Point De Vue d'Odd :

On était devant les grilles de leur collège. Et je ne savais pas comme on allait faire pour rentrer.

— Comment on va faire pour rentrer ? demanda Yumi.

Ulrich examinait la bouche d'égout avant de s'accroupir. Et je compris où il voulait en venir.

— On a tellement l'habitude de passer dans les égouts, dis-je en m'approchant un mon tour de la plaque.

— Vous n'êtes pas sérieux ! s'exclama Jérémy dégoûté.

— Ne fais pas ton trouillard, puis à une époque on y allait tous les jours, répliquai-je en enlevant la bouche d'égout.

— Il n'a pas tort, conclut Yumi en s'approchant à son tour.

— Et s'il n'y a pas de bouche d'égout dans leur collège ? demanda-t-il.

— C'est obligé, dis-je.

Einstein soupira et on descendit dans les égouts. Puis en y pensant, je me demandais où était le super-calculateur des Nioto guerriers. Parce qu'ils n'avaient pas d'usine à côté de leur école. Je vis au loin une sorte de porte un peu dissimulée, je crois que j'avais compris.

— Venez ! hurlai-je en me précipitant devant la porte.

Les autres se regardèrent, surpris, sans rien comprendre mais ils finirent par me suivre.

— C'est une porte, annonça Ulrich.

— Sans blague, comme si nous ne l'avions déjà pas remarqué ! dis-je.

— Mais qu'est-ce que fait une porte ici ? demanda Yumi.

— Au... Aucune i... Idée ! dit Jérémy essoufflé.

On avait fait un sprint pour arriver jusqu'à la porte, et il avait essayé de nous rattraper.

— Moi je crois en avoir une, dis-je en l'ouvrant.

Les autres ne m'en demandèrent pas plus, et temps mieux, je n'avais pas envie de leur répondre. Je voulais juste retrouver Aelita. Je passai dans l'ouverture suivie des autres. On descendit par un escalier et on trouva un plus grand espace et un monte-charge.

J'avais vu juste. On entra dedans et appuya sur je ne sais quel bouton.

— Heu... Odd ? dit Jérémy.

— Oui ?

— Tu pourrais nous expliquer ?

Je lui fis un sourire narquois.

— Tu verras, déclarai-je.

Les portes du monte-charge s'ouvrirent et nous laissèrent apparaître un supercalculateur semblable au nôtre. Entouré par...

Les Nioto guerriers. Je me sentis mal à l'aise. Comment je pouvais leur parler gentiment alors que c'était un peu leur faute que ma petite-amie et ma meilleure amie se retrouvaient à la merci du couple malveillant. Je vis la demi-sœur de ma belle se retourner surprise.

— Comment avez-vous fait pour trouver ? demanda-t-elle surprise.

— On a l'habitude avec notre supercalculateur, il suffit d'être futé, ce n'est pas très compliqué, répondit calmement Jérémy.

— Vous avez réussi à faire ramener mon père ? demanda-t-elle.

Je serrai les poings, je commençais à être énervé.

— Non, pas encore.

— Alors qu'est-ce que vous faites là ! hurla-t-elle les larmes aux yeux.

Je pouvais comprendre qu'elle ait envie de revoir son père, mais qu'elle se fiche autant d'Aelita me dépassait.

— Vous n'êtes que de bon à rien vous...

— Arrête ! criai-je. On a cherché, on n'a pas trouvé, pire on s'est fait avoir. Et tu ne remarques rien ? demandai-je.

— Remarquer quoi ? beugla-t-elle.

— Aelita n'est pas là, ma meilleure amie non plus. Si vous aviez accepté de mettre les mains à la pâte, elles seraient peut-être avec nous. Bien sûr vous nous laissez faire le travaille ! m'énervai-je.

— Je ne vois pas le rapport, répliqua-t-elle.

— Tu ne vois pas ? Le problème c'est que vous avez refusé de venir avec nous, et donc on n'était pas assez nombreux. C'est pour ça que Sam et Aelita sont retenues dans le labo de ta mère et son mari, crachai-je.

Elle ne dit rien.

— Donc on va aller les rechercher. Parce qu'il le faut. Anthéa sera là, et cette fois, vous viendrez, sinon ça sera vraiment la fin des Lyoko guerriers. Christina et Damien sont fort certes, mais tous ensemble on peut les battre.