Bienvenue à Dress ID 2.0 et à Alpo (tu m'as bien fait rire en finissant chacune de tes reviews par "à très bientôt", étant donné que j'en lisais plusieurs à la suite ^^) sur cette fanfiction !
Bonne lecture !
Chapitre 54
- Elle ne peut pas rester ici, dit Sirius en faisant les cents pas dans le salon. Pas avec l'alliance qui se réunit dans deux semaines.
- Je sais, répondit Harry en soupirant.
Il était assis sur le canapé et regardait son parrain marcher de droite à gauche alors qu'ils cherchaient une solution au problème "Narcissa".
- Ça ne me plait pas plus qu'à toi mais je préfère l'avoir à l'œil ici plutôt que de l'envoyer en Irlande dans la chaumière de ma famille. Je ne lui fais pas confiance. Elle n'a qu'à rester dans l'aile des métamorphes, ajouta-t-il.
- Il n'y a plus de chambre de disponible. Et ma chère cousine ne se sent pas en sécurité auprès d'eux, grogna Sirius, moqueur.
- Si c'est juste parce que tu as du mal à la supporter... Commença Harry en fronçant les sourcils.
- Non, ça va, répondit son parrain en s'arrêtant de marcher. Elle n'est pas Bellatrix non plus. Elle a toujours été très calme mais son côté aristocrate et Madame "je suis meilleure que vous" me sort par les nerfs. Mais je suis assez mature pour comprendre qu'il est préférable que je la supporte plutôt que de la laisser librement faire sa vie loin de notre surveillance.
- Ça m'étonne qu'elle ne change pas de comportement étant donné qu'on l'a sauvé des griffes de son mari et de Voldemort, fut surpris Harry. Enfin, elle est peut-être juste inquiète pour son fils, ça se comprend...
- A propos de lui, changea de sujet Sirius, tu lui as parlé de la loi de la majorité en ce qui concerne les héritages et les droits d'ainesse ?
- Il avait peur pour la vie de sa mère mais il n'a jamais évoqué son envie de quitter les côtés de son père, dit Harry. Donc non, je n'ai rien dit.
- Il t'a pourtant dit qu'il suivait ses ordres uniquement pour sauver Narcissa, intervint Sirius.
- Je lui ai donné une porte de sortie en le faisant travailler pour moi et en aidant sa mère plutôt que de le dénoncer à Dumbledore ou aux aurors pour ce qu'il a fait à Daphné, rétorqua Harry en serrant les dents. On n'est pas les meilleurs amis du monde. Il a peut-être envie de rester avec son père, peut-être pas. Peut-être qu'il a un plan pour lui-même, peut-être pas, ajouta Harry en haussant les épaules.
- A moins qu'il ne choisisse d'abandonner son nom de famille et donc son héritage, il n'y a rien qu'il puisse faire, insista Sirius. Sa mère n'a plus aucun droit sur lui puisque j'ai dissous son mariage à l'ancienne et qu'elle a quitté le domicile familial sans en avertir son mari. Maintenant, c'est Lucius qui a la totale autorité parentale sur Draco.
- Honnêtement, je n'ai aucune envie de l'aider, dit Harry en se levant à son tour. La situation, c'était du gagnant-gagnant mais Astoria avait peur pour lui et il commençait à me faire pitié. C'est uniquement pour ça que j'ai accepté de mettre sa mère en sécurité. En ce qui le concerne, s'il veut de l'aide, il devra la demander.
Sirius croisa les bras.
- S'il est comme son père, il suivra les ordres de son maitre, préférant se soumettre comme le lâche qu'il est.
- Peu importe, dit finalement Harry en passant une main dans ses cheveux. Il ne nous concerne plus.
- Tu retournes directement à Poudlard maintenant ? Demanda Sirius.
- Je vais d'abord passer par la taverne pour demander l'aide de Remus puis faire un tour dans l'Allée des Embrumes pour les papiers. On se voir la semaine prochaine ?
- Oui, confirma Sirius en le serrant dans ses bras. Et je te préparerais la pensine.
- Merci, dit Harry avant que Sirius ne quitte la pièce pour rejoindre son bureau. Winky !
Avec un "pop" sonore, l'elfe apparut devant lui, habillée fièrement d'une toge brune avec une ceinture et le blason de la famille Potter au niveau du cœur. Quand elle le vit, elle se redressa et ses oreilles pointèrent vers le haut.
- Bonjour Winky, lui dit Harry.
- Bonjour Monsieur, lui répondit-elle d'une voix douce.
Ça avait été difficile au début car elle refusait de l'appeler par son prénom comme Dobby le faisait. Mais au moins elle ne l'appelait plus maitre.
- Sirius m'a informé que la chaumière avait été très bien rénovée et qu'elle était méconnaissable. Très bon travail, la complimenta-t-il.
L'elfe rougit et baissa les yeux.
- Winky a juste suivi les ordres du maitre, se justifia-t-elle.
- Tu dois probablement t'ennuyer maintenant, lui dit-il ensuite.
- Dobby me laisse l'aider, répondit-elle en le regardant. Je m'occupe du nettoyage de l'aile est deux fois par semaine et il me laisse l'aider à faire la cuisine le soir.
- C'est très gentil de sa part, fut surpris Harry qui n'avait pas connaissance de cet arrangement entre les deux elfes.
- Dobby est un gentil elfe, répondit Winky. Dobby n'aura pas d'ennuis à cause de Winky ? S'inquiéta-t-elle ensuite.
- Son travail me satisfait amplement et il est mon ami avant d'être mon elfe donc non, il n'aura pas d'ennuis, répondit Harry en haussant les épaules.
Winky parut soulagée.
- Je voudrais te demander de t'occuper d'un autre endroit Winky, dit ensuite Harry. Ce ne sera pas pour tout de suite mais il faudrait y faire le ménage tous les après-midis à partir de fin juin et préparer les repas pour cent-sept personnes.
Winky écarquilla les yeux.
- Je ne te demande pas de faire à manger toute seule, ajouta rapidement Harry. Je me rends bien compte que, même avec ta magie, ça reste beaucoup de boulot. Je pensais demander à Dobby de t'aider pour ça mais je ne sais pas exactement combien de personnes ou d'elfes il faudrait en tout pour faire à manger pour autant de personnes.
Winky pencha la tête, pensive.
- Si Dobby m'aide, on peut faire à manger pour tous.
- Mais ça vous prendrait beaucoup de temps, non ? Il ne faudrait pas une ou deux personnes ou un ou deux elfes pour vous aider ? Insista Harry.
- Pour aller plus vite, oui, confirma Winky en hochant la tête très vite. Mais si le maitre le demande, Winky et Dobby peuvent le faire tout seuls.
- J'ai une idée, dit Harry. Le premier mois, il n'y aura que soixante-quatre personnes. Les trente-trois autres viendront seulement à partir du mois d'août. Je surveillerai le temps que ça vous prendra à Dobby et à toi pour préparer à manger pour tout le monde la première semaine et, si je vois que c'est trop pour vous, j'engagerais deux autres elfes pour vous aider.
Harry réalisa qu'il n'avait aucune idée d'où on pouvait trouver des elfes à engager mais mit ce problème de côté pour plus tard.
- Winky et Dobby pourront le faire, insista Winky avec détermination.
- Je n'en ai aucun doute, la rassura Harry, mais je ne veux pas que vous vous tuiez à la tâche, d'accord ?
- Bien monsieur ! Accepta Winky.
- Tu peux retourner à ce que tu faisais Winky. Et merci pour tout ton travail, ajouta-t-il.
L'elfe rougit à nouveau avant de disparaitre.
Ayant terminé tout ce qu'il avait à faire au château, Harry prit une poignée de poudre de cheminette dans le pot posé sur le rebord de la cheminée puis entra dedans et annonça sa destination. Il jeta la poudre à ses pieds et arriva quelques secondes plus tard dans la cheminette de la taverne. Comme c'était un lieu publique accueillant des créatures magiques à qui il n'était pas certain qu'on pouvait faire confiance, très rares étaient les personnes à pouvoir utiliser la cheminette. Il n'y avait pas de poudre à disposition pour que les clients ne puissent pas l'utiliser et, pour l'instant, seule des gens venant du château d'Ambroise pouvait entrer dans la taverne par ce moyen de transport.
Harry regarda la salle, reconnaissant des gobelins à une table, quelques vampires et loups-garous et même trois vieilles dames dans un coin en robes noires et leurs yeux semblaient noirs. L'une d'elles avait quelque chose de rond et blanc en main mais Harry n'arrivait pas à voir ce que c'était de l'endroit où il était. Anya déposait des assiettes devant les quatre gobelins avant de prendre la commande des trois femmes.
- Ah, Harry tu es là ! S'exclama Remus en sortant de derrière le comptoir.
Harry se dirigea vers son oncle de cœur et le prit dans ses bras en souriant. Se faisant, il vit des cheveux roses du coin de l'œil.
- Salut Tonks ! La salua-t-il alors qu'elle se dirigeait vers la porte donnant sur la cour arrière.
- Salut Harry ! Désolée mais je ne peux pas rester, je vais être en retard ! A bientôt !
- Pas de soucis ! A bientôt ! Cria-t-il pour qu'elle l'entende. Dis-moi, vous faisiez quoi dans les cuisines ? Demanda Harry avec un sourire amusé.
- Absolument pas ce que tu imagines, répondit Remus en roulant des yeux. En plus, ce ne serait pas hygiénique, ajouta-t-il avec un sourire en coin. T'as faim ?
- Oh que oui !
- Installe-toi, je t'apporte une assiette.
- D'accord ! Et on pourra parler pendant que je mange ?
- Je devrais bien avoir quelques minutes à t'accorder, plaisanta Remus.
Harry s'assit sur un tabouret devant le bar et regarda à nouveau les clients dans la salle. Les vampires semblaient bien plus nombreux que ce qu'il pensait car, presque à chaque fois qu'il venait à la taverne, ce n'était pas les mêmes personnes. La seule vraie régularité était Elisandre. Malheureusement, elle n'était pas à la taverne aujourd'hui et, lors de ses nombreuses discussions avec Remus et Sirius via le miroir, le loup-garou lui avait appris qu'elle n'était pas revenue à la Taverne depuis qu'il l'avait vue avant Noel.
Il entendit Remus sortir des cuisines et déposer une assiette sur le comptoir avant de s'asseoir sur un tabouret à côté de lui.
- Alors Tonks est venue te voir, dit Harry en découpant la tranche de rôti avant de demander : ça lui arrive souvent ?
- Deux fois par semaine depuis janvier, répondit Remus avec un sourire timide.
- Et tu penses accepter de sortir avec elle un jour ?
- Harry... Soupira Remus. C'est compliqué...
- Elle est au courant des risques, rappela le jeune Potter. Et c'est toi qui rends la situation compliquée. Si tu ne laisses pas une chance à votre relation, tu ne peux pas savoir à l'avance si ça va marcher ou non.
- J'ai un travail prenant, rétorqua Remus qui s'éloignait du vrai problème. Je n'ai pas le temps pour une relation de toute façon.
- Oh l'excuse, dit Harry avec un sourire en coin. Elle est auror, il n'y a pas plus prenant comme métier en ce moment ! Et puis, elle n'habite pas encore chez ses parents ?
Tonks lui avait parlé de sa mère qui était avocate dans le monde moldu et de son père né-moldu qui était professeur de sciences humaines et d'économie dans un lycée de leur quartier. Andromeda avait refusé lors de la première guère de s'impliquer dans la résistance malgré l'insistance de Dumbledore, préférant protéger sa famille. "Quelle importance pourrait-elle avoir dans la résistance ?" s'était demandé Harry.
- Si... Répondit Remus en fronçant les sourcils, ne comprenant pas pourquoi Harry posait cette question.
- Je suis certain que si vous ne pouviez que vous retrouver dans ton lit juste pour dormir après qu'elle ait pourchassé des voleurs et que tu aies fait le tour de la taverne à vingt-trois heures, elle accepterait sans hésiter.
- Harry !
- Quoi ? Ne comprit pas le jeune Potter. Vous êtes tous les deux des adultes et vous vous tournez autour depuis des mois. Et j'ai dit "juste dormir", je n'ai pas dit que vous alliez coucher le premier soir !
- Harry !
Le Gryffondor éclata de rire, il aimait embarrasser Remus autant que le pousser dans les bras de Tonks. La pauvre, elle méritait un petit coup de pouce vu le temps que passait Remus à réfléchir.
- En parlant de boulot, tu peux toujours embaucher une troisième personne pour alléger tes soirées, suggéra Harry en trempant son morceau de pomme de terre dans la sauce.
- Je l'avais envisagé et Anya a proposé de faire la fermeture, lui apprit le loup-garou.
- Elle ne travaille pas déjà à plein temps ? Demanda Harry, surpris.
- Du lundi au dimanche, confirma Remus. J'ai organisé son planning pour qu'elle ne se surcharge pas et je paie ses heures supplémentaires mais qu'elle demande à faire des heures supplémentaires en plus de celles qu'elle fait déjà me dérange...
- Et Zeke ? Je ne l'ai pas vu, il n'est pas là ?
- Comme ils ont travaillé pendant les congés de Noel, je leur ai proposé de prendre deux semaines de congés chacun à leur tour. Zeke revient la semaine prochaine mais Anya ne veux pas de congés.
- C'est bizarre... Dit Harry en regardant la jeune femme dans la salle. Elle a peut-être des problèmes d'argent ?
- J'ai proposé d'augmenter un peu son salaire mais elle m'a dit que ce n'était pas la peine. Je pense qu'elle cherche à passer un maximum de temps ici, songea Remus.
- Elle veut peut-être éviter de passer trop de temps toute seule dans son appartement, dit Harry qui savait qu'Anya n'avait pas de petit-ami.
- Je sais peu de chose sur sa vie privée mais je sais qu'elle habite encore chez son père et qu'elle a une jeune sœur.
Ils se turent et Harry termina son assiette en silence. Quand Zeke sera revenu de son congé, il lui demandera s'il sait quelque chose sur les problèmes d'Anya.
- Au fait, je sais que je t'ai déjà demandé ton aide pour les enfants cet été mais j'aurai besoin d'un autre service.
- Harry, dit Remus avec un petit sourire, tu es comme mon neveu et c'est grâce à toi si j'ai une situation stable. Demande-moi ce que tu veux.
- T'étais un bon professeur à Poudlard, commença Harry, et tu as une façon de parler qui intéresse les adolescents. Du coup, je me demandais si tu pouvais venir expliquer aux enfants que la magie existe et qu'ils sont des sorciers.
- C'est une sacrée responsabilité, dit Remus, pensif. Mais si tu as confiance en moi pour le faire, je veux bien m'y préparer.
- Remus, Dumbledore a envoyé Hagrid pour m'annoncer que j'étais un sorcier, dit Harry en roulant des yeux. Et j'adore Hagrid, là n'est pas le problème, mais s'il a pu le faire, alors toi aussi tu en es capable.
Remus accepta et ils continuèrent à parler du projet d'Harry pendant encore quelques minutes avant que Remus ne doive enregistrer un loup-garou qui voulait une chambre pour quelques jours.
Tirant son capuchon sur sa tête blonde, Harry s'engouffra dans l'Allée des Embrumes.
Dans l'arrière-cuisine de la taverne, il avait mis sa cape à capuchon, avait changé toute sa pilosité pour qu'elle soit noire et avait bouclé ses cheveux –de sorte qu'ils cachent sa cicatrice aisément-, changé ses yeux pour qu'ils soient marron et avait un peu foncé sa peau comme s'il revenait de vacances aux Antilles.
Maintenant méconnaissable, il arpentait la ruelle aux allures malveillantes et aux commerçants de mauvaise réputation. La petite boutique de parchemins où il comptait se rendre était connue pour les nombreux services qu'elle proposait et il espérait que les rumeurs disaient vrai sur ce que le sorcier était capable de faire.
Il trouva la boutique en question dont la façade n'avait pas de fenêtre et ne mesurait pas plus de deux mètres. Il n'y avait aucune pancarte non plus, seulement un carré de bois cloué sur la porte sur lequel il était écrit : "Cartes et parchemins – toquez". Soupirant et passant sa langue sur ses nouvelles canines, il s'exécuta. Après quelques secondes d'attente, la porte s'ouvrit toute seule et il entra.
Apparemment, le propriétaire de la boutique était quelqu'un de très méfiant. Les services spéciaux qu'il proposait étant illégaux, il arrivait souvent que des aurors se fassent passer pour des clients afin de le prendre la main dans le sac et l'arrêtait mais il était doué pour les flairer au premier coup d'œil. Du coup, il ne proposait pas ses services spéciaux automatiquement ; c'était au client d'en faire la demande et de prouver qu'il n'était pas là pour le faire arrêter.
Harry avait longuement réfléchi à un moyen de le prouver mais n'était pas certain que l'idée qu'il avait eue marche. Au pire, le commerçant ferait la sourde oreille et Harry avait de toute façon changé d'apparence pour ne pas être reconnu.
Derrière la porte, il n'y avait qu'un long couloir étroit menant à une autre porte. Il y toqua aussi et elle s'ouvrit presque aussitôt -toute seule encore une fois- mais sur une petite pièce au fond de laquelle il y avait un bureau et un vieux sorcier qui y était assis.
- C'est pourquoi ? Demanda le sorcier, d'une voix sèche et rauque.
Harry s'approcha et posa ses mains sur le bureau, se penchant vers le vieil homme.
- Je veux quatre faux papiers moldus pour se faire passer pour un représentant du ministère avec le poste de mon choix.
- Vous vous êtes cru où ? Se moqua-t-il. Je ne suis pas faussaire mon garçon alors sors de ma boutique, lui répondit-il virulemment.
- Je suis prêt à payer le prix qu'il faudra pour quitter cet endroit avec ce que j'ai demandé, exigea Harry en montrant ses canines nouvellement pointues.
Petite métamorphose qu'il s'était plu à découvrir alors qu'il n'arrivait pas à recréer l'anneau rouge des vampires autour de sa pupille. En plus des canines, il changea son iris entière en rouge –ce n'était pas comme un vrai vampire mais au moins le sorcier le prit pour une créature magique.
- Un vampire ?! Mais... Mais... Il fait jour ! Balbutia le sorcier en reculant sur sa chaise.
Il était passé d'un visage grognon à un visage paniqué en une microseconde.
- Qui a dit que j'étais un vampire ? Demanda Harry avec un sourire en coin, faisant dépasser sa canine droite sur sa lèvre inférieure.
- Qu'est-ce que vous êtes ?! Demanda le vieux sorcier en tremblant.
Harry se pencha davantage au-dessus du bureau et son regard fut à la hauteur de celui du commerçant et il lui dit tout à fait sérieusement :
- Si je vous le disais, je devrais vous tuer.
Il vit le sorcier déglutir et sut qu'il avait désormais toute son attention.
- Alors ? Vous allez me les faire ces papiers ?
Jamais Harry n'avait vu quelqu'un hocher la tête aussi rapidement. Le sorcier quitta prudemment sa chaise sans lui tourner le dos puis prit des parchemins dans une armoire à sa droite.
- Quatre, vous avez dit ? Demanda-t-il en se raclant la gorge.
- En effet, confirma Harry avec la voix la plus doucereuse possible.
- Ça risque de prendre un moment... Dit le commerçant avec crainte.
- J'ai tout mon temps, répondit Harry avec un sourire en s'appuyant contre le mur et en croisant les bras, son regard suivant les faits et gestes du vieux sorcier.
La métamorphomagie était épuisante mais, utilisée à bon escient, elle vraiment pratique.
Dites-moi ce que vous en avez pensé ! A bientôt !
