Rabastan devient plus attentif mais Severus n'a pas grand-chose à dire de plus. Mais les deux Serpentards n'ont pas fini avec ce mystère.

OoO

Si Peter pensait que son week-end était compliqué, ce n'est rien en comparaison de ce qui se passe durant la semaine, avec les professeurs lorsqu'ils l'interrogent directement. Il écope de deux semaines de retenus pour insubordination. Mais le pire est lorsque, après une journée éprouvante, il croise Hermione et Sirius qui se dirigent vers le parc pour ouvrir une lettre qui vient de Lord Black. Peter, a bout de nerf, décide de s'en prendre à eux. Puis ils ne sont que des Gryffondors insuportables.

- Tiens, Granger et Black, la sang de bourbe et le traite à sa Famille.

Sirius qui a décidé de garder à son doigt sa bague d'héritier, ne commente pas, - Peter n'a jamais vraiment compris le fonctionnement des Nobles et Anciennes Familles - par contre il n'aime pas l'insulte à Hermione.

- Sérieusement, c'est tout ce que tu as trouvé, Sang de bourbe ? Il va falloir que tu sois plus original si tu veux m'atteindre, dit-elle en s'avançant vers lui.

Hermione non plus, ne supporte plus Peter qui, avec ses actions à fait souffrir tant de personnes. Elle cherche depuis plusieurs semaines un moyen de mettre Peter hors d'état de nuire, mais toutes ses solutions lui causerait des problèmes.

Instinctivement Peter recule.

- Oui ? Aller, Pettigrew, va-y ! Dit-elle furieuse. Montre à quel point tu es fier de ta marque. Comme ça ton maître sera fier de toi, et avec un peu de chance, tu auras un bisou, le provoque-t-elle.

Peter couine et s'avance vers la Gryffondor pour l'attaquer à mains nues, mais Hermione est plus agile et s'y attendait, alors elle se dévie. Peter fonce dans le mur, mais ne se fait pas mal. Il se retourne vers son ennemie et fonce de nouveau sur elle, mais cette fois, Hermione prend appuie sur ses pieds, sert le point, tout en sachant qu'elle va se faire mal, mais elle ne bouge pas et lorsqu'il est suffisamment proche, elle lui met un crochet du droit digne des meilleurs boxeurs, qui fait perdre l'équilibre à Pettigrew, et tomber au sol, la bouche en sang. Il crache même une dent.

Sirius rejoint Hermione, il avait voulu intervenir, parce que lui aussi veut en découdre avec le Serpentard. La décision de Peter de trahir James et Lily, à bouleversé sa vie mais aussi le monde sorcier.

Mais voir sa petite amie le mettre à terre lui a aussi fait du bien. Mais dans cette deuxième jeunesse, Peter est plus confiant et se relève.

- Tu vas me le payer, garce, dit-il après avoir craché du sang.

Il fait un geste pour sortir sa baguette mais n'en a pas le temps, parce qu'un Sirius furieux se jette sur lui et lui met son point dans le nez, qui se casse sous le coup. Mais cette fois, bien que déséquilibré, il reste debout et renvoie à mains nues les coups.

Hermione ne saurait dire qui prend le dessus. Sirius est plus fort physiquement et ses coups marquent Peter, mais le Serpentard est rusé et fait des coups plus vicieux, jusqu'à ce que Sirius arrive à prendre la tête de Peter dans ses mains et lui frapper la mâchoire contre une rambarde qui cette fois assomme Peter, le faisant tomber au sol. Sa bouche saigne encore plus, et Hermione pense qu'il a de nouveau perdu une dent.

- Qu'est ce qui se passe ici !? Crie le professeur Minerva McGonagall très furieuse.

Hermione, en balayant la scène du regard, voit que la lettre de Lord Black est tombée, alors elle la ramasse d'un coup de baguette. Sirius la rejoint et tous les deux sont prêts à assumer. Il vaut mieux pour eux parce que Sirius sourit comme s'il était l'homme le plus heureux de la planète, ce qui est probablement le cas.

- Monsieur Pettigrew ? l'appelle-t-elle en se mettant à sa hauteur. Le Serpentard est toujours au sol. Que lui avait vous fait ? Demande-t-elle d'une voix pincée.

Hermione et Sirius regardent Peter qui est évanoui. Aucun des deux ne montre de remords.

- Répondez !

La voix haut perché du professeur réveille Peter.

- Ils m'ont attaqué, couine Peter, accentuant son côté victime.

- Tu as insulté Hermione, répond Sirius dédaigneux.

Mais le professeur McGonagall voit que la main d' Hermione est violette et les marques sur le visage de Sirius parlent pour lui. Et le visage de Peter est bien plus abîmé. Minerva envoie un patronus à l'infirmière qui arrive quelques minutes plus tard.

- Vous deux, dans le bureau du directeur.

Minerva loupe l'échange de regard entre Sirius et Hermione. Sirius essaye de se calmer avant de rencontrer Albus, parce que les choses pourraient empirer. Et se faire renvoyer de Poudlard n'est pas dans ses projets, bien que sa bague d'héritier lui conforte une certaine sécurité.

- Pomona, comment va Monsieur Pettigrew ?

- Quelques dents en moins, des bleus, mais il va bien.

- Parfait. Je vous les enverrai peut-être après leur entretien avec le directeur.

Pomona retourne à l'infirmerie tandis que le groupe se dirige vers le bureau du directeur.

En entrant dans le bureau, Peter se comporte comme une victime et s'assoie difficilement tandis qu' Hermione et Sirius restent debout campés sur leurs pieds près à en découdre, ce que le directeur et Minerva ne loupent pas.

Albus garde son sourire, mais intérieurement il n'aime pas cette situation.

- Que s'est il passé ? Demande-t-il.

Peter s'empresse d'ouvrir la bouche pour raconter sa version des faits avant de se rappeler la potion de vérité, ce qui fait sourire le couple.

- Ils m'ont frappé, se contente-t-il de dire.

Albus regarde les Gryffondors, Miss Granger semble la moins débraillée, mais comme Minerva il ne loupe pas sa main violette, quant au visage et vêtements de Sirius, il n'y a pas besoin de commentaires.

- Il me semble que vous ne vous êtes pas laissé faire, Monsieur Pettigrew… Mais qu'importe qui a commencé. Ce genre de comportement n'est pas toléré, qu'importent les raisons.

Albus regarde les trois élèves. Peter baisse les yeux faussement repentant, tandis que les deux Gryffondors le fixent sans ciller.

Minerva ne sait pas si elle doit être fière de ses Gryffondors ou avoir envie de leur faire perdre de leur superbe.

Hermione va pour parler, Minerva lui envoie son regard le plus noir qui fait taire n'importe qui, mais Hermione se contente de hausser un sourcil et poser sa question.

- Et quelle est votre opinion sur les élèves portant la marque des ténèbres ?

Minerva s'étouffe à moitié, Peter se fige et Albus est étonné qu'une telle question lui soit adressé si frontalement. La marque des ténèbres en plus d'être peu connu, est un sujet relativement tabou.

- Ceci est une question qui n'a pas lieu d'être, répond Minerva.

- Je trouve que si, rajoute Sirius. Et toi Pettigrew, tu en penses quoi, dit Sirius mauvais.

- Monsieur Black, Miss Granger, attendez dehors, ordonne le directeur.

- Je vais les surveiller, dit Minerva après un échange silencieux avec Albus.

Sirius et Hermione sortent souriant du bureau du directeur. Minerva ferme la porte.

- Enlevez-moi ces sourires avant que je vous mette en retenues jusqu'à la fin de l'année.

Hermione fait un rictus avant de reprendre un visage neutre. Sirius prend le masque parfait de neutralité et bien que le geste semble distrait, il tourne sa bague d'héritier. Mais Sirius a un parfait contrôle sur ses gestes. Les douze ans à Askaban lui auront servie à quelque chose.

Personne ne sait ce qui se passe dans le bureau du directeur, mais Peter en ressort quelques minutes tard. Il garde la tête basse, mais arrive quand même à fusiller du regard les deux Gryffondors qui lui rendent son regard. Hermione et Sirius se regardent, sachant que le directeur n'a pas renvoyé Peter, mais lui a fait une proposition pour se repentir, disant que ce n'est pas trop tard… Comme il l'a fait avec Severus durant la première jeunesse de Sirius.

- A vous deux, dit Minerva toujours furieuse.

- Asseyez-vous, dit le directeur, moins sympathique qu'à son habitude.

Sirius tire la chaise pour Hermione, avant de s'installer derrière elle, une main sur son épaule, sa bague d'héritier bien en évidence. A ce moment, Albus n'a plus en face de lui deux élèves, mais les futurs Lord et Lady Black. Faisant lui-même parti d'une ancienne famille, il doit faire attention à ce qu'il va dire, mais ils sont aussi ses élèves et il ne peut pas l'oublier ou laisser passer certaines bétises.

- Ce que vous avez fait aura des conséquences.

Hermione et Sirius restent stoïques.

- Pour commencer, un mois de retenue, week-end compris, plus de sortie à Pré-au-lard, plus d'activité extra scolaire, comme l'accès à la salle de potion, la moindre blague sera punie, toute sortie après le couvre feu seront elles aussi sanctionnés durement… A la moindre incartade, que ce soit un devoir en retard, un manque de respect envers un professeur ou élève et vos punitions seront rallongés. Bien sûr, interdiction d'aller voir Madame Pomfresh.

Les deux Gryffondors acquiescent.

- Vous pouvez y aller, dit Albus sur le même ton ferme.

Sirius aide Hermione à se relever et main dans la main quitte la pièce.

- Demain, ils seront adorés des autres élèves, soupire Minerva.

- Chacun choisi son camp.

- Et vous les voulez dans le vôtre ? Vous les avez vu, ils n'étaient plus élèves, ils étaient déjà après Poudlard. Et leur connaissance est plus grande que nous le pensions

- Je ne pense pas qu'ils soient mauvais.

- Bien sûr qu'ils ne le sont pas, s'offusque Minerva, mais ils ont l'air d'avoir déjà leur façon d'agir et les moyens de le faire.

- Vous aussi vous avez vu sa bague.

- Il est difficile de la louper... J'ai cru voir Arcturus lorsque nous étions à Poudlard, soupire Minerva. Je suis heureuse que Sirius s'entende mieux avec son grand-père mais…

- Mais vous avez peur de ce que cela peu engendrer… Arcturus est un Black, dit Albus qui a un passé compliqué avec cette famille.

Albus ne sait pas s'il pourra un jour faire pleinement confiance à un Black. Peut-être faut-il laisser ce couple s'éloigner et guider ceux qu'ils veulent l'être, se dit-il en pensant à Lily Evans, Franck Longdubat et d'autres jeunes qui ont accepté sa proposition.

- Mais vous voulez quand même les recruter pour l'Ordre.

- Ils seraient de formidables combattants.

Minerva sait que c'est une mauvaise idée et Albus aussi, mais il doit l'admettre seul.

- Monsieur Londubat m'a dit qu'ils ont fortement décliné ma proposition. Ainsi que Monsieur Potter, dit Albus.

- J'imagine que la réponse de Monsieur Lupin sera la même.

- J'en ai bien peur… Mais Miss Evans a accepté, elle sera un formidable atout.

- Oui Miss Evans est une force de la nature.

OoO

- Je ne sais pas si ça a servi à quelque chose mais cela m'a fait du bien, dit Sirius en roulant ses épaules déjà douloureuses.

Sirius se tourne vers Hermione étonnée de son silence. Sa petite amie regarde droit devant elle, avant de les entraîner dans une salle de classe et de la fermer à clé.

- Hermione… Que…

Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'Hermione l'embrasse avec passion tout en le poussant sur une chaise. Tout en gardant sa bouche sur la sienne, elle s'assoie sur les cuisses de son petit ami. Sirius la recule.

- Non pas que je ne sois pas heureux de cette attention, mais pourquoi ?

- Pour ce que tu as fait à Peter, pour ton comportement très… Chaud… Parce que tu es toi, parce que je t'aime.

- Je t'aime aussi.

- Tu m'en vois ravie parce que tu es coincé avec moi, dit-elle pour cacher sa légère gêne.

- La meilleure façon dont je pouvais imaginer ma vie.

Cette fois c'est Sirius qui l'embrasse. Rapidement chacun dévêtit l'autre sans cesser baisers, caresses, se touchant le plus souvent possible. Toujours dans la même position, Hermione et Sirius ne font plus qu'un. Leurs corps deviennent transpirant, leur souffle irrégulier, la passion les emmenant rapidement vers l'orgasme.

Ils restent enlacés quelques minutes, échangeant baisers et caresses plus tendres.

- Bien que j'aime être là, il va falloir que nous rentrions au dortoir, murmure Sirius, ne voulant pas les sortir tout de suite de leur bulle.

- Non pas envie, dit Hermione en se blottissant un peu plus contre lui.

Sirius rigole doucement avant d'appeler leurs vêtements. Ils finissent par s'habiller parce que la fraicheur de la pièce les rattrapent. Ils prennent leur temps pour rentrer dans la salle commune de Gryffondor qui doit être bruyante, parce qu'ils savent pour la confrontation. Les rumeurs à Poudlard vont plus vite que le dernier balai de Quiddich.

- Je ne sais pas si j'ai envie de rejoindre les autres, murmure Hermione, et nous devons ouvrir ceci.

- Faisons-le maintenant.

Sirius prend la lettre et l'ouvre. Il a bien changé depuis la première lettre reçu ou il avait peur de son contenu.

- Qu'est-ce que ça dit ?

- Que ceci va être annoncé officiellement, dit-il en montrant sa bague.

- Lord Black t'avait demandé ton autorisation ?

- Oui, mais cela fait bizarre.

Sur certains points Sirius sait ce qui va se passer, mais sa relation avec son grand-père est nouvelle et avancer dans l'inconnu lui fait un peu peur. Heureusement qu'Hermione est à ses côtés parce qu'il ne sait pas si avec sa nouvelle chance, il aurait tenté un rapprochement pourtant Lord Black a toujours été de son côté, bien que cela était discret.

- Tout ira bien, le rassure Hermione.

- Il va aussi parler de Regulus et de la solution qu'il a trouvé pour empêcher Tom de lui mettre la main dessus. Il dit que si tout va bien, il aura peut-être une surprise pour toi…

- Surprise ? Peut-être ? C'est quoi ? s'étonne à demander Hermione.

- Il ne le dit pas précisément, mais il faudrait d'abord que tu acceptes l'un de mes cadeaux, dit Sirius soudain très nerveux.

Hermione s'inquiète alors que l'esprit de Sirius tourne à plein régime. Avant il ne pensait pas que cette situation arrive un jour, il était trop abîmé et c'était la guerre, puis quand il a rencontré Hermione, il s'est dit pourquoi pas, et maintenant, il sait que ça va arriver et il le veut réellement.

- Sirius ? Tu m'inquiètes.

Son petit ami sort de sa poche un cadeau. Il ne savait pas quand lui donner, ni ce qu'il allait dire, d'ailleurs, il ne le sait pas vraiment. Une chance pour lui qu' Hermione ne soit pas une grande romantique.

- Tiens. Cadeau, dit-il nerveux.

- Merci. Pour quelle occasion ?

Sirius hausse les épaules.

- Va y, ouvre.

Sirius a l'impression que son cœur va sortir de sa poitrine. Hermione enlève le papier cadeau pour laisser apparaître un vieux livre ancien.

- Oh il est superbe.

Machinalement, elle l'ouvre et coincé entre les pages, se trouve une bague. Doucement elle la prend et la met à hauteur de ses yeux. Elle regarde son petit ami, interrogative, bien qu'elle pense comprendre ce qui se joue en ce moment.

- Je suis nul pour ce genre de truc, et je suis sûr qu'avec ton brillant esprit tu as déjà compris ou je voulais en venir, mais je me dois de faire les choses bien… Alors Miss Hermione Granger… Veux tu… Tu ne veux pas que je mette un genou à terre ?

- Non, non, sourit Hermione, reste debout, c'est parfait, dit-elle émue malgré elle.

Elle sent même les larmes prêtes à sortir. Elle ne se savait pas si sensible mais avec Sirius, elle est différente et découvre de nouvelles facette de sa personnalité.

- Bien, veux-tu, quand on sera grand, plaisante-t-il, devenir ma femme ?

- Oui, Sirius Black, quand on sera grand, sourit-elle.

Ils s'embrassent, d'abord gauchement puis passionnément.

- Ok, on va s'arrêter, sinon on sait comment ça va finir, plaisante Sirius, bien que cela ne me déplaise pas. Mais d'abord, si tu permets.

Il prend la bague et la passe à son doigt.

- Sauf si tu veux garder ça…

- Je veux la porter, elle est simple, sans fioriture, parfaite.

- Comme toi.. Mais tu veux garder ça pour nous ?

- S'il te plaît…

Hermione réfléchit quelques secondes.

- Mais on peut le dire à nos amis.

Avant son passage dans le voile, elle aurait probablement gardé cela pour elle, mais une partie d'elle veut vraiment le dire à ses proches. ET vu le sourire de Sirius, elle a pris la bonne décision.

- On va faire ça, mais Lord Black sera au courant et aidera pour ta surprise.

- Ca me va… Maintenant allons affronter l'ensemble des Gryffondors.

Après un sort de dissimulation, ils rejoignent leur salle commune.

OoO

- Pourquoi les garçons n'ont pas l'accès aux dortoirs des filles alors que vous oui ? Demande James.

- Parce que vous êtes des dépravés, plaisante Hermione.

James s'offusque faussement, et Remus bien qu'amusé est concentré sur le couple.

- OK, vous deux. Qu'est ce que vous nous cacher ?

- Nous rien, tente Sirius.

- Menteur, se moque Remus. Hermione ne vient que rarement dans nos dortoir, et vous osurirez comme deux idiots… Certes, j'imagine que mettre une raclée à Pettigrew doit être génial, mais…

Hermione enlève son sort et montre sa main.

James et Remus couinent comme des filles et se précipitent vers Hermione, d'abord pour voir sa bague avant de les congratuler et de les prendre dans leur bras.

- Dit moi Sirius, aurais-tu des problèmes d'argent ?

- Crétin, rigole Sirius.

- La bague est parfaite pour Hermione, dit Remus. Elle te correspond très bien, dit-il à son amie.

- Je trouve aussi, sourit-elle en regardant sa bague.

- Un tour en cuisine pour fêter ça, propose James.

- Merci, mais je vais me coucher. Trop d'émotion pour la journée, dit Hermione, mais une prochaine fois.

- Ok. Ca me va.

Après un dernier baiser à son fiancé, Hermione rejoint sa chambre pour se coucher, épuisée.

OoO

A suivre…

Je sens que vous aimez ce chapitre…

Des bisous