Au printemps, au crépuscule, deux personnes pêchaient au bord de la rivière à l'extérieur du petit village de montagne.

"D'où viens-tu?" Su Lingchuan a regardé l'eau et a demandé à Jiang Mao.

«Ma résidence permanente est à Cangzhou et je vais souvent dans la capitale pour y rester.» Jiang Mao a répondu en lançant son filet de pêche.

Cangzhou, le fief féodal de Yue Wang, était également une frontière avec les pays voisins.

«Qui est dans la famille?»

«Il n'y a qu'une seule mère dans la famille.»

C'est une harmonie rare pour les deux personnes, où l'une a demandé et l'autre a répondu.

Cependant, Su Lingchuan ne lui a pas demandé ce qu'il faisait pour gagner sa vie. Il pensa qu'il n'avait pas besoin de demander car il avait goûté à l'artisanat de Jiang Mao.

«Eh―» Jiang Mao a remarqué qu'il y avait du mouvement dans l'eau et s'est levé brusquement. Il a vu que c'était un gros poisson.

Le poisson était si gros que Su Lingchuan est venu l'aider.

Il fait noir et ils ne pouvaient pas rester trop longtemps dehors. Jiang Mao a pris un poisson et l'a attaché avec une corde de paille et l'a remis à Su Lingchuan. "Poisson charnu chaud au printemps, mon oncle devrait en avoir un avant-goût."

Su Lingchuan voulait toujours refuser, mais Jiang Mao a dit à la hâte: «C'est une très petite considération, qui ne vaut pas grand-chose.»

Su Lingchuan soupira. Une telle personne était difficile à refuser. Il pouvait comprendre que son fils normalement incompétent préférait être battu plutôt que de lâcher cet homme.

Le lendemain matin, Su Family a mis le poisson sur la table.

Madame Su avait prévu de le préparer, mais Su Qingbai ne pouvait pas faire confiance au savoir-faire de sa mère, alors il lui a simplement volé son travail.

«Je peux préparer le poisson, Jiang… Je l'ai vu plusieurs fois pendant qu'il le faisait. Su Qingbai a regardé sa famille et a ri.

En entendant qu'il n'avait guère hésité à mentionner ce cuisinier encore et encore, Su Lingchuan était assis là, furieux, tellement ennuyé.

"C'est fait, donnez-lui un avant-goût."

Quatre personnes se sont assises autour de la table. Su Qingbai s'est assis et a mis à la louche chacun de leurs bols. Finalement, il s'est servi.

Su Lingchuan frappa à la main. «Va appeler Su Huai.»

C'est encore un jour de printemps, mais les feuilles de saule dans le petit village de montagne s'étaient allongées et le vert était devenu plus foncé, pas les mêmes que les bourgeons mous auparavant.

Sur la route principale du village dans un petit village de montagne, sous une rangée de saules, un jeune marchait en avant, parfois lentement puis rapidement.

On ne savait pas combien de temps il a fallu aux jeunes pour perdre patience alors qu'il regardait un grand-père avec un gros chien jaune les surpasser. Il s'est soudainement tourné vers la personne qui le suivait. «Devons-nous nous dépêcher un peu?»

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La personne qui l'a suivi a été stupéfaite. Lui, d'une hauteur d'un petit tabouret, s'arrêta simplement et poussa là-bas, quelque peu vide, ne comprenant apparemment pas tout à fait ce que le jeune voulait dire.

Le jeune, Su Qingbai, regarda impuissant l'apparence confuse de l'autre après avoir fini de le dire. Sans aucune autre option, il se pencha doucement. «Sinon, papa t'emporte, d'accord? Grand-père nous attend toujours.

La petite personne d'en face, Su Caicai, tapa du pied sur le sol, n'était pas d'accord. Il voulait marcher seul.

Su Qingbai était impatient et ne lui a pas demandé plus. Il a porté la personne et s'est éloigné. «Tellement têtu, n'était-ce pas juste de porter une paire de chaussures brodées à petites fleurs? Ton père, je le portais tellement.

Madame Su ne pouvait pas faire de vêtements, mais qui savait combien de temps elle passait à faire de la broderie. Il y a quelques jours, elle a demandé à ses nouveaux amis de fabriquer des chaussures pour son petit-fils. Madame Su a également eu quelques loisirs à cette époque et a facilement ajouté quelques fleurs par-dessus.

Su Qingbai ne comprenait pas tout à fait l'esthétique de sa mère; semelles blanches, tige verte, brodée de plusieurs fleurs rouges. Pourtant, Su Caicai l'aimait tellement qu'il frappait du pied chaque fois qu'il marchait.

Portant Su Caicai sous son aisselle, Su Qingbai est venu sur le terrain.

Il y a quelques jours, la famille Sun a écrit qu'ils viendraient dans la ville frontalière pour les voir. Qui savait s'ils devaient attendre un mois, mais ils ont attendu les labours de printemps au lieu d'attendre la famille Sun.

En fait, c'était normal. Après tout, il a fallu plusieurs mois à leur famille pour déménager dans la ville frontalière. Jiang Mao a également passé un mois à la vitesse du cheval le plus rapide. On estime qu'il faudrait un certain temps à la famille Sun pour venir.

Ce matin, Su Lingchuan a préparé les graines tôt et les a tirées dans le champ sur le chariot. Su Qingbai a dû s'occuper de Su Caicai, alors il est arrivé un peu en retard. Malheureusement, le garçon avait trop de choses à faire et il avait insisté pour marcher seul, sinon il pleurnichait.

Alors que le soleil se levait, peu importe comment il gémissait, Su Qingbai le prit dans ses bras et s'en alla.

Au bout de cette rangée de saules se trouvait Jiang Mao. Jiang Mao était assis sous l'arbre et s'occupait de ses affaires. Quand il a vu deux personnes passer, il s'est dépêché de les appeler.

Su Qingbai était depuis longtemps fatigué de Su Caicai et pensait qu'il avait beaucoup à faire.

"Vous voilà." Su Qingbai lui a jeté Su Caicai. «Prends soin de lui aujourd'hui. Je dois m'occuper des semis de printemps.

Arrangeant les cheveux de Su Caicai, Jiang Mao lui a demandé: «Semis de printemps?»

Jiang Mao a cultivé du maïs avec ses vieux parents dans sa vie antérieure, mais pas si tôt. Il se souvenait qu'il plantait toujours du maïs après la récolte du blé, quand c'était presque l'été.

Mais quand il a pensé que la famille de Su Qingbai ne semblait pas cultiver de blé et que le climat ici était différent de celui de sa maison précédente, il a simplement compris.

«Alors…» Jiang Mao réfléchit un instant et dit: «Tu t'occupes de Caicai, je vais le faire.»

"Non!" Su Qingbai a rapidement refusé: «Amadouer votre fils est bien plus ennuyeux que semer au printemps.»

Jiang Mao a laissé tomber un sourire.

Su Qingbai ne pouvait pas comprendre où était le point souriant de sa remarque, le regarda inexplicablement.

Jiang Mao s'est approché de lui et l'a embrassé doucement. «C'est la première fois que je t'entends dire que Caicai est mon fils.» Après cela, Jiang Mao a de nouveau embrassé le petit gras dans ses bras.

C'est vrai, c'est un peu gras. À l'origine, il était juste un peu plus gros que les enfants près du village de montagne, mais depuis Jiang Mao, cet autre papa est venu, Su Caicai avait réussi à devenir un vrai gras.

Su Qingbai rougit et lui lança un regard froid intempestif. "Attention à ne pas être vu, faites attention la prochaine fois."

«En en!» Jiang Mao hocha la tête sans réfléchir, comme s'il obéissait aux paroles de Su Qingbai.

Su Qingbai était encore plus en colère quand il le voyait ainsi. Ils étaient ensemble depuis presque un an, n'avait-il pas compris Jiang Mao?

Chaque fois qu'il disait quelque chose, Jiang Mao était d'accord, mais quelle est la réalité? Il a dit une chose et a fait une autre chose derrière.

Cela ressemblait beaucoup à un professeur, avec un caractère doux et noble, mais en fait ses paroles étaient complètement absurdes.

Cependant, Su Qingbai ne pouvait rien faire à son sujet, sachant que si l'homme mentait, il ne le changerait pas.

"Je pars."

"Oh!" Jiang Mao a réfléchi un moment et a demandé: «Au fait, qu'est-ce que vous aimeriez pour le déjeuner aujourd'hui?»

Su Qingbai s'est arrêté pour réfléchir et a dit: "Quelque chose de léger, d'aigre, Hmm ... Quoi qu'il en soit, ne le rendez pas trop gras."