Cette fic est écrite dans le cadre de la 135ème nuit écriture du FoF (Forum Francophone) pour le thème "Vache". Le FoF est un forum regroupant tous les francophones de ffnet où l'on peut discuter, demander de l'aide ou s'amuser entre nous. Le lien se trouve dans mes favoris. Rejoignez-nous !

Note : Cet OS aurait probablement été un poil plus légitime dans le fandom "Les animaux fantastiques" que ici, mais mon profil regorge déjà de beaucoup trop d'OS solitaires et comme ce recueil intègre toutes les époques possibles, j'ai décidé de le glisser ici. En espérant que ça vous plaise quand même !

- Monsieur Dragonneau, vous comprenez les faits qui vous sont reprochés ? l'interrogea le directeur.

- Oui monsieur.

- J'ai sous les yeux la liste de vos exploits des cinq dernières années. Reprenons-la ensemble si vous le voulez bien. Au cours de votre première année, vous avez fait un élevage de Musards, plus connus sous le nom d'escargots géants, qui, en s'enfuyant, ont répandu dans Poudlard une traînée de bave corrosive. Bilan : La moitié du parc ravagé, et une centaine d'élèves dont les chaussures ont fondu à leur contact.

- On m'avait trompé sur la marchandise ! protesta Norbert. Le vendeur m'avait juré que la vitre de l'aquarium résisterait à leur bave !

- Peu importe. Vous semblez avoir par la suite développé une grande patience avec certains animaux, des oiseaux blessés, apprivoisé les botrucs des arbres du parc, jusque là c'est tout à votre honneur.

- Merci monsieur, c'était beaucoup de travail…

- Nous aurions juste préféré que vous gardiez ce talent pour vous occuper d'oiseaux ou de botrucs, et donc, que vous vous absteniez de ramener un crabe de feu blessé dans l'enceinte de l'école.

- Mais sa carapace était fendue, il n'aurait jamais survécu et…

- Et a incendié tout un étage, nous le savons. Ensuite, vous avez à votre actif de nombreuses escapades dans la forêt interdite, des altercations avec des élèves dénigrant les créatures magiques…

- C'est eux qui ont commencé.

- Puis l'accident avec le quintaped qui a failli tuer l'une de vos camarades. Vous en avez assumé la responsabilité mais la seule raison pour laquelle vous avez échappé au renvoi et que nous n'avons jamais pu avoir la preuve de qui, de vous ou de Miss Lestrange, était véritablement impliqué.

- Je vous ai dis que c'était moi…

- Et c'est Leta qui a été vue en train de courir après le quintaped pour essayer de le rattraper. Passons. Après cet incident nous vous avons notifié clairement que votre prochaine mésaventure avec une quelconque créature magique vous coûterait le renvoi à coût sûr et vous avons conseillé de mettre vos compétences au service des créatures non-magiques et donc, non-dangereuses.

- C'est ce que j'ai fait !

- Je sous-entendais par là l'idée de recommencer à soigner des oiseaux blessés, ou à adopter un chat ou un hibou comme bon nombre de vos condisciples.

- Mais ils sont ennuyants et…

- Ou n'importe quel autre animal d'une taille suffisamment acceptable pour vivre en toute autonomie dans un château, poursuivit le directeur.

- Techniquement, ils vivent en toute autonomie… Dans le parc, c'est tout, nota Norbert.

- Vous comprendrez donc, monsieur Dragonneau, que nous ne pouvons pas accepter et encore moins conserver le troupeau de vaches que vous nous avez ramenées et qui dévorent le terrain de quidditch en ce moment même !

- Mais elles s'étaient perdues et si on les ramène dans le monde moldu, elles vont à nouveau être exploitées sans fin pour leur lait…

- Au vu des nombreux soucis que nous avons dans l'école en ce moment, la majorité étant de votre faute, vous comprendrez que ce problème me passe par-dessus la tête ! Monsieur Dragonneau, vous avez une semaine pour trouver quoi faire de ces vaches et m'en débarrasser, je me suis bien fait comprendre ?

- Oui monsieur, soupira Norbert.

- Bien. Vous pouvez disposer.

Norbert ressortit du bureau du directeur devant lequel Leta l'attendait.

- Alors ?

- Je dois les faire partir.

- C'est dommage, elles auraient pu entretenir le parc. Quoi que, leurs bouses auraient été salissantes. C'était sûrement juste ça qui posait problème.

- Probablement, admit Norbert. Peut-être qu'avec des animaux dont l'utilité pour les humains serait plus évidente, ça passerait mieux ?

- Tu comptes faire quoi ? demanda Leta.

Norbert réfléchit un moment avant de répondre :

- Je m'occupe de trouver quelqu'un à qui refiler les vaches. Toi, trouve-moi quatre ou cinq chevaux.

En espérant que ça vous ait plu !

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