Hello, je vous avais promis une petite surprise pour aujourd'hui. Comme vous le savez, j'écris souvent avec Aka-Shoto et je lui demande de l'aide quand j'ai des doutes ou des difficultés à continuer à écrire. Un jour elle a réécrit un de mes chapitres d'un POV de Shoto, avec le lemon du chapitre précédent. Même si le contexte du lemon a complétement changé depuis qu'on a écrit le lemon, parce que j'ai changé d'avis sur le contenu de mon chap, j'avais adoré le POV de Shoto et sa façon d'écrire cette version de lemon. Donc j'ai demandé son accord pour publier la version afin de vous en faire profiter aussi parce que c'est trop dommage qu'il n'y ai que moi qui puissent en profiter :p

Je sais, je suis si généreuse.

Si vous avez des commentaires, n'oubliez pas de mentionner Aka-Shoto ca lui fera très plaisir ;)

/!\ je rappelle que ce chapitre ne fais pas partie de l'histoire !

Contexte initial du chapitre : Katsuki est dévasté par l'annonce du déménagement de Deku.

Je tenais Katsuki dans mes bras. Il s'était endormi. Je le trouvais si beau calme, serein comme ça. Je savais que le futur serait compliqué pour lui. Je voulais être là, toujours...

Je le sens bouger te frotter son visage contre moi pour se réveiller.

Puis il relève son visage vers moi et me lance un regard... je le sens perturbé.

-Ça va ? demandai-je

-Non.

Je le regarde à nouveau, ne sachant finalement pas quoi répondre

-Mais... je sais comment ça pourrait aller mieux, me dit-il.

-Ha. Je peux aider ?

Il glissa sa main le long de ma cuisse et la posa sans complexe au niveau de mon entre-jambe.

-Plutôt, ouais.

Il commença alors à défaire ma ceinture mais je l'arrêtai.

-Katsuki, non pas que je n'ai pas envie mais... est-ce que c'est vraiment le bon moment ? Tu es ailleurs là, je ne suis pas sûr de...

Il me saisit alors la mâchoire, me coupant la parole et se mit à califourchon sur moi.

-Arrête de réfléchir te veux. Je te veux maintenant et... je te veux en moi.

Je le regarde, dubitatif.

-Quoi ?

-Putain Todoroki, tu veux vraiment que je le dise ?

Il colla son front au mien, et doucement susurra.

-Je veux que tu me prennes, là, maintenant, je veux être à toi. Que tu me fasses tiens...

Je sens son souffle, si près, je sens la passion qui l'anime et je trouve ça contagieux. je sens son corps sur moi et surtout, je vois son visage. Je le trouve si sexy. Je fonds sur ses lèvres et m'empare de sa bouche. Nos souffles se mélangent immédiatement, mes mains sur ses cuisses le maintiennent contre moi. Je laisse ma langue glisser entre mes lèvres pour caresser les siennes, mais j'allai visiblement trop lentement car il me donne accès à sa bouche sans attendre, jouant avec ma langue, mordant ma lèvre inférieure. Il ne fait pas semblant, il me veut. Ses paroles résonnaient en moi.

"Je veux que tu me fasses tiens"

Je ne suis pas du genre à m'attacher aux objets ou aux personnes, mais l'idée que Katsuki ne soit qu'à moi me plaisait étonnement et réveillait en moi un besoin comme j'avais rarement ressenti. Et alors qu'il dominait la situation, je pousse sur mes appuis pour le retourner sur le dos et me retrouver sur lui. Je me sens de plus en plus fiévreux, pris d'un désir peu commun. Je le regarde dans les yeux.

-C'est vraiment ce que tu veux...?

Il me sourit de son sourire carnassier et me susurra à l'oreille :

-Je suis à toi...

Je sens des frissons me parcourir. Je saisis ses deux bras et les ramène au-dessus de sa tête, le tenant d'une seule de mes mains. Puis je glisse mon visage dans son cou pour l'embrasser. Je m'imprègne de son odeur, de son goût et je me risque à une première étape s'il voulait vraiment m'appartenir, je pris légèrement sa peau dans ma bouche et je commence à aspirer l'air, lui laissant au bout de quelques secondes un léger suçon. Je me recule pour mieux voir, il tourne la tête, rougit par... un sentiment que je ne sais pas reconnaître entre la gêne et l'excitation. Je passe un doigt sur l'endroit que j'avais aspiré et réalise comme ce soir il se donnerait à moi. Je n'avais pas envie de réfléchir à la raison qui le poussait à faire ça, parce que je sentais monter en moi ce besoin de nous couper du monde. Du monde entier.

Je relâche ses mains pour retirer mon T-shirt. Je le vois me regarder avec beaucoup d'envie, puis je lui indique de retirer le sien, ce qu'il fait immédiatement. Je parcours ensuite son torse de mes mains, je caresse ses épaules, sa clavicule, ses pecs, puis je passe sur ses tétons. Les voir durcis m'excitait. J'ai de plus en plus chaud. Je les saisis entre mes pouces et commence à les caresser en les pinçant légèrement. Je vois Katsuki retenir légèrement son souffle. Je commence à me sentir déjà à l'étroit dans mon boxer. Comment faisait-il pour me donner tellement envie ? C'est la première fois que je le vois se soumettre comme ça et je dois avouer adorer ça. Je me sens perdre pied. Je pince légèrement un de ses tétons et l'entend gémir.

Je remonte mes doigts au niveau de sa bouche et caresse sa lèvre. Il sort légèrement sa langue pour me lécher le doigt et ça m'excite. Finalement je vais défaire sa ceinture, son pantalon, avant de me reculer pour le lui retirer. Je me retrouve donc à genoux devant lui, son boxer noir et orange tendu au possible. J'admire ce corps dont je pouvais faire ce que je voulais.

Je me penche sur lui et embrasse ses abdos, son ventre et dirige ma bouche vers son sexe.

Je baisse son boxer pour que se découvre devant moi son membre. Mais plutôt que de le prendre en bouche comme on aurait pu s'en douter, je me relève et retire son dernier vêtement à Katsuki. Je le vois me laisser faire mais je devine la frustration sur son visage.

— Mets toi à quatre pattes.

Mon ton est direct, presque froid. Je le vois retenir sa respiration. Mais il s'exécute. Il est donc en levrette devant moi. Mon membre est si dur. Je le trouve magnifique sous cette vision, dans cette position. Il tourne légèrement la tête vers moi et je peux deviner, je peux lire son envie. Je glisse ma main le long de sa colonne, ce qui le fait se cambrer quasiment par instinct. Je vois donc ses fesses se tendre vers moi dans la pénombre de ma chambre.

Je touche sa peau, je profite de l'avoir juste au bout de mes doigts. Mais au fond, je boue.

Je caresse ses fesses, doucement, je le fais languir un peu et ça à l'air de marcher. Katsuki n'est pas du genre à attendre mais s'il veut être à moi... je veux avoir le temps de profiter de chaque partie de lui.

— Shoto... gémit-il alors que je prends visiblement trop mon temps.

Et alors que je n'ai qu'une envie c'est de satisfaire cette pulsions qui me pousse à lier nos deux corps, ma main retentit sur sa fesse. Je le vois avoir un mouvement vers l'avant par surprise. J'attends, pas vraiment sûr de sa réaction. Je l'entend respirer plus fort, et je vois son corps se tendre à nouveau vers moi. Comme une autorisation, comme un appel à mon contact. Je lui donne donc une seconde fessée, plus forte. Je le vois ne pas céder et au bout de la 4e je n'en peux plus de cette distance que je maintiens entre nous. Je lui embrasse le dos, je caresse ses hanches, je descends ma bouche petit à petit, j'embrasse sa peau meurtrie et rougie. Mes lèvres ne peuvent se rassasier de l'embrasser partout. Je sens son odeur, je suis comme fou et je sens que lui aussi. Je l'entends gémir à chaque baiser, je le sens bouger, je sens qu'il me veut mais mes lèvres ne parviennent pas à me détacher de son corps, à tel point que je l'embrasse au fur et à mesure, je glisse ma bouche entre ses fesses. Je le sens un peu réticent mais perdu sous le nombre de mes baisers il me laisse avoir accès à son intimité.

Je finis doucement par glisser ma langue là où je veux le pénétrer, je finis par l'humidifier. C'est la première fois que j'ose aller aussi loin avec quelqu'un mais c'est de l'ordre de la pulsion. Je le lèche tout en caressant ses fesses et ça semble malgré tout lui plaire car je le sens se détendre petit à petit. Puis je finis par me redresser et par baisser mon boxer. Mais sans le retirer je me colle à lui et glisse mon membre là où se trouvait au préalable ma langue, glissant entre ses fesses, l'humidifiant sur la longueur. Je me penche sur lui et glisse mes doigts dans sa bouche. Il les saisit immédiatement et les lèche avec passion et empressement, rapidité et fougue... Puis je les lui retire et vient immédiatement les positionner à la place de mon membre, pour en glisser un tout d'abord en lui. Excité et détendu, ça rentre relativement aisément. Je glisse 2 phalanges et suis attentifs à ses gémissements. Je le vois mettre la tête dans l'oreiller pour étouffer ses cris. Doucement, je glisse un autre doigt et je ressens déjà un plaisir intense à posséder Katsuki au bout de ma main.

Lorsque je le sens prêt, je finis par retirer mes doigts, par saisir mon membre à sa base et par m'insérer en Katsuki. Lentement. Très lentement. Je l'entends gémir. Retenir des petits cris même. Il est très serré alors j'y vais extrêmement doucement.

— Prend moi putain... arrête de prendre ton temps... soupire-t-il, à moitié de rage et de désir.

Je ne me fais pas prier et rentre plus loin en lui en essayant de combattre sa pseudo réticence. Contre toute attente, il finit par se détendre assez pour que la résistance du début ne soit plus aussi présente par la suite.

— Tu es si bon Katsuki... ne puis-je m'empêcher de souffler.

C'est intense, puissant. Me sentir en lui comme ça... savoir qu'il se donne à moi, ça me rend fou. Je voudrais le garder toute ma vie aussi libre, aussi simplement... qu'il accepte que des fois ne pas avoir le dessus ne le rend pas faible. Car à l'instant, j'ai l'impression qu'il me domine par toute la fougue qu'il provoque en moi. Je suis totalement sous l'emprise de son corps et de son âme qui me rendent fou d'envie.

Je pose une main sur sa hanche et une autre sur son épaule, ramenant ainsi un peu plus son corps contre le mien. Puis je donne de légers coups de hanches. Pas besoin d'être un bourrin pour que ce soit bon, il me suffit de trouver le bon rythme. Je me recule et revient en lui, restant parfois presque à l'entrée de son anus, puis je le vois frapper du poing le lit.

— Shoto, plus fort. Je veux que ta bite me fasse oublier qui je suis. Fais de moi ce que tu veux...

Sa supplication est poignante. Je sens des frissons me parcourir. J'essaye de ne pas m'arrêter sur la douleur dans sa voix et de lui donner uniquement ce qu'il désire. Car son envie est la mienne. Car j'ai besoin de le satisfaire.

Alors commencent des vas et vient bien plus rapides, bien plus forts. Je claque mes hanches contre ses fesses et plante mes doigts dans sa peau. Je le marque autant que possible. Je sais qu'il est assez fort pour supporter la douleur. Ma main sur son épaule agrippe soudain sa nuque, comme un chien que l'on voudrait maîtriser. Je cherche ce qui pourrait le rendre le plus fou possible. Mais plus j'y pense et plus c'est moi que ça excite. Il me fait arriver aux limites de mes capacités. Je dois encore me retenir. Ou alors...

— Katsuki... haletai-je difficilement alors que je continue de le pénétrer sans ménagement. Je vais venir en toi... Mais toi tu attendras encore parce que je n'en ai pas finis avec toi.

Pour toute validation je l'entends grogner et j'accélère mes mouvements. J'ai chaud, je commence à transpirer. Son corps me rend dingue. Il ne me faut pas longtemps pour que je sente mes muscles se contracter et que je jouisse en lui dans un cris de plaisir. Mon corps contre le sien fini de se vider de ma semence le temps que je reprenne mes esprits.

- Redresse-toi doucement, articulé-je à grand peine, essoufflé.

Puis je le vois faire ce que je lui demande et se mettre sur les genoux. Je me colle à lui, je sens ses fesses se contracter, sûrement pour contenir le sperme que j'ai mis en lui.

Je passe un bras autour de son torse pour le maintenir contre moi et pose ma main autour de son membre. Je l'entends soupirer d'aise et de plaisir. Il est déjà si humide que ma main glisse facilement, allant de la base au gland dans des mouvements précis. J'embrasse son épaule, je la mords alors que je l'entends gémir. Mon pouce caresse parfois son gland, le rendant un peu plus fou.

— Putain, plus vite, gémit-il d'une voix presque étouffée par l'excitation.

J'accélère encore puis je sens les muscles de ses fesses se relâcher tellement le plaisir l'envahit et son corps se relâche. Je sens alors le liquide contenu en lui couler doucement le long de ses cuisses et ça m'excite. Je respire fort. Il passe un bras derrière lui et saisit ma tête, agrippant mes cheveux. Et alors qu'il les serre fort entre ses doigts, je l'entends gémir de manière plus saccadée avant que son membre frémisse entre mes doigts et que je le sente venir. Son propre sperme atterrissant sur ma main. J'arrête doucement mes mouvements et le libère mais je garde mon bras autour de lui. Il relâche lui aussi ma tête. Je sens mon coeur cogner contre lui et je suis quasi sûr de pouvoir entendre le sien résonner.

C'est comme si rien ne pourrait nous séparer, comme si la réalité ne pouvait pas nous rattraper. Je donnerai tellement pour que le sentiment de bien-être qu'il semble ressentir reste tel quel pour toujours. Je voudrais tellement être celui qui emplit sa tête et sa vie de ces parfaits souvenirs... je me battrais pour ça... Ne serait-ce que pour lui rendre ce que lui m'apporte. La force qu'il me permet de puiser en moi... je la lui rendrais.

— Tu viens te doucher avec moi ? lui demandai-je à voix basse en embrassant son épaule.

Il grogne un rapide oui avant de saisir son boxer et de l'enfiler pour limiter l'écoulement le long de ses cuisses. Moi je trouve ça terriblement sexy mais je me garde de le lui dire.

Nous prenons avec nous des affaires propres et nous dirigeons dans la salle de bain. Sous la douche, j'active l'eau à une température assez chaude puis mets dans ma main du gel douche.

— Tu veux... que je te le lave ? lui demandai-je avec curiosité.

— Non merci... je suis encore assez moi-même pour faire ça pour l'instant. Mais si c'est juste pour le plaisir de continuer à toucher mon corps, ça peut se négocier.

J'émets un petit rire et pour toute réponse, lui tend le gel douche. Nous profitons de cette douche pour être tendres. Nous nous embrassons régulièrement. Ses cheveux trempés lui donnent un air bien plus doux. Je le trouve si beau... Malgré tout, au fur et à mesure que l'euphorie de notre moment intime passe, je vois son visage se ternir. Je finis par le serrer contre moi et par glisser mon visage dans le creux de son cou.

— Ça va aller, dis-je doucement. Je suis là.

Je le sens glisser ses mains autour de moi et me rendre mon étreinte. Une chose est sûre... Qu'importe la douleur et notre façon de la gérer, je serais toujours là pour lui...

Olalala, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi j'ai adoré relire cette version.

Bon weekend à tous 3