Bonjour tout le monde,
Voici un autre chapitre. Alors petite précision, pour le nom de la mère d'Elizabeth j'ai prit le surnom qu'elle à dans la mini série de la BBC et j'ai chercher quel prénom pourrait correspondre sur internet, et je n'en ai trouvé qu'un. De plus sur un certain passage, j'ai un peu oublié la présence de Ruth Fitzroy et j'ai du la rajouter. J'espère que cela ne sera pas trop flagrant.
Bonne lecture à tous.
Juliana.
Chapitre 38
La saison avait commencé, éloignant Emma de Pemberley et de ses frères et sœurs. Car après hésitation et discussion, Elizabeth et Darcy avaient prit la décision de ne pas participer à la saison. Aucun d'eux ne voulait prendre le risque avec la grossesse d'Elizabeth, même si rien n'était encore officialisé, vu qu'Elizabeth n'avait pas encore senti le bébé. Cependant, ayant dû justifier leur absence auprès de leur famille, le couple Darcy avait annoncé leur espoir aux Fitzroy et aux Fitzwilliam. Car il était évident que l'absence du frère de la fiancée pendant la saison risquaient d'entraîner des rumeurs qui pourraient être préjudiciable pour le futur couple Fitzroy. Même si cela semblait être ridicule au vu des liens de parenté entre Mrs Darcy et les Fitzroy. De ce fait leurs tantes respectives étaient prêtes à répandre la nouvelle de la grossesse d'Elizabeth dés qu'elle en aura eu confirmation. De son côté, Emma aurait préféré rester auprès d'Elizabeth, mais elle savait que cela était hors de question. Elle devait se montrer au bras de son fiancé pendant la saison. Il était même prévu que son frère la rejoigne pour certains événements important, comme le bal des Fitzroy ou celui de la Comtesse de…. De toute manière Darcy ayant aussi à traiter des affaires en ville, il se devait d'y passer un peu des temps. Et ce, malgré sa volonté de passer le plus de temps possible avec Elizabeth. Mais le jour où Elizabeth entrait dans son cinquième mois de grossesse, une lettre arriva pour Emma de la part de cette dernière. En l'ouvrant, Emma eut un grand sourire, et sa tante, qui se trouvait présente demanda :
« Elle l'a senti ?
- Oui, elle a eu la confirmation. Un nouveau petit Darcy arrivera au mois de septembre, si tout se passe bien.
- La nouvelle est-elle officielle ?
- Pas encore. Elizabeth voudrait prévenir sa famille en premier. Mrs Fitzroy et vous devrez recevoir une lettre sous peu pour vous dire que vous pouvez répandre la nouvelle.
- Je suppose qu'elle veut prévenir ses parents avant.
- Ainsi que sa tante maternelle qui vit à Londres.
- Il est vrai qu'elle a une autre tante à Londres. »
Emme préféra ne pas relever le ton employé par sa tante. Elle savait qu'Elizabeth n'aurait pas apprécié. Et si Emma et Darcy aimaient bien les Gardiner, ayant appris à les connaître. Sa tante avait une opinion bien arrêté sur sa propre importance dans la société. Si Les relations d'Elizabeth avec les de Bourgh et les Fitzroy avaient plaidé en sa faveur auprès de la comtesse. Cette dernière n'étendait pas son acceptation au Gardiner et au Bingley. Emma poussa un soupir en se disant que ces histoires de rang ne faisaient que compliquer les choses. Après tout en y pensant, Jane avait les mêmes origines qu'Elizabeth. De ce fait, elle préféra demander l'autorisation de se rendre chez les Fitzroy. Le Colonel étant disponible, cette demande lui fut accordé. Cela soulagea Emma, qui commençait à étouffer chez son oncle. De plus en vivant ici, elle commençait à comprendre que la pointe de luxe que sa famille exposait devait venir de sa mère et pas d'une volonté de son père. Emma appréciait déjà la simplicité à l'origine, mais fréquenter autant les Fitzroy et les Bennet avait renforcé se goût, qu'elle trouvait plus agréable et élégant.
En arrivant chez les Fitzroy, elle fut accueillie par sa futur mère, son fiancé étant occupé par les affaires du domaine avec son père. Pendant la période à Londres Mrs Fitzroy avait fait en sorte de se rapprocher d'Emma et de mieux la connaître, car elle était celle qui avait passé le moins de temps avec les Fitzroy. Il était important pour Mrs Fitzroy de mieux la connaître car, il était prévu que Bennet et elle reste à Bright Hall après le mariage, du moins dans un premier temps. Il y aurait surement des adaptations à faire pour que tout se passe pour le mieux, mais une meilleurs connaissance de sa futur fille était un bon début, si elle voulait que le couple reste vivre définitivement avec eux. Pourtant se matin-là, elle et Miss Fitzroy était concentrées sur une lettre qui venait d'arriver. A l'annonce de l'arrivée d'Emma, Helen Fitzroy leva la tête et sourit à la jeune femme et après les salut d'usage, elle lui demanda :
« Avez-vous eu des nouvelles d'Elizabeth ?
- Oui, une lettre est arrivée se matin. Entre autres pour m'annoncer l'arrivée de Fitzwilliam la semaine prochaine.
- Et le fait qu'elle ait senti le bébé, non, demanda Mrs Fitzroy avec un petit sourire ironique typique de Bennet et Elizabeth.
- En effet elle me l'a annoncé aussi.
- Savez-vous comment votre frère prend la nouvelle.
- Malheureusement, Fitzwilliam est très doué pour cacher ses sentiments. Et comme nous ne sommes pas ensemble, je ne peux que me référer à ses lettres et à ma connaissance de lui, je ne peux faire que des suppositions.
- Robert s'inquiète beaucoup pour lui. Il a peur que ce qu'il s'est passé à la naissance de Georgiana ne refasse surface.
- Cela serait compréhensible, non. Je suis moi-même inquiète pour Elizabeth, et elle n'est que mon amie.
- Je vous l'accorde. Mais, j'ai la chance d'avoir connu Frances Gardiner enfant. Bien avant qu'elle ne devienne Frances Bennet. Et Je sais qu'Elizabeth tient sa robustesse de Fanny. Et Fanny a réussi à mettre au monde six enfants.
- Mais vous vous inquiétez quand même n'est-ce pas ?
- Malheureusement, je ne peux pas plus effacer ce qui est arrivé à ma mère que vous. Il est normal pour nous de nous inquiéter.
- Pensez-vous qu'Elizabeth s'en inquiète aussi ?
- Oui, je le pense. Mais pas forcément pour la même raison. Je pense qu'elle a peur de laisser votre frère et son enfant seul. Mais je suis sur qu'elle ne le montrera à personne.
- Je suis d'accord avec vous. Elle ne voudra pas inquiéter Fitzwilliam. Mais il faudrait qu'elle en parle à quelqu'un.
- J'espère qu'elle aura le bon sens d'en parler à Jane. »
Les hommes de la maison arrivèrent à se moment-là, empêchant la conversation de se poursuivre. Ruth qui était resté silencieuse pendant la discussion sur sa cousine, regarda avec amusement son frère se précipiter pour rejoindre sa fiancée. Sa mère la détournant cependant de son observation du jeune couple, quand elle se mit à parler à Mr Fitzroy :
« Elizabeth a eu la confirmation.
- Et tu vas te dépêcher de répandre l'arrivé prochaine de l'héritier Darcy.
- Pas avant une semaine. Elizabeth veut être sûr que ses parents et les Gardiner soient au courant.
- Pas Jane ?
- Je suspect que Jane est la première à l'avoir appris. Je suis même sur qu'elle l'a appris avant Emma.
- Ah non, intervint Emma, je l'ai su avant Jane, juste après Fitzwilliam. Bennet m'avait fait part de vos soupçon, au bal de Pemberley. De ce fait je lui ai posé la question le soir même. J'ai eu la réponse sur ses espoirs se soir-là. Mais uniquement parce que Fitzwilliam le savait déjà, elle le lui avait dit avant le bal. Jane ne l'a appris que le lendemain.
- Comme c'est étrange de savoir que Jane a été supplanté, commenta Bennet.
- Si vous ne m'aviez pas parlé des doutes de votre mère et si Fitzwilliam ne s'était pas inquiéter au point de la confronter avant le bal, je suis persuadée que Jane l'aurait su avant moi, ou au moins en même temps, l'informa Emma.
- Et bien peut-être ce n'est pas plus mal que cela. »
Bennet sourit à Emma et ils restèrent à discuter encore un peu avant que l'on annonce le colonel Fitzwilliam qui venait pour ramener Emma. Cette dernière salua les Fitzroy et reparti avec son cousin. Emma regardait sans les rues de Londres pressait que son frère n'arrive. Elle avait réussi à le convaincre de la laisser aller à la maison de ville Darcy pendant les deux semaines de sa présence. De plus, elle avait réussi à le convaincre de l'accompagner au bal de Mrs Dashwood, et bien qu'elle n'aime pas particulièrement l'hôtesse, Emma savait que ses amies seraient présentes, l'une avec son mari et l'autre avec son fiancé. De plus Emma savait que Mrs Dashwood s'était senti obligé de les invités après une discussion avec elle. En effet le jour où Mrs Dashwood c'était présenté pour déposer une invitation, Emma avait demandé négligemment si les sœurs de Mr Dashwood seraient présentes. La femme avait pâli et répondit :
« Bien sûr que Marianne et Elinor seront présentes. Elles sont mes sœurs après tout. Et plus particulièrement Elinor étant donné qu'elle a épousé mon frère en plus d'être la sœur de mon mari.
- Dans se cas je verrais avec mon frère qui sera là au moment de votre bal, pour voir s'il accepte que l'on vienne. »
Emma dut retenir le sourire qui menacé quand la femme devant elle, perdit son sourire. Elle ne l'avait jamais apprécié, et elle espérait pouvoir voir un peu plus ses amies, une fois qu'elles seraient toutes mariées. Le jour même de cette visite elle avait écrit à son frère, pour obtenir son autorisation pour se rendre à ce bal. Elle savait qu'Elizabeth serait d'accord avec elle. Et qu'elle l'aiderait à le lui faire accepter. Et elle avait eu raison, la lettre qu'elle reçut de son frère laissé très bien transparaître l'influence d'Elizabeth.
C'est donc une, Emma plus qu'heureuse qui accueilli son frère la semaine suivante. Darcy fut très surpris, car il avait beau avoir sentit qu'Emma aurait préféré rester avec lui à la maison de ville de la famille, il ne c'était pas rendu compte que ce qu'elle voulait en fait, c'était quitter la maison de leur oncle. Emma n'étant pas coutumière de se genre d'attitude Darcy se mit à se poser des questions. Il eut cependant la réponse le soir même sans avoir eu besoin d'interroger sa sœur, quand cette dernière s'approcha de lui et lui demanda :
« Fitzwilliam, comment puis-je dire à notre tante que je ne souhaite pas qu'elle s'occupe de mon trousseau.
- Pourquoi ne veux-tu pas l'aide de notre tante ?
- Parce qu'elle ne m'écoute pas. Elle ne veut pas comprendre que je veuille garder une certaine simplicité dans mes tenues.
- Que veux-tu dire ?
- Notre tante pense que je ne dois pas rester avec des tenues ressemblant à ce que je porte maintenant. Que je dois montrer la richesse des familles Darcy et Fitzroy dans mes tenues. Elle dit qu'autant pour Elizabeth c'est normal au vu de la pauvreté de la famille Bennet, mais que je n'ai pas cette excuse.
- Vous n'étiez que toute les deux, quand elle a dit cela ?
- Non. Mrs Fitzroy était présente. Et au regard qu'elle a lancé à notre tante, je peux t'assurer qu'elle n'a pas du tout apprécié. Mais elle s'est content de dire qu'Elizabeth avait hérité des goûts des vrais de Bourgh.
- Oui, il est sûr que les Fitzwilliam aiment le luxe. Ils ne tombent pas tous dans la vulgarité, mais ils sont plus ostentatoires que les Darcy, les Bennet ou les De Bourgh, autre que tante Catherine et Anne bien sûr. Il n'y avait qu'à comparer les appartements de mère et ceux de père. En attendant c'est dans la famille Fitzroy que tu vas entrer, et il est normal que tu suives leur façon de faire. Je vais aller voir notre oncle pour que notre tante ne t'accompagne plus pour ton trousseau et voir avec mon parrain pour que ce soit Mrs et Miss Fitzroy qui t'aident.
- Merci Fitzwilliam. Parce que si j'aime notre tante, là je pense que je n'aurais pas pu le supporter plus longtemps. Sinon comment va Elizabeth.
- Mieux maintenant qu'elle a sentit le bébé et qu'elle n'est plus malade le matin. Elle a commencé à faire refaire la nurserie. Le jour de mon départ, elle était presque noyée sous des échantillons de tissus pour choisir de quelle couleur serait la nouvelle tapisserie.
- Et toi.
- J'essaye d'éviter de penser à ce qu'elle risquera pour me donner un enfant. Et elle est tellement heureuse, que j'ai peur de gâcher tout cela ?
- Mais tu es heureux de devenir père n'est-ce pas ?
- Oui, je suis heureux, Mais en même temps j'ai peur de la perdre. Et pour être honnête je n'arrive pas à savoir quel sentiment domine. Par moment, je suis juste heureux de savoir qu'un petit être grandit en Elizabeth. Et à d'autre je suis terrifié à l'idée de la perdre. »
Emma s'approcha de son frère et le prit dans ses bras. Elle avait senti que son frère n'était pas tout à fait honnête avec elle. Mais savait aussi que ce qu'il venait de lui dire, il ne l'avait dit à personne. Et pouvoir mettre des mots sur son ressentit, même partiel c'était important. Sans compter, qu'elle savait qu'il ne voulait surement pas faire peser ses inquiétudes sur Elizabeth. D'après ses lettres, il trouvait qu'elle ne se reposait pas assez et qu'elle en faisait trop, en particulier concernant le mariage d'Emma et de Bennet.
Quelques jours plutard eut lieu le bal des Dashwood. Darcy n'avait pas particulièrement envie d'y aller. Après tout un bal sans Elizabeth n'avait que peu d'intérêt. Mais il avait accepté d'y aller pour sa petite sœur, et comme Elizabeth lui avait fait remarquer, il s'agissait de la dernière saison qu'il passerait ensemble, sous le même toit. C'est donc en soupirant qu'il entra dans la demeure des Dashwood. Il savait que les Fitzroy, le frère et la sœur, et les Bingley, dans leur ensemble, serait présent. Et savoir que Miss Bingley serait présente, alors que son Elizabeth, elle, était bloquée à Pemberley, n'aidait en rien son humeur. Emma sourit avant de lui dire :
« Fitzwilliam, arrête de faire la tête. Les gens vont croire que tu désapprouve mon mariage, ou que ton propre mariage est malheureux.
- L'absence d'Elizabeth risque de faire la même chose et cela plus efficacement.
- La raison de son absence commence à être répandu. J'ai reçu un message d'une connaissance me le disant. Et mes amies du Devon le savent aussi sans que j'aie eu besoin de le leur dire.
- C'est déjà ça. Mais en même temps je suis sûr que cela n'empêchera pas les bruits.
- Il y en aura toujours, Fitzwilliam. Allez viens et arrête de bouder. »
Le frère et la sœurs Darcy entrèrent et furent reçu avec un sourire par la maîtresse de maison. Darcy poussa un soupir et emmena sa sœur dans la salle de bal. L'une des premières personnes qu'ils virent furent Bennet Fitzroy, accompagné de sa propre sœur. Cette rencontre renfrogna encore plus Darcy. D'ailleurs son ami le remarqua et après l'avoir salué lui dit :
« Eh bien Darcy, je pensais que Lizzie vous avez converti aux bals ?
- Quand elle est présente oui. Mais là, je préférerai, et de loin, être avec elle à Pemberley.
- Vous la retrouverez bientôt. Et pensez que c'est pour la bonne cause.
- Il n'empêche que je serais quand même mieux avec ma femme. »
Bennet et Emma échangèrent un regard amusé, puis Emma aperçu les Bingley. Elle le fit immédiatement remarquer à son frère et à son fiancé. Et fut amusée de voir ce dernier, se presser pour rejoindre sa cousine, trainant sa sœur avec lui. Les Darcy suivirent plus calmement, car s'ils étaient heureux de retrouver le couple Bingley, la présence de Miss Bingley leur posé un gros problème et en particulier à Darcy. Les salutations terminé, Ruth entraîna Emma et Jane dans une conversation concernant le mariage de Bennet et d'Emma, le tout en ignorant le plus possible Miss Bingley, pendant que les trois hommes discutaient des projets de Darcy le temps de son séjour à Londres. Quand se dernier annonça qu'il ne sortirait que le strict nécessaire, voulant travailler le plus possible pour rejoindre Elizabeth à Pemberley, Miss Bingley ne put s'empêcher d'intervenir avec son manque de discrétion costumière :
« Eh bien Mr Darcy, qu'avez-vous fait de votre épouse ? La cachez-vous aux yeux du monde ?
- Voyons Caroline, intervint froidement Jane, vous êtes parfaitement au courant de la condition de ma sœur, je vous l'ai dit moi-même. Vous ne voudriez pas qu'il arrive quelque chose au futur maître de Pemberley.
- C'est vrai, je n'y pensais plus. Vous avez eu raison de lui interdire de venir Mr Darcy, poursuivit Miss Bingley, clairement irrité par l'intervention de sa sœur.
- Je n'ai pas besoin d'interdire quoique ce soit à mon épouse, Miss Bingley. Elizabeth connait parfaitement ses devoirs, sans compter qu'elle ne mettrait jamais sa vie et celle de notre enfant en danger de façon futile. Comme pour se monter dans la société. Nous attendons cette naissance avec impatience. Maintenant Miss Bingley, veuillez m'excuser, mais je viens de voir des amies de ma sœurs. Et je suis sur qu'elle souhaite, leur présenter son fiancé, ainsi que sa futur cousine et sa futur soeur. Bingley cela ne vous dérange pas si je vous emprunte votre femme quelques minutes. »
Bingley lui assura qu'il n'y voyait aucun soucis et Darcy tendit son bras libre en direction de la jeune femme. Cette dernière le lui prit avec reconnaissance. Pendant ce temps, Emma repéra également ses amies, elle était heureuse de les voir. Cela faisait un an pour l'une et ne pu laisser son côté enjoué l'emporter.
« Elinor, Marianne, je suis heureuse de vous revoir. Oh, Elinor, cela fait tellement longtemps. »
Tout à se retrouvailles, elle ne remarqua pas le regard amusé qu'échangèrent son frère et son fiancé. Jane, elle, le remarqua et fut rassuré de les voir complice à nouveau. Elizabeth lui avait écrit pour lui dire qu'elle était inquiète concernant la relation entre Bennet et Darcy. Elizabeth avait l'impression que son mari repoussé leur cousin depuis les fiançailles entre Bennet et Emma. Jane ne put y réfléchir plus longtemps, Emma présentant Bennet et Ruth à tout le monde. Elle la présenta également, puis présenta son frère aux deux hommes présents. L'aînée des sœurs, Elinor, félicita Darcy pour l'arrivé prochaine de son enfant. Jane ne put que sourire en voyant son frère se détendre et en la remerciant. Peu après Bingley arriva, seul. Elle l'interrogea du regard et il dit :
« Elle est avec Mrs Dashwood. Je n'ai pas la patience de les supporter toutes les deux.
- Vous, Bingley vous manquez de patience, interrogea Bennet.
- En se moment, oui. Depuis la nouvelle venue du Derbyshire, mes sœurs sont particulièrement exécrables. Même Hurst perd patience avec Louisa.
- A ce point, demanda Darcy.
- Oui, c'est la raison de leur absence. Hurst a décidé de rester dans le domaine de sa famille avec Louisa pendant la saison. »
Emma connaissait la raison de l'attitude des sœurs de Mr Bingley et elle savait que ses accusations seraient probablement fausses. En effet, Jane avait écrit à Elizabeth et à Emma qu'elle pensait être enceinte. Elle fut ramenée au moment présent par Marianne qui lui demanda :
« Quand allez-vous vous marier ?
- Sûrement en octobre. Nous n'avons pas encore réellement parlé de la date. Mais nous souhaiterions que Mrs Darcy soit présente, répondit Emma.
- Elizabeth ne se formalisera pas, si vous vous mariez avant qu'elle ne soit capable d'y participer, intervint Darcy.
- Voyons, Mr Darcy, mon frère ne pourra se marier sans notre cousine. » Répondit Ruth Fitzroy avec un petit sourire ironique en direction de son frère qui se contenta de lever les yeux au ciel.
Les danses commencèrent peu après et Darcy reprit ses anciennes habitudes. Il ne dansa qu'avec sa sœur et Jane, qui en regardant bien était également sa sœur, et Ruth Fitzroy, qui elle était sa cousine. Mais au moment où Emma discutait avec Elinor, elle remarqua que son frère et Bennet discutaient tout les deux à voix basse. Puis en suivant le regard de Bennet, elle remarque l'homme qu'Elizabeth et Fitzwilliam lui avait dit d'éviter l'an dernier. Emma avait appris pourquoi depuis et savait qu'Elizabeth avait fait en sorte que les valet de pieds empêche cet homme d'attirer des jeunes filles à l'écart et elle avait également demandé aux femmes de chambre de rester à l'étage. Son frère croisa son regard et hocha la tête. Emma s'excusa auprès de son amie et le rejoignit, sachant qu'aussi bien Fitzwilliam que Bennet voudrait l'avoir près d'eux. D'ailleurs le soupir de soulagement que poussa son fiancé en la voyant arriver, confirma son impression. Emma fut sur ses gardes pour le reste du bal, elle avait de plus l'impression que Bennet et son frère ne la lâchait pas du regard, où juste pour surveiller Ruth. Au moment du départ, Emma invita ses amies à venir lui rendre visite pendant la présence de son frère. Et après avoir obtenu l'accord du mari d'Elinor, qui servait de chaperon pour Marianne, elles acceptèrent. Les Darcy, les Bingley et les Fitzroy, saluèrent tout le monde avant de chacun rentrer chez soi. Mais Emma était sûre de voir les Bingley avant le départ de son frère pour Pemberley. Jane étant désireuse d'avoir des nouvelles de sa sœur ne venant pas d'elle.
Et c'est ce qui arriva deux jours après. Les Bingley, sans Miss Bingley, se présentèrent chez Darcy pour l'heure du thé. D'ailleurs les pensées d'Emma se réalisèrent quand après les salutations d'usage, Jane demanda :
« Mr Darcy, pourriez-vous me donner des nouvelles de ma sœur. Elizabeth me dit qu'elle va bien, mais elle ne me le dirait pas si quelques choses n'allait pas.
- Elle va assez bien. Bien sûr, elle ne peut plus faire autant de chose qu'avant, mais elle va bien.
- Je suis rassurée. Elle a tendance à ne pas dire réellement comment elle va pour ne pas nous inquiéter.
- Oui, elle le sait aussi de le faire avec moi. Mais j'ai appris à voir à travers. Ne vous inquiétez pas, elle va bien. Elle est même mieux maintenant qu'elle n'est plus malade le matin. Elle semble même avoir plus d'énergie.
- C'est une bonne chose. Merci de m'avoir rassuré sur ma sœur. »
Le reste de la conversation se dirigea vers les suppositions de Jane. Mais n'ayant pas encore sentit l'enfant, elle ne pouvait être sûr. Car si ses suppositions étaient juste, elle ne sentirait l'enfant qu'au mois d'aout et de se fait, serait à la date limite pour être présente au mariage. C'était une des raisons de l'envie de Bennet de se marier début octobre, pour avoir ses deux cousines avec lui. Ils étaient trop proche pour que Bennet imagine ne pas les avoir avec lui. Les deux amies discutèrent de l'avancer des préparatif du mariage, pendant que Bingley demanda à son ami :
« Comment allez-vous Darcy ?
- Bien. Pourquoi cette question Bingley ?
- Parce que je m'inquiète pour Jane, alors que rien n'est sûr et que je n'ai pas perdu ma mère dans ces circonstances. Alors, comment allez-vous ?
- Je suis très inquiet. Je ne sais pas si j'arriverai à continuer sans Elizabeth. Penser que je pourrais la perdre en Septembre me terrifie.
- En avez-vous parlé à quelqu'un ?
- A Elizabeth. Elle me connait trop bien pour que j'arrive à lui cacher ce genre de chose.
- J'espère que maintenant vous saurez, que vous pouvez me parler. Même si ce n'est que par lettre. Nous sommes frères maintenant.
- Merci Bingley, j'y penserai. Mais j'aimerai vous demander, si c'est Elizabeth qui vous en a parlé.
- Non. Elle a certes écrit à Jane qu'elle était inquiète pour vous. Mais ce n'est que récemment que j'ai comprit ce que vous pourriez ressentir. »
Les deux hommes ne discutèrent pas plus de ce sujet mais Darcy se senti un peu plus détendu. Le fait de pouvoir en discuter potentiellement avec son ami le rassuré en quelque sorte. Puis il se dit qu'il devrait en discuter avec son parrain. Après tout, il lui avait dit qu'il serait là pour lui