Dans l'épisode précédent : Hermione et Aria arrivent à convaincre Silver de rencontrer sa tante. L'élue va rendre visite à Gellert et Eanna afin de voir comment ça se passe entre eux après la découverte de leur lien.

Rating : T pour le moment

Genre : Romance

Disclaimer : Tous ces petits bonshommes appartiennent à la merveilleuse J.K Rowling bien que je me permette de jouer avec eux.

Elément pour la compréhension de l'histoire : Severus est toujours en vie. Remus également mais pas Tonk. Lucius est en prison mais Draco et sa mère sont libres. Fred a survécu mais en garde de lourdes séquelles.

Réponse aux reviews :

adenoide : Je suis d'accord ^^

stormtrooper2 : Effectivement, si l'une meurt, l'autre aussi mais cela n'est pas effectif pour les blessures :)

brigitte26 : Ca oui !

Bonne lecture


Aria put officiellement présenter la reine à tout le monde deux jours plus tard lors de la nouvelle session d'entraînement. Tous étaient intrigués de voir le fantôme d'une femme rejoindre leur rang mais ils comprirent vite pourquoi lorsqu'Aria expliqua qui elle était.

« Il y a quelque temps, je vous parlais de l'identité du corps dans la tombe de Dumbledore. Ce que je ne vous avais pas dit, c'était que son fantôme était toujours parmi nous. Je vous présente donc Eanna, reine des fées. Je vais vous passer les détails sur toutes les horreurs qu'elle a vécues à cause de Dumbledore, vous pourrez toujours la questionner là- dessus si vous voulez. Quant au fait qu'elle puisse être ici, c'est parce que nous avons réussi à trouver un moyen de changer son lieu de hantage. Elle était initialement bloquée à Poudlard, dans les cachots, là où elle a été torturée pendant des années. J'espère donc que vous saurez lui réserver un bon accueil.

- Compte sur nous ! Déclarèrent Fred et George.

- Comment as-tu réussi à la faire changer d'endroit ? S'intéressa Flitwick.

- En reliant son âme, non pas à un lieu mais à un objet. Pour ceux que les détails intéressent, on en parlera après. Il est temps de commencer cette session d'entraînement. »

Les membres des neuf cercles de l'enfer étaient répartis en trois catégories, ceux qui passèrent tout de suite à l'entraînement, ceux qui voulurent rencontrer Eanna et ceux qui voulaient savoir comment Aria avait procédé.

Finalement, après deux heures tout le monde s'était mis au travail, même Aria qui s'était isolée dans une autre salle pour s'entraîner avec la reine faisant savoir aux autres qu'ils pouvaient venir la trouver s'il y avait un souci.

Aujourd'hui, les deux femmes allaient travailler l'idée de toucher la magie. La reine des fées réexpliqua à la jeune fille le principe de magie physique souvent apparent dans les liens entre les êtres.

« La magie, dans certains cas particuliers, souvent lors de liens entre les personnes, devient plus matérielle dans notre monde. Certaines personnes ont alors le pouvoir d'intervenir dessus un peu comme si c'était des fils. Ils peuvent être alors démêlés, emmêlés, coupés, réparés,…

- On peut tout faire dessus au final ?

- C'est un peu ça. Néanmoins, cela dépend du talent de celui qui a le don. Tous ne peuvent pas forcer agir comme ils veulent sur les liens.

- Qu'est-ce qui est le plus simple ?

- Casser un lien. Etant donné que cela ne nécessite pas vraiment de délicatesse, même si cela peut entraîner d'horribles douleurs chez les personnes liése.

- Charmant…

- Comme tu t'en doutes, plusieurs se sont déjà amusés à briser des liens au détriment de ceux concernés.

- Je ne comprends pas ce besoin de vouloir faire du mal aux autres comme ça.

- Malheureusement, je ne sais pas non plus. Je comprends l'idée de vengeance mais lorsqu'il s'agit de parfaits inconnus, je ne vois pas l'intérêt. C'est juste de la méchanceté gratuite.

- Oui…

- Bon ! Cessons de nous concentrer sur les horreurs de ce monde. Tu n'es pas comme ça et tu feras attention avec les liens. Appel un de tes elfes de maisons.

- Freesby, tu peux venir s'il te plaît ?

- Que peut faire Freesby pour vous maîtresse ?

- J'aide Aria à développer son don qui lui permet d'entrer en contact avec la magie. Nous avons besoin de votre lien comme matière à travailler.

- Freesby se fera un plaisir d'aider ! »

Eanna commença par demander à Aria de se concentrer en fermant les yeux jusqu'à ressentir pleinement la magie environnante. Cela lui prit dix bonnes minutes avant d'arriver à sentir chaque parcelle de magie dans la pièce.

« Bien maintenant peux-tu me dire si tu ressens quelque chose de différent avec ton elfe.

- Eh bien… Oui, je ne saurais pas expliquer quoi mais je dirais que… J'en ai plus conscience ?

- C'est comme ça qu'on pourrait le traduire. Il ne faut pas croire que c'est juste parce que c'est toi qui es lié, c'est comme ça avec tous ceux qui ont un tel lien.

- Je vois… Par contre, c'est normal que je sente ça chez toi aussi ?

- Chez moi ?

- Oui, c'est un peu différent d'avec Freesby mais…

- Peut-être est-ce mon lien avec Gellert que tu ressens mais étant donné que je ne suis plus vivante je n'aurais pas cru que tu pourrais le sentir…

- Ou peut-être que tu n'es pas si éloigné du monde des vivants que tu ne le crois. Après tout, tu es encore capable d'interagir avec, ce que peu de fantôme sont capable de faire.

- C'est vrai que maintenant que tu le dis… Enfin, pour le moment ce n'est pas le sujet de la leçon, sourit Eanna. Tu pourras vérifier si c'est mon lien avec Gellert en comparant le lien que tu as avec Severus. Ça devrait être le même mais en plus fort étant donné que vous vous êtes unis.

- D'accord, je verrais ça tout à l'heure. Qu'est-ce que je fais maintenant ?

- Tu vas essayer de saisir votre lien.

- Saisir ?

- Oui, cherche où il est exactement et prend le dans ta main. Toi et Freesby devrez sentir le toucher comme si l'on t'effleurait. »

Dubitative, Aria fit malgré tout ce que lui dit la reine. Elle se concentra sur son lien jusqu'à être sûr de l'endroit où il se trouvait, puis approcha sa main jusqu'à sentir une grosse concentration magique et elle ferma sa main autour.

Il était impossible pour la jeune fille de décrire ce qu'elle ressentait tant il y avait des sensations différentes. Elle avait effectivement l'impression qu'on venait de lui saisir un membre qui n'existait pas et en même temps, elle sentait que ce n'était pas qu'à elle. Elle était capable de capter les émotions de l'elfe qui était extrêmement surpris par ce que lui-même sentait de l'intervention d'Aria.

L'élue aurait pu rester des heures ainsi si Eanna ne l'avait pas ramené sur terre tant les sensations étaient incroyables.

« C'est… Indescriptible.

- Je te comprends très bien. Les premières fois sont toujours incroyables. On n'est pas encore habitué à ressentir ce genre de chose. Avec un peu d'entrainement tu arriveras à faire fi de tes sensations pour pouvoir agir dessus.

- J'ai même pas songé à faire quoi que ce soit…

- C'est normal, rigola Eanna. Et je n'attendais pas que tu le fasses. Nos premières séances ne vont consister qu'à t'habituer à tout ça. Une fois que tu pourras sortir toi-même de cet état second dans lequel ça te ronge, on essayera d'intervenir sur le lien.

- Ok. »

Aria réessaya plusieurs de toucher le lien et eut le même résultat. Ceci étant, elle commençait à savoir à quoi s'attendre et avait moins l'impression de plonger la tête la première dans un océan de délicieuses sensations.

Une fois qu'Eanna jugea qu'elles avaient assez travaillé, elles retournèrent dans la salle d'entraînement où les professeurs de Poudlard étaient déjà rentrés tandis que les autres étaient sur la fin de l'entraînement.

L'élue aperçut alors que Narcissa se reposer sur un banc tandis que son compagnon bataillé avec Arthur dans le but de peaufiner ses réflexes. La jeune fille alla alors s'assoir auprès de la femme.

« Tout va bien ?

- Oui, juste un peu fatiguée.

- C'est la deuxième fois que tu n'arrives pas à finir un entraînement…

- Tu es très observatrice.

- Je le suis devenue avec le temps. Il y a une raison à ta fatigue soudaine ?

- Pas vraiment… Si je ne fais pas trop d'efforts ça va mais je me fatigue vite dernièrement et je ne me sens pas très bien en me levant le matin. Je suis obligée d'attendre quelques minutes avant de pouvoir me lever.

- Ce n'est pas anodin, Narcissa. Tu devrais consulter un médicomage.

- Ce n'est sûrement qu'un coup de froid, rien d'alarmant.

- Un coup de froid serait déjà passé. Pourquoi tu ne veux pas consulter ?

- Mon nom a tendance à inciter à la malhonnêteté… Je ne veux pas qu'on m'invente une maladie juste pour me faire souffrir.

- Oh ! Narcissa, si ce n'est que ça j'en connais qui sont dignes de confiance…

- Vraiment ?

- Oui ! Il suffit de passer par le service de psychiatrie. Ils te trouveront quelqu'un d'éthique.

- Ça serait génial ! Je dois t'avouer que mon état commence à m'inquiéter. »

Après une petite demi-heure, tout le monde avait fini son entraînement et chacun rentra chez lui. Lorsqu'Arthur, Ron et Hermione rentrèrent, ils eurent la surprise de voir Lewis Horton attendre devant la porte. Seul Arthur avait déjà vu l'homme ainsi Ron et Hermione se posèrent des questions mais ne dirent rien préférant laisser le patriarche de la famille gérer.

« Bonsoir, Lewis. Je ne m'attendais pas à votre venue.

- Bonsoir, Arthur. Je suis désolé, j'aurais aimé prévenir à l'avance mais mes horaires de travail sont très aléatoires.

- Ce n'est pas grave. Vous avez réussi à trouver quelque chose ?

- Oui. Je vais pouvoir soigner votre femme et votre fille. Cependant en ce qui concerne la manipulabilité de votre fille ce sera un traitement sur le long terme.

- D'accord, vous m'expliquerez ce qu'il faut faire à l'intérieur.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Ron. Vous avez trouvé ce qui n'allait pas avec Maman et Ginny ?

- Je vais vous expliquer pendant que Lewis s'occupe d'elles. »

Arthur fit venir ses deux femmes dans leur salon et Lewis se chargea d'inventer une histoire pour les inciter à accepter qu'il s'occupe d'elles. Pendant ce temps-là, le père expliqua discrètement dans une autre pièce tout ce qu'il avait découvert ces derniers temps au sujet de Ginny et Molly.

« Merlin… Je ne pensais pas que tout ça était dû à un sort ! S'exclama Hermione. J'aurais dû y penser plutôt que de m'énerver contre Ginny.

- Tu n'as pas à t'en vouloir, Hermione. Nous avons tous pensé que son passage à l'âge adulte avait eu simplement un effet de liberté un peu trop grand, rassura Arthur.

- Mais c'était tellement trop…

- Et c'est pour ça qu'aujourd'hui elles se font soigner, parce qu'on a fini par le comprendre, lança Ron. C'était trop naturel pour qu'on le remarque avant. En plus, aucun de nous n'est suffisamment avec elles pour qu'on ait eu un aperçu rapide de leur changement de caractère. Entre l'école et le travail, ce n'est que maintenant qu'on a pu voir la différence. "

Ron avait raison mais même en sachant cela ils éprouvaient une certaine culpabilité à n'avoir rien vu avant aujourd'hui. Lorsque Lewis vint les voir tous attendaient avec impatience qu'il leur annonce une bonne nouvelle.

"Ça a marché ? Interrogea Arthur.

- Oui…

- Pourquoi j'ai l'impression qu'il y a un "mais" ? Remarqua Hermione.

- Je n'avais pas pensé au fait qu'elles s'en rendraient compte.

- Comment ça ?

- Elles ont soudainement pris conscience de leur comportement une fois le sortilège enlevé…

- Merlin… Je n'ose imaginer dans quel état elles sont… Il faut que j'aille les voir ! S'exclama Arthur.

- Je pense que vous devriez envisager de leur faire consulter un psychomage. Je ne suis pas sûr qu'avec seulement du soutien cela suffise à les aider, en particulier votre fille."

Lorsqu'Arthur arriva dans le salon suivi de près par Ron et Hermione, son cœur se serra. Sa femme et sa fille étaient en larmes dans les bras l'une de l'autre. Tous les trois essayèrent au mieux de consoler les deux femmes, leur assurant qu'elles n'y étaient pour rien dans leur comportement.

Après un long moment, Arthur remarqua que Lewis était toujours présent dans la pièce d'à côté. Laissant les deux victimes aux bons soins de Ron et Hermions, le patriarche alla rejoindre le chef du département des mystères.

"Merci pour tout, Lewis.

- Tu n'as pas à me remercier. L'après ne va pas être simple.

- Non mais nous ferons tout ce que nous pouvons pour les accompagner et faire appel à un professionnel s'il le faut.

- Je crois qu'Aria a des contacts à Ste Mangouste. Il faudrait voir avec elle s'il n'y a pas un psychomage dans le lot.

- Bonne idée, je lui demanderai. Et pour la potion de persuasion ?

- Ah oui ! Voici une potion dont elle devra prendre une gorgée tous les jours autant de temps qu'il le faudra, expliqua-t-il en lui tendant une fiole orangée.

- C'est-à-dire combien de temps ?

- Je ne serais pas vraiment capable de le chiffrer, cela dépend. je passerai occasionnellement pour voir où ça en est. J'enverrai du stock par hibou.

- C'est parfait.

- Bon, je vais vous laisser, j'ai rendez-vous et puis je pense que vous avez besoin d'être en famille.

- Oui merci encore, Lewis même si tu penses que c'est naturel.

- De rien, souria-t-il."

C'est le cœur légèrement lourd que Lewis s'en alla retrouver sa dulcinée avec qui il avait rendez-vous au restaurant.