Point De Vue Omniscient :
Yumi, Odd et Ulrich étaient restés dans l'égout. Inquiets. Ils allaient avoir de gros problèmes. Enfin... Jérémy allait avoir de gros problèmes.
— Comment on va faire, on ne peut pas le laisser là, il va se faire renvoyer de Kadic sinon ! s'exclama Yumi.
Les deux garçons hochèrent la tête.
— Je sais, mais si on y retourne on ne sera pas dans de meilleurs draps que lui, ajouta Ulrich.
Un filet de lumière passa dans les égouts, les trois amis s'écartèrent de l'échelle. Yumi d'un côté et Ulrich et Odd de l'autre. Ils étaient certains qu'aucun des surveillants aurait l'idée d'aller les trouver dans les égouts. C'était... Improbable. C'est Anita et Célia qui apparurent accompagner du reste de la bande.
— Vous avez vu Jérémy ? demanda Odd en s'approchant.
Les deux jeunes filles se tournèrent vers lui. Anita remua la tête de haute en bas.
— Il a été attrapé par un des surveillants. Mais on va l'aider et vous aider après bien sûr. Il risque d'avoir de sacrer problèmes.
— Ouais.
Yumi s'approcha à son tour.
— Vous voyez où est l'ermitage ?
Le groupe sembla réfléchir.
— Oui, c'est bon je vois, finit par répondre Célia.
Yumi sourit en jetant un regard au garçon.
— De toute façon Jérémy sera là avec vous. Alors c'est simple. Vous libérez Jérémy et vous nous rejoignez à l'ermitage après. Et ce n'est pas négociable.
Les Nioto guerriers ne dire rien et regardèrent partir le trio.
Les Nioto guerriers ressortirent des égouts.
— Comment on va faire pour libérer leur Einstein ? demanda Anita.
Célia se retourna face à eux les stoppant net.
— C'est simple. On va faire diversion, quoi qu'il arrive.
— Mais on ne va pas pouvoir aller dans le bureau du principal !
— On fonce puis c'est tout !
Un grand homme musclé arriva au pas vers eux.
— Vous les avez vus ?
— Qui ?
— Les autres enfants qui s'échappaient avec l'autre !
Ils haussèrent tous les sourcils et le surveillant devint dépité après avoir compris que les Nioto guerriers ne savaient pas de quoi il parlait. Il repartit dans le parc laissant le groupe aller au bureau du directeur.
— C'est parti allons-y !
Ils s'élancèrent dans l'établissement.
— Dis-moi ton nom ! cria une voix grave et autoritaire.
Son poing s'écrasa violemment sur la table renversant des stylos et faisant sauter son portable. Jérémy était face au directeur de l'école, et il ne comptait pas vraiment répondre aux questions du proviseur.
— Ton nom j'ai dit.
— Jérémy.
— Jérémy comment ?
Il ne répondit pas. Sinon il allait avoir des ennuis. Le proviseur soupira et entremêla ses doigts en fermant les yeux pour les rouvrirent quelques secondes plus tard.
— Qu'est-ce que vous fichiez dans mon école ?
Toujours aucune réponse. Mais l'adulte ne comptait pas lâcher l'affaire.
— Comment ! Et vous l'avez laissé tout seul ? s'inquiéta Anthéa.
— Les Nioto guerriers s'en charge. Puis, comme ça on verra leur investissement dans notre cause. C'est une sous-cause de notre projet, répondit Yumi.
— Vous risquez d'avoir des problèmes si le proviseur arrive à ses fins.
— Il n'y arrivera pas, on a confiance en Jérémy, rétorqua Ulrich en s'asseyant au côté de sa dulcinée.
— Pourquoi étiez-vous dans ce collège qui n'est pas le vôtre ? !
Les Nioto guerriers étaient derrière la porte. Chuchotants, ils avaient imaginé leur plan.
— OK, vous êtes prêts ? demanda Célia.
Les autres hochèrent la tête.
— C'est parti.
Les deux filles se postèrent devant la porte, elles s'échangèrent des regards puis Anita toqua à la porte. Elles ouvrirent sans le refermer et se postèrent devant Jérémy.
— Qu'est-ce... Stern et Yons, qu'est-ce que vous faites !
— Monsieur on a un gros problème ! s'écria Anita en posant ses paumes sur le bureau du proviseur.
Cachée par les filles, Jérémy s'éclipsa discrètement après le signe des deux garçons.
— Je m'en moque vous prendrez rendez-vous avec votre professeure principale. Allez-vous-en !
Les deux jeunes filles vérifièrent si Jérémy était parti et elles s'enfuirent en courant suivant les garçons. Le proviseur resta immobile, ne réalisant pas immédiatement ce qu'il s'était passé. Mais il reprit vite ses esprits et vis que plus personne n'était en face de lui.
— Attrapez-les ! hurla-t-il à plein poumon.
