Merci pour vos reviews :)
Dites, il y a que moi qui ai plein de pubs quand je lis une fanfiction ou vous aussi ? C'est hyper gênant pour lire :p
Dans les chapitres précédents : Harry lance son plan pour révéler le retour de Voldemort grâce à Draco. Tracy utilise Neville pour rendre Blaise jaloux. Harry trouve et détruit le diadème de Serdaigle et a une photo de la coupe de Poufsouffle. Harry prépare un numéro spécial du Poudlard Magazine et révèle la véritable identité de Voldemort dans le but de semer le doute parmi ses futurs potentiels disciples prépubères. Harry commence préparer l'arrivée d'enfants à l'orphelinat qu'il compte ouvrir pendant l'été (finition des travaux du bâtiment principal par les loups-garous, volontaires métamorphes et achat de faux papiers dans l'Allée des Embrumes), il joue les entremetteurs entre Tonks et Remus et s'inquiète pour Anya.
Bonne lecture !
Chapitre 55
- Désolé Pixel mais ce n'est pas un travail pour toi, répondit Harry au nix alors que son ami voulait l'aider à envoyer les lettres.
Ayant presque quatre-vingt lettres à envoyer, il envoyait plusieurs fois Hedwige avec un paquet de dix lettres et une bourse pour payer les timbres à la poste de Pré-au-Lard qui s'occuperait de les envoyer dans le monde moldu. Heureusement que le sort de copiage existait. Mais malgré ça, il devait compléter chaque lettre selon le nom des enfants et chaque enveloppe avec l'adresse d'où ils se trouvaient.
Pixel voulant absolument aider, il l'avait chargé de fermer les enveloppes avant de les mettre sur des piles.
Quand il avait eu terminé, il était vingt-trois heures passées. Il n'avait plus envoyé Hedwige depuis vingt heures sachant que la poste fermait. Il enverrait Hedwige faire les deux derniers allers-et-retour le lendemain.
Dimanche, après avoir envoyé Hedwige avec les huit dernières lettres, Harry alla sur le Chemin de Traverse pour déposer une annonce à la Gazette car il avait encore des gens à embaucher. Willy Handsom étant absent, il laissa son parchemin à la secrétaire.
Cet après-midi-là, il ne vit Daphné que deux heures car elle avait un projet à terminer en arithmancie avec Hannah Abbot. Heureusement, ça leur donna assez de temps pour faire un brouillon d'une carte du Royaume-Uni et de l'Irlande du Nord avec les quelques lieux dont ils connaissaient la localisation. Bien sûr, au cas où cette carte tomberait entre de mauvaises mains, seules les villes étaient notées en évidence, les adresses exactes étant notées à l'aide d'un charme cache-cache que Sirius avait appris à Harry et qui, comme pour la carte du Maraudeur, requérait un mot de passe pour afficher son secret.
Le mercredi, la Une de la Gazette afficha la nouvelle de la mort de cinq sorciers, tous tués par le sort de la mort mais le lien entre ces personnes n'avait pas encore été trouvé. Harry avait l'impression d'avoir déjà vu le nom de ces cinq sorciers mais il n'arrivait pas à se rappeler où. Le même jour, il reçut la réponse de Lord Greengrass et Lady Londubat disant que le jour de la réunion leur convenait.
Les réponses, tout aussi positives, de Lord Davis, Lady Zabini et Lady Bones arrivèrent le vendredi.
Le samedi fut le moment tant redouté par Harry. Il avait donné rendez-vous à Hermione, Neville et Daphné la veille au septième étage parce qu'il devait leur parler de quelque chose dans la Salle-sur-Demande.
Il s'était réveillé tôt pour se rendre au château d'Ambroise avec Pixel et prendre la pensine de Sirius mais, ayant encore beaucoup de temps avant de devoir rencontrer ses amis et sa petite-amie, il courut sous sa forme féline avec Laeticia qui lui proposa sa compagnie.
Se défouler en parcourant le terrain à grande foulées lui fit beaucoup de bien et l'aida à gérer sa nervosité. Il connaissait ses amis mais révéler qu'on était destiné à tuer le plus grand sorcier noir du moment n'était pas facile à annoncer. Et être l'amie de cette même personne n'était pas facile donc il comprendrait qu'ils veuillent s'éloigner de lui, même si ça le blesserait profondément.
Mais il essaya de ne pas y penser.
Il suivit des yeux le point de Daphné quitter les cachots puis ceux de Neville et Hermione quitter la salle commune des Gryffondor deux minutes plus tard sur la carte du Maraudeur. La pensine était posée sur la table basse, entourée de trois fauteuils, et il avait déjà déposé son souvenir de la prophétie dans la bassine de pierre. Il n'avait plus qu'à attendre.
Il avait demandé un hamac à la salle et, bien qu'il soit trop grand pour lui, Pixel parvenait à le faire se balancer et le nix passait un bon moment. Le regarder s'amuser divertit Harry jusqu'à ce que ses amis n'arrivent dans le couloir où se trouvait l'entrée de la Salle-sur-Demande.
- Alors Potter, qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Daphné en arrivant avec un sourcil levé.
- Est-ce que c'est une pensine ? S'exclama Hermione les yeux écarquillés.
- Je ne suis pas sûr qu'Harry nous ai demandé de venir pour nous montrer sa pensine, Hermione, dit Neville avec un petit sourire.
Harry essaya de sourire alors que Neville et Hermione s'installaient sur le canapé de gauche et que Daphné s'asseyait à sa droite mais sa nervosité dut se voir car sa petite amie lui serra la main.
- Harry ? S'inquiéta Hermione qui avait dû aussi le voir. Quelque chose ne va pas ?
- La pensine appartient à Sirius, répondit-il voulant passer aux choses sérieuses au plus vite. Il me l'a prêtée pour que je puisse vous montrer quelque chose.
- Harry, sérieusement, que se passe-t-il ? Insista Daphné, un peu inquiète elle aussi.
- Je vais vous révéler une information connue de très peu de personnes, dit Harry. On est que six dont moi à le savoir et, en vous le disant, je vous mets en danger mais, si vous voulez rester mes amis, vous avez le droit de connaitre la gravité du risque.
- Harry, si c'est parce que Voldemort en a après toi... Commença Hermione.
- Il n'y a pas que ça, l'interrompit Daphné. C'est de ça que tu vas nous parler, non ? Demanda-t-elle ensuite en s'adressant à Harry.
Il regarda Neville qui écoutait sans les interrompre.
- Ca sera plus simple de vous montrer et je répondrais à vos questions ensuite, dit Harry en pointant le doigt vers la pensine. Comme le bassin est petit et que vous êtes trois, vous devrez y aller chacun à votre tour. Hermione, tu veux y aller en première ? Demanda-t-il sachant que sa meilleure amie était autant curieuse parce qu'elle allait voir que par la façon dont fonctionnait l'objet magique.
- Bien sûr ! Accepta-t-elle. Qu'est-ce que je dois faire ?
- Tu mets ton visage à la surface des souvenirs, expliqua simplement Harry. Et, si tu pouvais éviter de dire quoique ce soit quand tu auras fini... Demanda-t-il. Attendez d'avoir vu le souvenir tous les trois, d'accord ?
Les trois acquiescèrent et Hermione plongea dans son souvenir.
- C'est un souvenir qui dure longtemps ? Demanda Neville.
- Tout au plus, trente secondes, réfléchit Harry.
Il serra la main de Daphné et elle posa sa seconde main par-dessus en lui souriant. Ils restèrent en silence alors qu'Hermione se redressait et se levait pour faire les cent pas et que Neville plongeait à son tour son visage dans la pensine.
Daphné ne le quittait pas du regard, faisant fit d'Hermione qui marchait dans la Salle-sur-Demande, pensive. Quand Neville émergea à son tour, blanc comme un linge, Daphné embrassa Harry avant de voir le souvenir, sa main ne lâchant pas la sienne. Dès qu'elle se redressa, les mâchoires serrées et l'air pensive, Hermione le questionna :
- Il sera né lorsque mourra le septième mois et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égale, récita Hermione. Tu es né le trente-et-un juillet et il t'a laissé une cicatrice. Je comprends aussi la partie : "l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit". Mais de quel pouvoir parle cette prophétie ?
Sa meilleure amie avait parlé à toute vitesse et avait récité les parties de la prophétie au mot près en ne l'ayant écoutée qu'une fois, ce qui ne l'étonna pas et le fit sourire.
- Tes suppositions sont aussi bonnes que les miennes, dit Harry en haussant les épaules.
Avec Sirius et Remus, ils pensaient que ce pouvoir était peut-être la connaissance des horcruxes de Voldemort car, s'ils n'en savaient rien, le tuer ne servirait à rien puisqu'il était immortel. Mais Harry ne pouvait pas en parler avec ses amis.
- Et tes parents l'ont défié trois fois ? Demanda Neville, reformulant ce qu'il avait entendu.
- Ils étaient dans la résistance. Alors, que ce soit directement ou indirectement, ils l'ont défié. Se battre contre les mangemorts, c'était le défier, dit Harry pour donner un exemple.
Il se tourna ensuite vers Daphné qui n'avait toujours dit mot.
- Daphné ? L'interpella-t-il en caressant sa main.
- Je peux te l'emprunter ? Demanda-t-elle en se levant soudainement et en prenant la carte du Maraudeur dans les mains.
- Euh oui, accepta-t-il, interloqué par sa demande n'ayant aucun lien avec la situation.
- Il faut que je fasse quelque chose tout de suite, dit-elle en l'embrassant avant de se diriger vers la porte. J'en ai pour maximum une heure !
Il ne savait pas trop s'il devait s'inquiéter qu'elle n'ait pas réagi à la nouvelle qu'il venait de leur apprendre ou s'il devait être amusée par son entrain à toujours réfléchir en toutes circonstances.
- On dirait Hermione quand elle court à la bibliothèque, plaisanta Neville, reprenant des couleurs.
- Hé ! S'exclama la brune avec un sourire, arrêtant ses allers-et-retours.
Harry se mit à rire alors qu'Hermione reprenait sa balade pensive et Pixel quitta son hamac pour voler jusqu'à l'épaule de Neville.
- Je... Commença-t-il, hésitant. Je sais que c'est bête mais, avec la réaction qu'a eue Ron avec le Tournoi, j'ai besoin de savoir : on est toujours amis ?
Hermione s'arrêta soudainement et se tourna vers lui :
- Mais enfin Harry ! Bien sûr !
- Vous êtes les meilleurs amis que j'ai jamais eus, avoua Neville. Je ne compte pas te laisser tomber parce que Vol- Voldemort, dit-il en se forçant à dire le nom du Seigneur des Ténèbres, a finalement une raison encore plus idiote qu'on le pensait de vouloir ta mort.
- Bien dit Neville, approuva Hermine, contente que son fameux "avoir la peur d'un nom ne fait qu'accroitre la peur de la chose elle-même" soit enfin appliqué par le jeune Londubat.
- Merci vous deux, dit Harry, soulagé.
- Et ne t'inquiète pas pour Daphné, je suis certaine qu'elle ne pense pas à te quitter pour ça non plus, ajouta Hermione.
- Je ne m'en inquiète pas, répondit Harry avec un sourire. Je vais voir ce qu'elle dira à son retour. Ce qui fait penser que je dois discuter de quelque chose d'important avec toi, dit-il ensuite à Hermione. Neville, ça ne t'embête pas de nous laisser avec Hermione ?
- Aucun problème, dit Neville en se levant. Tu viens avec moi Pixel ? Demanda-t-il au nix toujours assis sur son épaule.
- ZzZ ! Répondit Pixel en levant le poing devant lui.
- Me voilà transport personnel de Pixel maintenant, plaisanta Neville en quittant la Salle-sur-Demande.
- Il y a encore autre chose ? S'inquiéta Hermione en s'asseyant à côté de lui.
- Pas dans ce goût-là, non, essaya-t-il de la rassurer. Je voulais juste te faire savoir qu'il serait logique de mettre en place une sécurité autour de la maison de tes parents. A moins qu'ils ne soient disposés à déménager, ajouta-t-il après une brève réflexion.
- Parce que je serais une cible et donc, par extension, mes parents aussi.
- Oui.
- Mes parents adorent leur métier et, comme tu le sais, ils ont leur propre cabinet. Je les vois mal accepter de déménager.
- Et si on leur explique la situation ? Insista Harry. Voldemort et les mangemorts ne sont pas des sorciers à prendre à la légère.
- Je sais, soupira Hermione. Mais ils ne sont pas au courant de tout ça...
- Je comprends, répondit-il en posant une main sur son épaule. Mais il va falloir leur dire ce qu'il en est dans le monde magique. Il en va de leur sécurité.
- Je les connais, ils ne voudront plus que j'aille à Poudlard, refusa Hermione en se levant.
- Il ne peuvent pas comprendre ce qu'ils ignorent, dit Harry alors qu'elle recommençait à faire les cent pas. Si tu leur dis que rester chez toi te met plus en danger qu'à rester à Poudlard, que te permettre d'apprendre davantage de magie te donne les outils utiles à ta survie et que mettre un sort autour de leur maison leur permet de la rendre invisible aux yeux des gens qui ne les connaissent pas personnellement, alors peut-être qu'ils écouteront, lista Harry.
- Harry, je ne leur ai même pas raconté ce qu'il m'était arrivé en deuxième année, soupira Hermione, les lèvres pincées. Le professeur Dumbledore ne leur a rien dit pour éviter qu'ils me retirent de l'école et je n'ai rien dit pour la même raison.
- Il n'a pas fait ça pour toi, il a surtout fait ça pour éviter que Poudlard ne perde l'une de ses meilleures élèves, dit Harry avec amertume.
Hermione ne répondit pas. Il savait qu'elle n'aimait pas trop ce qu'il pensait de Dumbledore mais elle ne disait jamais rien sachant qu'il ne changerait pas d'avis à ce sujet.
- Si tu veux, juste avant ton départ pour la France, je viendrais avec toi parler à tes parents. En attendant, je vais réfléchir à une solution pour les mettre à l'abri.
- J'ai entendu parler du sort fidelitas, dit immédiatement Hermione.
- Oui, je connais, grimaça Harry. Rappelle-toi, Queudver était leur gardien du Secret.
- Oh ! Réalisa-t-elle. C'est vrai.
Pettigrew avait trahi les Potter mais il n'avait pas été dit à Ron et Hermione de quelle manière.
- Je vais me renseigner, dit-elle.
- Et moi, je vais demander à Sirius et Remus s'ils ne connaissent pas d'autres moyens, ajouta Harry.
- Et merci, Harry, dit-elle en le prenant dans ses bras, de m'avoir fait confiance et de m'aider avec mes parents.
Puis elle se précipita hors de la Salle-sur-Demande, sans doute pour aller à la bibliothèque. Il se retrouva seul et décida de se défouler un peu en faisant apparaitre un sac de frappe. Il n'avait pas la tenue adéquate mais ça devrait faire l'affaire en attendant Daphné. Il enleva quand même son pull et sa chemise pour éviter de les tacher de sueur et fit apparaitre un miroir pour observer son tatouage pendant deux minutes. Ça l'apaisait de suivre le cerf et la biche des yeux. Puis il fit disparaitre le miroir, banda ses mains et commença à frapper le sac.
Quand sa petite-amie revint, il s'arrêta immédiatement et appela Dobby pour qu'il lui apporte une serviette. Alors que l'elfe la lui amena et qu'il se séchait du mieux qu'il pouvait avant de remettre sa chemise, Daphné s'était appuyé contre le dos du canapé, les bras croisés, pour l'observer.
- On dirait que tu ne m'as jamais vu torse-nu, plaisanta-t-il.
- Pas depuis cet été, dit-elle avec un sourire en coin. Ce qui est bien dommage étant donné les changements plus qu'appréciables que je viens de voir, ajouta-t-elle
- Tu sais que si tu veux te rincer l'œil, il suffit de demander, déclara-t-il en lui faisant un clin d'œil alors qu'il enfilait son pull. Tu peux même toucher si tu le demandes assez gentiment.
- Comme si tu dirais non, ria-t-elle avant de s'asseoir sur le canapé.
- Alors, qu'est-ce que tu étais parti faire ? Demanda-t-il en s'asseyant à côté d'elle et en lui prenant la main.
- C'est juste un détail mais je suis restée fixée sur la plaque disant S.P.T à A.P.W.B.D.
- C'est étonnant, releva Harry, car même Hermione n'en a pas parlé.
- Non mais elle connait déjà la prophétie du bout des doigts donc...
- C'est à Dumbledore que la prophétie a été dite, dit Harry. C'est lui qui l'a dite à mes parents et il n'est pas compliqué de retrouver tous ses prénoms dans les bouquins.
- Mais tu ne sais pas qui est S.P.T, dit-elle.
- Non mais je ne sais pas si c'est vraiment important.
- Pour le moment, je ne crois pas que ça le soit mais ça pourrait l'être à l'avenir. Toute information a son utilité, insista-t-elle. Donc pour en revenir à S.P.T, j'ai eu une idée, je suis allée consulter quelques sources et je sais maintenant qu'il s'agit de Sibylle Patricia Trelawney.
- Notre professeur de divination ? S'exclama Harry, surpris. Cette charlatan ? Répéta-t-il, n'y croyant pas.
- Je sais que ses cours sont une blague totale mais elle est l'arrière-arrière-petite-fille de la grande voyante Cassandra Trelawney et les voyants ne sont pas conscients de ce qu'il se passe lorsqu'ils font une prophétie. Peut-être que son don ne vaut pas celui de son ancêtre, réfléchit Daphné, et que c'est pour ça qu'elle passe inaperçue.
- Peut-être, répondit-il en haussant les épaules. Mais je ne crois pas que ce soit elle qui va me dire ce qu'est ce fameux pouvoir que je suis censé avoir pour vaincre Voldemort.
- Qui sait ? Elle a déjà fait une prophétie, elle pourrait très bien en faire une autre, dit Daphné bien qu'elle l'air pas l'air convaincue.
- Tu ne m'as pas dit ce que tu en pensais d'ailleurs, dit Harry, plus du tout nerveux de sa réaction étant donné que le comportement de Daphné n'avait pas changé.
- Ma famille est liée à la tienne maintenant. A quoi bon rompre à part pour nous faire du mal ? Raisonna-t-elle. Je l'aurais peut-être fait l'année dernière, avoua-t-elle juste après, car c'était encore nouveau nous deux et que je ne voulais pas que ma famille sorte de sa neutralité mais maintenant c'est trop tard : je t'aime trop pour te lâcher, déclara Daphné en lui souriant timidement.
Harry posa une main sur sa joue et l'embrassa tendrement avant de lui adresser un sourire amoureux.
- Je t'aime aussi.
Trois jours plus tard, Harry fut abasourdi par ce qu'il lut dans la Gazette. A la Une, on pouvait lire :
AMÉLIA BONES DÉMISSIONNE ! PIUS THICKNESSE, NOUVEAU
DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT DE LA JUSTICE MAGIQUE ?
Il constata rapidement l'absence de Susan Bones et de sa meilleure amie Hannah Abbot à la table des Poufsouffle. Gardant le regard fixé sur le journal qu'il ne lisait plus, Harry avait les pensées qui fusaient et se mélangeaient dans sa tête. Lady Bones avait accepté de rejoindre l'alliance et elle avait dit venir à la réunion de samedi. Elle n'avait pas évoqué son intention de se retirer du département de la justice magique -même si elle avait pu ne rien lui dire car, après tout, ça ne le regardait pas- et cette démission était surprenante. D'ailleurs, si c'était une simple démission, pourquoi Suzanne était-elle absente ? A moins, que cette démission ne cache autre chose.
Il n'était pas assez proche de Susan pour aller directement lui poser la question mais il y avait d'autres moyens d'avoir cette information. Pour l'instant, il agirait normalement, terminant sa lecture de la Gazette et son petit-déjeuner.
A la troisième page, un article déclarait classée l'enquête sur le meurtre des cinq sorciers. Apparemment, il s'agirait d'un sorcier Willy Handson qui avait tué les cinq personnes par vengeance avant de se suicider. Il n'y avait que cinq lignes et aucun autre détail n'était donné. Harry comprenait maintenant l'absence de Willy lorsqu'il était passé à la Gazette pour déposer son annonce.
Ce n'est qu'en voyant le nom de Willy, le directeur de la rédaction, qu'il comprit pourquoi le nom des cinq sorciers tués lui étaient parus familiers la semaine précédente : c'était le nom des sorciers détenant les parts de la Gazette.
Avec ces cinq-là tués, Harry était le dernier actionnaire encore en vie.
Décidément, il s'en passe des choses dans le monde magique. Qu'en pensez-vous ?
A bientôt !
