Je ne possède aucun des univers de ce recueil

Au départ c'était un Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples, maintenant c'est franchir à chaque fois un palier supplémentaire : prochain objectif : 150 couples !

Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES MOTS D'AMOUR

103. Arthur & Méra (Aquaman)

IMPREVU (340 mots)

Méra était revenue à la surface pour le chercher, parce qu'elle ne voulait pas de la guerre que Horn voulait lancer. C'était lui le Roi, il devait accepter de prendre sa place et faire cesser cette folie ! Sauf qu'il n'était pas du tout comme elle l'avait imaginé ! Il était borné, immature, impulsif. Il n'en faisait qu'à sa tête. Il connaissait ses origines, mais il refusait d'endosser son rôle. Il n'était même pas capable de retenir trois phrases à la première écoute. En fait, il l'horripilait totalement ! Il était si... différent...

Et contre toute attente, au fur et à mesure qu'elle le côtoyait, Méra perdit son objectif premier de vu autant que les devoirs qu'elle s'était fixée, parce qu'il la troublait... et parce qu'il faisait naître des sentiments étranges elle. L'atlante avait eu si peur quand il avait perdu connaissance dans ses bras, gravement blessé par cet étrange adversaire, peur de le perdre et pas seulement comme Roi...

Dans l'Atlantide, les mariages n'étaient pas une question d'amour. On nouait des alliances. L'amour n'avait pas vraiment sa place et Méra commençait à comprendre à quel point c'était injuste. C'était beau d'aimer, cela donnait de la force et quand il s'apprêta à mener son combat le plus important, le jeune femme écouta son impulsion du moment, comme lui aurait pu le faire... et elle l'embrassa. Elle sentit son léger sursaut avant que son bras n'enlace sa taille et que leur étreinte ne se prolonge. L'un et l'autre oubliant pendant cet instant le combat qui faisait rage autour d'eux.

De son côté, Arthur dût bien admettre que ce baiser était totalement imprévu, mais qu'il était agréable. Lui qui se voyait éternellement solitaire, cela le dérouta un peu, mais il se laissa porter. Méra était forte, déterminée, parfois drôle à son insu. Elle l'agaçait autant qu'elle l'attirait et il répondit avec passion à son baiser, la serrant contre lui afin de créer une bulle qui ne leur appartiendrait qu'à eux. Il ne combattrait pas que pour l'Atlantide, il combattrait pour elle aussi...