Le trio commença à rebrousser le chemin, mais avec bien plus d'empressement que plutôt lorsqu'ils suivaient la Fille. L'air semblait refroidir alors que l'orage s'en venait, le soleil de la planète se couchant.

- Maître Kenobi, vous n'avez vraiment aucune idée de ce qu'est cette endroit ? Les archives Jedis mentionne t-il une vergence de la Force qui pourrait être similaire à cet endroit ?

Obi-Wan se tourna vers le jeune Kairos, il fut surpris de sa question. Si son histoire était vraie, le Comte Dooku l'avait bien instruit en les secrets de la Force et des Jedis.

- Rien de tel, non. Il y a des planètes forte dans la Force, certes, mais…

- Mais cet endroit est-elle vraiment une planète normale ? Notre arrivé, ces êtres, le climat, l'absence de Faune, sans mentionner l'octaèdre dans lequel nous sommes entrée…

- Et tes pouvoirs qui ne fonctionnent pas, complétèrent Ahsoka. Tu m'as toujours expliquer que rien ne te limitait alors pourquoi ici ?

Obi-Wan sembla essayer se souvenir de quelque chose.

- J'ai déjà lu des ouvrage mythologique décrivant des mondes au-delà de notre dimension physique, ou des royaumes transcendant la Force, mais aucune de ces histoires me rappellent se monde. Pour ce qui est des Nexus et des Vergences, comme je les dis, rien n'arrive de même proche à la puissance et l'étrangeté de ce lieu.

- Un lieu hors du temps, dit Kairos émettant une hypothèse à voix haute.

- Peut-être, qui sait quelle surprise nous attends encore.

Ils arrivèrent finalement à l'endroit où la navette c'était posé par magie. Mais quelque chose clochait. Tout d'abord, les derniers rayons disparaissait à une vitesse accablante, la lumière des étoiles et d'une lune la remplaçant. Les plantes perdait de leur couleur alors que les rayon de lumière s'éteignait. Il commença à pleuvoir.

- Le vaisseau est disparu, se plaignit Ahsoka.

- Oui nous voyons cela.

- Il était là, aucun doutes la dessus. Et regardez, tout est en train de mourir.

Effectivement, les plantes semblaient se désintégrer sans la lumière du soleil. Cela semblait confirmé la théorie des saisons, le cycle du soleil et de la lune affectait la vie et la végétation a une vitesse irréaliste, comme si le temps fonctionnait différemment sur ce monde. Kairos se demanda si au lieu de disparaître, ces pouvoirs ne faisait qu'agir différemment…

- Avez-vous perdu quelque chose ?

Les Jedis se retournèrent. Ahsoka activa l'un de ses sabres laser et se mit en position défensive. Kairos admirait toujours son agilité et rapidité d'action.

Devant eux se tenait un grand humanoïde en habit noir avec des taches rouge sur son visage. Son signe distinctif restait les lumières rouges sortant de ses orbites, celui-ci paraissant avoir une pupille et un iris d'un rouge pure. Il paraissait être une caricature d'un seigneur Sith, mais celui-ci n'avait aucun sabre laser à sa ceinture.

- Vous n'avez pas fait comme on vous l'a demandé.

Sa voix était suivit par une doublure mystique, comme la Fille et comme la mère Talzin. Les puissants de ce monde devaient vraiment avoir plus confiance en leur voix.

- On ne nous a rien demandé, la prochaine fois essayée d'être plus clair, dit Kairos, calme.

L'homme en noir se tourna vers Kairos, comme s'il le remarquait pour la première fois.

- Qui êtes vous ?

Kairos fut surpris, il affichait la même expression de surprise que la Fille, mais ils ne s'étaient pas partager l'information. La chose la plus étrange dans sa question c'est qu'elle était comme mécanique, comme si ce n'était pas eux qui avaient posé cette même question. Et qu'il ne l'avait posé qu'à lui et non à Obi-Wan et Ahsoka.

- Quoi, vous ne vous parlez pas vous et…

- Qui êtes vous? dit-il impatient, frôlant la colère.

- Kairos Ananke, un Jedi.

- Vous n'êtes pas supposé être ici ! redit-il avec colère.

Il se tourna vers Obi-Wan et Ahsoka, comme s'il reprenait ses esprits.

- … Ma sœur vous avez dit d'attendre.

- Vraiment ? dit Obi-Wan. Bien, nous avons malheureusement été séparé… Nous aimerions que vous nous rendiez notre vaisseau.

- PAS, maintenant…

On dirait que le frère de la Fille tentait de contenir sa colère et sa frustration. Il s'approcha d'Obi-Wan.

- Est-ce vrai qu'il est l'élu de la prophétie ?

Obi-Wan alluma son sabre laser et se mit en position défensive tandis que Kairos resta de marbre.

- Que savez-vous de tel chose, dit le maître Jedi.

- C'est donc pour lui que vous êtes ici, dit Kairos.

- Les choses suivront leur cours que vous le voulez ou non, dit-il en faisant un geste de la main.

Les sabres laser d'Ahsoka et d'Obi-Wan se désactivèrent, la lame rentrant dans le manche comme si de rien n'était. La pluie commençait à tomber plus. Obi-Wan pointa l'homme en noir ayant compris.

- Vous êtes un Sith.

- Sith ? Il ricana. Oui et non.

Il se retourna.

- Les orages ici sont particulièrement mortel, si vous voulez vivre, je vous conseil de trouver refuge.

L'homme en noir s'agenouilla puis sauta dans les airs avant de se transformer en une créature ailé qui s'éloigna au milieu de la tempête. Tous furent médusés par ce tour.

- Qu'est-ce que dans l'univers était cette chose, s'exclama Ahsoka surprise.

- Le Fils ou le Frère, dit Kairos.

- Quelqu'un qu'on ne devrait pas recroisé la route.

Soudainement un éclair frappa le sol à 10 mètre d'eux.

- Vite, il y a une cave là-bas.

Les trois Jedis commencèrent à courir vers l'entrée de la cave alors que la pluie continuait à tomber et que des éclairs frappait le sol les environnant. Ils finirent par atteindre la caverne alors qu'un éclair frappa l'endroit où ils étaient une seconde précédemment. Saint et sauf, ils firent le tour de la cave pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'autre entrée ou de résidant. Vide. Il y avait seulement des cristaux de lumière similaire aux cristaux Kyber, remplissant la salle.

- Ouf… c'était moins-une, dit la jeune Togruta.

- J'espère qu'Anakin a trouvé un refuge lui aussi, dit Obi-Wan.

- C'est certain, dit Kairos. Le Père, la Fille et son frère semble tous convoité sa destinée, donc ils ont tout intérêt à le garder en un seul morceau.

Obi-Wan dénicha une pile de bois venant d'en dehors la caverne et la fit rapprocher avec la Force. Alors qu'il emmenait la pile de bois au milieu de la caverne, il dit :

- Qu'est-ce qui t'en rends aussi sûr ?

- La Fille lui a demandé s'il était l'élu avec espoir. Son frère nous l'a demandé avec convoitise. Ne remarquez-vous pas le pattern ?

Obi-Wan assembla le bois tenta d'en faire un feu. Il répondit :

- Oui et c'est ce qui m'inquiète.

- Suis-je la seule à n'avoir aucune idée de ce qui se trame ici et de ce pattern ?

Kairos regarda Ahsoka.

- La fille lumineuse et le fils ténébreux, le coté lumineux et le coté obscure se posant des questions sur l'élu.

- Mais pourquoi ? Pourquoi Anakin ?

Obi-Wan qui avait évité le regard de la jeune Padawan fini de placer le bois autour d'un cercle de caillou. Il se releva et la regarder.

- Il y a… quelque chose que je devrais te dire… vous dire. Anakin… et bien, le Conseil la recueilli à 9 ans et l'à accepter parce qu'il était spécial… différent, puissant. Il était le jeune garçon dans lequel nous avons senti la Force à son paroxysme, son compteur de Midichlorian battait les Jedis les plus puissants 10 fois leur compte. La Force est immensément forte en lui et… mon maître croyait que cela faisait d'Anakin l'élu de la prophétie. Le conseil Jedi a accepté de l'entrainé, parce qu'ils croyaient en cette possibilité.

- Attendez un peu, le conseil croit qu'Anakin est l'élu, celui qui est supposé ramené l'équilibre à la Force et éliminer les Siths à jamais ? Et on ne m'a rien dit !

- Seul les membres du Conseil le savent.

Kairos rigola.

- Wow, un secret si bien gardé !

- Que veut tu dire ?

- Il y a des rumeurs au sein des Jedis, des doutes, des croyances. Votre maître n'est pas le seul à croire qu'il est l'élu c'est certain, même le Comte Dooku sait que certain Jedis espèrent en secret qu'il soit l'élu de la prophétie.

- Et si tu connais si bien le Comte comme tu le prétends, que croit-il lui ?

- Il pense qu'il y a autant de chance que je sois l'élu qu'Anakin le soit. J'ai de grand pouvoir comme lui… en temps normal…

- Mais, tu n'as pas une affinité supérieur avec la Force je me trompe ? Sinon le Conseil le serait.

- Il y a plus que la Force, dit dans un chuchotement Kairos réalisant quelque chose.

- Quoi ?

- Vous avez raison. Mais cela n'a pas d'importance, la prophétie est probablement un mensonge.

Ahsoka avait allumé le feu avec son sabre laser et était allé s'assoir. Elle réagit à l'accusation de son ami.

- Hein pourquoi dit-tu cela ?

- Voyons, la prophétie est subjective. Celle des Jedis dit que l'équilibre sera restauré et les Sith détruit, celle des Sith dit que ce sera les Jedis qui seront détruit et que l'équilibre sera restauré. Tous deux des phrases en l'air sans fondement. Peut-être que l'équilibre sera restauré, mais est-ce que ça doit être nécessairement accompli par une personne ? Et pourquoi devrait il anéantir un des deux coté de la Force pour atteindre l'équilibre, pourquoi pas les concilier ?

Obi-Wan le regarda pendant un moment pesant ces mots.

- Nous n'avons pas la même définition d'équilibre on dirait. Je ne sais pas ce que t'a appris le Comte Dooku, mais le coté obscure est loin d'approcher quelqu'un de l'équilibre.

- Une opinion contre laquelle je ne me battrais pas aujourd'hui.

Les Jedis entrèrent dans un silence. Après un moment Obi-Wan reprit la parole.

- Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est comment ils ont envoyé le signale de détresse. Cela et pourquoi ils ont besoin d'Anakin, de l'élu.

- Le temps semble se dérouler différemment ici, peut-être qu'ils ont vécu pour 2000 ans et qu'un Jedi les a trouvé dans le passé et ils ont utilisé son code aujourd'hui.

- Cela ne semblerait pas plus fou que ce que nous avons rencontrer depuis notre arriver, dit Ahsoka.

- Et si cela se trouve, leur prophétie est différente de celle des Jedis ou des Siths. Cette… famille veut surement l'élu, qu'ils croient être Anakin, pour ses pouvoirs ou pour qu'il achève une sorte de destinée.

- Oui, mes pourquoi maintenant ? Pourquoi sont il incertain ? se demanda Obi-Wan.

- Il faudra leur demander, s'ils daignent nous répondre pour une fois.

Un autre moment passa, on pouvait attendre le tonnerre dehors.

- Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi il avait l'air surpris de voir Kairos.

- Hein que veut-tu dire demanda Obi-Wan à Ahsoka.

- Et bien, euh… la Fille et son frère on tout les deux demander qui était Kairos, mais n'avait pas l'air surpris de nous voir avec Anakin. Comme s'il ne s'attendait pas que Kairos vienne ici.

- Je dois avouer ne pas comprendre celle-là, commença Kairos. Cela doit être relié à mon pouvoir, puisqu'il me permet de me cacher, mais s'ils ont pus vous attirer ici, c'est étrange qu'il n'ait pas prévu que je sois là…

- Et s'il cherche quelqu'un de vraiment puissant, je ne pense pas que quelqu'un dans la galaxie ait un aussi grand don que Kairos, déclara Ahsoka, toujours dans ses pensées.

Cela pris par surprise Kairos. Ahsoka avait vraiment pensé à tout ce qui lui avait dit, elle croyait qu'il était l'être le plus puissant de la galaxie. Il ne savait pas s'il devait se sentir flatté, mais le fait qu'elle dise cela lui faisait un effet. Bien sûr il avait déjà pensé à cela, mais entendre Ahsoka le dire… c'était étrange.

- À propos, rappelez-moi pourquoi ton… don est si puissant.

Kairos allait répondre, mais Ahsoka pris la parole avant.

- Il contrôle le temps. Ça m'a pris beaucoup de temps avant de le réaliser, mais il contrôle le temps, sans restriction, sans fatigue. Ça veut dire qu'il peut l'arrêter et déplacer des personnes, arrêter des ennemis, bloquer des tirs et j'imagine qu'il pourrait détruire des destroyers s'il le souhaitait vraiment. Mais il peu aussi sauver des vies, il peut retourner dans le passé et comme… effacer des actions qui se sont produit en les changeant. Il m'a sauvé la vie plus de fois que je peux m'en souvenir et il a le pouvoir d'en sauver tant d'autre sans se battre. Est-ce que ça résume bien Kairos ?

Kairos était estomaqué. Elle avait dit cela avec tant de fierté, de confiance. L'entendre croire en lui autant le réconfortait tant.

- Oui Ahsoka, merci, lâcha-t-il calme et humblement.

Obi-Wan acquiesça de la tête.

- J'ai de la difficulté à m'imaginer tout cela, mais… je vous crois.

Obi-Wan pris un moment pour regarder le feu. C'était plus qu'étrange toute cette situation. Piéger par des entités inconnu sur une planète défiant les lois de la physique, Anakin convoité pour sa possible destiné en tant qu'élu de la prophétie… Et ce jeune Jedi qui est révélée à ce moment incongru. Pourquoi maintenant ? Ce ne pouvait être une simple coïncidence. Si seulement son maître serait ici, peut-être il aurait une idée de quoi faire.

Il se retourna vers Kairos. Un Jedi perdu. Pouvait-il encore l'appelé Jedi ?

- Pourquoi ne pas être retourner ? À l'Ordre. Tu en avais le pouvoir et nous aurions pus t'aider.

Kairos resta silencieux un moment, Ahsoka aussi. Elle comprenait pourquoi, elle se souvenait. Mais elle continuait à croire que si c'était de la bonne façon, il aurait pus, qu'il pourrait.

- Maître Kenobi, ce ne sont pas tout les Jedis qui sont ouvert d'esprit comme vous.

- Que veut tu dire ?

- Que le conseil Jedi n'est pas toujours enclin au pardon, à essayer de comprendre ce qu'il a devant les yeux, qu'il est figé dans une perception du monde qui lui enlève son empathie pour la différence. Laissez-moi vous raconter une histoire, maître Kenobi. Nous sommes devant un feu de camp, ce serait approprié.

« Il était une fois un Jedi qu'on avait laissé pour mort. Tout le monde croyait qu'il avait été tué par un méchant Jedi échoué, peut-être même que ce Jedi échoué était devenu un Sith. L'Ordre le croyait mort alors que celui-ci avait été épargné par le Jedi échoué, celui-ci voulant lui enseigner une autre partie de la Force, son coté obscure. N'ayant personne sur lequel ce tourné le Jedi devenu à son tour un Jedi échoué, on lui enseigna le coté obscure, on le « corrompu ». Ce Jedi en venue à tuer des soldats, contre qui le Jedi noir ce battait pour prouver qu'il maitrisait le coté obscure. À ce point, tout Jedis qui se respectes dirait que notre protagoniste est tombé sous l'effet du coté obscur, qu'il était devenu mauvais, le mal lui-même, parce que justement, il utilisait les pouvoirs du coté obscurs après avoir écouté ses pulsions. Mais le Jedi noir, à son tour, appris au Jedi de ne pas se laisser contrôler par le coté obscure, par ses pulsions et émotions. Ironique, celui-là même qui l'avait poussé au fond du coté obscur, l'avait aussi remonté à la surface du coté lumineux de la Force. Ayant appris le danger et le potentiel du coté obscure, le Jedi était maintenant libre de la corruption du Jedi noire. Devait-il retournée à l'Ordre Jedi après tout ce qu'il avait appris, on ne le prendrait pas pour un Sith, maintenant qu'il avait le coté obscure en lui ?

« Éventuellement, il dû revenir à l'Ordre pour assumer ses crimes, après tout il avait tué des soldats pendant la guerre, sous l'effet du coté obscur. Le conseil l'entendu et délibéra. Ils pouvaient sentir le coté obscure toujours présent en lui, mais ne croyaient pas qu'il pouvait le maitrisé. Après tout le coté obscur n'était que le mal incarné, ne menait qu'à la destruction et à la violence. La preuve était que le Jedi avait tué sous son influence. Il fallait donc le punir, l'enfermer pour qu'il ne recommence pas. Le Jedi essayait bien d'expliquer qu'il avait changé, mais le Conseil resta sourd, paralysé par la peur de l'inconnue, de la différence, incapable de comprendre ce que le Jedi avait vécu. Il fallait l'enfermer autant de temps qu'il serait nécessaire, c'est à dire jusqu'à ce qu'il disparaisse.

- Le conseil Jedi ne prendrait jamais une telle décision, dit Obi-Wan, tentant de comprendre où voulait en venir Kairos.

Il tourna son regard vers celui d'Ahsoka, voyant si elle croyait les dires de leur compagnon. Ce qu'il trouva le surpris. Une peine… des regrets ?

- Mais le fait est, que le conseil Jedi a pris cette décision. Ne laissant ni place au pardon, ni à la compréhension, ni même une certaine empathie à mon égard.

- Je suis sur le conseil Jedi depuis bien avant ta disparition, tu n'as jamais été jugé devant le conseil ni n'a été accusé d'un quelconque crime. Pourquoi inventer cette histoire ?

- Parce que c'est vrai maître.

Obi-Wan se tourna vers Ahsoka. Elle semblait émotive.

- Je ne comprends pas.

- Je l'ai vu de mes propres yeux. Et ce n'est que la moitié de ce que le conseil a fait.

- Hein ? Mais de quoi parlez-vous ?

Obi-Wan tentait de garder son sang froid.

- Mes pouvoirs temporels. Il me permettre de revenir dans le temps, de faire différemment, d'effacer des évènements qui se sont produit. Vous l'avez deviné que je parlais de moi, cet histoire est vrai. J'ai tué les clones occupant le Black Raven il y a longtemps, les Jedis l'on découvert, ils ont demandé à Ahsoka de me mener à eux et c'est ce que j'ai fait. Je me suis présenté devant le conseil, devant vous, et il a décidé de m'incarcérer. Je ne pouvais permettre cela alors j'ai remonté dans le temps, changer les évènements, je me suis assuré que le Conseil Jedi n'apprenne jamais mon existence.

Obi-Wan tentait de digérer ces informations. Il ne pouvait mentir, il n'avait aucune raison de mentir.

- C'est vrai maître. Tout est vrai. Et ce n'est pas tout, ils ont aussi essayé… essayé…

- Essayé de me tuer.

- Impossible ! Je ne vous crois pas.

- Ce n'était pas leur faute, pas entièrement. J'ai utilisé mes pouvoirs, le conseil a compris mon pouvoir, mais n'a pas cru que je l'utiliserais pour le bien. Quelque chose… quelque chose en moi, en mon pouvoir a perturbé la Force, grandement. Maître Windu et maître Yoda on vu en moi quelque chose que je n'était pas, un genre d'ennemi du coté lumineux ou je ne sais quoi. La perturbation leur a fait peur et ils ont cru que j'étais trop puissant, trop dangereux pour être laissé en vie. Sans Ahsoka, je serais probablement mort. Tout ça n'était qu'un regrettable accident, vraiment. Ma frustration devant l'obstination des Jedis les a déstabilisé, il voyait en moi un Jedi échoué quand j'essayais de leur faire comprendre que j'étais un Jedi éclairé. L'utilisation de mes pouvoirs ont confirmer leur crainte et a perturber la Force et leur raisonnement. Mais tout ça c'était après qu'ils m'aient condamné.

- Mais… comment… comment-ce fait-il que je ne me souvienne de rien. Ce n'est pas possible.

- Le temps, maître Kenobi. Avec le temps de mon coté, tout évènement peut-être effacer.

Obi-Wan se leva de sa roche, réfléchissant à ce qu'il devait croire. Ce Kairos et Ahsoka… disaient-il la vérité ? Où était-ce son image du conseil Jedi qui était un mensonge. Il essayait de comprendre comment cela était possible, ce que tout cela voulait dire. Mais il ne pouvait pas se résigner à nier les dires de Kairos.

- Je… Je vais aller méditer… un moment.

Kairos et Ahsoka se regardèrent alors que le maître Jedi déstabilisé se rendit à la roche en face d'eux derrière le feu. Il le regardèrent se placer en position de méditation, puis Ahsoka se retourna vers Kairos.

- Tu crois qu'il te… nous croira, dit-elle dans un chuchotement.

Kairos le regarda un instant puis chuchota à son tour.

- Si ce n'est pas lui, je ne vois pas qui d'autre.

Obi-Wan ouvrit les yeux. La première chose qu'il remarqua fut que le feu était nettement moins lumineux que plutôt. Cela devait faire une ou deux heures qu'il méditait, peut-être plus. Il était déçu. Déçu du conseil, déçu de lui même. Le Comte Dooku l'avait déjà averti de l'arrogance et l'aveuglement des Jedis. Le récit de ce jeune Jedi ne faisait que le confirmer. Il en était venu à la conclusion qu'il disait vrai. Il n'avait aucun intérêt à mentir et Obi-Wan en était venu à la réalisation que le Conseil Jedi aurait pus prendre la décision qu'il disait qu'ils avaient pris.

Ce... Kairos regardait le feu, surement absorbé dans ses propres pensées. Obi-Wan remarqua qu'il n'avait pas remarqué son éveil. Celui-ci semblait fatigué… encore. Ce qu'il avait dû traverser… La tête d'Ahsoka reposait sur son épaule, celle-ci semblait s'être endormie. L'image marqua l'esprit d'Obi-Wan. C'était clair que les deux Jedis c'était attaché. Obi-Wan sentit un mélange de mélancolie, de nostalgie et de frustration. Ils avaient l'air si bien, pourtant l'attachement était interdit pour ne pas tomber dans le coté obscure. Et ce Kairos était la preuve vivante, selon ces dires, qu'il pouvait triompher du coté obscur et continué à s'attacher.

Le maître Jedi se leva et y s'assoir à l'autre bout de la cave, près de Kairos. Celui-ci le remarqua et lui fit un signe de tête.

Obi-Wan se concentra. Il pouvait sentir en Kairos quelqu'un de moyennement doué avec la Force, tel que n'importe quel Padawan Jedi, mais différemment. Il pouvait sentir le coté obscur en lui, il était indéniable, mais étrangement, il semblait sous contrôle aussi paradoxalement que ça puisse le paraitre. Il dégageait une certaine harmonie, sans être un maître Jedi qui avait longuement appris à nier ses émotions au profit d'une paix intérieur. De la passion et de l'harmonie, des états contradictoire, mais cohabitant en Kairos. Peut-être que les interprétations quand à la nature du coté obscur de ses contemporains était fausse, après tout cela faisait des milliers d'années que des philosophes se penchait sur la question.

- Elle dort ? dit-il silencieusement.

- Oui. Je montais la garde.

- C'est bien.

Ils regardèrent le feu un moment.

- Kairos… je sais que ce ne sont que des paroles, mais j'aimerais m'excuser en le nom du Conseil. Ce qu'ils ont fait… ce qu'ils auraient fait, je ne crois pas que ce soit respectable, peu importe s'il y avait une perturbation, nous aurions dû aider au lieu de punir.

Kairos ne répondit pas pour un instant.

- Merci, je savais que vous étiez différent.

Un autre instant passa.

- Dites-moi, que voyez-vous en moi. Quand maître Yoda ma sondée ce jour, il n'a pus voir que le coté obscur. J'était sous le choque, je ne comprenais pas pourquoi il s'obstinait… pourquoi il ne croyait voir que la corruption. Peut-être suis-je tomber du coté obscur sans ma rendre compte, malgré le fait que je crois le contraire.

Obi-Wan regarda longuement le jeune homme.

- Je vois avant toute chose une harmonie, un contrôle de soi. De la compassion, dit-il en pointant Ahsoka, et de la tranquillité, comme quand tu as raconté ton histoire. Ce sont tous des signes du coté lumineux de la Force. Pourtant, tu es marqué par le coté obscur, un restant de corruption toujours là qui semble prêt à ressurgir à tout moment. Comme ce feu là, un brasier qui brule toujours, mais faiblement, attendant de se rallumer.

- Donc, une certaine équilibre ?

- Oui. Oui, un certain équilibre aussi étrange que cela puisse paraitre. Les enseignement Jedis nous apprends que le coté lumineux est l'équilibre et l'ordre, le coté obscur le déséquilibre et le chaos, mais peut-être que cette définition n'est pas exacte.

- Sans ténèbres, il ne peut y avoir de lumière. Les deux coté de la Force existeront toujours, le fait que les Jedis se battent constamment contre l'une de ces aspects est paradoxal. Une guerre continuelle n'est pas un équilibre.

- Si seulement il y avait un alternative, conclu Obi-Wan dans un soupir.

Kairos se demandait s'il y avait vraiment une alternative. Il savait que l'équilibre était possible, mais comptait-t-il vraiment ramener l'équilibre à la galaxie. Éliminer le chancelier et terminer la guerre était une chose, mais pouvait-il vraiment ramener l'équilibre, un réel équilibre, à long terme. La galaxie avait été mise à feu et à sang depuis des dizaines de millénaire, l'équilibre jamais réellement restauré par les Jedis. Qu'est-ce qui lui disait que cette guerre serait la dernière. Kairos voulait rétablir l'équilibre, mais ne savait pas comment autre de se battre contre la guerre. Un homme pouvait-il faire tout cela tout seul ? Non, la prophétie ce trompait, cela prendrait l'aide de tout les Jedis. Ce qui semblait impossible étant donné leur arrogance. Kairos n'avait pas de réponses, ce qui le frustrait comme toujours.

- Tu sembles fatigué, tu peux dormir un peu, dit Obi-Wan faisant signe vers Ahsoka. Je tiendrais la garde.

Kairos allait refuser, mais il était fatigué. Il regarda Ahsoka qui dormait toujours sur son épaule. Avec une extrême délicatesse, il posa sa tête sur un morceau de sa robe qu'il avait enlevé pour lui faire un oreiller. Celle-ci ne se réveilla même pas. Il remercia Obi-Wan qui alla à l'entrée de la caverne et se coucha sur le sol de pierre à un pas d'Ahsoka.

...

Après avoir percé des yeux la sombre nuit orageuse à la recherche de son apprenti, Obi-Wan quitta l'entrée de la caverne et retourna s'assoir à l'opposée de Kairos et Ahsoka. C'était étrange, mais plus que le temps avançait, plus il avait ce désagréables sentiments que Anakin était en danger ou qu'il avait besoin de lui. Il avait essayé de méditer pour trouver un indice quand à son emplacement et son état, mais il n'avait rien trouvé. Ce lieu aussi puissant était-il dans la Force, semblait être impénétrable, lourd, dense, comme s'il y avait trop de Force justement.

Il sentit soudain quelque chose, approcher, se pencher. Obi-Wan se retourna vers Kairos et Ahsoka, mais il dormait dans une relative quiétude.

Son esprit commençait à jouer des tours se dit-il en tournant son regard.

Une lumière blanche et grisâtre apparu devant lui.

- Obi-Wan, as-tu fait comme je l'ai demandé ?

L'interpelé se tourna et devant lui se trouvait son maître Qui-Gon Jin. Son maître mort, apparu sous forme spectrale.

- … as-tu préparé le garçon ?

Il se leva rapidement et ouvrit son sabre laser en une position défensive.

- Maître Qui-Gon, comment êtes vous ici ?

- Je suis ici parce que tu es ici.

- Je ne comprends pas. Quel est cet endroit ?

- Un lieu incomparable, un conduit à travers tout le flot de Force de l'univers.

- Sommes-nous en danger ?

- Cette planète est à la fois un aimant et un amplificateur. Trois sont ici qui cherche Skywalker. Eux, comme moi, croit qu'il est l'Élu.

Obi-Wan ferma son sabre laser reconnaissant son maître.

- Vous aviez raison, dit Obi-Wan tout ses souvenirs de son maître lui revenant plus clair qu'auparavant. La Force en lui est plus forte que n'importe quel Jedi. Je les entrainé de mon mieux du mieux que je le pouvais, mais il reste entêté et l'équilibre lui échappe.

- S'il est l'Élu, il la trouvera ici.

- Et si c'était quelqu'un d'autre.

Obi-Wan avait toujours été sceptique des vérités pré-emballées de ses collègues Jedis, c'était Qui-Gon Jin lui même qu'il avait appris à ne pas croire tout ce que pouvait dire un Jedi. C'était des phrases du genre « ceci arrivera parce que la Force le veut » et autre désir déclaré comme fait, duquel son maître lui avait prévenu. Il avait appris à toujours être prêt à vivre l'inverse d'une prédiction, c'est pourquoi il fut surpris que son maître utilise ce même genre de phrase avec lui. Peut-être était-ce pour le tester. Mais ce qui lui surpris d'avantage, c'est que quand qu'il l'écouta, son esprit se tourna non pas vers Anakin, mais vers Kairos, pour une raison inexplicable.

- Oui, l'autre garçon.

Le Jedi mort se retourna vers Obi-Wan. Il regarda Kairos vers où il dormait.

- Alors, avez-vous senti quelque chose en lui ? Il dit…

Étrangement, Qui-Gon semblait l'ignoré son attention porté sur seulement Kairos.

- Je me rappelle de lui, il avait été trouvé par… hasard par un maître Jedi.

- Par hasard ? Le conseil n'a-t-il pas les coordonnées de tout les enfant sensible à la Force ?

- Oui, mais aucune analyse de son sang n'a été fait à sa naissance, malgré qu'il soit née sur un monde de la République.

- Je ne comprends pas, les parents auraient évité de lui faire un test de sang, pourquoi ?

- C'est parent sont disparu, l'on laissé à un orphelinat à sa naissance. Ses parents adoptifs ignoraient qu'il était sensible à la Force jusqu'à ce que le jeune garçon manifeste ses habiletés et le signale à un maître Jedi qui était de passage sur leur planète.

- Et son compte de Midichlorian ?

- Normal, mais j'ai toujours trouvé l'histoire de son entrée dans l'Ordre… particulière. Il y avait beaucoup de coïncidence, premièrement qu'il n'ait jamais été testé, puis qu'il utilise la Force le jour où un maître Jedi était atterrit sur la planète, que sa mère adoptive ait croisé le maître Jedi au spatioport, que le maître Jedi ait décidé de rester une journée de plus pour se reposer au lieu de continuer sa mission. Tout portait à croire que la Force c'était assurer que le jeune rejoigne l'Ordre.

- Donc, pas assez pour le démarquer, mais assez pour éveiller votre intérêt.

- Oui, je m'étais dit que je le surveillerais quand il grandirait, puis quelques années après nous rencontrâmes le jeune Skywalker.

- Maître, ce jeune Jedi… il est le Padawan… le Jedi en lequel j'ai vu le plus d'équilibre de ma vie, même après qu'il fut corrompus par le coté obscure.

- Oui, je le sens aussi. Mais la Force… la Force lui est étranger.

- Quoi, qu'est-ce que vous voulez-dire ?

- Il est une constante perturbation dans la Force depuis longtemps, depuis le jour où il aurait dû mourir.

- Maître Qui-Gon ?

L'apparence spectrale du maître Jedi semblait se brouillé, plus l'identité de son maître que l'image.

- Il se cache, se déconnecte de la Force, mais y reste lier comme toutes vies. Et pourtant il a quelque chose de plus, de différent, d'étranger à la Force. Et nous aimerions bien comprendre.

- Comprendre quoi ? dit Obi-Wan submergé de doutes devant l'attitude étrange de son maître qui l'ignorait depuis un instant.

- Obi-Wan, dit son maître d'une nouvelle voix plus profonde. Si Anakin Skywalker n'est pas l'Élu de la prophétie, Kairos Ananke est peut-être votre seul espoir.

- Notre seul espoir, je ne comprends pas maître, sommes-nous en danger ?

- La république, et vous-mêmes sur cette planète.

Obi-Wan baissa le regard une seconde tentant de faire du sens de ce que son maître disait, mais à peine une seconde passé hors de son champs de vision qu'il disparu.

...

Ahsoka avait entendu une voix. Elle ouvra les yeux de son sommeille et se redressa.

- Es-tu heureuse, enfant ?

Elle chercha la caverne, mais ne vit personne, ni rien autre que le feu.

- Ton maître, te traite-il bien ?

Elle balaya la caverne encore une fois, puis par surprise, une grande Togruta apparu de nul part, placé derrière le feu.

Ahsoka se leva, prêt à attaquer.

- En quoi ça vous regarde ?

- Je suis ton futur… ton potentiel.

Ce devait être une vision, un truc, elle n'était pas réelle, mais elle lui ressemblait. Vraiment. Elle ne trouva pas Kairos du regard.

- C'est un illusion, dit-elle en bondissant sur ses pieds, ses deux sabres enclenchés, dans ses mains, en position défensive.

- Il y a une férocité en toi jeune fille, des graines du coté obscur planté par ton maître et ton compagnon, le ressent-tu ?

- Non ! Ils sont différents des autres Jedis, passionnés, impulsifs, mais je leur fait confiance avec ma vie.

- Il y a plusieurs contradiction en toi. Et en lui.

Ahsoka regarda le feu un instant, comprenant, sentant que sa vision disait vrai. Il y avait toujours eu des contradictions, avec son maître, mais avec Kairos le plus. Elle douta.

- Tu marches sur un chemin qui t'emmènera à devenir soit une rebelle, soit une reine, deux chemins qui te conduiront vers le coté obscur et vers des souffrances immenses. Soit averti ! Si tu continue à suivre l'un ou l'autre tu ne verra jamais ton futur, quitte cette planète !

Et sur ce la vision disparu au milieu du feu après qu'une tornade de flamme l'engloutit.

Puis elle se réveilla.

...

Kairos se réveilla aussi. Ahsoka dormait toujours à ses cotés, mais il ne voyait aucune trace d'Obi-Wan. Il sentit une présence et se leva. Il tendit la main tentant d'arrêter le temps, sans succès.

- Vos pouvoirs semblent être inutile ici…

Kairos ouvrit son sabre laser et fit face à l'être devant lui. C'était un grand mâle d'une espèce humanoïde inconnue à la peau grise, au regard perçant et qui portait des robes rappelant celle de dirigeant de secte religieuse. Kairos compris rapidement qu'il était lié au Fils et à la Fille étant donné sa voix profonde et mystique.

- …ce qui est compréhensible puisque Mortis est une construction soumis au lois du temps.

- Vous êtes le Père, n'est-ce pas ? dit Kairos en éteignant son sabre laser.

- Bonne déduction, je…

- Et ce n'est pas à cause de « lois » que mes pouvoirs ne fonctionnent pas, mais à cause que ce lieu est retiré de l'univers normal.

Le père esquissa un mince sourire.

- Ah… une autre déduction… dites si vous avez toutes les réponses pourquoi ne pas m'expliquer pourquoi je vous ai fait venir ici ?

Kairos fut désarçonné, évidemment, rien de son expression ne donnait cette impression, celui-ci appliquant les techniques du Comte.

- Mes déductions s'arrêtent ici, je ne le crains.

- Ah, une once de défi, suivi d'humilité, voilà qui est équilibré n'est-ce pas ?

Kairos dévisagea le vieux père, n'étant pas sûr où il voulait en venir.

- Pourquoi prétendez-vous m'avoir fait venir ici ?

- Je ne prétends rien, je voulais vous voir et vous voilà ici, rien de plus.

- J'ai fait le choix de suivre mon amie qui se trouve à être lié au réel objet de votre intérêt, je n'étais pas supposé ici.

- Ou l'étiez-vous ? dit le Père mystérieusement. La Force fonctionne parfois de façon inconcevable pour les habitants de la galaxie. Une impulsion, une onde est parfois assez pour changer et manipuler les évènements. Un signale, un sentiment, une curiosité se mue en votre présence ici.

Kairos ricana un instant.

- J'ai déjà entendu ces histoires de… de… d'ondes…

- Vraiment ? En êtes vous sûr ?

Étrange, pourquoi pensait-il qu'il avait déjà entendue ce… concept, pourquoi comprenait-il ce qui semblait être des mots vides de sens.

- Comme je l'ai dit, la Force peut fonctionner de manière mystérieuse, dit-il en s'autorisant un mince sourire.

- Alors ? Que me voulez-vous ? Et pourquoi êtes-vous si intéresser en l'Élu des prophéties.

- Pourquoi ne serai-je pas intéresser ? L'Élu pourra rétablir l'équilibre dans la Force, une fin que nous souhaitons tous.

- Et vous me parlez à moi plutôt qu'à votre premier choix dans quel but ?

- Dans le but de déterminer si je me trompe.

Cela confirmait les doutes et les craintes de Kairos. Il avait attiré l'attention de puissants personnages, ses pouvoirs avaient été détectés et il était maintenant classé en tant que potentiel Élu. Dooku l'avait averti. Il aurait dû être plus prudent. Si ceux-ci l'avaient trouvé, il se pouvait que le Chancelier l'ait reconnu aussi. Maintenant, il était impuissant devant de potentiel ennemi. Impuissant ?

- Je ne suis pas l'Élu, et jusqu'à preuve du contraire c'est un concept dérisoire. La galaxie a toujours été dans le déséquilibre depuis des milliers d'années, un homme de plus ne fera pas de différence.

- Au contraire, dit-il sérieusement. Un homme peut faire toute la différence.

- Pourquoi moi alors ? Que savez-vous ? Qu'est-ce qui attrait votre curiosité ? Je sais reconnaitre ce genre de regard.

Le Père commença à marcher lentement autour du feu.

- Ah… Kairos Ananke. Pensant être devant un mystère quand il en est un lui-même. Vous savez, vous avez été difficile à trouver. Votre pouvoir temporel réussissait à vous cacher, à vous camoufler de la Force en vous y déconnectant ou en la trompant, mais chaque utilisation de vos capacités laissait des traces. Vous êtes une perturbation dans la Force, une irrégularité, une anormalité. Ne le prenez pas mal. Vous lancez des ondes, des échos au travers de la Force, des perturbations que seul un être avec une profonde connexion avec la Force peut comprendre et percevoir. Mais cette fois-ci, il n'y a aucune compréhension, juste des questions devant un spectacle qui ne s'arrête pas. Vous êtes une question pour la Force elle même et j'ai l'intention de trouver la réponse.

- Une question pour la Force ? Vous ne savez donc pas qui je suis ni de quoi je suis capable ?

- Non, c'est ce que j'ai l'intention de trouver.

Kairos sentait que le Père s'apprêtait à partir. Il devait obtenir plus d'information.

- Est-ce que tout cela veut dire que la Force est vraiment consciente… consciente de moi ?

- Oui… elle n'a jamais été aussi consciente.

Le Père disparu d'un clignement des yeux. Puis Kairos se réveilla.

- Ahsoka ?

Celle-ci sursauta et plongea son regard dans celui d'Obi-Wan surprise.

- Merde, dit Kairos en se levant aussi.

- Je crois qu'Anakin a des problèmes.

- Je partage le sentiment dit Obi-Wan.

- Vous avez eu des visions aussi ? demanda Kairos.

Le maître Jedi et la Padawan regardèrent Kairos surpris, comme s'il avait lu dans leur pensé. En s'étirant, Kairos remarqua leur réaction.

- Quoi ? Ne me regardez pas comme ça, cet endroit a le don de recéler des surprises. Ahsoka tu a l'air de te réveiller d'un cauchemar, et vous avez l'air plus inquiet que d'habitude.

Obi-Wan apprends un moment soupira.

- Oui… j'ai eu une… vision. Mais vous ne me croirez ni ne comprendrez.

- Maître Kenobi, avec tout le respect que je vous doit, j'ai vu bien plus de truc impossible que vous pouvez l'imaginez.

- D'accord, d'accord, dit Obi-Wan mi agacé, mi inquiet. J'ai vu mon maître décédé. Et il m'a donné toute les raisons de croire que ce n'est pas une coïncidence si Kairos et Anakin sont ici. Cette planète et ses habitants vous ont attiré ici. Je ne sais toujours pas si elle recèle du bien ou un danger.

Obi-Wan remarqua qu'Ahsoka baissa le regard.

- Ma vision… je croyais que c'était une ruse, un piège. J'ai vu une double de moi, mais plus vieille. Elle m'a avertit de ne pas faire confiance ni a Kairos, ni a Anakin. Elle voulait me faire croire qu'il allait me faire tomber dans le coté obscure et qu'il fallait que je les fuit… Mais, je ne comprends pas, pourquoi Anakin et Kairos serait lié ? Ils ne se sont quasiment jamais croisés, et pourquoi mon moi futur m'avertirai d'eux…

- Ils sont après Anakin et moi, peut-être une tentative de te faire douter de nous. Pour ma part, j'ai vu le Père de la Fille et du Fils. Il a avoué avoir réussi à non pas nous manipuler pour emmener Anakin ici, mais moi aussi. Comme nous le savions, ces trois là veulent Anakin parce qu'il croit être l'Élu, mais m'on poussé à venir pour en apprendre plus sur moi et mes pouvoirs aussi.

- Cela fait du sens, dit Obi-Wan après avoir réfléchis. Ce que m'a dit mon maître correspond à ta théorie.

- Mais pourquoi… toute cette histoire, c'est de la folie, on devrait partir d'ici le plus vite possible.

- Je suis d'accord, dit Kairos. Ça va trop loin, on dirait que nous sommes tombé sur une secte de fanatique de la Force. Toutes ces histoires d'élu, de destinée, de conscience ou de volonté de la Force… je ne marche pas.

Les deux jeunes Jedi regardèrent Obi-Wan comme s'il attendait son aval. Celui-ci après avoir frotter sa barbe se redressa.

- Alors, il ne nous reste plus qu'à trouver Anakin et notre navette.