Nos quatre héros sont à nouveau réunis et attendent les instructions concernant la 7ème et dernière porte du Manoir Oblivion.
Un court chapitre de pause (mais non moins important concernant certains indices) avant un retour d'actions en force!
"Lorsque je vous regarde, mon cœur ne peut s'empêcher de se serrer au doux souvenir de mes frères et sœurs d'arme…"
La voix, réverbérée en échos contre les murs factices du Manoir Oblivion, ramena brutalement les quatre porteurs de Keyblade dans la réalité. Ils brisèrent leur poignée de mains symbolique et sursautèrent en notant la présence de plusieurs filaments bleus luminescents en train de se regrouper dans le vide au-dessus de leur tête. La poussière de souvenirs une fois ré-assemblée, établissant des liens mémoriels entre les différentes facettes phosphorescentes de l'âme en peine, ce fut sans surprise que Sora distingua la silhouette translucide de Maître Eraqus poser un regard attendri sur eux.
"Mes frères et soeurs d'armes…" répéta Iwako du bout de ses lèvres pulpeuses, fronçant ses sourcils arqués de réflexion.
La magicienne leva un visage empathique en direction de l'apparition spectrale et osa demander, d'une voix incertaine:
"Il s'agit bien… des quatre statues présentes dans la sixième porte, n'est-ce pas? Et sur ce beau vitrail... c'était bien Xehanort, Yen Sid et une femme liée à votre jeunesse?"
Alors que le vieux samouraï baissait des yeux attristés sur la jeune magicienne, et que Sora mettait toute sa main devant la bouche de Hayate qui n'avait pu s'empêcher de chuchoter avec une claire euphorie "vous avez eu des statues dans votre salle vous?!", ce fut Riku qui s'avança vers l'ancien Maître de Ventus en affirmant:
"Le mécanisme de défense du Manoir Oblivion s'est intimement entrelacé à votre passé… mais vous l'ignoriez, n'est-ce pas? Vu que le Manoir semble avoir sa volonté propre, vous ignoriez ce qui nous attendait derrière chaque porte..."
"Et vous ne vouliez pas en parler car… intervint Iwako en baissant pudiquement le regard. Car il s'agit de vos souvenirs les plus intimes…"
"Nous avons vu quantité d'images et de symboles, déclara Hayate à son tour en dégageant la grande paume qui empêtrait sa bouche. Mais nous en ignorons le sens exact. En revanche..."
"Est-ce qu'on a deviné juste? compléta finalement Sora en faisant apparaître Chaîne Royale dans un halo de lumière, pour la tenir à l'horizontale devant son visage compatissant. Est-ce que vous avez bien été l'Élu de la Keyblade… avant moi?"
Riku et Iwako ouvrirent de grands yeux estomaqués et les posèrent sur la lame magique tandis qu'Eraqus fronçait ses sourcils broussailleux et hochait lentement la tête en guise d'assentiment.
"C'est exact…admit l'ancien Maître avec douleur. Et lorsque j'ai senti son pouvoir en toi, et noté la présence de trois compagnons à tes côtés, dont un Maître des Ténèbres et une puissante magicienne, je n'ai pu m'empêcher de penser que le Destin était parfois bien cruel…"
"Mais qu'est-ce qui vous est arrivé à la fin…?" demanda gentiment Sora en faisant disparaître l'arme légendaire qu'Eraqus regardait avec tant de douleur.
"La Keyblade de Coeur m'est apparu soudainement lorsque j'étais très jeune,commença le Samouraï en pivotant dans les airs, afin de leur montrer son impressionnant dos de guerrier. Et elle a changé ma vie. Je me sentais invulnérable et comme choisi par le ciel. Puis, des personnes aux fantastiques talents ont croisé ma route. Ensemble, nous avons emprunté le chemin éclairé par Kingdom Hearts… Mais…"
Sora vit la queue de cheval haute d'Eraqus se lever en même temps que sa tête s'abaissait, dans un soupir empli d'amertume:
"Si le chemin menant aux Ténèbres est teinté d'un profond égoïsme et condamne inexorablement à la solitude, celui menant à la Lumière n'en est pas moins facile… car il impose perte, choix et sacrifices…"
Ces propos provoquèrent toutes sortes d'effets sur la conscience de Sora, excepté le fait de le rassurer. En jetant un coup d'oeil à ses amis et en notant le visage livide d'Hayate, l'inquiétude dans les yeux d'Iwako et la pomme d'Adam de Riku faire des aller-retour nerveux sur sa gorge, le jeune homme en conclut que ses compagnons n'en menaient pas large non plus.
"Et… en déduisit Sora mal à l'aise. C'est parce que vous avez suivi ce chemin que vous avez perdu votre Keyblade… et vos amis?"
Enfin, le spectre se décida à leur faire à nouveau face. Seulement, une telle expression de haine passa sur le visage dur et carré d'Eraqus que Sora crut un instant qu'il allait le tuer avec des ondes paranormales et supersoniques de fantômes. Au plus grand soulagement de l'Élu, l'ancien Maître d'Aqua, Ventus et Terra se contenta d'expliquer, assez sèchement:
"Je n'ai jamais réussi à percer le mystère exact de sa perte. Elle m'a soudain refusé, brusquement, m'abandonnant à ma peine et calcinant les fragiles pages d'un noble avenir qui aurait pu être baigné de la lueur de nos exploits conjoints…"
"Elle…? répéta Riku en levant un sourcil argenté incertain, tandis que Sora n'avait pas compris un mot de la tirade du samouraï. Vous voulez dire que la Keyblade… aurait une conscience?"
Pour la première fois depuis le début de leur entretien, Eraqus marqua un temps d'hésitation. Son esprit, égaré dans un passé ombrageux, sembla peu à peu revenir au présent. Ses lèvres fines, à peine visibles sous son imposante moustache, frémirent avant de s'entre-ouvrir pour souffler, mystérieusement:
"Juste avant de recevoir Chaîne Royale, j'ai entendu sa voix…"
Perturbé par la confirmation de l'existence de cette voix de femme qui l'avait toujours dérouté, Sora faillit s'étrangler avec sa propre langue. Il s'apprêtait à réagir lorsque, contre toute attente, Riku fut le plus rapide.
"Alors ce n'était pas un rêve?!" lâcha-t-il d'un timbre précipité en fixant les orbites transparentes d'Eraqus.
La surprise passa sur tous les visages, même celui du fantôme, qui posa alors un nouveau regard sur le jeune homme aux courts cheveux argentés, mélangeant mélancolie et compassion:
"Ainsi toi aussi… tu as perdu le droit de manier Chaîne Royale…Ton Destin est donc déjà scellé."
Au rappel de cette triste réalité, le visage de Riku se rembrunit et il alla cacher son regard turquoise derrière un rideau de cheveux argentés, comme s'il venait de se souvenir qu'il n'était pas seul à discourir avec l'esprit de l'ancien Maître de la Keyblade.
Sora, ne sachant que trop bien la peine que ressentait son meilleur ami, marcha jusqu'à lui et alla placer une grande main réconfortante sur son épaule. Lorsqu'un iris turquoise marin croisa son regard bleu océan, Sora répondit par un sourire rassurant. Sa jovialité se renforça lorsqu'il sentit la chaleur du corps d'Hayate se presser contre le sien alors qu'elle venait simultanément soutenir Riku avec Iwako, dont le doux regard améthyste fit clairement rougir le jeune Maître de la Keyblade. Sora leva ensuite un menton décidé vers le fantôme d'Eraqus, faisant cliqueter son pendentif en forme de couronne sur son torse et clama, avec assurance:
"Maître Eraqus… je sais pas ce qu'il vous est arrivé mais je pense que votre tristesse a assez duré… comme…"
L'Élu de la Keyblade posa une large paume sur son cœur, y sentant la présence d'un autre, qui malgré son inaction, il le savait, écoutait toute cette conversation.
"Comme le sommeil de Ventus, reprit le jeune homme. On est tous là maintenant pour le réveiller et vous aider, aussi. Alors ne perdons pas plus de temps: dites-nous ce qu'il y a derrière cette septième porte."
Un profond silence tomba dans la Salle de l'Escalier Jumeau, sa blancheur faisant presque disparaître les contours incertains de la silhouette spectrale d'Eraqus. Il dévisageait sans mots dire les visages des quatres jeunes Porteurs se tenant devant une imposante porte à double-battants portant sur elle le chiffre "7" gravé sur une plaque en onyx. Le vieux Maître fronça ses sourcils et tous les traits de son visage se firent plus tirés, renforçant les marques du passage du temps sur son faciès, preuves du trop grand poids de ses responsabilités.
"Oui… finit-il par souffler. Vous êtes tous arrivés jusqu'à ce palier, en effet. Ce qui signifie que vous êtes, tous les quatre, dignes…"
"Sauf votre respect, se manifesta Hayate dont le regard d'acier annonçait le retour de son côté analytique. En quoi sommes-nous dignes? Parlez-vous du droit de passage nous permettant d'atteindre la Salle de l'Éveil?"
"Non, la contredit gravement le samouraï. Ventus ne peut encore être atteint… pour l'instant."
"Pardon? lâcha Riku avec suspicion. Nous devons passer un dernier "test", c'est ce que vous êtes en train d'insinuer?"
"J'en ai bien peur…" soupira Eraqus.
Son kimono flottant dans un vent inexistant, son corps de déplaça dans les airs jusqu'à lui permettre d'apposer une grande main barrée de cicatrices sur l'un des battants de la prochaine porte, qu'il caressa avec regret. Il la fixa tout en précisant:
"Voyez-vous, comme je vous l'ai dit, ce lieu a oublié sa propre nature… Or la Salle de l'Éveil se trouve dans son "autre" version, dans sa forme originale. Ainsi, pour l'atteindre, il vous faut encore déverrouiller le mécanisme de défense."
Sous les yeux étonnés d'Iwako et d'Hayate, Sora matérialisa Coeur de l'Océan dans sa main directrice et lança d'une voix gaillarde:
"Ca devrait pas être bien compliqué pour quatre porteurs de Keyblade, non?"
"Cela n'aurait pas dû, en effet…admit Eraqus en lui souriant avec une sorte de tendresse. Mais le fait que je sois… décédé… en ces murs et de cette manière a profondément marqué ce monde. Et la clé que tu brandis, jeune homme…"
Comme si l'arme réagissait aux ordres de son ancien propriétaire, Garde du Maître apparut brusquement dans le poing de Riku, qui la regarda un instant avec étonnement, tandis qu'Eraqus reprenait:
"… je l'ai forgée avec un fragment de mon cœur, ici même. Et c'est avec elle qu'Aqua a magiquement érigé le système de défense…"
Un ange passa alors que chaque porteur tentait de comprendre les paroles énigmatiques du Maître de ces lieux maudits et oubliés. Enfin, ce fut Iwako qui réalisa, murmurant, ses beaux yeux améthystes comme perdus dans le vague:
"...un sortilège de sang…"
La jeune femme quitta sans doute sa transe quand elle sentit les regards parfaitement effrayés de ses trois amis posés sur elle. Elle lâcha un petit rire nerveux, pour dédramatiser le poids des paroles qu'elle venait de prononcer, puis tourna son regard vers Eraqus en ajoutant, d'un ton plus léger:
"Ou… ou quelque chose qui s'en rapproche. C'est bien cela, Maître?"
"C'est exact, confirma le fantôme avec une certaine fierté tout en dévisageant Iwako d'un œil nouveau. Aqua ne s'est pas rendue compte de cela lorsqu'elle a placé Garde du Maître dans la serrure de ce monde, scellant mon âme lui… car elle ignorait qu'une partie de mon être était encore prisonnière de ces lieux. Mais je vois qu'une magicienne aussi talentueuse, formée par ce cher Yen Side de surcroît, l'a déjà compris."
Iwako passa deux doigts fins dans sa chevelure bleutée, la replaçant avec dignité, appréciant sans aucun doute les compliments de l'ancien Maître. Riku brisa tout à fait la joie de la magicienne en demandant toutefois, pragmatiquement:
"Iwako… qu'est-ce qu'un sortilège de sang?"
"Une ancienne forme de magie, un peu instable…admit la sorcière en tortillant une mèche bicolore. On peut "lier" une âme… humaine… à un objet, ou même à un lieu. Si j'ai bien compris… il s'agit ici de l'âme de Maître Eraqus, qui est comme… bloquée, entre ces murs. L'enchantement n'était pas volontaire, cela dit… d'où sa complexité. "
"Et donc… tenta de résumer Riku en se prenant le menton entre deux doigts. Sans le "libérer" en quelque sorte… on ne peut lever la malédiction du Manoir Oblivion et atteindre la Chambre, c'est ça?"
"C'est ça…confirma la magicienne en devenant, visiblement, de plus en plus agitée. Et pour accomplir ce type de contre-sort il faut souvent… perdre quelque chose. D'équivalent. Au sacrifice d'une âme lors de la consécration du sortilège en l'occurrence…"
Un silence mortuaire envahit toute l'assemblée de porteurs de Keyblades suite à l'explication de ce fameux "sortilège" que Sora assimilait, à présent, à une espèce d'incantation satanique prononcée dans une langue morte particulièrement effrayante. Un rapide échange de regards avec Riku et Hayate lui indiqua que ses amis semblaient avoir compris la même chose que lui. Au comble de la panique, Sora mit un pied en avant et plaça dramatiquement ses mains dans ses cheveux en pics tout en s'exclamant:
"Attends, attends! tu veux dire que l'un de nous va devoir… donner son âme?!"
Tout à fait indécise quant à la réponse à donner, Iwako chercha le soutien d'Eraqus, qui ne put retenir, contre toute attente, un léger sourire. Il leva une main pacificatrice devant lui tout en les rassurant:
"Heureusement, je pense que nous ne devrions pas arriver à de telles extrémités… Néanmoins, le Manoir fonctionne à partir d'une unité de change très précise. Et une formule en explique tout le mécanisme…"
"Trouver c'est perdre,récita Hayate de mémoire en croisant ses bras sous sa poitrine. Et perdre c'est trouver…"
"... je n'ai pas été très honnête avec vous à votre entrée dans ce château…soupira tristement Eraqus. Je savais pertinemment que l'un de vous finirait forcément par sacrifier quelque chose pour parvenir à la Chambre… mais je ne voulais pas vous effrayer. De plus, j'ignorais encore si l'un de vous en serait digne…"
D'apprendre que le fantôme d'Eraqus, ce Maître de la Keyblade légendaire tellement admiré par Ventus, puisse les avoir manipulés depuis tout ce temps fit monter une sourde colère dans la poitrine de Sora. Ce fut pour cette raison qu'il lâcha, irrité, et avec cynisme:
"Digne pour un sacrifice, c'est ça?"
Alors que l'Elu de la Keyblade ignorait les regards inquiets de Riku et d'Iwako posés sur lui, ce fut Hayate qui se mit à réfléchir. Ses yeux célestine allant et venant tout en fixant le sol devant elle, la défenseuse marmonna à voix haute:
"Oui mais un sacrifice… de quoi? si ce n'est pas une âme ou notre vie?"
Ses yeux s'écarquillant progressivement à mesure qu'elle comprenait dans quel domaine chercher la réponse, Hayate releva son visage nouvellement balafré vers celui, tout aussi défiguré, de l'ancien Maître de la Keyblade défunt. D'un timbre incertain, et du bout de ses lèvres rouges sang, elle demanda validation de son hypothèse:
"... sacrifier un souvenir? C'est cela, l'échange à accomplir..?"
Eraqus hocha gravement la tête, avant de préciser, avec solennité:
"Oui, mais pas n'importe quel souvenir…"
"Mais c'est bien sûr… comprit Iwako claquant de ses doigts fins, telle une scientifique en train de chercher la réponse à une équation. Pour que le contresort soit assez puissant, il faudrait que le souvenir en question soit imprégné d'une très forte émotion… attendez! mais ce souvenir!"
Effrayée, la magicienne tourna un visage suppliant vers le fantôme devant elle, avant d'ajouter:
"... il nous faudra le "perdre", c'est ça? donc… l'oublier?"
Une grande inspiration mélancolique souleva le torse à demi-armuré du samouraï, alors qu'il plaçait ses mains dans son dos. Si sa réponse fut déclamée de manière tout à fait sérieuse et grave, ses yeux ne purent mentir à Sora: il était triste pour eux.
"Vous savez tout à présent… Pour trouver la Chambre de l'Éveil, et donc Ventus, vous devrez libérer mon âme. Et pour cela, j'ai bien peur que le Manoir Oblivion ne demande en compensation, à l'un de vous… son souvenir le plus heureux."
Le cœur de Sora se serra soudain: n'avaient-ils pas déjà tous assez souffert dans ce Manoir de fous? Entre ses hallucinations et ses épreuves toutes plus intenses les unes que les autres! Qu'est-ce que ce monde avait de SI important pour être protégé à ce point? Et pourquoi le Destin s'acharnait-il à vouloir lui effacer la mémoire? Avec une voix pleine d'ironie, Riku tenta de détendre l'atmosphère en lâchant à l'adresse d'Iwako:
"... et je suppose qu'un souvenir "joyeux" ne suffit pas?"
"Non… soupira la magicienne en posant une main navrée sur son buste tout en baissant le menton dans une pose de recueillement. Une mort tragique s'est produite en ces lieux. Un… fils a tué son père."
Iwako pinça ses lèvres tout en levant un regard inquiet sur Eraqus, qui flottait au-dessus d'elle. Le spectre du passé ne réagit pas, si ce n'est que ses yeux de fumée semblèrent se voiler un instant, alors qu'il baissait le menton vers le sol, dans une posture coupable. La jeune femme aux longs cheveux bleus reprit donc son explication, en reportant son attention sur ses compagnons:
"Pour laver la mémoire de cet acte parricide, il faut en compensation un souvenir empli d'une émotion assez puissante pour briser la malédiction touchant un monde tout entier…"
"Mais c'est horrible… se manifesta finalement Sora, baissant ses sourcils bruns de tristesse. Ca veut dire que l'un de nous va devoir choisir… d'oublier son plus beau souvenir?"
Une minute de silence s'installa entre les quatre porteurs de Keyblade, qui refusèrent tous de se regarder dans les yeux, fuyant cette terrible confrontation. Ce fut Eraqus qui brisa leur mutisme en commençant à se dématérialiser. Alors que les fragments de son être intangible s'éparpillaient à nouveau tout autour de son visage fantomatique, sa voix grave résonna contre les murs sans vie du Manoir Oblivion tandis qu'il prononçait ces derniers mots:
"...je vais vous laisser seuls à présent. Le temps que… vous choisissiez qui fera l'échange. Néanmoins, vous avez le choix. Vous pouvez encore décider de faire marche arrière, et d'abandonner votre quête…
que votre coeur, soit la clé qui vous guide…"
Oui, nous lâchons les informations sur le passé de Eraqus au compte-gouttes... Mais il y a beaucoup d'indices qui ont été disséminés dans ce dialogue!
Et rendez-vous la semaine prochaine pour... le choix! Qui se proposera, selon vous?
