Chapitre 51 : Le récit du Basilic

Résumé :

Les Directeurs de Maison se réunissent avec Dumbledore et Madame Goswami pour discuter des aventures de la journée.

Note de l'autrice :

AVERTISSEMENT : le récit de la vie du Basilic de son propre point de vue vers le milieu du chapitre comporte des sorts de compulsion, provoquant entre autres un comportement alimentaire anormal, et aussi… je pense qu'on va appeler ça cannibalisme normal pour l'espèce ? Y compris cannibalisme partiel de la mère alors qu'elle était encore en vie. Si vous préférez sauter ce passage, il est entièrement en italique.


La célébration ce soir-là fut exubérante. Après une journée d'observation, Madame Pomfresh avait laissé sortir M. Crivey et Mlle Turpin, et la joie quand Dumbledore avait annoncé cela semblait impossible à surpasser – jusqu'à ce qu'il annonce que les coupables avaient été trouvés, que le danger était passé, et que tous les couvre-feux inhabituels étaient abolis. Madame Goswami fut acclamée pour avoir pu guérir les enfants pétrifiés ; Neville Londubat reçut trente points pour avoir fourni des informations qui avaient mené à la découverte du coupable ; et sous le regard menaçant de Severus, ses Serpentard applaudirent aussi fort que tous les autres élèves.

Après le dîner (et le dessert festif spectaculaire que les elfes de maison avaient réussi à créer en très peu de temps), les Directeurs de Maison se joignirent à Albus et à Madame Goswami dans le bureau du Directeur pour discuter de l'expédition de la journée.

- J'en conclus que vous avez trouvé la Chambre ? » demanda Minerva d'un ton sarcastique, faisant apparaître un gros fauteuil moelleux et s'y asseyant.

- Au bout d'un labyrinthe souterrain, oui, » confirma Severus. « Est-ce que quelqu'un d'autre veut du thé ? »

Filius lui fit signe d'aller s'asseoir et remplit la théière avec un aguamenti modifié. « Je m'occupe du thé, » insista-t-il. « Un labyrinthe unicursal ou maniériste ? »

Albus s'assit derrière son bureau, les observant. « Unicursal, » dit-il. « Il y avait des ouvertures dans le plafond, mais pas d'embranchements. De façon étrange, il débouchait sous la Grande Salle. »

Pomona fronça les sourcils. « Vous voulez dire que la Chambre est juste à côté des dortoirs des Poufsouffle ? »

- Entre ceux-là et ceux des Serpentard, oui, » confirma Severus. « Même si je ne pense pas que cela ait une signification particulière. »

- Et qu'avez-vous trouvé là-bas, » demanda Minerva, « à part des tunnels et, je suppose, un Basilic ? »

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Albus entreprit de décrire la Chambre en détail, avant de sortir sa copie au charbon du sol. « Je ne pense pas que l'un de vous reconnaisse cette écriture ? »

Madame Goswami, qui avait gardé le silence jusque-là, se pencha pour examiner le parchemin, et hocha la tête. « Je ne suis pas sûre, mais on dirait du fourchescript occidental. »

Severus haussa les sourcils, et il ne fut pas le seul à réagir.

- Le fourchelang peut être écrit ? » demanda Filius, ravi et intrigué. « Si c'est l'écriture occidentale, existe-t-il une version orientale ? Où est-ce ? »

Madame Goswami lui sourit. « L'écriture orientale est utilisée à l'est de l'Asie, » expliqua-t-elle. « L'écriture occidentale est utilisée dans le territoire de l'ancien Empire Islamique, tout autour de la Méditerranée. Le fourchescript n'est pas la forme naturelle du langage, bien sûr, mais ce n'est pas non plus la forme naturelle de langages non magiques. »

- Pouvez-vous nous recommander un traducteur ? » demanda Albus, pensif.

Madame Goswami fit une petite moue. « Je ne peux peut-être pas le lire, mais si c'est du vrai fourchescript, je pourrai le traduire en fourchelang, » révéla-t-elle. « Techniquement, vous pourriez le faire aussi. Vous seriez juste incapable de le comprendre. »

- Éclairez-nous, alors, » murmura Severus, haussant les sourcils.

- Directeur, voudriez-vous recopier un symbole sur un parchemin neuf, à l'encre ? » demanda Madame Goswami. « Cela fonctionne mieux sur un symbole clairement écrit. »

(Severus ne fut pas surpris quand Albus choisit le symbole au centre du diagramme.)

- Je suppose que vous êtes familier avec le processus d'infuser de la magie dans une rune ? » continua Madame Goswami. « Pas pour l'activer, mais pour la préparer à l'activation. »

Severus regarda avec méfiance quand Albus injecta de la magie dans le symbole, et sursauta quand il entendit nettement le sifflement « sang ».

- Et ensuite ? » demanda Filius, et Severus fronça les sourcils.

- C'était tout, » dit-il. « Je l'ai clairement entendu 'parler'. »

- Moi, je n'ai rien entendu, » dit Minerva.

- Moi non plus.

- Ni moi.

- Madame Goswami ? » demanda Albus avec diplomatie. « Voudriez-vous nous expliquer ? »

Elle sourit d'un air satisfait. « Le fourchelang est bel et bien un langage magique, professeurs, » dit-elle. « Les serpents, en général, entendent très mal, et leurs bouches ne sont pas adaptées au langage parlé. Même si les humains 'entendent' et 'parlent' le fourchelang comme si c'était un langage oral, les serpents à qui nous parlons perçoivent des variations minuscules dans les champs vibratoires magiques, et ils produisent ces variations quand ils nous 'parlent'. »

Filius était tellement penché en avant de fascination qu'il tomba presque de sa chaise. « Mais c'est merveilleux ! » s'exclama-t-il. « Vous voulez dire que le fourchelang peut être totalement silencieux ? »

- Cela demande un locuteur particulièrement doué et beaucoup de pratique, mais oui. » Madame Goswami rassembla ses mains sur ses genoux. « Vous comprenez combien cela complique la création d'une écriture fidèle à la source. »

- C'est remarquable ! » Filius semblait prêt à l'interroger sur le sujet pendant des heures, et c'est probablement ce qu'il aurait fait, si Pomona ne l'avait pas interrompu pour demander :

- Qu'est-il advenu du Basilic ?

Le sourire satisfait de Madame Goswami se changea en grimace amère. « Nous l'avons trouvée et récupérée, » rapporta-t-elle. « Mais si le professeur Rogue n'avait pas été là, je pense que nous aurions été forcés de l'abattre. Elle a été horriblement maltraitée. »

Minerva lança à Severus un regard interrogateur.

- Il se trouve que je portais au poignet un bracelet fait de crins de licorne librement donnés, » murmura-t-il, remontant légèrement sa manche pour montrer la fine tresse dorée. « Le Basilic a considéré cela comme une preuve qu'elle pouvait, dans une certaine mesure, me faire confiance. »

Et alors, Madame Goswami leur conta l'histoire du Basilic.

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Elle et ses sœurs avaient éclos dans le château, le corps immense de leur mère encerclant le nid de pierre froide, irradiant de la chaleur et de la magie. Alors qu'elles grandissaient, leur mère leur décrivait les terriers de pierre au-dessus d'elles et les humains qui y vivaient, leur disait comment certains parleurs de serpents parmi eux pourraient leur rendre visite, et combien la colère d'un humain était dangereuse. Il était mieux et plus sûr de chasser dans le lac, leur apprit leur mère, et de rester hors de vue.

Elle et ses sœurs étaient identiques, mais elle avait éclos la première, mangeait la première, et grandit le plus vite. Elle fut la première à muer, la première à changer de taille au gré d'un bâillement, et la première à étourdir ses sœurs avec son regard. Lors de leurs combats, elle perdait rarement, et jamais par beaucoup.

Alors qu'elle grandissait, leur mère s'affaiblissait, épuisée par la magie et la chaleur qu'elle partageait, ses flancs rongés par les plaies infligées par les crocs de ses filles, puisqu'elle ne pouvait pas les quitter pour aller chasser (telle est la façon des Basilics, leur expliqua Madame Goswami, quand elles ont des petits dans un endroit froid, sans compagnon).

Quand il ne resta qu'elle après la mort de ses sœurs, tuées et dévorées pour nourrir la croissance des autres, sa mère, elle aussi, mourut, utilisant ses toutes dernières forces pour rétrécir afin d'être comestible. À ce stade, elle était assez forte pour supporter le froid, et assez grande pour chasser par elle-même. Elle apprit à étourdir et frapper les rongeurs qui se trouvaient pris au piège dans les tunnels de pierre, puis se dirigea vers le lac, pour des proies plus grandes.

Elle vécut ainsi pendant plusieurs années, chassant surtout pendant la saison chaude, et se blottissant dans son nid quand il faisait froid (pendant une dizaine d'années, avait calculé Madame Goswami). Elle évitait les humains, et aucun ne cherchait à la trouver.

Jusqu'à Tom Jedusor.

Il était petit quand elle le rencontra, et lui parlait de façon étrange. Ça ne la dérangeait pas de répondre à ses questions. Il lui dit d'explorer le grand terrier de pierre, et ça ne la dérangeait pas. Certains tunnels étaient larges et secs, d'autres étroits et pleins d'eau. Certaines parties du château étaient chaudes, et elle était contente de les trouver.

Il relâcha un rat, et lui dit de le tuer. Elle frappa. Un autre, et il lui dit de le pétrifier. Elle lui lança un regard noir. Un autre, et il lui dit de l'attraper sans avaler. Elle sentit le goût du sang dans sa bouche, mais elle ne pouvait pas avaler. Il se mit à rire.

Encore et encore, il vint la voir, lui donnant des ordres. Il tissa autour d'elle des compulsions si serrées qu'elle ne pouvait pas chasser à moins qu'il le lui ordonne, et son ventre devint vide, sa peau terne. Lorsqu'il la relâchait, elle se gorgeait comme si elle se préparait à un sommeil d'hiver.

Il lui dit de chasser parmi les humains. Elle alla là où il lui ordonna. Il lui dit de se cacher. Elle se cacha. Il lui dit de dormir, et de ne pas se réveiller avant qu'il revienne. Elle s'endormit.

Elle se réveilla. La faim lui lacérait le ventre, sa peau était craquelée, sa bouche enflammée et douloureuse, et l'humain devant elle avait changé d'apparence, mais pas de voix. Il la laissa chasser cette fois, mais ne la relâcha pas. Elle le maudit tout en obéissant à ses ordres, feulant son désir de le chasser, de lui faire du mal, de le détruire, tout en sachant qu'elle ne le pouvait pas.

Et puis elle sentit les liens qu'il avait sur elle se dissoudre, et elle fut véritablement libre pour la première fois en… elle ne savait pas combien de temps (cinquante ans, estimait Madame Goswami). Elle nagea jusqu'à la partie la plus profonde du lac, même si l'eau était glaciale ; elle savoura son pouvoir, sa force. Le printemps allait bientôt venir, et il ferait assez chaud pour qu'elle chasse à nouveau.

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- Si Tom Jedusor n'était pas déjà mort, j'aurais des choses à lui dire, » conclut Madame Goswami d'un air sombre. « Je ne supporte pas les gens qui traitent des êtres vivants comme des objets. Et vous, professeurs, avez eu beaucoup, beaucoup de chance que la colère du Basilic soit ainsi concentrée. »

Severus n'avait pas envie de penser à un Basilic furieux lâché dans l'école, mais apparemment, il n'en aurait pas l'occasion. « … En effet. »

- Que va-t-il lui arriver maintenant ? » demanda doucement Pomona. « Je sais que vous l'emmenez en Inde – est-elle en état de reprendre une vie sauvage ? »

Madame Goswami soupira. « Je vais l'emmener dans la réserve que tient ma famille, mais elle a un long chemin devant elle, » reconnut-elle. « C'est une chasseuse assez douée, mais elle n'a jamais dû partager son espace vital avec d'autres Basilics, l'environnement est différent, elle doit reprendre du poids, et idéalement, je voudrais créer pour elle des associations positives avec les humains avant de la relâcher. »

- La pauvre, » murmura Pomona. Severus se rappela la terreur solidement contrôlée en entendant le rugissement du Basilic, et se remit bien en tête que la compassion de Pomona était un trait de caractère excellent dont il avait personnellement profité. Et, contrairement à Hagrid, elle tempérait cette compassion d'un certain sens pratique – elle pouvait montrer de la sympathie pour le Basilic, mais elle ne regretterait pas son départ.

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- Bien, » dit Minerva, rompant le silence pensif. « Parlons du paiement afin que vous puissiez rentrer chez vous, qu'en dites-vous ? »

- Bien sûr, » acquiesça Madame Goswami. « En fait, j'ai pu récupérer une mue récente et de vieux crocs dans la Chambre, et cela modifie la donne de façon significative. » Elle tira deux sacs de toile de sa besace et les plaça sur le bureau de Dumbledore, les ouvrant juste assez pour révéler leur contenu. Dans la lumière vive du bureau du directeur, la peau était d'une couleur encore plus intense.

Madame Goswami les regarda dans les yeux tour à tour. « Une mue récente de Basilic, correctement conservée, vaut environ cinq gallions par décimètre carré, si mes calculs sont justes, » dit-elle. « Si laissée sans traitement pendant cinq jours, ou si les sorts de conservation sont mal appliqués, elle perd les neuf dixièmes de sa valeur, mais pour le moment, je dirais que cette mue vaut neuf cents gallions. »

Quelqu'un reprit brusquement son souffle – Minerva, peut-être ? C'était une somme incroyable, presque le double de ce que demandait Madame Goswami, mais comme Severus la comparait mentalement au prix d'autres substances rares, il se dit que c'était plausible. Severus ne pouvait pas vérifier personnellement le prix du marché des organes de Basilic ; de telles substances n'avaient jamais été en vente dans les endroits auxquels il avait accès. Il était tout à fait possible que Madame Goswami cherche à les tromper sur le prix, mais il était également très improbable qu'ils puissent trouver quelqu'un d'autre prêt à acheter la peau assez vite pour qu'ils profitent du prix de vente d'une mue fraîche.

- Les dents et les crocs, » continua Madame Goswami, « se vendent pour l'équivalent de deux gallions les trente grammes sur le marché indien. Je ne sais pas pour combien ils se vendraient ici – ils sont beaucoup plus rares, mais comme ils sont moins utilisés il est plus difficile de trouver un acheteur, surtout pour une telle quantité. »

Severus observa le sac de crocs, puis le souleva et évalua son poids. « Environ… sept livres, » dit-il. Plus de deux cents gallions. Moins que la valeur extraordinaire de la peau, mais tout de même une somme non négligeable. Il se tourna vers le groupe et inclina la tête. « Mes chers collègues, au vu de l'expertise et de la générosité de Madame Goswami, je propose que nous la laissions acheter la peau pour la somme indiquée de neuf cents gallions, et que nous conservions les dents et les crocs pour les vendre plus tard, après des recherches additionnelles. » Madame Goswami mentait peut-être, mais neuf cents gallions était une somme considérable, la durée de conservation signifiait qu'ils n'avaient pas vraiment le temps de négocier, et il aurait personnellement payé dix fois plus pour avoir neutralisé le Basilic sans aucune conséquence négative s'ils avaient pu donner autant, donc si elle les arnaquait, il s'en fichait totalement.

- Je suis, » dit aussitôt Pomona.

Albus observa Filius et Minerva d'un air inquisiteur, et hocha la tête. « Je pense que nous sommes unanimes, » acquiesça-t-il. « Est-ce que cela vous satisfait, Madame ? »

- Tout à fait, » dit-elle, tirant un écritoire de voyage de sa sacoche (Severus commençait à être très jaloux de cette sacoche). Prenant une plume, de l'encre, et un morceau de parchemin marqué à son nom, elle rédigea une facture et la tendit à Albus. « Acceptable ? »

Severus calcula rapidement dans sa tête : neuf cents pour la peau, moins ses cinq cents d'intervention, et ce qu'elle demandait pour les potions...

Albus observa longuement la facture, et dit : « Je voudrais ajouter une petite chose, si vous voulez bien. Combien réclameriez-vous pour demander au Basilic de nous donner un peu de venin avant son départ ? Vous pouvez lui assurer que ce sera utilisé uniquement pour détruire des pièges magiques laissés par Jedusor. »

- Très rusé, Directeur ! » dit Madame Goswami en riant. « Si elle accepte, cinq gallions ; si elle refuse, je ne le ferai pas. Mais je vais lui demander, et vous pourrez avoir ce qu'elle donnera. »

Le Basilic consentit à mordre une membrane tendue sur une des fioles de collecte de Madame Goswami, mais refusa de changer de taille, et ils ne récoltèrent que quelques gouttes. Albus glissa la fiole quelque part dans ses robes, au mécontentement de Severus (mais pas à sa surprise), et Madame Goswami ajouta une ligne à sa facture pour l'acte supplémentaire.

Albus fit une copie de la facture, lui et Madame Goswami apposèrent tous les deux leurs sceaux sur chaque copie, et Madame Goswami rangea son écritoire et se prépara à partir. « Je vais arranger un transfert inter-bancaire dans la semaine, » promit-elle.

- Nous vous sommes très reconnaissants pour votre aide, » répondit Albus, déverrouillant la cheminée et lui tendant le pot de poudre de cheminette. « Bon voyage, Madame Goswami. »

Elle fit ses adieux, annonça sa destination, entra dans la cheminée, et disparut. Et avec elle le Basilic.


Notes de l'autrice (parsemées de notes de la traductrice) :

BEAUCOUP de réflexion de mon côté dans ce chapitre.

1) Le fourchelang et le fourchescript. Pour autant que l'on sache, les serpents entendent très mal, en particulier les bruits aigus, et peuvent produire deux sons : un sifflement long, et un sifflement court (avec quelques exceptions comme les serpents à sonnette, etc). Ils sont, par conséquent, de TRÈS mauvais candidats pour un langage magique. J'ai choisi d'utiliser des vibrations dans les champs magiques. Par extension, le composant oral est pratiquement inutile, il est juste difficile d'apprendre à 'parler' le fourchelang sans ça. Le fourchescript est idéographique (comme le chinois), et j'en reparlerai à l'occasion.

2) Le comportement du Basilic. Dans des circonstances extrêmes, les Basilics peuvent se reproduire par parthénogenèse – autrement dit, une femelle peut pondre des œufs qui sont des clones génétiques d'elle-même, sans avoir besoin d'un mâle. C'est une stratégie risquée, car les bébés Basilics ont besoin de soins et de nourriture (ce n'est pas le cas de beaucoup de reptiles, mais ici c'est le cas), et contrairement aux mammifères, la femelle doit aller chercher de la nourriture et la rapporter au nid. Dans un environnement froid, c'est encore plus compliqué car la femelle doit protéger ses petits du froid. D'où le cannibalisme, car sans aide, elle n'a pas d'autre moyen de les nourrir. La compétition à mort entre les petits se rencontre chez de nombreux animaux, en particulier quand les ressources sont rares. Tous ces comportements sont basés sur des choses qui se produisent chez des animaux réels (oui, même le cannibalisme – regardez les cécilies pour un exemple moins morbide).

3) Tom Jedusor est un pervers qui aime contrôler les choses et a traité le Basilic de façon horrible. Oui, la phrase 'arracher, déchirer, tuer' visait Tom. Cela explique aussi les squelettes de rongeurs – ce sont tous ceux que le Basilic n'a PAS mangés pendant qu'elle dormait.

4) L'argent. Mon taux de conversion standard est de cinq livres (traductrice : environ 6 €) pour un gallion, ce qui place le tarif d'intervention de Madame Goswami à 2500 livres (environ 3000€), la mue de Basilic à 4500 livres (environ 5400€), et les dents à dix livres (environ 12€) les trente grammes. Ces prix ont été influencés par le prix de la corne de licorne dans le canon (21 gallions), et le prix chez nous d'objets comme de la corne de rhinocéros ou de la fourrure d'ours polaire.