Bonjour à tous.
Voici un petit chapitre que je pense que certain attende (non ce n'est pas un autre mariage ;)). Dans tout les cas c'est un chapitre que j'ai aimé écrire et que je pense qu'il plaira. Du moins je l'espère.
Prenez soin de vous, car il y a quelques semaines je me suis retrouvé avec mon fils de 4 ans qui était cas contact, d'un de ses copains. Je me suis rendu compte par la même que personne n'est à l'abris. Je sais que les messages et les contre vérité sont pénibles, mais je souhaite que vous restiez en sécurité ainsi que votre famille. Bon j'arrête de faire ma pénible.
Bonne lecture à tous
Juliana
Chapitre 37
Le mois de février était enfin arrivé et avec lui le bal des Darcy. Cet événement était très attendu. Cela faisait plus d'une décennie qu'il n'y avait pas eu de bal à Pemberley. De plus pour beaucoup, il s'agissait d'une manière de voir comment la nouvelle Mrs Darcy s'en sortait. Après tout elle était la nièce de Mrs Fitzroy, connue pour son bon goût et son raffinement, mais également pour sa simplicité. Il restait à voir si sa nièce avait hérité de ses capacités et de son goût. Après tout ce qu'elle avait maintenant accès pourrait lui avoir fait oublier tout ce qu'elle avait appris. Pourtant quand les premiers invités arrivèrent, ils furent subjugués de la façon dont Pemberley était décoré. Les teintes rouge, orange et jaune se mêlaient subtilement. Pour son premier bal à Pemberley, Mrs Darcy avait frappé fort. De plus Miss Darcy et elle, avaient prévu la couleur de leur tenue en fonction du thème de la soirée. Et si Miss Darcy portait une robe sage dans les teintes jaunes, Mrs Darcy elle portait une robe rouge, qui mettait en valeur la teinte de ses cheveux et de sa peau. Mais la vrai victoire d'Elizabeth fut le regard appréciateur que Mr et Mrs Fitzroy eurent en entrant. Elle les connaissait assez pour savoir à quel point, ils pouvaient être exigeant. En ayant fait les frais au bal donné en l'honneur du mariage de Jane à Londres pendant la saison précédente.
Darcy de son côté, avait autre chose en tête. En effet, ayant remarqué la fatigue de plus en plus importante de son épouse. Darcy avait fini par lui demander la raison de cette fatigue, avant qu'ils ne descendent pour accueillir leurs invité. Il s'était préparé rapidement et était allé rejoindre son épouse dans sa chambre pendant qu'elle finissait ses préparatifs. Elizabeth l'avait regardé surprise de le voir prés si tôt et présent dans sa chambre. Mais ne la laissant pas parler, il lui dit :
« Vas-tu bien Elizabeth ?
- Pourquoi, me demande tu cela ?
- Tu me sembles très fatiguée en se moment. Sans parler du fait que tu es souvent mal le matin.
- J'avais espéré que tu ne remarquerais rien.
- Que je ne remarquerai pas quoi ?
- Je pense être enceinte. N'ayant pas encore senti le bébé bouger, je ne peux en avoir la certitude, mais de nombreux signes converge.
- Vraiment, demanda Darcy, sentant un sourire s'épanouir sur son visage.
- Le médecin pense comme moi. Mais nous devrons attendre encore deux ou trois mois avant de le sentir, si tout se passe bien. Il devrait naître pour le mois de septembre.
- Pourquoi ne pas m'en avoir parler avant ?
- J'attendais que le bal soit terminé pour te faire part de mes soupçons. » Lui dit Elizabeth en se levant et lui souriant. Darcy attrapa son épouse pour l'embrasser. Il serait peut-être bientôt père, il aurait un enfant avec son épouse. Le couple Darcy resta un moment enlacé avant que Wilson, la femme de chambre d'Elizabeth, ne fasse volontairement du bruit dans la garde-robe, rappelant au couple qu'Elizabeth n'avait pas fini de se préparer. Ils se séparèrent donc pour permettre à Wilson de finir la coiffure de sa maîtresse. Darcy lui c'était assis pour regarder son épouse, réfléchissant à la nouvelle d'Elizabeth. Car s'il était heureux de devenir père, une sourde inquiétude commençait à poindre en lui. Après tout, il savait que de nombreuse femmes mourraient en couche. Sa propre mère n'avait pas survécu à la naissance de Georgiana. Que ferait-il s'il la perdait de cette manière ? Il savait que sa vie n'aurait aucun sens sans elle. Mais il ne pouvait rien y faire de toute façon et il était encore trop heureux pour penser réellement à tout cela, surtout avec le bal qui s'annonçait. Et c'est pour cela qu'il se tenait auprès de sa femme pour accueillir leurs invité. En voyant le travail qu'elle avait réalisé rien que pour la décoration, il ne pouvait qu'être fier d'elle. Et il n'y avait pas que la décoration, elle-même était magnifique et il savait qu'elle avait énormément travailler pour l'organisation du bal. Darcy était persuadé que le bal serait une réussite. Elizabeth avait passé trop de temps à travailler dessus. Sans compter qu'elle avait eu une éducation parfaite de la part de sa tante et qu'elle était beaucoup trop exigeante avec elle, pour avoir laissé échapper quoi que ce soit. Et en la regardant accueillir leurs invitées avec grâce et amabilité. Il ne put qu'être fier de l'avoir pour femme. Et même s'il remarqua que son sourire était légèrement plus grand pour ses proches, peu de personnes aurait pu le remarquer. Une fois tout les invités arriver les trois Darcy se rendirent dans la salle de bal, pour pouvoir ouvrir le bal. Emma devait l'ouvrir avec Bennet Fitzroy. Et si l'annonce des fiançailles avaient déjà eu lieu et avait été répandue dans les environs, il s'agissait du premier événement important du couple en tant que fiancé, et cela inquiété Emma. Car elle savait que le couple Fitzroy avait une certaine exigence concernant le comportement en public. Les comportements de ses amies Jane et Elizabeth, ainsi que celui de Miss Fitzroy en était la preuve. Et même si Bennet semblait toujours alaise et détendu en société, Emma savait qu'il avait les même notion que ses parents sur la bienséance. Mais de toute manière, il était maintenant trop tard pour s'inquiéter. Remarquant le regard d'Elizabeth sur elle, Emma lui fit un petit sourire et se remémora les conversations qu'elles avaient eu avant se bal lui revinrent en mémoire. Emma se rappela aussi les inquiétudes d'Elizabeth pendant ses propres fiançailles. Elizabeth avait toujours eu peur de ne pas être à la hauteur des attentes de Fitzwilliam. Sans parler qu'Elizabeth ayant été en parti élevé par les Fitzroy, lui aurait fait savoir si elle se comportait de manière à heurter les parents de Bennet. Emma prit une profonde inspiration pour se calmer, après tout, Bennet et elle étaient fiancés, et ils devaient profiter de tout les moments qu'ils pouvaient passer ensemble. Emma vit son frère faire signe au valet, pour qu'il aille chercher Bennet. Elizabeth, remarquant qu'elle s'était tendue à nouveau, lui dit :
« Calmez-vous, Emma. Vous devriez profiter de ses moments, ils ne reviennent jamais. Nous n'avons le droit qu'à une seule première fois. »
Elizabeth se tourna ensuite en direction de son oncle, qui hocha la tête en signe d'appréciation. Emma comprit alors, pourquoi Elizabeth avait voulu mettre une légère distance entre elle et son oncle et sa tante, pendant les premiers mois de son mariage. Elle avait encore tendance à rechercher leur approbation. Cependant son attention fut détournée à ce moment-là par l'arrivé de Bennet. Et quand la musique commença, il lui tendit la main pour suivre, Elizabeth et Darcy sur la piste de danse pour l'ouverture du bal. La présence de Bennet, ne lui fit pas oublier la présence de son frère et d'Elizabeth, et Emma ne put s'empêcher de remarquer une différence, certes légère, de leur relation. Il lui semblait qu'il y avait une tendresse différentes entre eux et le regard que Darcy posait sur son épouse était aussi différent. Mais elle ne se posa pas plus de question, préférant faire ce qu'Elizabeth lui avait conseiller et profiter de cette première danse avec son fiancé. Elle ne manqua, cependant pas les regards de Jane et Miss Fitzroy sur eux. Elles étaient heureuses pour le couple et attendrit de les voir enfin ensemble. A la fin de la danse d'ouverture, Emma rejoignit son frère, qui lui avait réclamé sa seconde danse, expliquant qu'il voulait profiter de sa présence. Elizabeth, elle, dansait avec son oncle, et tout deux semblaient engagés dans une discussion agréable, Elizabeth lui souriant doucement. Un peu plus loin Bennet se trouvait avec Jane, dans une discussion qui faisait sourire Bennet. Pourtant Emma avait du mal à profiter de la danse avec son frère, se dernier lançant sans cesse des regards en direction de son épouse.
« Elle ne va pas partir tu sais, fini par dire Emma lasse.
- Pour le moment du moins, répondit sombrement son frère.
- Que se passe-t-il Fitzwilliam, demanda Emma alarmée.
- Rien de grave, ne t'inquiète pas pour cela.
- Tu es sur ?
- Oui. Tu devrais profiter de se bal. Car c'est surement le dernier que tu vivras à Pemberley en tant que Miss Darcy.
- Mais tu vas me demander de rester bien à la vue de tout le monde.
- Oui. Mais tu sais que c'est dans l'unique but de te protéger.
- Je le sais. Tout comme je sais que tu es le meilleur des frères.
- Moi aussi je t'aime, Emma. »
Ils se sourirent, Emma étant heureuse de voir son frère détendu pour le premier bal d'Elizabeth à Pemberley et en tant que Mr Darcy. Surtout en sachant qu'elle était elle-même fiancée. Elle y vit encore l'influence positive qu'Elizabeth avait sur Fitzwilliam. Et Emma y voyait l'assurance que son frère serait heureux, ce qui allégé son inquiétude concernant le fait de quitter le domaine. Le bien-être de son frère ne serait plus un frein à son mariage.
Le reste du bal se passa de la même façon. Elizabeth avait fait les choses en grand, tout en gardant la simplicité typique de Bennet. Emma était impressionnée de voir la façon dont sa sœur avait réussi à associer cette simplicité qui lui tenait à cœur et la touche de luxe qu'aimait les Darcy. Certes exposer sa richesse de façon trop évidente était de mauvais goût, mais les familles Fitzwilliam avaient tendance à montrer une certaine richesse. Mois que leur tante Catherine et de loin, mais, ils aimaient afficher un peu de luxe. Il n'y avait qu'à voir les appartements de la maîtresse de maison avant qu'il ne soit refait pour Elizabeth. Emma savait à quel point Elizabeth aimait la simplicité. Pourtant partout se trouver de discrète marque de richesse, appréciait par la bonne société. Ce fit la raison pour laquelle, Emma fut choquée d'entendre les sœurs Bingley, malheureusement présente, critiquer la décoration, bien trop discrète à leur goût. Elles n'avaient non seulement toujours pas compris que la simplicité de démontrait pas un manque de richesse ou de goût, bien au contraire. Sans parler que l'on se trouvait à la campagne où tout était généralement plus simple qu'à la capital. Emma se rendit également compte, qu'elles n'avaient pas dû organiser beaucoup de bal en dehors de celui de Netherfield, car elles ne se rendait pas compte de tout le travail qu'avait fourni Elizabeth pour trouver cet équilibre, ni les sommes folles dépensaient. Mais les invités eurent la grande satisfaction d'entendre Mr Bingley reprendre ses sœurs, pour leur plus grands plaisir à tous, et particulièrement pour Jane et Darcy. D'ailleurs en remarquant le regard que la douce Jane lança à ses sœurs, Emma comprit pourquoi elle était crainte par sa famille. Et elle ne fut pas la seule à le remarquer, car Bennet se pressa de rejoindre Jane pour l'emmener sur la piste de danse. Emma vit son cousin Devon, le vicomte de….. s'approcher d'elle pour l'inviter à danser. Une fois sur la piste Devon commença par montrer son approbation fasse au travail d'Elizabeth avant de se commencer la discussion qu'il tenait à avoir :
« Êtes-vous heureuse Emma ?
- Oui, pourquoi ?
- Nous voudrions être sûr. Le jeune Fitzroy est quelqu'un de bien et vous serez surement très bien traité. Mais l'aimez-vous vraiment ?
- Devon, j'ai depuis plusieurs mois l'exemple de mon frère et d'Elizabeth. Je sais ce que je peux attendre et j'aime réellement Bennet.
- Très bien, si tu le dis, je te fais confiance.
- Tu peux. J'ai beaucoup réfléchi à tout cela, je n'ai pas dit oui, sur un coup de tête.
- Je voulais être sûr, j'avais besoin de le savoir.
- Ne pense-tu pas que Fitzwilliam et Richard ont déjà vérifié.
- Cela n'empêche rien. Je préfère que tu fasses un mariage, d'amour et surtout d'affection égale.
- C'est le cas Devon. Ne t'inquiète pas. »
Les deux cousins finirent leur danse avant qu'Emma se soit demandé par Bennet. Ce dernier semblait plus détendu que ses dernières semaines. Ce qu'Emma ne pu s'empêcher de lui faire remarquer.
« Mère était légèrement inquiète par rapport à tout ce qu'il se passe, en se moment, lui répondit-il.
- Et quoi en particulier ?
- Le bal que devait organiser Lizzie.
- C'est ce que pensait Elizabeth. L'une des raisons pour lesquelles, elle ne rendait pas plus visite à vos parents.
- Cela ne m'étonne pas. Elle savait qu'elle devait prendre son indépendance une fois mariée. C'est ce que mon oncle lui avait dit de faire.
- Et elle l'a écouté.
- Et il semble qu'elle ait eu raison. C'est tout ce qui compte.
- Elle m'a presque conseillé de faire de même.
- Elle a surement raison. Mais qu'entendez-vous par presque.
- Elizabeth ne m'a pas dit clairement de le faire. Mais m'a expliqué pourquoi il avait été important pour elle de le faire.
- Mère pourra être rassurée. Elle avait peur qu'Elizabeth ait du mal à prendre sa place dans la société.
- Ce bal doit la rassurer.
- Vous n'imaginez pas à quel point. Sans parler de la façon dont Lizzie à bien fait en sorte de mettre avant nos fiançailles. Personne ici présent ne peut les ignorer, ni ignorer la bénédiction de votre frère.
- Elle en avait discuté avec Fitzwilliam.
- Mais c'est surement, elle qui en a eu l'idée. C'est exactement le genre de chose qu'elle ferait. Je doute que votre frère aurait eu ce genre d'idée.
- Je vous l'accorde. Mais en y regardant bien, il s'agit plus du travail d'Elizabeth que celle de Fitzwilliam.
- Certes et nous savons tout les deux qu'Elizabeth est très strict concernant ses responsabilités. »
Emma sourit, elle aimait voir la façon dont son fiancé parlait de sa cousine. On pouvait sentir le respect qu'il avait pour elle. Et Emma espérait que Bennet lui montrerait le même respect. Mais en voyant le regard qu'il posait sur elle, Emma n'avait que peu de doute. Car se regard était trop semblable à celui que Fitzwilliam posait sur Elizabeth. Un regard tendre et fier. Emma avait de plus apprit à bien le connaitre. Et elle savait qu'il était tendre, aimant, sensible et drôle. Elle l'avait également découvert cultiver et avait un grand sens de l'honneur, tout comme Elizabeth. Comme le lui avait avoué Fitzwilliam après l'annonce de leur fiançailles. Car Bennet avait annoncé que si Lydia ne pouvait être retrouvé et marié, il se retirerait de leur cour, pour ne pas entacher leur réputation. Elle pensait que Jane et Elizabeth devaient également le savoir. Mais il s'agissait d'une période particulièrement compliqué et difficile pour les Bennet et en particulier Elizabeth qui avait cru perdre Fitzwilliam. Mais ce n'était pas le meilleurs moment pour en parler avec son fiancé, donc Emma préféra garder le silence. Bennet qui était entrain de regarder sa cousine Elizabeth, changea de sujet en lui demanda :
« Savez-vous ce qu'il se passe avec Elizabeth ?
- Pourquoi me demandez-vous cela, demanda Emma surprise.
- Votre frère semble planer au-dessus d'elle. Comme s'il avait peur qu'il lui arrive quelques chose.
- Elle est très fatiguée ses derniers temps. Fitzwilliam doit vouloir être sûr qu'elle ne pousse pas trop.
- Pas de nouvelle concernant l'agrandissement de la famille Darcy ?
- Non, mais de toute manière je ne vous l'aurais pas dit, si elle m'en avait parlé.
- Encore une raison qui fait que je vous aime. Votre loyauté envers votre famille et vos amis, dit Bennet en la regardant tendrement.
- Mais ma famille passera toujours en premier. Que se soit celle dans laquelle je suis née ou celle que je créerais dans quelques mois, lui répondit Emma avec un sourire timide.
- Puis-je donc espérer être inclus dans cette loyauté ?
- Vous êtes l'homme que j'aime Bennet. Ma loyauté vous est déjà acquise. Cependant se genre de confidence entre femme ne doit pas être dévoilé aux hommes. Mais dans se cas Elizabeth, ne m'a rien dit qui pourrait me laisser penser à cela. Je suis tout aussi ignorante que vous.
- Nous l'apprendrons donc ensemble.
- Vous semblez bien sur qu'il y ait quelques choses à apprendre.
- Ma mère en est persuadée.
- Et vous essayez de me faire parler ?
- Je pouvais toujours essayer, non ? Mais de toute manière je me doutais de votre réponse. »
Emma lui sourit, mais ne put lui parler plus longtemps, leur danse étant fini et elle avait promis la suivante à Mr Bingley. Bennet lui devait danser avec Elizabeth, et Emma était persuadée qu'il allait essayer de faire parler sa cousine, sur l'arrivé hypothétique d'un petit Darcy. Emma ne put s'empêcher d'espérer que Mrs Fitzroy avait raison. Elle savait que son frère serait un bon père et qu'il souhaitait avoir des enfants avec Elizabeth. Emma se demanda s'ils feraient comme leur parents et donnerait Bennet comme prénom à leur premier né. Elle savait que Fitzwilliam n'avait jamais aimé son nom et qu'Elizabeth n'était pas pour étant donné que c'était le prénom de son cousin. Mais elle ne pu s'empêcher de s'inquiéter pour son frère, car elle savait qu'il s'inquiéterait beaucoup pour Elizabeth. Qu'il aurait peur de la perdre. Et Emma savait qu'il ne se remettrait jamais de la perte de sa femme, surtout dans ses condition. Elle lança un regard en direction de son fiancé qui se trouvait avec Elizabeth. Emma comprit qu'elle avait raison, car en voyant l'air amusé d'Elizabeth elle sut que Bennet essayait de la faire parler, mais sans obtenir ce qu'il désirait.
Le bal prit fin peu après cette danse. Cependant sa discussion avec Bennet revenait sans cesse dans l'esprit d'Emma. Et quand tout les invités qui restaient à Pemberley pour la nuit se furent retirer dans leur chambre, elle prit Elizabeth à part et demanda à lui parler. Darcy que se trouvait près d'elles, voulu intervenir, mais Elizabeth, d'un seul regard, lui fit comprendre que ce n'était pas nécessaire. Les deux amies s'isolèrent donc et Emma demanda :
« Votre tante, a-t-elle raison de suspecter un agrandissement de la famille Darcy ?
- Pour le moment nous ne sommes sûr de rien. Si grossesse il y a, il est encore trop tôt pour sentir le bébé.
- Mais vous pensez que c'est une possibilité.
- Il y a de nombreux signe qui me font penser que cela est possible. Mais nous n'en serons sûr que dans deux ou trois mois.
- Je suis heureuse pour vous, Elizabeth.
- Merci. Mais je suis certaine, que me féliciter n'est pas l'unique raison pour laquelle vous vouliez me parler.
- Comment le prend mon frère ?
- Pour le moment, il est heureux. Il est certes un peu inquiet, mais il n'a pas encore eu le temps de trop penser à tout cela. Même si je pense que cela ne va pas tarder.
- Depuis quand le sait-il ?
- Je le lui ai dit juste avant le bal. J'aurais voulu attendre pour le lui dire demain, mais il a posé des questions auxquelles je n'ai pas pu me dérober.
- Pas pu ou pas voulu ?
- Pas pu. Fitzwilliam était trop inquiet pour que je laisse dans cette inquiétude inutilement. »
Emma eut un petit sourire avant de serrer son amie dans ses bras. Elle était heureuse qu'Elizabeth aime tellement son frère. Elle laissa ensuite son amie partir, se doutant qu'elle avait besoin de repos et de retrouver son mari, qu'elle n'avait que très peu vu, trop prise dans les préparatifs du bal. Emma savait aussi que si les suppositions d'Elizabeth étaient vraies, son mariage n'aurait lieu qu'une fois qu'Elizabeth pourrait s'y rendre. Elle n'imaginait pas se marier sans son amie, tout comme elle savait que Bennet ne pourrait le faire sans sa cousine. Mais l'avantage c'est que cela laissait du temps pour préparer le mariage plus tranquillement et avec moins de pression pour tout le monde. Cela laissait aussi passer la saison et donc le temps pour tout le monde de se faire à ses fiançailles. Mais aussi d'être sûr que les invités puissent être présent plus facilement. Ayant eu l'information plus longtemps à l'avance. Avant de s'endormir, Emma ne pu que se dire que la vie à Pemberley avait énormément changé en un an et d'ici peu, elle changerait de nouveau. En espérant que ce ne soit que la joie d'accueillir un nouveau membre dans la famille Darcy. Et que Pemberley ne pleurerai pas à nouveau la perte de sa maîtresse.
