Je ne possède aucun des univers de ce recueil
Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples.
Alors oui, je sais, je suis plus habitué à écrire sur des combats et des souffrances physiques mais voilà, en cette Saint Valentin j'avais envie d'amour pour une fois. En plus, je me suis dit que c'était l'occasion que le canon est riche en couple magnifiques et puissants (et sérieusement ça a été une galère de n'en garder que 50...
Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES MOTS D'AMOUR
80. Seiyar & Mylène (Saint Seiya)
MALADROIT (283 mots)
Seiyar ne pouvait pas dire qu'il avait de bons souvenirs de l'orphelinat. Oh, ce n'était pas non plus invivable, mais il savait comment les enfants pouvaient se sentir perdus et abandonnés, alors il faisait en sorte d'aller souvent les voir pour les distraire et pour voir Mylène aussi. La jeune fille avait grandi avec lui à l'orphelinat, mais elle n'en était pas partie. Elle avait décidé de rester pour s'occuper des enfants et sa douceur était l'une des choses qui rendaient la vie de ces derniers moins pénible. Une chose que Seiyar aimait aussi. C'était dur à expliquer, il n'était pas tout à fait sûr de ses sentiments, mais il se sentait un peu idiot quand elle était là et il devenait rouge tomate quand elle l'effleurait. Mylène aussi était troublée par sa présence. En grandissant, l'amitié qu'elle ressentait pour le jeune chevalier s'était transformée en autre chose… une autre chose qu'elle avait du mal à définir, mais qui faisait battre son cœur plus vite quand il était là. Ses joues s'enflammaient quand il posait les yeux sur elle. Elle se sentait idiote et maladroite… Tout comme lui et les enfants ne se gênaient pas pour leur demander s'ils étaient amoureux. Gênés, les deux répondaient à l'unisson que ce n'était pas le cas, mais il suffisait de plonger leur regard dans celui de l'autre pour se dire qu'ils se mentaient sûrement à eux même et quand Mylène se blottissait dans ses bras, Seiyar se penchait pour doucement l'embrasser sur la tempe… Si seulement il était sûr que la prochaine bataille ne lui coûterait pas la vie, peut-être qu'il aurait transformé sa maladresse et sa gêne en ce sentiment qui ne demandait qu'à sortir…
