Toutes les deux confortablement installées sur le lit, elles causaient.
— C'est vraiment dommage que tu n'ai pas pu venir hier.
Levy glissa sa main sur les draps, elle était venue voir Lucy après l'avoir presque ignoré hier.
— J'aurais dû te prévenir. Mais je savais que tu allais être très déçu et je n'allais pas le supporter.
— C'est pas grave. Et Natsu à décidé de m'accompagner même s'il était assez perdu, rit-elle.
— Et c'était bien ?
— Oh oui c'était super, j'ai pu me procurer certains livres très intéressant.
Levy fit un sourire triste.
— Attend j'ai quelque chose pour toi, lui fit Lucy.
Lucy se leva et prit un livre dans un de ses tiroirs et le remit à Lucy.
— Tu as déjà le livre mais j'en ai pris un autre pour le dédicacer pour toi.
Le yeux de Levy s'illumina et prit son amie dans ses bras.
— Oh, Merci Lucy.
— De rien.
— C'était comment de le voir ?
— Mon dieu c'était impressionnant, j'arrive pas à le croire.
— J'imagine, rit Levy.
— Si non c'était comment ta journée d'hier ? Avec Gajeel.
— C'était magnifique. J'ai tellement adoré, dit-elle se remémorant les souvenirs de la veille.
Elle se laissèrent tomber toutes les deux sur le lit.
— Je suis si contente de te voir heureuse.
— Il me rend heureuse, souffla Levy.
Mais elle fit un sourire triste.
— Qu'est-ce qu'il y'a ? demanda Levy.
— Je me sens mal.
— Pourquoi ?
— Parce qu'il est obligé de supporter toutes mes angoisses quand quelque chose me rappelle Kenji. Peut-être qu'il finira par se fatiguer de moi, paniqua t'elle.
— Ne pense pas ainsi, oublie cette mauvaise idée. Il ne te laissera pas tomber, tout le monde sait à quel point il t'aime.
Levy se détendit à cette phrase.
— Et toi et Natsu ?
— C'est... C'est...
Lucy rougit, et elle baissa la tête.
— Je peux te dire ? Et bien hier, lui et moi on...
— Oh ça...
Lucy acquieça.
— C'est gênant, souffla t'elle.
Levy sourit à son amie puis se mit à penser.
Pour Gajeel et elle, ça ne serait pas pour maintenant, elle ne se sentait pas prête à aller aussi loin.
— Tu sais quoi, on devrait se réunir tous ensemble, ça fait longtemps, confia Lucy.
— Ça sera bien.
* * * * *
La petite bleutée était arrivée chez Gajeel, c'était sa mère qui l'avait accueilli.
— Oh Levy, désolée mais Gajeel n'est pas encore debout.
— À cet heure ?
— On a essayé de le réveiller mais rien, fit savoir Juvia.
— Il est midi, rit Levy.
Juvia et sa mère haussèrent les épaules.
Levy se mit à rougir.
— Est-ce que je... Je peux aller le retrouver dans sa chambre, souffla t'elle gênée devant sa mère.
— Mais oui bien sûr, vas y. Si tu peux le réveiller aussi.
Elle se dirigea donc vers sa chambre et poussa la porte.
Elle entra silencieusement et s'accroupit face à son lit, le regardant endormie.
Avachi dans son lit, couché sur le ventre, les draps sans dessus dessous sur lui et ses cheveux éparpillés sur son dos.
Le bras pendant à l'extérieur du lit. Il ne voulait sortir de son sommeil, gardant ses yeux obstinément fermés.
Mais une douce caresse sur son visage lui faisait immerger petit à petit.
— Mh...
— Gajeel ?
Il ouvrit alors doucement les yeux à l'attente de cette voix et les clignèrent plusieurs fois.
C'était Levy.
Alors il n'avait pas rêvé avoir entendu sa voix. Et ses caresses, il pouvait les reconnaître entre milles.
— Levy...
Elle lui sourit et il porta sa main à son visage pour la caresser.
— Ça te dis de me réveiller ainsi chaque jour ? demanda t'il très sérieux. J'aimerais toujours te voir à mon réveil.
Elle baissa la tête en rougissant, le sourire aux lèvres.
Il releva sa face et elle lui sourit timidement.
Ah, elle devenait timide maintenant.
— Pourquoi tu dors encore à cet heure ? demanda t'elle.
— Je vais terminer tard ce soir, y'a une réception de prévu alors préfère me reposer jusque là.
— Tu commences à quelle heure ce soir ?
— Vers six heures.
— On ne t'as jamais mis de service le jour ?
— J'ai demandé de soir.
— Pourquoi ?
— Pour être avec toi dans les journées.
Il se leva et s'assit sur son lit.
Il était simplement vêtu de son boxer.
Levy se détourna, regardant la porte de sa chambre.
— Tu... Tu peux t'habiller ? lui demanda t'elle doucement.
— Euh ouais.
Elle suivait des mouvements rapides puis elle le vit traverser la porte de sa chambre, déjà vêtu.
— J'arrive, un instant, dit-il.
Elle quitta le sol sur lequel elle était assise et s'assit sur son lit.
Levy observa sa chambre, elle était grande et éclairée avec les murs peints de blanc, les rideaux des fenêtres étaient rouge et un tapis gris était déposé au sol.
Du rangement pour ses affaires en face du grand lit couvert de draps bordeaux. Une table de nuit près de celle-ci à deux tiroirs et son bureau du côté du mur de la porte.
Elle s'allongea dans le grand lit et une forte odeur masculine s'y dégagea. Elle en frissonna presque.
La porte s'ouvrit à nouveau laissant découvrir Gajeel. Elle se releva du lit et il vint s'asseoir près d'elle.
— Je pensais pas que tu viendrais aujourd'hui.
— J'étais chez Lucy, et puisque j'étais déjà dehors j'ai décidé de venir ici.
Elle le regarda en souriant, contente que ses parents ont enfin acceptés sa relation avec lui.
Elle n'avait pas assisté à leur discussion parce que ses parents voulaient lui parler à lui seul. Mais il lui avait dit que tout était bon.
— Et tu veux faire quoi ?
— On n'a pas besoin de sortir pour être ensemble. Parle moi.
— De quoi ?
— De toi.
— Bah tu veux savoir quoi ?
— Plein de chose. J'ai même une liste de question.
Il lui fit un regard blasé, au fond ça ne l'étonnait même pas. Cette fille était beaucoup trop organisée.
— Ok question numéro une ?
— Tu... Tu es sortie avec combien de fille ?
— Vraiment ?
C'était ça sa première question ?
Il secoua sa tête.
— Je répond pas.
— Pourquoi ?
— Ça, ça serait la dernière question passe à la suivante.
— Ah... euh d'accord. La deuxième, c'était quoi ta première impression sur moi ?
Là c'était très intéressant, il avait beaucoup à dire.
Elle l'écoutait attentivement et puis ses questions étaient intéressantes. Des questions sur son enfance, ses meilleurs et pire souvenir à cette période. De ce qu'il aimait et se qu'il détestait.
Ça lui faisait plaisir de voir qu'elle s'intéressait à lui de façon plus intime.
Il lui reposait ses questions quand il jugeait cela très intéressant.
Et elle avait de ses questions.
— Tu joues d'un instrument ?
— Guitare, j'en ai reçu une nouvelle en fin d'année.
Après un énième interrogatoire, Levy le regardait en souriant.
— C'était la dernière ?
— Oui.
Il se laissa tomber sur le lit.
— Enfin, t'as de ses questions.
— Et... Et tu vas répondre maintenant ?
Il se releva et impregna son regard du sien.
— À vrai dire, j'ai jamais eu de relation stable, pas plus d'une semaine, voir quelques jours et puis j'ai plus voulu me lancer, mais quand t'es venue, je sais pas je me suis mis à penser à des choses que j'aurais jamais cru. Aucune autre fille n'aurait pu m'intéresser.
Il tend sa main vers sa joue qu'il caressa.
— Parce que je n'aimerais jamais une autre fille que toi.
Il la prend contre lui et la tête posé contre son torse, son cœur bat, il bat fort. Les mains moites et la respiration difficile, elle a les lèvres entrouvertes.
Je n'aimerais jamais une autre fille que toi, Levy.
Tu exagères, rougit-elle.
Non je suis très sérieux. Tu m'aimes Levy ?
Bien sûr que je t'aime, je t'oublierai jamais.
Il sourit.
Elle repoussa brusquement Gajeel.
— Non !
— Qu'est-ce que t'as ?
— Je... Je...
Ses larmes coulaient, elle pleurait.
Gajeel ferma les yeux. Pas encore ça.
Ça allait être difficile, très difficile si à chaque fois ses souvenirs surgissait d'un coup par tout ce qu'il pouvait dire ou faire.
Quand il rouvrit les yeux, elle avait le regard baissé.
— Je suis désolée, vraiment désolée, je ne voulais pas. Ce que je te fais vivre... C'est pénible. Je comprendrais si tu veux me laisser.
— T'es drôle. Je viens de te dire que t'es la seule fille avec qui je veux être et toi tu me suggères de te quitter.
Elle leva le regard vers lui, surpris.
— Mais... Tu vas supporter ça combien de temps ? Je sais que ça te déplaît.
— Peut-être, mais je vais pas t'abandonner pour ça.
— Oh Gajeel...
Elle se blottit contre lui.
— Je suis désolée.
— T'excuses pas pour rien.
Levy leva le regard vers lui et puis, elle vint l'embrasser.
Elle était à démie allongée sur lui et étroitement entre ses pieds.
Il déposa automatiquement les mains sur ses reins alors qu'elle approndit le baiser.
Il devrait peut-être arrêter, il la sentait tendue alors qu'il descendait ses mains sur son corps toujours en l'embrassant.
Il s'éloigna alors et elle avait les joues rouges et le regard gênée. Elle avait dû sentir son envie.
C'était assez difficile de se contrôler maintenant. Il l'avait longtemps aimé, longtemps désirer mais il ne voulait en aucun cas la brusquer.
Leur relation était déjà assez fragile.
— Euh... désolé, s'excusa t'il gauchement en détournant la face.
Elle hocha la tête.
Un silence gênant venait de s'installer, que Levy essaya de briser.
— Tu joues de la guitare n'est-ce pas ? Est-ce que tu peux en jouer pour moi ? Si ça ne te dérange pas.
— Bah non au contraire.
Il se leva pour aller récupérer sa guitare qu'il avait précieusement gardé à l'abri de Juvia. On ne sait jamais, elle pourrait la briser à nouveau.
Il s'assit au bord du lit et Levy toute souriant se mit près de lui.
— Tu veux que je joue quoi ?
— Tout ce que tu veux.
Il réfléchit un instant avant de trouver la mélodie parfaite, parfaite pour elle.
Le son emplissait la pièce et le regard de Levy était posé sur lui.
Si elle adorait, c'était tout ce qui comptait.
Quand il eut finit, elle déposa sa tête sur son épaule.
— C'était magnifique. Dit, tu veux m'apprendre ?
— Tu veux jouer de la guitare ?
— Ça a l'air très intéressant. Surtout quand c'est toi qui en joue.
Il détourna la face, bon sang, il venait de rougir.
Levy rit doucement, il était trop mignon quand il était gêné.
Il tousseta.
— Ok, j'ai encore du temps avant ce soir.
Ils s'asseyèrent confortablement dans le lit, elle dos à lui et il lui remit sa guitare.
— Crevette, souffla t'il.
— Oh ça va, elle est juste un peu grande pour moi cette guitare, dit-elle gonflant les joues.
— C'est ça.
Il pencha le visage de côté et posa ses doigts sur les siens, pour qu'elle tienne adéquatement la guitare.
Elle suivait les instructions qu'il lui donnait.
Pendant longtemps elle essayait, elle jouait faux, totalement faux.
Mais c'était amusant. Tout deux se moquait de son niveau médiocre.
Malgré tout, il l'encourageait.
Ce moment avec Gajeel était merveilleux. Mais que le temps passait vite, il devrait aller prendre service.
Il rangea sa guitare et il s'apprêtait. Mais elle était allée l'attendre au salon. Elle aurait été trop gênée.
Il vint vers elle.
— Va falloir que j'y aille.
— Je peux t'accompagner ?
Il acquieça.
Elle lui prit la main et sortit en disant aurevoir à madame Redfox et Juvia.
C'est fou, elle avait passé toute sa journée avec Gajeel dans sa chambre, ça changeait de d'habitude.
— J'ai jamais vu Gajeel aussi heureux, sourit madame Redfox.
— C'est sûr, approuva Juvia.
* * * * *
Levy arriva chez elle, après avoir laissé Gajeel à son lieu de travail.
À l'intérieur, elle fut surprise de voir non seulement son père à cet heure mais aussi les parents de Kenji.
Son cœur battait fort, pourquoi ils étaient là et on sentait l'ambiance lourde, tous réunis autour du chaleureux salon.
Ses parents se tourna vers elle, en remarquant sa présence.
— Justement là voilà, dit son père.
On l'attendait ?
— Levy tu peux venir ? demanda sa mère.
Elle s'avançait lentement et salua le couple Sasaki.
— Tout va bien ? demanda t'ils.
— O-oui ça... Ça va.
Son père s'adressa à elle.
— Levy, ils sont venus pour te parler.
— Pourquoi ? demanda t'elle faiblement.
— C'est à propos de Kenji, répondit les parents du ce dernier.
Levy prit la main de sa mère.
— Levy reste calme, c'est que, ce qu'ils ont à te demander c'est à toi d'en décider.
Elle regarda les parents de Kenji à nouveau, pour savoir ce qu'ils attendaient d'elle.
Monsieur Sasaki prit la parole.
— Kenji veut te voir.
— Non ! lâcha t'elle.
— Levy, réfléchi au moins.
— Je ne peux pas, je ne veux pas.
— S'il te plaît.
— Je suis vraiment désolée mais je ne peux pas.
— Il ne veut plus avancer dans son traitement, il insiste pour te voir. Il se renferme depuis.
— Je vous en prie. Ne me demandez pas ça. C'est trop.
— Nous en sommes conscients, mais si ça peut l'aider de te voir. On voudrait vraiment essayer.
— Je peux pas le voir comme ça du jour au lendemain après tout ce qu'il m'a fait. J'essaye d'avancer et le revoir ne va pas m'aider.
Levy se tourna vers ses parents.
— Tu n'as pas à te forcer, tu peux retourner dans ta chambre, lui dit son père.
Elle partit sans forme de procès.
Elle ne pouvait aller voir Kenji. Non elle ne le voulait pas, c'était trop lui demander.
— J'espère que vous compreniez la position de ma fille. Elle a beaucoup trop souffert à cause de lui.
Le couple Sasaki étaient tristes mais ils ne pouvaient pas blâmer et encore moins forcer Levy.
— On comprends. Merci au moins de nous avoir donné l'occasion de lui parler.
— Malgré tout Kenji est un garçon qu'on a énormément apprécié. C'est juste sinistre que les choses se soit passés ainsi.
Ils acquiesçèrent.
— Merci de nous avoir reçu.
Ils quittèrent la demeure Mcgarden.
