Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennet pas.
Le temps était passé sans que rien ne se passe. Il ne savait pas depuis combien de temps, il était là. S'il s'était endormi ou non. Mais quand il posa un regard sur la pièce, il entendit son ventre grogner. La fatigue et la soif aussi présente dans son corps. Comment faisaient les gens pour survivre en cas de ce genre d'aventure. Il ne pouvait pas manger ce qui avait autour. Manger son fiancé, pas sûr que c'était bien vu. Sans compter qu'à part les cocons, il y avait ces plantes qui brillaient et le bois tout autour. Pas sûr que tout ça soit comestible… Il lâcha un soupir en entendant son ventre grogner et se tordre avec douleur. Il était roi de ce monde, mais il allait mourir de faim. C'était vraiment pitoyable. Il laissait sa tête sur l'épaule de Wolfram qui ne se plaignait pas. C'était presque anormal. Lui qui râlait pour un oui ou un non. Là, il était silencieux. De certains cocons sortait une espèce de liquide jaune canari. Il avait si soif et faim que même cette gelée lui semblait être le meilleur repas qui soit.
« Tu penses qu'on va rester longtemps comme ça ?
-Je suis presque sûr qu'ils finiront par nous trouver. Ce n'est qu'une question de temps.
- Tu sais certaines boissons sont jaune un peu comme celles-ci sur terre.
- Je préfère le vin. »
Mais au loin, Yuuri pouvaient entendre comme des pas ou des grattements.
« Tu penses qu'ils vont éclore maintenant ?
- Je pense que c'est pour bientôt en effet. Mais je pense que le bruit qu'on entend n'est pas dû qu'à ces insectes géants. Mais qu'il y a quelque chose qui se rapproche, reste à savoir si allié ou ennemi. »
Le souverain posa une main sur le pommeau de Morgif. Il ne restait plus qu'à attendre que ces pas précipités se rapprochent et c'était le cas. Le pas devenaient de plus en plus fort. C'était quelqu'un qui se délaçait comme un humain, le rythme ne le trompait que peu. Et ce léger cliquetis disait que la personne était aussi armée que lui et Wolfram.
« Votre majesté ! »
Cette voix, il reconnaissait bien, c'était Conrad. De toutes les personnes qui pouvaient arriver pour l'aider à se sortir de ce trou. C'était bien lui. Il criait son titre, mais aussi son prénom. Il était content qu'il soit là. Il le cherchait, il ne savait pas si c'était une bonne idée de crier si proche de ces insectes proches de l'éclosion. Il attendit juste que ces pas se rapprochent, puis une silhouette se détache d'un trou au-dessus de leur tête. Une forme qu'il connaissait bien. Celle du corps du soldat semi-mazoku sans pouvoir magique.
« Vous êtes ici, je suis si heureux. Merci par les dieux…
- Conrad, je ne pense pas crier soit vraiment la chose idéale à faire.
- Pourquoi donc ? Êtes-vous le vrai Conrad ? »
L'homme pencha la tête avant de se gratter le menton. Il devait sûrement se dire que la chute n'avait pas été facile. Il finit par rire. Il n'avait pas à douter de cette personne. Non, il était protecteur, il était même le premier à l'appeler par son prénom. Preuve qu'il était plus que ce roi, mais un ami des plus sûr pour lui. Qui plus est ce n'était pas lui qui était responsable de cette partie et donc il savait peut-être plus sur les insectes qui les avait enlevé. Peut-être aussi, qu'il pourrait les sortir de là et faire en sorte qu'il puisse manger et boire. Boire surtout.
« Bien sûr Gunther s'est mi à vous chercher partout, du fait que vous n'êtes pas venu à son cours. Il a hurlé que vous aviez fui. Que vous étiez parti avec votre amant. J'ai beau lui dire que ce n'était pas votre genre. Il a couvert mes arguments de ses lamentations. Donc pas possible de lui faire entendre raison. Je suis venu ici sans vraiment y croire. Les gardes disaient que vous y étiez depuis un bon moment. Il avait eu le temps de faire deux gardes. En passant aux autres qui passent devant ses portes pour les garder. Sans rester trop immobile. Sinon, c'est très dangereux.
- On a pu constater ça en effet. Mais ce n'est pas le temps d'expliquer tout ça. Prenez une corde et sortez nous d'ici. On court après le temps. Je ne suis pas né pour servir de repas à des insectes géants. »
Wolfram était égal à lui-même. Mais il s'en était douté. C'était digne de lui. L'homme fouilla ses poches, mais il n'avait rien.
« Je vais devoir vous laisser là. Parce que je vais vous demander de veiller sur ces animaux, ils ne sont pas méchants en soi. Ils sont extrêmement fragiles et vous ont pris pour leurs parents. Qui sait depuis combien de temps, elles attendaient une présence chaleureuse.
- Ne va pas être triste si ton roi se fait manger par ces bêtes.
- Aucun risque, mais je vais vous apporter de quoi vous nourrir si ça dure encore un moment. Voilà un moment que l'on n'a pas vu ces créatures.
- Mais que se cache dans ces cocons ?
- Votre majesté, prenez soin de ces créatures.
- Hé, ne m'ignore pas comme ça ! »
Yuuri était habitué d'être entrainé contre son gré dans une aventure épique. Mais là, il devait juste attendre que ces insectes géants se métamorphosent. Oui, il avait peur, mais il n'avait senti aucune animosité de la part de ces créatures géantes. Même elles étaient très affectives. Pour preuve, elles les avaient soulevées et emmenés là pour être les gardiens de leur changement. En plus du tas d'os. Loin des bêtes plus dangereuses que contenait cette partie du château. Il serait plus le père de Greta seulement, mais aussi de ces créatures. Il se demandait si toutes ses responsabilités étaient celles d'un monarque. Peut-être celles d'un gouvernant mazoku. Va savoir. Il avait hâte de découvrir ces bêtes, même si l'effroi était toujours dans ses pensées.
« Vous avez de la chance, ils sont naturellement plus timides... »
Pile au moment où il prononçait cela. Ils entendirent le bruit de grattement s'intensifier. Mais aussi des craquements. Preuve que ces créatures allaient sortir de leurs cocons. Le petit groupe avait les yeux fixé sur les cocons qui ne révélait pas encore tout.
Mais une patte ronde sortit. Dépourvue de griffes. Quel genre d'animal il avait en face de lui. Pas un des plus féroces si on en jugeait sur cette patte. Des corps dignes de nounours géants avec des rayures jaune et noir soir une partie du bas du corps. Comme s'ils portaient une espèce de slip. Des ailes rondes vraiment adorables. À part leur taille bien plus grande que les ours de son monde. Il avait aussi des antennes qui sortait de leur tête ronde. Ils fixaient Wolfram et Yuuri. Pour le souverain, il ne savait pas s'il devait les trouver mignons ou non. Mais vraiment adorable. Le genre d'animal qu'on avait de prendre dans les bras. Mais était-ce conseiller ? Il en doutait fortement. Il entendit des gémissements digne des fangirls au Japon. Conrad n'était donc pas seul. Il y avait sûrement les gardes. Ceux-là même qui les avaient laissé rentrés. Sûrement…
« Qu'est-ce que ces choses ?
- C'est trop mignon. Ces ours-abeilles sont vraiment adorables. Les voir d'aussi près, vous êtes chanceux vos majestés. »
Il ne savait pas s'il devait se réjouir ou d'assister à un événement rare apparemment.
« Wolf ! Votre majesté ! »
Mais le ton dans l'urgence inquiétait un peu Yuuri. Tenez, portez ça ! »
Conrad lança des choses dans les trous. Wolfram les attrapa. Il s'agissait de bonnet avec des oreilles. Il en avait vu des otakus en porter, mais aussi certaines personnes en porter pour le simple plaisir.
« Des oreilles d'ours ? »
Comme il devait porter ça, il le fit. C'était des bonnets bien pratiques, car deux cordelette tressées de la même couleur que les oreilles permettait de bien les tenir. Les créatures commençaient à s'approcher d'eux. Premier réflexe qu'il avait, c'était de se reculer. Voir une armée d'ours-abeilles, puisque c'était le nom de ces créatures, s'avancer vers eux rapidement. En marchant rapidement. Ça avait de quoi faire reculer l'homme le plus courageux. Pour sûr. Le roi du peuple mazoku n'aurait pas fini dans la maison du courage. Ils levèrent leurs pattes rondes. Yuuri pouvait voir qu'il avait une espèce de coussinet comme ceux des chats en plus grand. Ce qui ajoutait encore quelque chose d'adorable sur ces créatures.
« Nogisu ! »
C'était ce que semblaient prononcer une des créatures, un cri vite répété par l'assemble des créatures présentes. C'était un cri qui n'était en rien effrayant surprenant. Un léger vibrato, sûrement dû à leur coté insecte géant. Mais mignon. Yuuri avait du mal à saisir pourquoi ces animaux disaient ça. Ça devait vraiment leur cri. Autant qu'un chat faisait miaou.
Ils commencèrent à s'envoler par le trou. En répétant sans cesse leur cri. Comme des pokémons. Wolfram et lui se mirent à les saluer.
« Faites un bon voyage, Nogisu.
- Au revoir, Nogisu... »
Ponctuer ses phrases du bruit de cet animal semblait la bonne chose à faire. Car ils n'étaient pas plus approchés que ça pour le moment. L'essaim d'ours-abeille s'était envolé, laissant un dernier cocon, c'était celui qui s'était ouvert avant tous les autres. Bien trop tôt. Il bougeait doucement, puis un craquement se fit entendre. Un craquement doux. Une créature en sortit. En pleine forme. Bien que ses pas semblaient moins confiant que le reste des insectes géants.
« La reine des ours-abeille viens de voir le jour. Quelle façon élégante de se déplacer. Je peux mourir heureux maintenant. »
Yuuri ne voyait pas en quoi sa maladresse pouvait être élégante. Mais elles semblaient plus grandes, mais aussi plus adorables. Elle s'arrêta pile devant eux. Au lieu de lever la patte comme les autres. Elle tendit ses pattes pour serrer contre elles les deux hommes. D'un éteinte douce et chaleureuse.
« Merci Nogisu. »
Le souverain resta surpris, la reine pouvait parler le mazoku. Elle resta un moment comme ça. Ces créatures étaient vraiment douces et affectueuses. En plus d'être adorable d'un point de vue extérieur elles l'étaient de l'intérieur. Elle finit de se séparer du duo. Le pas plus assuré. Le port digne d'une rein. Autant que pouvaient l'être un nounours géant croisé avec une abeille. Une créature de ce monde dont il avait entendu parler sans savoir à quoi ça ressemlait. Maintenant; il voyait à quoi ça ressemblait et comprenait pourquoi l'espèce était comme les dragons, une espèce menacée. Ils purent voir sur le bas de son corps, l'ancien contrat de Wolfram. Elle garderait sûrement à vie cette marque distinctive. Puis elle s'envola rejoignant les autres. Il était bien content d'avoir été le témoin de cette naissance. Il vit une carde descendre dans leur trou. Ils grimpèrent dessus et rejoignirent Conrad ainsi que les deux gardes. Ils s'étaient inquiétés car ils pleuraient de joie. Le souverain leur tapota leurs épaules en souriant.
« Au moins, nous n'avons pas fini en repas pour monstre. Mais parent de la nouvelle génération des ours-abeilles.
- Les ours-abeilles ne mangent pas de viande.
- Mais que sont le tas d'os dans le coin de la pièce ? Je me pose bien la question.
- Ce sont des Kotsuchizoku. Ils aiment particulièrement manger les cocons que laissent les ours-abeilles. Ce sont des squelettes vivants qui raffolent du calcium. Et le cocon de ces insectes en sont fournis.
- J'ai l'impression d'assister à une scène venu tout droit des enfers.
- Les premiers mazokus ont sûrement vécu avec ces créatures. Il ne faut pas oublier que notre peuple descend de démons. Je ne m'attendais pas ce que vous deviendriez ces parents de subtitution pour ces animaux.
- moi-même ça m'a surpris, je dois te l'avouer Conrad.
- Cet endroit est un abri pour de nombreuses espèces en danger. Normalement, on ne peut pas venir comme ça. Et le danger ne vient pas toujours des créatures qui vivaient dans cette partie du château. Elles ne font que protéger leur territoire après tout. Mais plus des chasseurs qui prennent ces œufs pour en faire un commerce ou qui capture ces animaux pour spectacle. Le peuple mazoku n'est pas parfait, il est vrai. Mais j'essaye de protéger cet endroit… amis excusez-moi. Mais vous sentez quelque chose... »
La transpiration sûrement, couplé à l'odeur horrible de la peinture de Wolfram. Il ne devait vraiment pas sentir la rose, c'est le cas de le dire, mais plus le purin.
« C'est donc grâce à ça que vous êtes devenus leurs parents de substitution. Vous avez utilisé donc cette couleur si rare, cher frère…
- En effet, je voulais faire le portrait de l'autre boulet.
- Comme elle est faite d'excrément, c'est comme s'ils retrouvaient leurs parents. Car ils ont fini par disparaître de ce monde. Avec cette odeur si particulière. Qui plus est une nouvelle reine est née. Elle produira des œufs toutes les années. Il est de votre devoir de venir la revoir chaque année, comme vous êtes son parent, à ses yeux. Elle reviendra ici pour déposer ses œufs qui deviendront de belles chenilles. Comme celle que vous avez vu. Félicitation. »
Yuuri se massa le sommet du nez. Il était fiancé, mais déjà le père d'une jeune fille et d'un essaim d'insectes rares et chassés qui viendrait pour accompagner la reine. Elle pondra ses oeufs dans cette partie du château, chaque année. Il se demandait quel était le monstre qui avait tué l'ancienne reine et le reste de la riche. Un chasseur... Mais ces animaux étaient si adorables, pourquoi tant de cruauté ? Quel genre de personne faisait ça ? Il était un roi qui n'était pas marié, mais il avait déjà de nombreux enfants. Lui et wolfram étaient les référents d'une reine qui les avait remercier. Mais comment elle allait s'en sortir ? Il verrait ça sûrement avec le temps. Reste à savoir comment une année passée dans ce monde. Comment il vieillissait lui aussi. En tout cas, son sang mazoku réveillé, il vieillirait moins que sa mère. Ou son frère. Qui lui était qu'à moitié-mazoku dans un monde peu prompt à la magie. Il se demandait pourquoi il faisait les choses à l'envers. Il venait à peine d'embrasser ce garçon. Alors pourquoi devenait-il parent. Il ne comprenait pas. Cependant, il ne regrettait rien. Il était content de pouvoir protéger une espèce aussi douce que les ours-abeilles. Pas sûr que ça soit la même chose avec les dragon. Si les contes terriens avaient raison, ils crachaient du feu, encore une histoire qu'il ne pourrait pas raconter à d'autres personnes que celle de ce monde. Parfois, il avait envie d'avoir un ami pour lui confier tout. Autant que sa vie sur terre. Il reviendrait dans un an avec Wolfram, dans cet endroit si dangereux.