la journée au point d'être sur le qui-vive dès le premier sms.

A Katsuki à 21:08
Ca pourrait me plaire ?

De Katsuki à 21:08
Je suis pas sûr

A Katsuki à 21:08
Dis moi, je te dirai ce qu'il en est.

De Katsuki à 21:14
Là sur ton bureau, je t'aurais bien pris, pour te faire regretter tes mots. Je veux que tu puisses sentir mon souffle sur tes lèvres et t'en refuser le moindre contact.

Je fermai les yeux et inspirai longuement. Je sentais le feu monter en moi.

A Katsuki à 21:14
J'espère que tu t'amuses bien car mon corps me fait mal du désir que tu fais naître en moi.

De Katsuki à 21:15
Parfait, continues à souffrir, tu n'auras rien de plus.

A Katsuki à 21:17
Il faudra pourtant que ça cesse un jour, que tu me cèdes, ou du moins que tu cèdes au désir que tu as pour moi. Moi, je ne tiendrais vraiment pas avec ce feu qui me bouffe de l'intérieur.

De Katsuki à 21:18
Je ne cède pas facilement. Et puis, j'aime bien jouer avec le feu.

A Katsuki à 21:19
Ça tombe bien, j'en ai à revendre

Je me demandai comment le pousser à plus de confession. On n'avait jamais vraiment parlé tous les deux, comme je pouvais le faire avec Izuku. J'aurai aimé savoir aussi, ce qu'il ressentait pour moi.

A Katsuki à 21:24
Tu penses pouvoir me faire croire que t'es passé à autre chose ? Sois honnête, que crois-tu ressentir pour moi ?

Il ne répondit pas tout de suite. Étais-je allé trop loin trop vite ? Mais je n'en pouvais plus d'attendre alors que j'étais si sûr de nous trois. Je cherchais les mots qui pourraient le décider à me répondre. Mais il finit par le faire.

De Katsuki à 21:38
Peu importe. J'arrive pas à concevoir un avenir avec toi depuis que t'es parti.

Cette certitude était douloureuse. Comme si tout ce que nous avions vécus ces derniers temps n'avait servit à rien. A rien du tout. Mais je ne devais rien lâcher, au vu de ses récentes réactions, il était clair qu'il se mentait. Et puis il avait répondu "peu importe", évitant ainsi de nier l'évidence.

A Katsuki à 21:39
C'est contrariant. Moi je n'arrive pas à concevoir un avenir dont tu ne ferais pas partie. Je n'arrive pas à penser à autre chose, je suis bloqué sur ça et je sais aujourd'hui que je ne peux plus vous perdre.

De Katsuki à 21:41
Demain on fait notre dernière journée de colle et c'est fini. D'ailleurs, je me demande pourquoi je n'arrête juste pas de te répondre de suite.

A Katsuki à 21:42
On sait très bien que tu n'en a ni l'envie, ni la force.

De Katsuki à 21:42
Je suis capable de tout, je suis bien assez fort.

A Katsuki à 21:45
Assez fort pour me résister ? Pour arrêter de me désirer ? Pour arrêter de m'aimer ? Ou te convaincre que tu peux faire tout ça ?

A Katsuki à 21:46
Et puis on va encore se voir chaque jour en cours. Tu ne pourras pas indéfiniment faire comme si tes sentiments envers moi n'existaient pas.

A Katsuki à 21:47
Tu sais Bakugo, ça serait plus simple de l'avouer que de résister. Je te laisse le temps que j'aille prendre une douche pour y réfléchir.

Je verrouillai mon portable et le posai sur mon bureau. Je le laissai volontairement avec l'idée que s'il voulait, il pouvait me rejoindre. Je pris mes affaires et me rendis dans les douches communes.

Je crois que je pris plus de temps que d'habitude, mais personne ne vint me rejoindre. Je ressentit une pointe de déception mais je ne fus pas si surpris. Il avait trop de fierté.

Quand je fus de retour dans ma chambre, un seul texto m'attendait :

De Katsuki à 21:53
Je tomberai pas dans ton piège à la con.

Je m'en doutais.

A Katsuki à 22:09
C'est bien dommage.

Il était tard et je voulais juste me laisser un peu aller dans mes sentiments.

A Katsuki à 22:11
Tu sais Katsuki, je peux plus revenir en arrière. Effacer tout ce que je ressens pour toi et tout ce que j'ai découvert sur moi. J'ai essayé, ça ne marche pas.

De Katsuki à 22:12
T'es juste pas assez persévérant

A Katsuki à 22:13
Je te prouverai que si.

De Katsuki à 22:14
T'as vraiment du temps à perdre

A Katsuki à 22:15
J'ai tout mon temps et pour réduire celui qui nous sépare, je te dis bonne nuit. A demain Katsuki.

Je me mis dans mon lit et mis mon portable sur silencieux. S'il me répondait, je voulais pouvoir le voir à mon réveil. Je fermai les yeux et m'endormis vite, n'attendant qu'une chose : le lendemain.


Parfois ça nous arrive de pas trop savoir quel mots utiliser alors on pensais à une nouvelle technique, la fic à trou.

Genre typiquement : "Je sentais le _ en moi." voilà. Vous en pensez quoi ?

Bref, je suis fatigué ce soir !

Bonne nuit !

Aka-Kacchan