- Granger.

Severus l'interpella durant le cours de potions alors qu'ils cherchaient les ingrédients dans la réserve, Slughorn étant occupé à complimenter Lily.

- Il veut te voir. Je lui ai parlé et il a fini par considérer l'idée. Mais il ne faut pas qu'il soit remarqué par les gens de notre maison.

Elle hocha la tête et lui murmura quelques mots avant qu'ils ne retournent à leur chaudron. Hermione avançait enfin. Sa blessure était encore très récente, et la chasse aux horcruxes était définitivement en suspens jusqu'à ce qu'elle ne risque plus de s'écrouler au contact de la magie noire. Une mission l'animait donc entre temps : parvenir à convaincre Regulus Black de rejoindre le côté de la lumière et tenter de recoller les morceaux de sa relation avec son frère.

Lorsque la jeune femme rentra dans la salle commune le soir même, elle alla voir Sirius et monta avec lui dans le dortoir avant de profiter de sa présence pour quelques minutes. Lorsqu'ils furent retombés chacun de leur côté sur le lit à baldaquin de l'animagus, Hermione se laissa dorloter quelques instants, appréciant ses caresses distraites sur sa peau.

- J'aurais besoin de la Carte ce soir.

- Aucun souci Mione, c'est Remus qui doit l'avoir, pense juste à lui demander.

Elle se retourna pour lui faire face, un air étonné sur le visage.

- Je m'attendais à plus de questions.

- Tu m'aurais donné les réponses ?

Elle rit doucement et déposa un léger baiser sur ses lèvres.

- Pour une fois, oui, avoua-t-elle. Parce que ce sujet te concerne personnellement et je ne veux pas rajouter de secrets inutiles entre nous. Je vais rencontrer Regulus ce soir.

Elle le sentit se tendre même s'il ne la coupa pas. Sa main arrêta cependant de caresser son bras.

- Lorsque je vous ai révélé l'existence des horcruxes et la réelle identité de Voldemort, tu as immédiatement pensé à ton frère. Je ne vais pas le laisser prendre la mauvaise décision, il n'est pas trop tard.

- Et tu crois que notre charmante mère le laissera s'échapper ?

- Je ne compte pas lui laisser le choix. Sirius… Penses-tu que le fait que ses deux fils la fuient lui fera réviser sa position ?

Sirius rit amèrement avant de se redresser, s'asseyant sur le bord du lit avant d'invoquer son t-shirt et de l'enfiler.

- Regulus a plus de chances que moi de la faire changer d'avis. Mais elle ne reniera jamais ses principes de pureté du sang.

- La seule chose qui m'intéresse est de priver Voldemort d'un soutien important. J'imagine que la fortune des Black doit bien financer la cause…

- A ce sujet, je t'assure que nous avons de la marge. Et j'ai beau mépriser mon père, je sais qu'il tient trop à son argent pour risquer ce genre d'investissement. Je miserais plus sur les Malefoy ou les Lestrange pour le financement.

Hermione bougea jusqu'à lui, l'enlaçant doucement par derrière. Elle posa son menton sur son épaule et déposa un baiser dans son cou, le sentant se détendre à son contact.

- Je ne te cacherai rien, Sirius. Je vais parler à Regulus. Il doit savoir qu'il a un frère sur qui compter, qui prendra soin de lui s'il parvient à quitter le Square. Dumbledore est au courant et il lui offrira sa protection.

Le brun hocha la tête distraitement. Sans doute appréhendait-il la discussion inévitable qu'il devrait avoir avec son petit frère dans un futur proche. Pour l'heure, Hermione se rhabilla de son côté et s'apprêta à aller trouver Remus pour récupérer la Carte du Maraudeur. Lorsqu'elle eut mis la main sur l'artefact en question, il était déjà l'heure d'aller trouver Regulus. Le couvre-feu étant déjà tombé, la carte lui éviterait de tomber sur Rusard. Elle atteignit ainsi sans peine le 7ème étage, où un Serpentard anxieux l'attendait déjà.

- Granger.

- Black.

Elle passa trois fois sans attendre devant la tapisserie des trolls et la porte de la Salle sur Demande apparut. La lionne entraîna le vert et argent sans attendre, ignorant son haussement de sourcil. Ils entrèrent dans une salle confortable mais néanmoins élégante. Hermione s'était inspirée du Square Grimmaurd pour l'esthétique, voulant mettre Regulus à l'aise, en territoire familier. Elle avait cependant rendu les éléments très subtils pour ne pas attirer les soupçons. Ils s'installèrent sur les deux fauteuils disposés au milieu de la pièce avant de se regarder franchement.

- Cette pièce…

- La Salle sur Demande. Mon frère et ses amis n'ont pas le monopole des secrets de cette école, Granger.

- Je suis celle qui leur a montré.

- Une Gryffondor douée d'intelligence. Rare.

Regulus afficha une moue narquoise, mais Hermione n'y prêta pas attention.

- Severus a dû t'expliquer ce que je… proposais.

- Une échappatoire à ce mégalomane ? En effet. Mais j'attends de voir ce que tu peux réellement m'offrir.

- Il y a plusieurs mois, ton elfe de maison a été appelé par Voldemort. Il s'en est sorti in extremis car tu l'as appelé, et il s'est très certainement écroulé de douleur devant toi, en proie à la torture.

- Comment…

- Et depuis, tu ne songes qu'à retourner dans ce lieu pour le venger. Mais aussi parce que tu méprises cet homme qui se fait appeler Seigneur des Ténèbres.

- Tu ne peux savoir ce qu'il y a caché !

- J'y suis allée et j'ai détruit ce que la caverne contenait. Il y a trois mois.

- Tu sais… murmura-t-il.

- Je sais. J'ai bu la potion que la vasque contenait. Et j'ai détruit le médaillon.

Cette fois, Regulus laissa échapper un rire incrédule.

- Et tu as détruit un horcruxe avec un expulso, peut-être ?

- Non, mais le venin de basilic est assez efficace.

- J'essaie de déterminer si tu es complètement folle ou non. Au vu de ma famille, je sais repérer le gêne, dit-il ironiquement, mais tu n'as pas l'air d'en être victime.

- Il en a créé cinq. J'en ai détruit trois.

Cette fois, le Serpentard se redressa dans son fauteuil, l'observant très attentivement.

- D'accord. Et comment comptes-tu trouver les deux restants ?

- Je connais leur emplacement, mais ils sont bien plus difficiles à atteindre. L'un est au manoir des Malefoy et l'autre est dans le coffre de Bellatrix Lestrange à Gringotts.

- Et tu comptes pénétrer dans l'un comme dans l'autre par la porte d'entrée.

- Non, les récupérations seront plus compliquées cette fois.

- En attendant, je voudrais surtout savoir comme tu comptes me protéger des conséquences. Il y en aura, je peux te l'assurer. L'héritier de la noble et ancienne maison des Black ne va pas pouvoir s'échapper sans heurts.

- Dumbledore, déclara-t-elle. Mais je ne lui fais que partiellement confiance. Il n'est pas au courant de l'existence des horcruxes, ou du moins il n'en a que le soupçon. Mais il saura t'offrir du moins la protection de Poudlard. Et Sirius t'aidera. Tu lui manques.

- Je n'ai aucunement envie de discuter de ma relation avec mon frère avec toi, Granger.

- Il regrette d'être parti sans toi. Et il se renferme à chaque fois que l'on prononce ton nom. La seule chose dont il ait envie est de pouvoir parler avec toi.

- Et tu crois qu'il m'acceptera les bras ouverts ? Nous ne nous sommes pas parlé depuis…

Sa voix se brisa. La dernière fois qu'il avait parlé à Sirius était avant cet épisode fatal au Square Grimmaurd, avant que son frère ne s'enfuie chez les Potter. Il avait été laissé seule face à leurs parents, projeté au rang d'héritier de la famille, et mis sur un piédestal par Orion et Walburga. Les efforts qu'il avait dû mettre en œuvre pour faire honneur à son rang depuis la répartition de Sirius à Gryffondor n'étaient rien en comparaison de la pression qu'il avait subie depuis deux ans pour pallier la fuite de son frère aîné.

- J'en suis sûre. Il n'attend qu'un signe, Regulus.

Les deux sorciers restèrent un instant en silence, chacun de leur côté. Finalement, ce fut Regulus qui reprit la parole.

- Il faut que je fasse illusion jusqu'à la fin de l'année. Je dois être marqué durant l'été. Je serai majeur en juin, mais d'ici-là je reste sous le contrôle de mes parents. Si Sirius avait le soutien de la maison Potter, je n'aurai certainement pas celui de mes connaissances de Serpentard.

- J'en ai bien conscience. C'est pour cela que je vais te proposer quelque chose que Severus a déjà accepté. Deviens un espion jusqu'à ce que tu sois obligé de te retirer. Je suis sûre que tu pourrais nous être d'une grande aide pour les deux horcruxes restants.

- J'ai en effet accès au Manoir Malfoy. Le coffre de ma cousine sera en revanche plus difficile à atteindre, grimaça-t-il. Nous ? J'imagine que mon frère t'accompagne où que tu ailles ?

- En effet, ainsi que James et Remus.

- Et pas le blond qui les suit comme un fidèle elfe de maison ?

Hermione laissa échapper un rire méprisant.

- Je ne souhaite pas l'intégrer à nos plans. Ta formulation me laisse supposer que tu ne le tiens pas en haute estime, donc je serai heureuse d'échapper à tout questionnement à ce propos.

- Bien, conclut-il.

Avant qu'ils ne se séparent, Hermione lui confia un des gallions enchantés, lui en expliquant le fonctionnement. Elle reçut en retour un regard légèrement teinté de respect. Le plus jeune des Black s'éclipsa, s'enfonçant dans l'obscurité. Elle avait réussi sa première mission.

La fin de semaine arriva rapidement entre les cours et les efforts d'Hermione. Elle avait décidé de parler à Sirius ce week-end, dans le but de se livrer sur son passé et essayer de diminuer la masse de secrets qui se tenait encore entre eux. Si elle ne pouvait lui avouer les détails de son passé, elle pouvait tout du moins s'ouvrir à lui sur ses sentiments et sur certaines de ses aventures. Sirius était suffisamment attentionné pour lui laisser une liberté concernant les détails qu'elle serait forcée d'omettre, ce qui lui faciliterait grandement les choses.

Hermione et Sirius s'étaient retrouvés le samedi soir dans le repaire des Maraudeurs après le repas dans la grande salle, sous les haussements de sourcils ironiques de leurs amis lorsqu'ils s'étaient éclipsés. Même Lily prenait plus de libertés depuis peu, se permettant des remarques ambiguës dignes de son petit ami pour le plus grand désespoir des deux tourtereaux.

Les Maraudeurs avaient rajouté depuis peu plusieurs poufs dans la pièce à mesure que leur cercle d'amis s'agrandissait. La pièce était dorénavant encombrée entre assises et objets divers, dont plusieurs restaient non identifiés pour la lionne. Les garçons avaient leurs secrets et comptaient bien poursuivre leurs légendaires méfaits. Elle avait donc ignoré le nid de doxys qui se trouvait dans un coin de la pièce, protégé par des sortilèges relativement certains.

Les deux Gryffondor s'installèrent sur le canapé, Hermione s'adossant au torse de Sirius. Ils restèrent un moment à s'imprégner de la présence de l'autre avant qu'elle ne se décide à prendre la parole. Mais Sirius la coupa avant qu'elle ne puisse émettre un mot.

- Tu n'es pas obligée, Mione.

- Je veux me confier à toi. Tu sais que je ne m'ouvre que rarement, mas c'est égoïste de ma part. Tu me fais confiance je peux bien faire un effort pour te livrer quelques parties de vie.

Pour toute réponse, il la serra un peu plus, caressant distraitement ses bras à mesure qu'elle se détendait.

- Tu connais déjà Harry et Ron, bien que je ne t'en ai raconté que peu à leur propos. Je les ai rencontrés quand j'avais onze ans, et nous ne nous sommes pas quittés depuis. Harry était comme mon frère. Celui qui me comprenait, était là pour moi quoi qu'il advienne. Mes parents ne saisissaient pas les enjeux du monde magique, et il a toujours été difficile de leur expliquer par quoi je passais. J'ai fini par leur cacher beaucoup trop de choses sur ce qui m'arrivait, et pour ne pas les mettre davantage en danger, je les ai oubliettés il y a bientôt deux ans.

Sentant qu'il devait la laisser parler, Sirius lui fit sentir son soutien en l'embrassant tendrement, faisant après reposer son menton sur le haut de sa tête.

- Ron… Ron était mon ami. Avant de devenir plus. Les derniers événements que nous avons vécus avant que je ne vienne à Poudlard nous ont beaucoup rapprochés. Pendant des années, Harry nous voyait nous tourner autour, nous disputer pour des choses futiles… Mais lorsque nous avons dû fuir pour nous mettre à la recherche des horcruxes, nous avons enfin mis nos différents de côtés. Trop tard, cependant, pour pouvoir nous avouer nos sentiments.

- Je suis désolé, Mione.

- Bien sûr, il y a eu des disputes entre nous. Harry avait reçu un balai mais je soupçonnais qu'il ait pu être ensorcelé, et j'ai demandé qu'il soit entièrement démonté. Il m'en a voulu pendant des semaines. Ron m'en aussi voulu pendant un temps, lorsque je sortais avec quelqu'un. Il m'accusait de fraterniser avec l'ennemi. Et à l'inverse, deux ans plus tard, il est sorti avec une fille. Harry s'est retrouvé au milieu mais a été là pour moi, comme toujours.

- Ron a l'air…

- D'un idiot, rit-elle. Mais c'est notre idiot à Harry et moi. Enfin, c'était… Ils me manquent affreusement. Je m'empêche de penser à eux la plupart du temps pour avancer, mais des jours, c'est… trop.

- Mais tu sais que je suis là.

- Je sais, sourit-elle. Je sais.

Ils s'embrassèrent langoureusement avant qu'Hermione ne se replace dans l'étreinte confortable du brun.

- Une fois, j'ai réalisé du polynectar, et nous avions chacun un cheveu de la personne dont nous devions prendre l'apparence. Mais il s'est avéré que j'avais confondu et la potion a… mal tourné, dirons-nous.

- J'ai peur d'imaginer…

- J'avais confondu avec des poils de chat.

- Mais les métamorphoses animales avec le polynectar…

- J'ai passé une semaine avec une queue de chat.

Sirius essaya fortement de réprimer son gloussement mais finit par aboyer de rire, recevant une tape faussement vexée de la part d'Hermione.

- En troisième année, James avait tenté de prendre l'apparence de McGonagall après avoir volé du polynectar dans la réserve de Slughorn, mais il s'était aussi trompé…

- Qui ?

- Rusard.

Un rire incontrôlable s'échappa des lèvres de la lionne, des larmes perlant au coin de ses yeux.

- C'est encore pire que moi…

- Il s'est baladé dans tout le château en mettant quand même les robes qu'il avait prévues pour interpréter Minnie. Je pense qu'encore à ce jour, personne n'a réellement compris ce qui s'était passé ce jour-là.

Sirius s'était joint à son hilarité. Ils retombèrent doucement de leur allégresse avant qu'Hermione ne retourne à ses confessions.

- C'est Harry qui nous a tout enseigné à propos des horcruxes. Son mentor avait découvert leur existence. Nous sommes partis à leur recherche pendant presque un an et nous les avons localisés. Mais nous avons échoué et ils sont morts tous deux dans une bataille. J'ai erré une semaine après ce jour, avant de tomber dans une embuscade d'où j'ai réussi à m'enfuir. Et me voilà à essayer de détruire Voldemort une seconde fois. J'ai une seconde chance. Mais si j'échoue, Voldemort gagne, et le monde sorcier chute. Je dois me débrouiller pour leurrer Dumbledore au sujet des horcruxes, mais je veux d'un autre côté aider l'Ordre du Phénix autant que je peux pour prévenir la mort de plus de gens possibles. En plus de cela, je dois mine de rien m'assurer un avenir ici, ce qui implique obtenir un minimum d'ASPICS.

- Tu es la sorcière la plus brillante que je connaisse. La plus courageuse, dévouée, puissante. La plus belle, aussi. Tu vas réussir tout cela, avec moi, nous, à tes côtés. Merlin, Hermione, que se passe-t-il ?

Son bras gauche tremblait incontrôlablement, sa cicatrice honnie se remettant à saigner. Elle ne s'en était même pas aperçue mais l'alerte de Sirius lui fit prendre conscience de la brûlure qui l'envahissait. Serrant les dents, elle remonta sa manche imbibée de sang, Sirius s'activant pour lui fabriquer une bandage de fortune. Elle lui indiqua sa sacoche et il en sortit une potion calmante qu'elle avala d'un trait, avant de pousser un soupir de soulagement.

- Merci.

- Je n'en peux plus de te voir souffrir sans cesse… Il n'y a aucun moyen de l'effacer ?

- Je t'assure que si j'avais pu trouver une solution, je l'aurais fait. Mais la seule solution serait de détruire la dague qui a été utilisée pour me faire ça. Autant dire que je ne mettrai pas la main dessus de sitôt. La seule fois où j'aurais pu l'atteindre était lors de l'attaque à Pré-au-Lard, mais… j'ai été emportée ce jour-là.

- Une fois que tout ça sera achevé, je te promets que je la retrouverai et que je la détruirai devant tes yeux. Plus jamais tu n'auras à t'en soucier.

- Ironiquement, j'avais pensé qu'elle faisait partie de moi, maintenant. Mais je serai plus qu'heureuse le jour où elle s'effacera enfin. Merci, Sirius.

Hermione se positionna rapidement à califourchon avant de faire rouler ses hanches contre les siennes, limpide dans ses intentions. Les mains du brun glissèrent vers ses reins et ils s'embrassèrent ainsi sans attendre, avides l'un de l'autre. Si ces caresses étaient délectables, ils passèrent toutefois rapidement à l'étape supérieure, défaisant partiellement leur vêtements. Hermione se laissa descendre sur Sirius avec fièvre, commençant ses mouvements de bassin sans attendre. Les doigts de l'animagus laisseraient des marques le lendemain, mais les ongles de la lionne griffant son amant riposteraient efficacement.

Sirius vint mordre le cou de la jeune femme, la faisant se cambrer avec délectation. Il finit par inverser leurs positions sur le canapé, amplifiant chaque coup de reins jusqu'à ce qu'il la sente se resserrer sur sa virilité, cambrée à l'extrême. Il la suivit quelques instants après en un grognement rauque. Il resta quelques instants en elle, dévorant sa bouche.

Le brun finit par se retirer et s'avachit sur le canapé, pantelant, se rhabillant négligemment. Hermione à ses cotés arrangea rapidement sa tenue avant de venir s'appuyer contre son épaule, profitant de cette bulle de sérénité post-orgasmique. Sirius vint l'entourer d'un bras, caressant son ventre du pouce et apposant quelques baisers sur sa tempe.

Hermione le sentit soudain arrêter toute caresse et se tendre à ses côtés. Troublée, elle se redressa pour le regarder en face.

- Je t'aime, lâcha-t-il brusquement.

Lui répondirent des yeux interloqués. Avant qu'Hermione ne ramasse ses affaires et ne s'enfuie, le laissant interdit.

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Bonsoir !

J'espère que je vous ai manqué ^^

Je sais, je suis diabolique. Pour ma défense, c'est l'un des rares cliffhangers que je me permets dans cette histoire. Et je dois avouer que j'apprécie d'imaginer vos mines désemparées face à cette chute.

Ces deux semaines m'ont fait du bien, j'ai plein d'idées pour la suite !

Votre soutien me fait toujours chaud au cœur. Merci.

A dimanche prochain,

Cassiopeia Von Black

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