Point De Vue d'Odd :

Elle n'arrivait toujours pas. Et j'étais toujours immobilisé par Yumi. J'avais beau faire tout pour me libérer je n'y arrivais pas.

— Arrête Odd ! Ça ne sert à rien ! répliqua Ulrich.

— Mais elle ne revient pas ! Laissez-moi y aller ! hurla-t-il.

Soudain la porte s'ouvrit.

Non. Ce n'était pas elle. C'était des gardes, qui nous menaçaient du regard.

Et on partit. Moi à contrecœur, je ne voulais pas la laisser là.
Puis on était rentré. Comment on allait faire passer ça ? À Sam. Au principal. À sa mère. Déjà qu'on ne savait pas si Sam avait découvert notre secret on remettait un soupçon dessus.

— Je vous avais dit qu'on aurait dû y aller ! m'énervai-je.

Les autres me regardèrent avec tristesse. Ils n'avaient que ça à faire ?

— Si on y était allé, nous aussi on se serait fait attraper ! répliqua Yumi.

— Oui mais c'est elle qui est prisonnière maintenant ! rétorquai-je.

— Mais ça aurait été plus compliqué si cela avait été plusieurs, informa Ulrich.

Malheureusement c'était vrai. Et elle avait payé les frais. Mais je me jurais d'aller la chercher.

— Il faut prévenir Anthéa, lâchai-je.

Jérémy, Ulrich et Yumi secouèrent tristement la tête. Mais on allait faire tout ça demain, parce qu'elle devait sûrement dormir. Et peut-être que de la prison où elle était Aelita aussi dormait.

Point De Vue d'Aelita :

— Aelita !

Mon nom résonnait dans ma tête sous forme de la voix d'une personne que je reconnus.

Rectification : La personne en question criait mon prénom.

Ma tête me fit souffrir extrêmement mais je fis un effort pour me redresser. Puis j'ouvris les yeux. Je me souvins. On m'avait endormie avec un produit. Je ne sais pas quoi. Mais on m'avait endormie j'avais entendu sa voix. Qui me semblait proche. Puis plus un mot. Il l'avait endormie elle aussi. Et elle s'était réveillée avant moi. Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? Et Odd et les autres, où étaient-ils ? Je fermai les yeux et me massai les tempes avec mes majeurs et mes indexes. Puis je rouvris les yeux. Elle était face à moi. Elle était inquiète, mais pas triste.

— Tu m'expliques ? me demanda-t-elle en me regardant.

Je soupirai.

— C'est compliqué.

— Je m'en moque, je veux savoir.

Sa détermination me fit sourire. Si seulement elle savait. Si elle savait ce qu'on avait traversé. Si elle savait où on était. Qui nous enfermait. Elle ne serait plus comme ça. Mais à ça place, j'aurais fait comme elle, j'aurais demandé.

— D'accord, cédai-je.

Mais c'est bien parce que c'était elle.

Samantha.