Dans l'épisode précédent : Aria et Lewis font équipe au département des mystères pour découvrir tout ce qu'i savoir sur l'artefact récupéré auprès des démons.

Rating : T pour le moment

Genre : Romance

Disclaimer : Tous ces petits bonshommes appartiennent à la merveilleuse J.K Rowling bien que je me permette de jouer avec eux.

Elément pour la compréhension de l'histoire : Severus est toujours en vie. Remus également mais pas Tonk. Lucius est en prison mais Draco et sa mère sont libres. Fred a survécu mais en garde de lourdes séquelles.

Réponse aux reviews :

stormtrooper2 : Oui, ils vont devoir être très prudents.

brigitte26 : C'est clair, le monde tremblerait s'ils s'associaient.

audelie : J'aimerai bien malheureusement il va falloir que tu plaide ta cause auprès de Lewis, c'est lui qui est chargé de veille dessus lol

Bonne lecture


Le lendemain la fine équipe entreprit de déterminer qui et quand l'artefact avait été ensorcelé. C'était la partie la plus compliquée. Ils ne pouvaient déterminer qui l'avait ensorcelé sans d'abord savoir quand cela avait été fait et comment.

La première étape consistait donc à savoir la date d'ensorcellement. Cela leur permettrait de savoir s'il y avait une chance pour que Voldemort soit impliqué.

« Bon ! Il va falloir être prudent car le sort que je vais jeter peut faire réagir celui contenu dans l'artefact, mit en garde Lewis.

- Je ne pense pas que ça réagira.

- Pourquoi ?

- Parce que, si ça avait été aussi fragile, on n'aurait pas envoyé des démons pour le transporter.

- Hum… Je vois où tu veux en venir, mais restons quand même prudents. Je vais d'abord placer un bouclier et ensuite je lancerai le sort. »

Lewis s'exécuta et lorsqu'Aria et lui furent à l'abri derrière le bouclier, il lança le sortilège de détection. Comme l'avait prédit la jeune fille, il n'y eut aucune réaction disproportionnée.

« Alors qu'est-ce que le sort dit ?

- Voldemort est mis hors de cause, il a été inséré après sa mort. En vérité, cela ne fait même que quelques semaines.

- C'est plutôt étrange que ça n'ait été fait qu'il y a si peu de temps.

- Je suis d'accord. Peut-être est-ce lié au fait que Dumbledore n'avait plus à sa solde l'homme de Gringott.

- Il serait donc passé par un autre moyen pour créer l'artefact pouvant appeler le roi. Tu crois que cet artefact le permettrait ?

- Je ne crois pas. D'après ce que tu avais appris, il fallait la bonne combinaison d'artefact. Je pense plutôt qu'il a voulu recréer un artefact disparu pour essayer la bonne association.

- Donc maintenant il faut que l'on sache comment cela a été créé. Comment comptes-tu faire ?

- Il existe un rituel permettant de voir le passé d'un lieu ou d'un objet…

- Oh ! Je le connais ! Severus l'a utilisé pour découvrir ce qui était arrivé aux parents de Silver.

- Parfait ! Tu sais donc comment ça se passe.

- Juste, quelle est la différence entre le fait de le faire sur un objet par rapport à un lieu ?

- Sur un lieu, tu vas pouvoir suivre toute l'action même quand elle s'éloigne du point de départ. Alors que pour un objet, nous allons seulement voir ce qui s'est passé autour de lui, il sera le point d'ancrage.

- Je vois… Mais du coup n'est-ce pas plus utile de le lancer sur un lieu ?

- Cela dépend des situations. Par exemple, ici nous n'avons que l'objet sous la main donc nous ne pouvons pas le jeter sur le lieu.

- Oui, bien sûr mais quand il y a la possibilité des deux, il y a un avantage à utiliser l'un plutôt que l'autre ?

- Le lieu permet de voir ce qui s'est passé dans sa globalité, tu ne verras pas les détails. A contrario, un objet te permet de voir avec précision ce qu'il y a autour de lui mais cela ne dépasse pas les quelques mètres et il n'y a pas de son.

- D'accord, donc effectivement cela dépend de ce que l'on cherche.

- Oui, pour utiliser l'objet il y a la grosse contrainte de savoir exactement où chercher.

- Effectivement, avec son faible périmètre, cela ne permet pas l'erreur.

- D'autant qu'il n'est pas possible de lancer plus de deux, trois fois le rituel sur un même endroit. Après le lieu est trop chargé en magie et tout est faussé.

- Je ne savais pas.

- Ce n'est pas un rituel très connu, ce n'est pas étonnant. Bon ! Je vais aller chercher ce qu'il nous faut."

Lewis partit alors dans leur réserve d'ingrédients et revint quelques minutes plus tard les bras chargés de tout ce qu'il fallait. Il installa alors le tout sous le regard attentif d'Aria. Puis tous les deux s'éloignèrent afin de laisser de la place à la scène qui allait se dérouler sous leurs yeux.

Il ne fallut que quelques secondes pour que cela débute. Tout commença par le visage d'une femme penchée par-dessus qui était visiblement en train de travail dessus.

"Il s'agit sûrement de Merope Gaunt, hasarda Lewis.

- Tu dois avoir raison. Je n'ai jamais vu à quoi elle ressemblait, je ne peux donc pas le confirmer."

La scène disparut pour laisser la place à une autre où ils purent clairement voir Voldemort se saisir de l'objet dans ce qui semblait être une vieille cabane. S'ensuivit alors plusieurs scènes où l'on voyait l'homme, tantôt en compagnie de mangemort, tantôt seul dans ses quartiers. Cela ne leur apportait pas vraiment d'information car ils ne savaient pas ce qui pouvait se dire étant donné qu'ils n'avaient que l'image.

Finalement, ils tombèrent sur une nouvelle scène d'un homme travaillant sur l'objet. Celui-ci était typé Hispanique et avait l'air d'avoir la quarantaine. Il jeta plusieurs sorts sur l'objet sans succès jusqu'à arriver au bon. Lewis reconnut le Destructum parmi les sorts lancés, il n'était donc pas nécessaire de lancer le sort de diagnostic afin de savoir ce que l'artefact contenait . Le duo vit ensuite l'artefact être remis aux démons puis le moment du combat où Aria réussit à le récupérer.

"Super ! Nous avons l'identité de celui qui a réussi à ensorceler l'artefact ! S'exclama Lewis.

- Il serait plus judicieux de dire que l'on sait à quoi il ressemble que de dire qu'on sait qui c'est.

- C'est tout ce qu'il nous faut pour le trouver. je vais transcrire son portrait sur papier et le donner à notre expert en recherche d'individu. Il le trouvera vite, j'en suis sûr.

- D'accord, je te laisse faire."

La jeune femme patienta le temps qu'il aille trouver son collègue. Lorsqu'il revint, il avait un grand sourire sur le visage.

"Pourquoi un tel débordement de joie ?

- Eh bien… Lorsque j'ai montré le visage de notre homme à mon subordonné, il l'a tout de suite reconnu.

- Vraiment ?!

- Oui ! C'est un homme reconnu dans le domaine de l'artefact et il vit en Espagne. Donc si cela te tente nous partons directement pour l'Espagne.

- Allons-y !"

Grâce aux relations de Lewis, ils purent prendre une cheminette internationale dans l'heure et ils se retrouvèrent en Espagne à peine une heure plus tard. Ils ne mirent ensuite pas longtemps à trouver le laboratoire de leur homme car il était à proximité du ministère espagnol.

Son laboratoire était particulièrement imposant. Le bâtiment, composé de plusieurs parties triangulaires pointant vers le ciel dans différentes directions, était immense. L'architecture avait même été construite de façon à ce que le laboratoire vienne par-dessus les façades de bâtiments juxtaposés. De cette façon, on avait déjà l'impression que le laboratoire prenait le dessus sur tout le reste et allait sortir de sa place pour aller on ne savait où.

Légèrement intimidés par la structure, les deux anglais s'approchèrent prudemment de la porte puis sonnèrent. Plusieurs minutes passèrent sans que personne ne vienne leur ouvrir. Ils réitérèrent alors plusieurs fois pendant une bonne demi-heure avant qu'on ne leur ouvre enfin.

L'homme qui ouvrit la porte avait dans la quarantaine, un air malicieux sur le visage. Il portait une blouse et avait l'air d'être en pleine expérience.

« Vous êtes tenaces dis donc ! Je pensais que vous partiriez dès le deuxième coup.

- Vous ne vous êtes pas dit que c'était peut-être important et qu'il fallait ouvrir ? Lança froidement Aria.

- N'est-ce pas ce que je viens de faire ? »

Lewis vit soudainement Aria approcher sa main de sa baguette, il posa alors une main sur son épaule pour la calmer et demanda à l'homme s'ils pouvaient discuter à l'intérieur.

Le savant fou les fit alors rentrer et installer dans un coin de son labo où il y avait quelques chaises et une table. Il ne leur proposa aucune boisson, attendant seulement de savoir ce qu'ils lui voulaient. Ceci étant, Lewis était très bon à ce petit jeu et fit comprendre à Aria d'attendre qu'il parle en premier.

Cela dura près de vingt minutes avant que l'homme ne perde patience.

« Bon ! Je n'ai pas vraiment que ça à faire…. Que voulez-vous ? Demanda-t-il tandis que les Anglais échangeaient un regard de victoire. Mes tarifs sont assez élevés, sachez-le.

- Nous ne sommes pas là pour passer commande, commença Lewis.

- Nous savons que vous avez récemment créé un artefact dévastateur qui serait capable de détruire une ville.

- Et nous souhaiterions savoir qui l'a commandé.

- Je vous arrête tout de suite, cela requiert le secret professionnel, répondit-il avec un sourire suffisant.

- Vous n'êtes nullement quelqu'un sous secret professionnel. Il s'agit juste d'un choix de votre part. Or, nous avons besoin de ces informations.

- Et c'est bien dommage, car vous ne les aurez pas.

- Vraiment ? Menaça Lewis avec sa baguette. »

L'homme se leva et commença à reculer effrayé. Lewis pensa alors que c'était bon et qu'il allait parler mais au dernier moment celui-ci se saisit d'un artefact sur une étagère et le lança sur eux.

Le directeur du département des mystères fut trop surpris pour réagir mais fort heureusement ce ne fut pas le cas d'Aria. Elle était plus qu'habituée à ce que les situations dérapent à la dernière minute.

Ainsi la jeune femme, les protégea tous les deux et renvoya l'explosion générée par l'artefact à son envoyeur qui fut propulsé plusieurs mètres plus loin.

Il y eut un instant de flottement avant qu'Aria ne s'approche du chercheur et ne le toise de toute sa hauteur prête à en découdre. L'homme comprit tout de suite qu'elle ne rigolait pas et qu'elle n'hésiterait pas à en faire de la charpie s'il ne parlait pas.

« Ça va, c'est bon, je vais parler !

- Bien ! Alors vas-y !

- Juste laissez-moi me relever et me réinstaller. »

Bien que n'ayant que peu envie de le faire, Aria accepta sur la recommandation de Lewis. Le directeur du département des mystères remit en place le coin salon et le chercheur s'installa comme si de rien n'était.

« Bien ! Que voulez-vous savoir ?

- Comme je vous l'ai dit précédemment avant que vous ne nous attaquiez…

- Vous m'avez menacé, coupa l'homme.

- On n'est pas là pour savoir qui a tort ou raison, conclut l'élue avec une voix menaçante.

- Oui, bien sûr gente dame, continuez, monsieur.

- Comme je disais, nous voulons savoir qui vous a commandé l'artefact contenant un destructeur amplifié et qu'elle était la demande.

- Eh bien ! Je ne sais pas qui me l'a commandé.

- Ne vous foutez pas de no… lança Aria.

- Doucement, ma belle. Ce que je veux dire c'est que je ne le connais pas. C'est un vieil homme, à la longue barbe avec des vêtements plutôt colorés.

- Dumbledore, laissa échapper à voix basse Lewis.

- Que vous a-t-il commandé ? Demanda Aria.

- D'intégrer un Destrutum dans un artefact déjà conçu qui était capable de le contenir. Je devais en plus faire en sorte qu'il soit beaucoup plus destructeur que le simple sort. Il devait pouvoir détruire une petite ville sans souci.

- Donc on vous demande un artefact qui peut détruire une ville et vous acceptez ?!

- C'était bien payé. Pourquoi j'aurais dit non ? Ce qu'en font les clients ne me regardent pas.

- Pardon ?! Mais s'il n'y avait que des connards comme vous dans le monde, il serait à feu et sang perpétuellement ! Il n'y a pas que de l'argent qui compte ! Combien vaut la vie de centaines voire de milliers de personnes pour vous !?

- Aria, doucement... On y va, déclara Lewis en voyant la jeune fille devenir littéralement rouge de colère. Une dernière question, les créatures qui ont récupéré l'artefact, vous savez où elles allaient ?

- Je…Non, répondit l'homme particulièrement pâle face à la colère de la jeune femme. »

Lewis entraina alors la jeune fille vers l'extérieur car il sentait qu'elle allait commettre un meurtre s'ils restaient trop longtemps.

Le temps du trajet, Aria réussit à décolérer mais n'arrivait toujours pas à comprendre comment on pouvait accepter de faire construire de telle chose en sachant les tragédies que ça pouvait entraîner.

Une fois de retour au département des mystères, Lewis décida de garder un peu Aria malgré l'heure, ne voulant pas qu'elle parte avec ce qui venait de se passer.

« Tu sais, parfois les gens ne se soucient pas des conséquences. Ce qui les intéresse c'est seulement leur confort personnel. Je ne dis pas que c'est bien, mais tout le monde n'est pas aussi altruiste que toi. Pour beaucoup, tant qu'ils ne sont pas confrontés aux conséquences de ce qu'ils créaient, ils se fichent de ce qu'ils font.

- Et ils mériteraient mon poing dans la figure pour ça !

- A n'en pas douter, rigola l'homme. »

Ils discutèrent encore un peu du sujet jusqu'à ce que Lewis soit sûr que la jeune fille était plus apaisée puis chacun rentra chez lui.