Je ne possède aucun des univers de ce recueil
Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples.
Alors oui, je sais, je suis plus habitué à écrire sur des combats et des souffrances physiques mais voilà, en cette Saint Valentin j'avais envie d'amour pour une fois. En plus, je me suis dit que c'était l'occasion que le canon est riche en couple magnifiques et puissants (et sérieusement ça a été une galère de n'en garder que 50...
Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES MOTS D'AMOUR
83. Hyoga & Flam (Freya) (Saint Seiya)
MIRAGE (287 mots)
Hyoga gémissait plaintivement, laissant sa douleur filer maintenant qu'il était seul dans ce cachot, enchainé et à bout de force. Les coups et les tortures qu'il endurait depuis des jours étaient en train d'avoir raison de lui. Il ne tiendrait plus longtemps et ses pensées s'envolèrent vers ses amis et Athéna. Il espéra qu'ils comprendraient le danger et il était à deux doigts de perdre connaissance quand la porte de sa cellule s'ouvrit. Des pas résonnèrent mais ce n'était pas la démarche lourde de Thor, c'était un pas léger, à peine perceptible. Flam s'agenouilla devant le chevalier blessé. Elle lui parla avec tendresse, lui demanda de l'aider, le détacha et quand il s'effondra dans ses bras, épuisé, elle ne put retenir un frémissement, tout comme lorsqu'il la prit par la main pour s'enfuir ou qu'il tenta de la protéger de la fureur d'Hagen quelque temps après. Il était doux, courageux, rassurant. La jeune fille se sentait bien avec lui et elle ne pouvait nier qu'elle ressentait des sentiments étranges… Des sentiments tout aussi forts que ceux qu'elle ressentait pour Hagen. Hyoga aussi était troublé par la jeune femme, il aurait été contre nature de ne pas l'admettre. Elle était forte et douce à la fois. Tous les deux étaient des enfants du froid, ils se comprenaient. C'était bien la première fois que le jeune russe, solitaire par nature et légèrement misanthrope ressentait ce genre de choses. En fait, il se serait bien laisser aller, mais il n'avait pas le temps de penser à ça, le combat faisait rage… Alors il était temps de laisser filer ce mirage, aussi agréable soit-il, pour reprendre la lutte… Sa vie ne lui permettait pas de laisser exprimer ce genre de sentiments.
