Titre : Lutter pour ne pas t'aimer,
Auteur : Althaïs
Beta : Miss Damdam Oceanne1979 Cocolie
Disclaimer Les personnages d'Harry Potter sont à JK Rowling je ne fais que les emprunter,
Pairing : Drago Harry
Avertisement : Ceci est un slash Homophobe s'abstenir
Note : La fiction est totalement écrite il faut juste que je n'oublie pas de poster, J'ai l'accord de l'auteur pour la poster sur ce site.
Merci à TOUS pour les rewiew , aux personnes ayant mis la fiction en favori et à celles qui la suivent
Brigitte26 Désolée pour Severus mais il fallait sauver Drago, Gros bisous
Chapitre 63 Oppositions et interrogatoire.
Kingsley tapotait nerveusement son bureau jonché de dossiers, de parchemins.. Assis devant celui-ci, sa secrétaire Audrey et son conseiller Mortimer, le regardait avec patience et résignation. Depuis la cérémonie du souvenir à Poudlard, les détracteurs du premier ministre s'étaient faits plus nombreux mais surtout plus virulents. Shacklebolt doutait même du bien fondé de sa future candidature pour les prochaines élections.
Le ministre s'arrêta de marcher et reprit le journal qu'il avait abandonné un peu plus tôt et relu un des articles lui minant le moral.
HARRY POTTER PERD LE CONTROLE.
Lors de la commémoration des victimes du mage noir dont on ne dit pas le nom, notre jeune sauveur honorait la mémoire de nos disparus, quand soudain, il a perdu le contrôle de sa magie.
Celle-ci a déferlé par vague sur la foule et une tempête s'est soudain abattue sur nous, arrachant les haubans retenant la tonnelle sous laquelle s'abritait des centaines de sorciers.
La puissance libérée par Harry Potter était telle que la stèle de commémoration s'est fendue et a mis à terre la quasi-totalité des personnes présentes.
La panique s'est alors emparée du public et beaucoup cherchèrent à fuir cette scène d'épouvante provoquant quelques blessés légers. Les Aurors après s'être assurés de la sécurité du ministre, ont encerclé le survivant mais n'ont pas cherché à l'arrêter luttant sûrement contre le flux magique dégagé.
Alors que la situation semblait invraisemblable et critique, une employée du ministère ayant a priori fait usage de Polynectar et tenant en joue le Mangemort repenti Drago Malefoy, qui rappelons-le, entretient une relation très controversée avec l'élu, a semblé narguer Mr Potter.
Un impardonnable fut lancé et de nombreux combats eurent lieu entre des personnes masqués et les anciens membres de l'Ordre du Phénix et de l'A.D..
Nos braves Aurors tentèrent d'évacuer le plus de monde possible mais notre rédaction se demande : mais que faisait le ministre alors qu'un an après la sinistre mais victorieuse bataille de Poudlard, nos compatriotes vivaient au même endroit des scènes comparables à une guerre ?
La magie d'Harry Potter s'est encore faite plus offensive et oppressante. Quelques témoins parlent d'un mort par l'Avada Kedavra. Cependant aucun corps n'a été retrouvé.
Une enquête a été ouverte par le département de la justice magique. Rappelons que les Aurors ont interpellé l'employée qui se révèle être de ce même département ainsi que six des dix hommes masqués.
Quant à Harry Potter, il serait cloîtré à l'infirmerie de Poudlard. Le jeune homme est passible d'un enfermement à Sainte-Mangouste et devrait selon une loi de 1672 y être déjà interné pour une évaluation magique et psychologique.
Timothy MacLenor, candidat à la prochaine élection présent sur les lieux, déclare :
« Encore une fois, notre ministre fort de son appartenance à l'ordre du phénix, se croit lui et ses congénères au-dessus des lois. Je ne nie pas que le ministre Shacklebolt soit un héros de guerre et que son gouvernement cherche à rétablir une égalité entre toutes les races. Je trouve d'ailleurs cette idée forte louable mais souvenons-nous que certaines créatures restent dangereuses et qu'un encadrement très strict reste de rigueur. Cependant son poste ne doit pas lui servir de passe-droit pour ses amis et connaissances. Citons simplement quelques postes attribués à d'anciens collègues du ministre :...
L'article continuait ainsi sur deux pages. Les trois plus fervents militants contre lui avaient été interrogés sur la situation d'Harry Potter et sur le gouvernement actuel.
Kingsley jeta la gazette dans une corbeille et se passa la main sur le front. Pour un peu, il aurait presque donné sa démission mais Émeline l'encourageait à tenter un nouveau mandat. Il s'assit et se tourna vers Mortimer...
« Que penses-tu de cet article ? Demanda le ministre.
- Qu'ils ont trouvé un événement jouant contre toi !
- Ils ont complètement sorti les événements de leurs contextes. Quand on lit cette article on a l'impression qu'Harry a perdu totalement le contrôle avant même qu'une menace ne soit apparue, déclara timidement Audrey.
- C'est dans l'intérêt de mes opposants. Que me conseilles-tu Mortimer ? »
Le sorcier prit le temps de la réflexion et répondit :
« Fais en sorte d'avancer l'audience du jeune Potter. Demande aux Aurors de recueillir tous les témoignages contre Miss Elwyns et ses comparses pour activer leurs procès. Et enfin, fais une déclaration publique sur ton choix de laisser Potter à Poudlard. »
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Fériel soupira. Silas releva la tête et l'interrogea du regard.
« Je consulte les archives sur les cas similaire à Mr Potter et autant dire que tous ont terminé leurs jours dans l'aile des internements de Sainte-Mangouste. »
Silas s'assombrit. Il espérait vivement un retournement de situation pour son filleul. Il continuait avec acharnement à chercher des informations sur Elvira Elwyns.
« Bon, je file à Poudlard, déclara maître Plédouillé. »
Silas reprit donc ses laborieuses recherches.
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Drago menaçait d'aller faire sauter la porte de l'infirmerie. Quatre jours s'étaient écoulés depuis la funeste cérémonie et depuis on lui avait refusé le droit de voir Harry. Il avait donc envoyé un hibou à son légimage qui lui avait promis de venir le voir afin d'essayer de lui obtenir un droit de visite.
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Ginny pleurait. La peur de voir son premier amour enfermé à vie lui nouait les entrailles d'angoisse. Théo avait patiemment tenté de la calmer et de la rassurer mais au fil des jours le Serpentard s'était fait plus distant, plus froid. La jeune fille ne semblait pas comprendre les sentiments animant Théodore. Celui-ci installé face à elle, soupira et se leva si brusquement qu'il renversa la chaise sur laquelle il était assis.
« Ginny, j'en ai assez ! Je retourne dans mon dortoir. »
Choquée, l'adolescente releva la tête vers lui et ses sanglots diminuèrent légèrement.
« Tu... tu veux rompre !
- Oui... Non... Je ne sais pas, grogna Théo. Tu passes ton temps à geindre sur le sort de Potter et moi je n'existe plus. D'après toi, que dois-je en déduire si ce n'est que tu l'aimes toujours ? »
Ginny, atterrée, ouvrit et referma plusieurs fois la bouche. Elle regardait Théodore avec étonnement. La culpabilité l'envahit. De son côté, le Serpentard interpréta son silence pour un aveu et il baissa la tête en essayant de ne pas craquer avant d'être à l'abri des regards. Le jeune homme avait l'impression que son cœur s'était brisé en petits morceaux. Il se détourna de la rouquine et avança vers la sortie.
Ginny sentit son souffle se couper en le voyant partir et elle tendit son bras pour le retenir. Théo s'immobilisa, un vague espoir tentant de percer la détresse qu'il ressentait.
« Théo, attends... Ne me laisse-pas. Je... Je t'aime, s'avoua la rousse surprise par ses mots si spontanés. Je t'aime, répéta-t-elle comme pour se familiariser avec cette idée. »
Et Ginny se jeta dans les bras de son vert et argent. Ils s'embrassèrent à en perdre haleine. Des larmes roulaient sur les joues de Théo. Il se recula et rit tout en essuyant ses pleurs.
« J'attendais ces mots depuis longtemps, dit-il simplement. »
Ginny sourit mais s'assombrit aussitôt.
« Théo, je crois que je te dois des explications.
- L'important c'est que tu m'aimes.
- Oh oui je t'aime mais il faut que tu saches qu'Harry était mon premier amour et que de ce fait, je ne pourrais jamais l'oublier. Je garderais pour lui une tendresse infinie et quand nous serons vieux et tout fripés, je songerais toujours à lui avec un peu de nostalgie. Il fait partie de ma famille. »
Théo plissa les yeux, réfléchissant aux paroles de sa petite amie et il se souvint d'Elena, son béguin d'enfance. Un doux sourire se dessina sur ses lèvres. La fillette avait tellement égayé sa vie à cette sombre époque où sa mère était morte.
« Je crois que je comprends ce que tu ressens. Et je comprends mieux pourquoi tu es si triste. »
Ginny se serra contre le jeune homme et celui-ci l'enlaça.
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Silas consulta sa montre. Près de deux heures s'étaient écoulées depuis le départ de son patron. Il tourna le parchemin qu'il tenait entre ses doigts et continua sa lecture. Il sursauta soudain et relut entièrement le rouleau de parchemin. Un fin sourire éclaira son visage. Il devait absolument contacter Fériel, qui a son tour devrait apostropher les Aurors.
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Fériel avait écouté religieusement les découvertes de son assistant. Puis il s'était précipité au bureau des Aurors avec les notes de Silas et les dossiers qu'il avait constitué. Le légimage avait longuement plaidé sa cause auprès du chef des Aurors qui à son tour en référa au chef du département Eribert Montgomery. Celui-ci leur rappela que l'usage du véritasérum n'était à utiliser qu'avec précaution et dans des cas bien définis. Fériel reprit patiemment chaque élément du dossier monté par son assistant et Montgomery finit par signer l'autorisation de l'usage de la potion.
Alfred Wibbons, l'Auror chargé des investigations, avait ensuite fait installer la dénommée Elvira dans une salle d'interrogatoire où son collègue Collins l'avait rejoint afin de servir de témoin. Fériel avait été prié d'assister à l'entretien dans une salle adjacente où grâce à un sortilège, il pouvait suivre le déroulement de l'entrevue. Wibbons administra trois gouttes de véritasérum à l'inculpée puis fit les vérifications d'usage en prenant bien garde à la formulation de ses questions.
« Êtes-vous l'employée du département de la justice se faisant appelée Elvira Elwyns ?
- Oui.
- Êtes-vous née le trois novembre mille neuf cent soixante trois ?
- Non ce n'est pas le trois mais le cinq novembre. »
Wibbons relu ses notes et opina.
« Bien, avez-vous été nommée à votre poste par feue Dolores Ombrage ?
- Oui.
- Avez-vous un lien quelconque avec celle-ci ?
- Oui, nous sommes cousines. Ce sont ses parents qui m'ont éduqué et nous étions très proches.
- Dolores Ombrage était-elle apparentée à la famille Selwyn ?
- Effectivement. Sa mère, était une Selwyn.
- Vous et Dolores êtes donc de la même branche familiale que Philip Selwyn qui fut mangemort.
- Oui... Je... Je... »
Elvira tenta de combattre l'effet du véritasérum.
« Je suis sa fille. »
Alfred eut un sourire satisfait et enchaîna sur la question suivante.
« Vous avez donc menti sur votre patronyme ?
- En effet.
- Pourriez-vous me donner vos noms et prénoms ?
- Elvira Constance Selwyn.
- Miss Selwyn, êtes-vous celle ayant commandité l'enlèvement et la séquestration de Monsieur Drago Malefoy ?
- C'est bien moi.
- Quel a été votre rôle dans la mort de Lucius Malefoy ?
- J'ai convaincu Carter Hopkins d'envoyer sa candidature ou celle d'un ami pour devenir gardien ? Puis j'ai fait du chantage pour que la candidature de Fletcher soit acceptée afin qu'il puisse poignarder et torturer Lucius Malefoy. Je voulais qu'il souffre. »
Dans la pièce adjacente, Fériel n'avait pu s'empêcher de grimacer alors que la suspecte détaillait ce qu'elle même aurait fait à Lucius.
« Pourquoi vouloir la mort de Lucius Malefoy ?
- Il est celui qui a corrompu Dolores. C'est à cause de lui que ma cousine a été jugée coupable de tentative de meurtre sur Harry Potter.
- Pourquoi s'en prendre également à son fils ?
- Carter m'a appris qu'il fréquentait Potter. Et je voulais abattre Potter. Il devait souffrir comme moi je souffre de ne plus avoir de famille.
- Avez-vous envoyé Trent Hodge à Poudlard ?
- Oui.
- Dans quel but ?
- Il devait affaiblir et discréditer Harry Potter.
- Est-ce dans le même but que vous avez pris l'apparence de Narcissa Malefoy et que vous avez pris Drago Malefoy en otage lors de la commémoration du souvenir à Poudlard ?
- Oui. Il fallait un événement déclencheur pour que Potter perde le contrôle de sa magie.
- Comment étiez-vous sûre que Monsieur Potter allait perdre son contrôle ? demanda Alfred légèrement surpris.
- J'avais pris soin de faire avaler pendant près d'une semaine de la potion d'inhibition magique à Monsieur Potter. »
Wibbons se tourna vers Collins et vers le mur derrière lequel se tenait le légimage Plédouillé.
« Cela va beaucoup plus loin que nous le pensions. La durée du véritasérum ne sera pas suffisante. Il faut qu'on en parle à Montgomery. Collins ramène-la en cellule. »