Bonjour à tous,

voici un nouveau chapitre. Pour répondre à une review, je souhaite préciser quelques petites choses concernant le prénom de la mère d'Elizabeth. Dans la mini-série de la BBC de 1995, on entent à un moment Mr Gardiner appelait sa sœur (Mrs Bennet donc) Fanny (au moment de leur arrivé à Noël dans mes souvenirs). Sachant que Kitty et Lizzie sont des surnoms et j'ai donc supposé que cela pouvait aussi être le cas pour Mrs Bennet et c'est cela que j'ai recherché sur internet, les prénoms qui pourraient donner le surnom Fanny. Et je n'en ai trouvé qu'un seul Frances. Donc dans mon histoire Mrs Bennet s'appelle Frances "Fanny" Bennet, comme Elizabeth s'appelle, Elizabeth "Lizzie" Darcy.

Voilà j'espère que je me suis montrée un peu plus clair que la fois précédente. Bonne lecture à tous.

Juliana.


Chapitre 39

Ce n'est qu'une semaine plus tard que Darcy eut l'occasion de pouvoir parler seul avec son parrain. Car si Emma et Bennet se voyaient presque quotidiennement, les affaires de Darcy et de Mr Fitzroy n'avaient pas permis à cette réunion avant. Le jour dit, Darcy se présenta à la maison de ville des Fitzroy avec sa sœur. Cette dernière fut emmenée dans le salon où se trouvaient Bennet, sa mère et sa sœur. Pendant ce temps Darcy alla rejoindre son parrain dans son bureau. Ce dernier se leva pour saluer Darcy quand il entra dans le bureau. Bien qu'il ait le sourire, Darcy pouvait voir qu'il semblait inquiet. Mr Fitzroy fit assoir son filleul et dit :

« Je me demandais quand tu viendrais me voir.

- Pardon ?

- Lizzie nous écrit régulièrement. Et elle nous a dit ce qu'elle avait réussi à te soutirer. Même si je me doute que tu ne lui as pas dit à quel point tu devrais être inquiet.

- En réalité, je suis terrifié. Je ne sais pas comment je ferais pour continuer.

- Tu le feras par amour pour Elizabeth. Parce que quoi qu'il arrive elle ne voudrait pas que tu arrêtes de vivre. Elle aime trop la vie pour cela.

- Je ne sais pas. Je n'arrive pas à réellement me réjouir de cette grossesse. Et cela alors que je veux cet enfant et pas parce qu'il me faut un hériter.

- Tu devrais faire venir tes beaux-parents.

- Pardon ? En quoi leur présence pourrait aider.

- La seule personne qui te comprendrais vraiment serait mon frère Bennet. De plus Fanny Bennet a beaucoup de défaut, mais elle aime ses filles.

- Ce n'est pas l'impression que j'ai eu avant le mariage.

- Parce qu'elle l'avait oublié. Elle a passé tellement de temps à fuir la douleur d'avoir perdu son fils, qu'elle ne s'est pas rendu compte qu'elle avait repoussé ses filles. Mais entre Elizabeth, Mary et Jane, Fanny a commencé à comprendre qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Helen et Henry ont fini par lui faire comprendre ce qui n'allait pas, tout comme Mrs Gardiner et Mrs Phillips.

- Je ne suis pas sûr qu'Elizabeth veuille la voir.

- Pourtant il est important pour elle de le faire. Ton inquiétude ne va pas aller en diminuant et si Fanny avait un caractère qui lui a permis de gérer l'inquiétude d'Henry. Elizabeth n'a pas le même caractère. Elle aura besoin que l'on l'aide à comprendre ce qu'il t'arrive. Tu le dis, toi même tu es heureux sans réellement te réjouir, et cela à cause de ton inquiétude pour ta femme. Nous sommes en train de parler d'Elizabeth. Pas de Jane ou de Fanny. Un jour elle finira par te confronter, et ce ne sera bon ni pour elle, ni pour le bébé.

- Le pensez-vous vraiment nécessaire. Et si Mrs Bennet la perturbe encore plus ?

- Fitzwilliam, elle a besoin de sa mère. Ce qu'il se passe est très perturbant pour elle également. Helen est très inquiète pour elle. Et si nous avons réussi à cacher la situation à Bennet, cela ne durera pas. Il s'interroge déjà sur le nombre de lettre que sa mère envoi à Pemberley. Même lui se rend compte qu'il ne peut pas s'agir du mariage.

- Très bien. Je vais le faire.

- Enfin. J'ai cru que tu n'accepterais jamais. »

Darcy lui sourit légèrement avant que les deux hommes ne se levèrent pour rejoindre le reste de la famille et Emma. En entrant dans le salon, Mr Fitzroy regarda dans la direction de sa femme avant de hocher, la tête. Geste qui n'échappa pas à Bennet qui finit par dire :

« Quelqu'un finira-t-il par me dire ce qu'il se passe avec Elizabeth.

- Rien qui ne soit réglé, lui dit son père.

- Si tu le dis, je vais m'en tenir là pour le moment. Sinon, quand tante Fanny et oncle Henry arriveront à Pemberley » Demanda Bennet. Puis voyant le regard surpris de ses parents, il dit :

« Vous croyez vraiment réussir à me cacher cela ? Je connais Darcy depuis toujours et Elizabeth est plus ma sœur que ma cousine. J'ai appris à lire entre les lignes de ses lettres, il y a très longtemps.

- Et tu ne comptais pas le dire, demanda sa mère.

- Elle semblait vous parler, alors pourquoi en rajouter avec ma propre inquiétude. Lizzie n'avait vraiment pas besoin de cela. Pas en ce moment, répondit Bennet.

- Quand je pense à la difficulté que j'ai eu à te le cacher, répliqua Ruth avec humeur.

- Tu devrais t'entraîner encore un peu. Ce n'était guère convainquant.

- Peut-être parce que je ne t'ai jamais rien caché.

- Vraiment, j'ai d'autre souvenir. Par exemple l'identité de la personne qui a détruit ma chambre quand j'avais 13 ans.

- Comme si tu en avais besoin. Nous savons tous les quatre qu'il s'agissait d'une punition pour avoir jeté des cailloux à Lizzie pour qu'elle perdre ce pari idiot.

- Ca ne me dit toujours pas s'il s'agit de Jane ou de Lizzie.

- Vu les hurlements de Jane quand Lizzie est tombée, je pense qu'il ne fait aucun doute qu'il s'agissait de Lizzie. Et tu le savais parfaitement, vu que tu t'es vengé après.

- Je n'y étais pour rien. C'est Rufus qui a détruit la poupée de Lizzie.

- Parce que Rufus savait ouvrir les portes, peut-être ? C'était un chien, Bennet.

- Dois-je vous rappeler que vous êtes censés être des adultes. » demanda leur mère lasse, les faisant taire rapidement.

Emma remarqua le regard entendu que Bennet et sa sœur échangèrent. Et elle comprit à ce moment-là qu'ils avaient fait en sorte de détourner l'attention de leur mère sur un sujet plus léger. Cependant c'est autre chose que retint Mr Fitzroy.

« Tu as vraiment lancé des cailloux à ta cousine pour la faire tomber ?

- Non, j'ai lancé des cailloux pour la déconcentrer et lui faire perdre du temps. J'ai mal visé et je l'ai touché, ce qui l'a fait tomber.

- Tu t'en es bien sorti. Si nous avions su cela à l'époque.

- Je le savais parfaitement. C'est pour ça que je leur ai demandé de ne pas le dire. Je savais déjà que je serais sévèrement puni pour avoir incité Elizabeth à monter dans cet arbre. Je n'avais pas pensé qu'elle se vengerai. » Bennet avait dit cela en haussant les épaules, faisant soupirer son père. Emma et Darcy échangèrent un regard amusé avant que Darcy ne reprenne :

« Cela explique la cicatrice qu'elle a sur la joue.

- Tu vois je t'avais dit qu'elle avait gardé une cicatrice, lança Ruth à son frère.

- Elle est légère n'exagérons pas, je n'avais pas pris de cailloux pointu pour ne pas la blesser, se défendit Bennet.

- Jane pensait que tu l'avais fait exprès, dit sa sœur.

- Ce qui est faux. Je ne ferais jamais de mal intentionnellement Lizzie. Mais je t'accorde qu'après j'ai éviter de me mettre à dos la douce et calme Jane, dit Bennet avec une grimace au souvenir.

- Et je suis sûr que tu voulais éviter les épanchements de tante Fanny.

- Il suffit Ruth. Tu dois le respect à ta tante, intervint sévèrement Mrs Fitzroy, surtout compte tenu du fait qu'elle avait perdu son fils moins de deux ans avant. Elle avait parfaitement le droit de réagir de cette façon.

- Oui, mère. Je ne recommencerais plus. » Ruth baissa ensuite la tête, le ton de sa mère ne laissant place à aucune discussion. Elle avait trop loin.

Par la suite la discussion porta majoritairement sur me mariage à venir. Mais cette discussion rappela à Darcy et à Emma à quel point Bennet avait été proche de sa cousine. De plus Darcy se souvenait de cette histoire Il avait surpris une discussion entre son père et son parrain concernant entre autres le comportement de Bennet. Le début d'adolescence de l'héritier Fitzroy avait été compliqué. Darcy en plus de cette discussion en avait surpris de nombreuses autres, entre son parrain et son père. Le comportement de Bennet avait été causer une grande inquiétude aux deux hommes à l'époque. Darcy n'avait jamais réellement compris ce qui avait fait changer son ami. Car si son ami avait été un enfant espiègle et plein de vie, il avait toujours été gentil. Ce n'est que maintenant que Darcy faisait le lien. Bennet avait changé à l'âge de 11 ans, quand il avait perdu son cousin. Il était redevenu lui-même quelques années plus tard, quand ses cousines avaient commencé à montrer des formes féminines. Les Darcy partirent peu après cette conversation et la route se fit en silence. Ce n'est qu'en rentrant qu'Emma prit la parole :

« J'avais oublié qu'Elizabeth avait remplacé son frère auprès de Bennet quand ils étaient enfants.

- Effectivement ce n'est pas la période de sa vie où son comportement a été le meilleurs. Nos pères étaient très inquiets pour lui. Je crois même que père a eu plusieurs conversation avec Bennet.

- Et bien il semble que cela ait fonctionner, à en croire son comportement actuelle.

- Pas tant que cela. Du moins pas uniquement. Il n'y a que trois ans d'écart entre Mrs Bingley et lui, et cinq avec Elizabeth. Il a retrouvé un comportement normal vers la période où ses cousines ont commencé à …, Darcy s'arrêta soudainement gêné.

- Quand, elles ont commencé à rassembler à des femmes ? Quand elles ont commencé à se développer de manière visible ? Tu peux le dire Fitzwilliam, ce n'est pas une grossièreté. »

Darcy préféra ne rien dire, car son trouble ne venait pas iniquement de sa pudeur, mais aussi des souvenir de son épouse. Il n'était qu'un homme après tout. Cela lui rappela qu'il n'avait pas encore écrit sa lettre quotidienne à son épouse. Il laissa donc Emma et se rendit dans son bureau pour lui écrire. Il décida de lui faire part de son idée de prénom, au cas où ils auraient un garçon. Il lui parla également de la proposition de Mr Fitzroy de faire venir ses parents à Pemberley, pendant son confinement. Darcy décida qu'il verrait ce qu'Elizabeth en pensait, puis se souvenant de sa conversation avec son parrain, Darcy décida d'écrire à son beau-père, pour pouvoir discuter avec lui.

Quelques jours après, Emma reçu la visite de ses amies, Mrs Ferrars et Miss Dashwood. La discussion porta sur les dernières nouvelles concernant les Darcy avant que Marianne ne dise :

« Alors, êtes-vous satisfaites de l'évolution de vos relations avec un certain jeune homme ?

- Plus que je l'aurais pensé l'an dernier. Mr Bennet Fitzroy est vraiment différent maintenant qu'il s'est déclaré. Je le savais enjoué, aimant, loyal et plein d'attention en le voyant avec Jane et Elizabeth, ainsi qu'avec sa sœur, mais je ne savais pas à quel point. Il me complète parfaitement et sait comment gérer mon frère, étant donné qu'ils connaissent depuis l'enfance.

- Votre frère a posé problème ?

- Oui et non. Il a accepté assez facilement la demande de cour, d'après Bennet, mais par la suite, il n'a pas été très enthousiaste à l'idée que nous soyons ensemble. Fitzwilliam a eu besoin d'un petit temps d'adaptation.

- Vous semblez très indulgente avec lui, lui dit Marianne.

- Fitzwilliam est comme ça. Il a toujours besoin d'un petit temps d'adaptation, et cela depuis très longtemps. Bennet et moi le connaissons depuis bien trop longtemps pour ne pas le savoir et lui en vouloir.

- Et votre nouvelle sœurs, comment l'a-t-elle pris ? Votre fiancé est son cousin et ils semblent proche non ?

- Elizabeth a pris le temps de bien connaître mon frère pendant leur fiançailles. Elle n'a donc jamais fait de reproche à Fitzwilliam. Elle lui a juste fait en sorte de l'amener à comprendre qu'il nous privait de ce qu'ils vivaient tous les deux.

- Vous avez de la chance d'avoir une telle sœur, Emma, dit doucement Elinor.

- Oui, je le sais. Mais mon frère ne méritait pas moins. Elizabeth est vraiment la personne parfaite pour mon frère. Je ne peux me rappeler de l'avoir vu aussi heureux. Mais et vous Marianne, êtes-vous heureuse ?

- Le Colonel Brandon s'y emplois depuis le début de nos fiançailles. Et je dois dire que je lui en suis infiniment reconnaissante. Car après la façon dont je l'ai traité, je ne méritais pas autant de gentillesse de sa part. Il est l'homme le plus doux et le plus aimant que je connaisse. Je n'aurais pu imaginer être aimer par quelqu'un comme lui. Alors oui je suis heureuse et même plus que je devrais, lui répondit Marianne souriante.

- Vous étiez jeune, Marianne. Je suis sûr que le Colonel Brandon l'a compris. Nous avons tous le droit de faire des erreurs, lui dit doucement Emma

- Certes, mais certaines erreurs peuvent être impardonnable et irréparable.

- Heureusement aucune de nous n'avons fait de telles erreurs. »

En disant cela Emma ne put s'empêcher de penser à Georgiana et à Lydia Wickham. Si Georgiana avait pu être sauvé, la jeune Lydia, non. Et elle devrait vivre sa vie entière avec cela et avec un homme qui n'aurait aucun respect pour elle. D'autant moins qu'il n'avait pu avoir les 10000 livres de dot, qu'il escomptait. Emma enleva ses idées de sa tête, le temps de la visite de ses amies. La conversation tourna ensuite vers Elinor et la façon dont le couple prenait le fait que Mrs Ferrars Mère ait décidé de déshérité le marié. Puis ce fut les avancé des projet de mariage des deux jeunes filles qui fut détaillé. Emma leur dit que trouver une date était compliqué pour elle et Bennet, du fait des grossesses de ses amies et cousines de Bennet. Alors que la mère de Marianne insisté sur un mariage de printemps, retardant ainsi le mariage de presque un an. C'est dans cette ambiance que la visite se termina, et les trois jeunes filles se séparèrent en se promettant de s'écrire régulièrement.

Au cours de cette semaine une autre discussion eu lieu, entre Darcy, son oncle et sa tante. Comme promis à Emma, Darcy leur demanda de laisser Mrs et Miss Fitzroy se charger d'aider Emma dans son trousseau. Il ne fallut pas longtemps pour que sa tante se mette à protester :

« Il s'agit de ma nièce Fitzwilliam. Votre mère n'étant plus là, il de mon devoir d'aider Emma.

- Je vous l'accorde ma tante. Cependant Emma et vous n'avez pas les même goûts et vous insister pour acheter des vêtements à votre propre goût. Contrairement à Mrs Fitzroy, qui l'écoute et la conseil, mais suit les goûts de ma sœur.

- Ta sœur ne se rend pas compte de son nouveau rang. Ses tenues sot trop simple pour une femme mariée de son rang.

- Mrs Fitzroy a se genre de tenues et elle est pourtant connu pour son bon gout.

- Les Bennet sont pauvres. Ils ont donc appris à leurs filles à préférer ce genre de tenues.

- Les De Bourgh non. Et les tableau des demoiselles de Bourgh montrent le même amour pour la simplicité. Anne est une exception, et seulement depuis le décès d'oncle Lewis. De plus les Bennet n'ont pas toujours été pauvre, et nous pouvons voir la même simplicité dans tous les tableaux des ancêtres de la famille de MON EPOUSE.

- Fitzwilliam, que veut Emma, intervint le comte sentant que son épouse avait surement été trop loin.

- Être aidé par les Fitzroy. Notre tante l'étouffe et ne veut admettre que comme les Bennet, les Darcy ont toujours préféré la simplicité.

- Votre mère…., commença sa tante.

- Était une Fitzwilliam. Mais elle a appris à garder une certaine simplicité à la demande de mon père. Il n'y a qu'à voir la façon dont les appartements respectifs de mes parents étaient décorés, pour le comprendre. De plus, je suis toujours le tuteurs d'Emma. Si ma demande ne vous convient pas. Je peux faire e sorte qu'Emma loge chez les Bingley.

- Nous ferons comme tu le demande Fitzwilliam, lui dit son oncle.

- Merci, il aurait été déplaisant de devoir faire loger Emma ailleurs que dans la famille de ma mère.

- Fitzwilliam, peux-tu me suivre dans mon bureau s'il te plait. »

Darcy hocha la tête et après avoir salué sa tante, suivit son oncle. Les deux hommes firent le chemin en silence, Darcy en profitant pour se calmer un peu. Il avait toujours su que sa tante avait tendance à se croire supérieur aux personnes sans titre de noblesse. Arrivé dans le bureau, le comte fit assoir son neveu. Une fois qu'ils furent tout deux installé le comte lui dit :

« Excuse ta tante, elle veut réellement ce qu'il y a de mieux pour Emma.

- En êtes-vous sur mon oncle ? Il me semble que dénigrer Mrs Fitzroy et mon épouse n'est pas dans le meilleur intérêt de ma sœur.

- Vous savez ce qu'elle pense de cette famille. Elle ne pense pas à mal.

- Elle semble oublier que Mrs Elizabeth Bennet était la fille d'un Baronnet. Vous savez la mère de Mrs Fitzroy et de Mr Bennet et la grand-mère de mon épouse. Alors que ma tante est la fille et la petite fille d'esquire. Et cela tout comme sa mère et ses grands-mères.

- Tu sais aussi bien que moi que cette famille n'est plus aussi en vue qu'autrefois.

- Certes, mais la seule différence entre les Bennet et les Darcy, c'est que père c'est refermé en rejetant Georgiana après la mort de mère, au lieu de jouer toute sa fortune comme le Grand-père de mon épouse. Sans parler du fait que vous êtes assez bien placé pour savoir les sacrifices que Mr Bennet à fait pour que ses sœurs et ses filles puissent se marier suivant leur cœur. Il a même fait en sorte de racheter une partie des terres que son père avait vendu. Longbourn ne rapporte peut-être pas autant qu'avant, mais il rapporte plus que quand Mr Bennet en a hérité. Et cela alors qu'il n'est pas sûr de pouvoir le transmettre à son neveu.

- L'avoué de Fitzroy n'a pas encore réussi à trouver une faille ?

- Pas pour le moment. Mais Phillips, celui de Meryton, se penche sur l'ensemble des documents des Bennet. Il se demande si quelque chose dans le contrat de mariage de l'arrière-grand père de Mr Bennet, la personne ayant mit l'entail en place, et dans son testament pourrait aider à contre carrer celui de son père. Nous faisons aussi des recherches dans les documents juridiques des De Bourgh, vois s'il y a quelques choses. Nous savons que le grand-père d'Oncle Lewis était inquiet concernant l'entail, il y a peut-être quelques choses dedans.

- Je vois. Autrement, comment se porte Elizabeth ?

- C'est donc pour cela. J'ai déjà parlé à Bingley et à mon parrain. Nous allons bien pour le moment. Et comme je compte suivre les conseils de mon parrain, je suis sûr que nous continuerons à bien aller.

- Ne t'énerve pas Fitzwilliam. Nous nous inquiétons pour toi.

- Je sais mais je ne veux plus en parler. Cela ne m'aide pas, de plus sans vouloir vous manquez de respect la seule chose que je souhaite actuellement est de retrouver ma femme.

- Je peux aisément le comprendre. Je n'aimais pas non plus être séparé de ta tante pendant ses confinements. Avez-vous des idées de prénoms pour le bébé.

- Elizabeth souhaite lui donner le nom de mère s'il s'agit d'une fille. Pour le moment nous ne sommes pas encore fixés, s'il s'agit d'un garçon.

- Elizabeth souhaite, demanda en souriant le comte.

- Elle parfaitement décidée, et ne semble pas encline à changer d'avis sur ce sujet.

- C'est une bonne chose qu'elle arrive à te tenir tête. En particulier sur se sujet. Je suis d'ailleurs assez d'accord avec elle sur se sujet. Après tout le prénom Anne est un prénom traditionnel chez les Fitzwilliam.

- C'est pour cela que je pense proposer un prénom traditionnel chez les De Bourgh, si nous avons un garçon.

- Lewis ? Tu pense au prénom de son frère ?

- Ainsi que celui de son parrain, qui était un cousin de son père, celui de son arrière-grand-père, celui du premier baronnet De Bourgh et surement d'autre encore. Elizabeth serait plus à même de répondre. Le seul soucis c'est que nous avions prévu de donner le nom de père en second prénom, et nous ne pourrons pas le faire si Elizabeth accepte le prénom Lewis.

- Et pourquoi cela ?

- Son frère s'appeler Lewis George Bennet.

- Effectivement cela pourrait poser un problème. Il vous faudra trouver un autre prénom comme second prénom. Quand en parleras-tu avec Elizabeth ?

- Je lui en ai parlé dans une lettre, mais nous en discuterons quand je rentrerai à Pemberley.

- Je pense qu'il vaut mieux en parler de vive voix effectivement. »

Darcy prit congé de son oncle peu après. Il avait encore un certain nombre de chose à faire avec de rentrer chez lui et de retrouver son épouse. La seule chose qu'il voulait en ce moment. Il avait besoin d'elle auprès de lui, c'était la chose dont il était sûr. Elle seule pourrait le rassurer.