Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'hab'.
Note d'auteur : J'espère que ce chapitre vous plaira et bonne lecture !
Chapitre 63, Arya VIII.
Les deux aspics se trouvaient à Volantis lorsqu'elles avaient appris la trahison des Frey et des Bolton qui avait conduit à la mort du roi Robb Stark. Depuis, Arya n'était plus sortie de la chambre qu'elles avaient loué à l'auberge.
Officiellement, elles étaient deux filles de joie de luxe qui avaient fuit la guerre qui secouait les sept couronnes. C'était la couverture idéale pour leur permettre d'avoir accès à l'ensemble de la ville sans que quelqu'un ne se pose de questions. Et, à la vitesse à laquelle semblaient aller les ragots dans la cité libre, toute la noblesse locale savait déjà qui elles étaient.
- On les vengera, Arya.
La brune releva la tête, elle n'avait pas quitté son lit depuis plusieurs jours, et mangeait à peine. Elle les avait quitté en mauvais termes, juste après avoir appris que la vipère rouge de Dorne était son père biologique. Puis, tout avait dérapé. Il y avait d'abord eu Bran et Rickon, qui avaient disparu lorsque les chevaliers du Val avaient prit Winterfell, et maintenant Robb.
Soudainement, des larmes perlèrent au coin de ces yeux, et inondèrent ces joues.
La petite lionne s'approcha alors d'elle et la prit dans ces bras. Arya n'était plus qu'un bloc de glace désormais, elle ne ressentait plus rien, plus aucun sentiment, plus aucune émotion.
- Les Bolton, les Frey et ceux qui sont derrière, lui dit la blonde, ils payeront en temps et en heure pour ce qu'ils ont fait Arya. Et pour cela, nous devons ramener les Targaryen au pouvoir à Port-Réal.
- Même si tu dois affronter ta propre famille ? Même si cela doit te conduire à te battre contre ta mère et ton frère ?
- Je ferais en sorte qu'il n'arrive rien à Tommen, à n'importe quel prix, mais ma mère … si seulement la moitié de ce qui se dit sur elle est vraie, j'ai peur qu'elle ne se soit déjà condamnée. Que ce soit à cause des derniers fidèles à ta famille, de l'arrivée des Targaryen au pouvoir ou bien même des luttes incessantes qui secouent ma famille …
- Merci Myrcella, d'être là … pour moi.
La louve posa alors ces lèvres sur celles de la blonde, avant de les retirer rapidement.
- Désolée, s'excusa-t-elle en baissant les yeux
Mais, à sa grande surprise, la lionne attrapa sa tête avec sa main, l'attira à elle et l'embrassa à son tour. Puis, elle se saisit du haut de la robe de la louve qu'elle descendit, tout en lui mordillant les lèvres.
- Ne t'arrêtes surtout pas, lui susurra Arya à l'oreille