Il se mit au travail comme si la cuisine lui appartenait, elle savait qu'argumenter avec lui serait une perte de temps. Alors elle s'assit et lui répondit quand il lui posa des questions sur l'emplacement de ses ustensiles de cuisine. Elle se plut à l'observer cuisiner pour eux, il ne le saurait jamais mais c'était un spectacle qu'elle adorait.

-Madame est servie. Dit-il en lui tendant une assiette

L'odeur des pâtes putanesca lui mit l'eau à la bouche, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle avait aussi faim.

-Merci Balthazar

-Tout mon plaisir comme d'habitude.

Ils s'installèrent sur la table et mangèrent côte à côte en silence, mais un silence agréable.

-En fait, tu es vraiment bon cuisinier. Dit-elle taquine

-Pourquoi, tu en doutais encore. J'ai beaucoup de talents…

-… comme celui de me rendre dingue pour la moindre cascade…

-… Peut-être, mais avoue que je t'impressionne. Et je sais que ça te fait peur, je vais mettre un frein à ça.

-Je sais que tu ne peux pas changer du jour au lendemain. Ce que je voudrais, c'est que tu réfléchisses avant d'agir. Dit-elle en posant une main sur sa poitrine

Un silence passe pendant quelques secondes avant qu'elle ne reprenne

-En tout cas, merci pour le repas.

Alors qu'elle allait s'éloigner de lui une nouvelle fois, il passa un bras autour de sa taille. Leurs regards s'ancrèrent l'un dans l'autre, une bulle se créa autour d'eux ; rien d'autre ne comptait qu'eux deux. Il replaça avec tendresse, une mèche de ses cheveux blond derrière son oreille. Même après leur petite discussion, elle n'avait qu'une envie, c'était qu'il l'embrasse à nouveau. Il ne se fit pas prier quand il vit son regard errer de ses yeux à ses lèvres. Il se pencha alors et l'embrassa si doucement qu'elle avait l'impression de tout ressentir. Elle se rapprocha au maximum de lui, approfondissant le baiser. Il gémit quand elle mordit doucement sa lèvre inférieure avant que l'air les force à finir ce baiser. Ils étaient tous les deux à bout de souffle, voulant voir jusqu'où ils pourraient aller. Elle passa alors doucement une main sous sa chemise, touchant avec tendresse et curiosité son abdomen. Il grogna dans son cou.

-Je veux être sûr que tu veux aller sur ce terrain. Dit-il dans le creux de son oreille avec une voix rauque

Le son de sa voix, la fit frissonner de plaisir. Elle savait que c'était elle qui provoquait cette réaction chez lui. Alors pour réponse, elle embrassa son cou, pile au niveau de sa carotide, sentant sous lèvres la pulsation de son rythme cardiaque.

-Putain. Grogna-t-il

Il la poussa doucement mais fermement contre le mur, l'embrassant avec passion. L'une accrochait à l'autre pour la vie chère. Il embrasse son cou, embrassant chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre, le goût de sa peau le rendait dingue. Il en voulait encore. Il entreprit d'enlever la chemise de sa belle, mais l'empressement lui fit perdre la raison, il arracha alors le vêtement. Elle grogne d'indignation, mais il la fit taire avec un baiser passionné. Il enleva d'une main experte le soutien gorge de sa belle, touchant sa poitrine avec une admiration sans borne pour elle, mais aussi avec passion. Elle aimait ça, et elle ne se privait pas pour lui faire savoir. Il eut envie d'aller plus loin.

-Tu me fais confiance ?

Elle fit signe que oui, alors il se mit à genou en face d'elle, tel un homme priant sa déesse, c'est un peu ce qu'il ressentait. Il lui jeta un dernier regard pour être sûr qu'elle était d'accord avec ce qu'il comptait faire. Il enleva son jean, le glissant avec douceur et adoration le long de ses jambes. Elle se retrouva en sous vêtement devant l'homme qu'elle aimait. Il toucha avec douceur ses jambes, il embrassa son ventre, il lui lança un regard pour s'assurer qu'elle avait confiance en lui. Elle lui donna un sourire, alors avec un infinie tendresse, il enleva sa culotte. Prenant une inspiration tremblante quand il se rendit compte qu'elle était plus que prête pour lui. Il embrassa l'intérieur de ses cuisses, il pouvait voir sa chair de poule, elle râla quand il ne toucha pas l'endroit qu'elle voulait. Il sourit, avant de prendre une de ses jambes et de la poser sur son épaule, mit une main sur sa hanche pour la stabiliser. Après le goût de sa peau, il voulait la goûter. Sans préambule, il entreprit de la lécher, il joua avec son clitoris, alternant entre succion et long coup de langue. Elle mit une main dans ses cheveux, serrant fortement quand une décharge de plaisir traversa son corps, elle poussa un long gémissement. Il suça avidement le jus qu'elle produisait, jouant sur ce qu'elle aimait grâce aux sons qu'elle produisait. Une dernière succion avant de l'entendre crier son nom. Il était fier de lui, de la rendre faible au niveau des genoux. Il la soutient alors en l'enlaçant, il l'embrassa alors avec passion, elle pouvait se goûter durant ce baiser. Elle voulait le toucher alors elle tenta de le déshabiller lui aussi, mais elle avait plus de maîtrise que lui, elle lui enleva sa chemise.

-Je sais que tu me préfère comme ça. Dit il en souriant

Elle répondit en le taquinant, embrassant et mordillant sa peau, surtout un de ses mamelon, il grogna. Mais surtout une petite main sournoise glissant dans son pantalon, attrapant le sexe de son amant avec taquinerie. Faisant quelques mouvements de va et vient.

-Putain femme, tu vas me rendre dingue.

Il grogna dans son cou, Elle sourit triomphante. Mais Raphael avait d'autres idées en tête, il passa ses mains sous ses fesses pour la porter, la forçant à le lâcher ; cela lui permit de reprendre quelque peu ses esprits.

-Chambre ?

-2-ème porte à droite. Dit-elle essoufflée

Elle l'embrassa encore et encore ne pouvant pas le quitter plus de quelques secondes. Quand il arriva dans sa chambre, il la déposa avec délicatesse, l'embrassant comme si c'était la chose la plus importante au monde. Il prit son temps pour la couvrir de baiser et de caresses, enlevant le reste de ses vêtements ; mais elle voulait autre chose.

-Raph, s'il te plait .

Il comprit qu'elle était aussi à bout de patience que lui, son sexe lui faisait mal d'avoir trop attendu pour réclamer le corps de son amante. Elle l'aida rapidement à enlever le reste des vêtements, il s'allongea au-dessus d'elle, ses bras soutenant son corps. Elle s'accrocha à lui comme si, sa vie en dépendait, il se fondit bien volontiers dans son étreinte, l'embrassant. Une des mains de la jolie blonde, descendit le long du corps de son amant, finissant par prendre dans cette main le sexe de ce dernier, faisant quelques longs mouvements de va et vient. Il grogna dans son cou, se branlant presque dans sa main, tellement les sensations étaient bonnes pour lui, mais elle avait d'autres idées ; elle le guida vers son entrée. Avec un long regard entre les deux, Raphael entra à l'intérieur de sa belle avec un long coup de rein. Ils gémirent tous les deux, il lui laissa le temps de s'adapter à lui, la dernière chose qu'il voulait, c'était lui faire du mal. D'un simple regard, elle lui donna son accord, alors il commença par de lent coup de rein, ressortant quasiment à chaque fois, profitant au maximum de chaque sensation, chaque touche, chaque frottement qui liait leur corps. Elle ne savait plus où son corps commençait et où celui de Raphael finissait, chaque partie d'eux s'emboitait à la perfection. C'était trop beau, trop fort.

-Plus vite. Dit-elle en gémissant

Il obéit volontiers à la demande de sa belle, il augmenta la fréquence et la rapidité de ces coups. La pièce se remplit alors de râle de plaisir et de gémissement, leurs deux corps en sueurs se frôlèrent s'unissant comme un seul quand l'orgasme les toucha tous les deux. Il se retira doucement, s'allongeant à côté d'elle, essayant de reprendre son souffle. Elle se colla à lui, ne voulant pas perdre sa chaleur ; elle n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi fort avant, en même temps, presque 3 ans de travail, de chamaillerie, de regard et de touches, cela avait donné ce résultat. Il l'entoura de ses bras et prit la couverture pour les recouvrir tous les deux. Aucun mot n'était échangé entre eux, ils savaient que demain serait une autre histoire. Mais pour le moment, ils profitèrent de ce moment pour se reposer, profiter de la présence de l'autre. Il la sentit se détendre contre lui, il savait qu'elle s'était endormie. Il embrassa son front avec tendresse, respirant son odeur. Lui aussi tomba dans les bras de Morphée, sans un rêve, sans un cauchemar.

Quand il se réveilla le lendemain, il mit quelques secondes à se rappeler où il se trouvait, mais quand les événements de la nuit passé, lui revinrent en mémoire, un sourire idiot se formait déjà sur son visage. Mais il s'aperçut aussi d'autre chose.

-Je vois que tu es réveillé. Dit-elle dans l'embrassure de la porte

Il ne répondit pas tout de suite, car il prit son temps pour l'observer. Elle portait sa chemise, qu'il lui arrivait à mi-cuisse, putain, elle était sexy comme ça, elle tenait dans ses mains, deux tasses de cafés. L'odeur le réveilla encore plus facilement. Mais la vue devant lui, réveilla autre chose qu'elle put voir sous le drap. Elle sourit de manière féline en s'approchant du lit avec une grâce qu'il ne lui connaissait pas. Elle s'assit à côté de lui, posant les tasses sur la table de chevet. Elle posa une main sur sa joue, caressant de son pouce sa pommette supérieure avant de l'embrasser avec tendresse.

-Bonjour. Dit-il en la renversant sur le lit

Elle rit avant d'essayer de s'échapper hors de ses bras. Mais le retour à la réalité fut brutal, le téléphone de la Capitaine de police se mit à sonner, un appel de Delgado. Elle le prit malgré les protestations du médecin légiste. Quand il vit que son visage avait changé d'expression, il sut que quelque chose s'était passé, l'humeur du matin se fit vite oubliée. Elle raccrocha, refusant de le regarder.


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