Disclaimer : David Benioff et D.B Weiss possèdent les droits sur le contexte de la série " Game of Thrones " tandis que George R.R Martin possède les droits sur les personnages et le reste. Merci à vous !
Note de l'auteur : Oui Bonjour ! J'espère que vous allez bien ! Bon, je suis en train de vivre la traversée d'un oasis d'idée sur ce ship, c'est .IQUE ! xD Vous n'en avez pas encore finit d'en entendre parler ! Bref, je vous laisse avec ce second OS ! ENJOY !
The Thorny Rose :
À son arrivée à King's Landing, la jeune Tyrell n'avait qu'une obsession : devenir reine des Sept Couronnes. Elle s'était préparée psychologiquement à devoir séduire le roi du royaume ainsi que sa mère reine. Elle pensait y arriver facilement. Elle ne se privait pas de jouer de ses charmes ainsi que de son intelligence.
Margaery semblait être une rose sans épines, douce et belle, mais ce n'était que pour mieux cacher ses véritables intentions. Les roses peuvent se montrer piquantes, comme les loups peuvent mordre. Joffrey Baratheon ne se doutait pas de la dangerosité de sa nouvelle reine alors qu'il ridiculisait et torturait Sansa Stark.
L'enfant roi était sadique et cruel avec son ancienne prétendante, se plaisant à l'humilier en public, mais surtout devant sa future femme. Il était conscient de la nature amicale de leur relation et il jouait là-dessus en espérant faire réagir Margaery. Son regard était posé sur la jeune femme tout le long du processus.
La belle rose ne pouvait que regarder un tel spectacle. Sansa était la première amie qu'elle s'était faite à King's Landing et malgré son impuissance face à son futur époux, elle essayait de rassurer la belle louve dont le regard vert trahissait sa peur. Margaery serrait les pans de son siège, enfonçant ses ongles dans le bois tandis qu'un énième coup de fouet s'abattait sur le dos de la Stark, la faisant hurler.
Leurs iris ne se quittaient pas pendant ses moments et Margaery ne rêvait que d'une chose : retrouver la rousse et la serrer fort dans ses bras. Une envie meurtrière dansait dans son regard brun tandis qu'elle transmettait son soutien à Sansa. La jeune femme pleurait devant tant de violence et de honte, elle aurait voulu mourir.
Son calvaire ne dura pas longtemps, le roi se leva du Trône en soupirant, lasse de ne pas avoir la satisfaction de percevoir une émotion dans le regard de Margaery. La belle rose savait très bien comment cacher ses sentiments et elle ne laissait jamais rien paraître. Seule Sansa arrivait à voir au-delà de son masque.
Sa Majesté ordonna le levé de séance et la salle se vida peu à peu. Le regard de la Tyrell ne laissait rien présager de bon pour son futur époux alors qu'elle le fixait jusqu'à qu'elle ne soit plus en mesure de le faire. Elle attendit que la salle soit vide avant de se lever et de se précipiter vers Sansa.
La rousse ne pouvait plus bouger sans souffrir, c'était toujours le cas quand elle devenait le jouet malsain de Joffrey. Elle sursauta en sentant la présence de son amie et leva un regard complètement éteint sur Margaery qui en eut des frissons de colère.
Sans quitter ses prunelles, la jolie rose posa sa main chaude et douce sur le dos de la jeune louve, caressant ses blessures, et autres cicatrices, dans l'espoir d'estomper ce mal. Le corps de Sansa frissonna sous ce toucher salvateur et des larmes remplacèrent cette lueur terne au fond de ses iris.
Margaery lui accorda un fin sourire rassurant et la prit dans ses bras en faisant attention à ne pas lui causer encore plus de douleur. Elle sentit le souffle de Sansa contre sa peau et ses larmes dévalèrent sa gorge pour mourir entre ses seins. Elle lui murmura des mots doux à l'oreille avant de la portée comme une mariée.
La louve posa sa tête sur l'épaule de Margaery, l'une de ses mains s'accrocha à sa nuque tandis que l'autre se glissa sur le pan du décolleté de la rose. Celle-ci entama son ascension en direction de ses appartements privés et gratifia d'un regard noir chaque chevalier de Joffrey munie d'un rictus mutin.
Quand elles furent arrivées, Margaery posa délicatement la rousse sur le matelas, le visage contre celui-ci. Elle récupéra la bassine d'eau ainsi que les bandages qu'elle avait préparés et prévus dès qu'elle avait compris les intentions de Joffrey. Puis, elle s'installa à califourchon sur le bas du dos de la jeune Stark.
En sentant un poids sur elle, Sansa eut un mouvement de recul, un sursaut de peur, bientôt effacé par les mots rassurants ainsi que les gestes doux de la brune présente sur elle. La Lady de Highgarden laissa traîner ses doigts ainsi que ses ongles sur les flancs de la louve, la faisant tressaillir.
Elle pencha son corps pour recouvrir celui de Sansa, pressant sa poitrine contre son dos. Elle déposa un long baiser sur son omoplate gauche avant de réitérer la chose sur la deuxième. Ses attentions montèrent jusqu'à l'épaule de la dernière fille Stark où elle appuya un baiser bien plus intime.
- Je te jure qu'il va payer, murmura la rose épineuse à l'oreille de sa louve en caressant sa taille de ses mains.
- Tu ne peux rien faire contre lui, Margaery. Personne ne le peut, commenta Sansa d'une voix encore faible.
- Tu doutes de moi, Sansa Stark ? Répliqua la rose de Highgarden dans un sourire provoquant et une voix rauque.
- Absolument pas. Jamais, avoua la louve de Winterfell en rougissant violemment devant son aveu.
Un sourire satisfait et espiègle évolua sur les lèvres de Margaery devant la gêne évidente de son amie, qui était bien plus pour elle, et elle redressa son buste tandis que la rousse émit un gémissement plaintif de douleur et de frustration mélangée. La Lady de Highgarden ne commenta pas la réaction de celle de Winterfell et elle en fut soulagée.
Plongeant sa main libre dans la bassine dont le liquide était à présent froid, elle épongea l'excédent d'eau du linge avant de le poser délicatement contre la peau en feu de Sansa. La louve du Nord étouffa un gémissement de douleur dans les coussins de Margaery et se concentra sur son odeur, son corps se tendant à chacun des gestes de la brune.
- Je pensais qu'en le manipulant, il te laisserait tranquille, ma douce Sansa. Pardonne mon jugement faussé, s'excusa la brune contre toute attente devant la vision du dos de sa protégée.
- Ce n'est pas toi qui as ordonné à ses chevaliers de m'infliger ce genre de sévices, My Lady. Tu n'as rien à te faire pardonner.
Les paroles de Sansa envolèrent le cœur de Margaery et elle continua de porter ses intentions aux blessures de la rousse dans le calme et la sérénité de sa chambre. Quand elle eut terminé, elle glissa sur le côté pour s'écraser sur le matelas au côté de Sansa. Celle-ci l'accueillit dans un sourire fatigué, mais réel.
La brune le lui rendit avant d'avancer son visage près de celui de la rousse. Leurs cœurs battaient à l'unisson, ils l'avaient toujours fait. Leur souffle se mélangea à celui de l'autre avant que Margaery soupire d'aise près des lèvres appétissantes de Sansa.
- Repose-toi, ma belle louve et quand tu te réveilleras, ta rose sera auprès de toi. Personne ne viendra te faire du mal.
Elle avait murmuré cela d'une voix infaillible, elle pensait chacun de ses mots et cela suffit à Sansa. Cela lui donna un courage qu'elle n'avait jamais eu et elle posa ses lèvres faiblement sur celle de la rose de Highgarden. Celle-ci répondit favorablement à son baiser, posant l'une de ses mains sur sa joue.
Leur échange fut intense, mais bref. La louve avait besoin de repos et après avoir mordillé sa lèvre inférieure, la rose les quitta. Elle posa sa bouche contre son front dans l'intention de calmer les peurs de la jeune Stark, ce qui fonctionna parfaitement.
Elle réussit à se détendre au contact doux de la jolie rose et s'endormit presque immédiatement, épuisée par tant de violence, par tant de haine à son égard. Depuis plusieurs semaines, ce traitement était quotidien pour elle et Margaery ne pouvait plus rester passive, elle se devait d'agir immédiatement.
Elle attendit plusieurs minutes pour s'extirper du lit dans un air déterminé. Elle quitta sa chambre silencieusement et ordonna à sa garde personnelle de se tenir près de l'entrée. Elle se dirigea ensuite vers les appartements de son futur époux. Il devait apprendre une leçon.
Elle passa la porte avec fracas, faisant sursauter le jeune roi qui nettoyait ses arbalètes, et lui accorda un sourire à la fois éblouissant et carnassier. Il ne devait pas voir la rage bouillante dans son corps. Il posa son instrument de torture à côté de lui et se leva pour accueillir sa fiancée.
Quand il s'approcha d'elle dans l'optique de l'embrasser, elle le prit de court en sautant sur ses lèvres avec avidité. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Seulement, Margaery était très douée pour user de ses charmes et elle ne laissait aucun moyen de côté pour obtenir ce qu'elle désirait. Aujourd'hui, c'était la liberté de Sansa.
Elle les fit reculer jusqu'au lit royal et Joffrey tomba sur le matelas tandis que la brune monta sur son ventre. Elle sourit, impétueuse et joueuse, avant de rouler des hanches, faisant rire le roi devant sa fougue. Il se trompait. Oui, elle était excitée, mais pas par un souverain aussi sadique qu'ennuyeux. Elle se languissait de retrouver sa chère et tendre louve.
- Je vois que le spectacle vous a beaucoup excitée, My Lady, commenta Joffrey en posant ses mains sur les hanches de la rose.
Elle ne répondit pas aux paroles de son souverain, mais grinça des dents devant son air ravis en désignant le martyr de Sansa comme étant un spectacle. Elle essaya de contenir sa rage comme elle le put et écrasa ses lèvres sur celle du jeune blond sans tendresse.
La rose épineuse lui mordit volontairement la lèvre, le faisant couiner de douleur tandis qu'elle se retira de sa bouche, découvrant un filet de sang à la place de ses lèvres. Un sourire satisfait, mais discret, étira le côté de sa bouche avant qu'elle vienne emprisonner les bras de Sa Majesté au-dessus de sa tête.
- Vous êtes plutôt d'humeur joueuse, ce soir, ricana-t-il tandis que Margaery sentit quelque chose de dur sous ses fesses.
- Vous ne pouvez même pas imaginer, mon roi, mais laissez-moi vous montrée, réagit-elle avec une fausse voix coquine.
Elle retira la tunique haute de Joffrey avant de glissé ses ongles sur son torse. Elle imaginait pouvoir faire la même chose à une certaine louve tandis que le roi gémissait de plaisir. C'était ce que Margaery attendait depuis le début et elle enfonça bien plus profondément ses ongles.
Il émit un petit cri de douleur tandis que la rose recommença ses attentions, exerçant toujours un peu plus de pression, lui arrachant presque la peau. Il voulut se défendre, se relever et s'éloigner de cette rose aussi attrayante qu'épineuse, mais elle le tenait, assise de tout son poids sur ses hanches. Il était pris au piège.
- Je peux vous assurer que ceci n'est rien comparé à ce que je vous réserve si vous ne coopérez pas, Votre Majesté, susurra Margaery en désignant les traces de griffures sanguinolentes de son doigt.
- Vous êtes folle ! Lâchez-moi où j'aurais votre tête ! Hurla Joffrey en écarquillant les yeux.
- Vous n'êtes pas en position de me menacer, Joffrey Baratheon. Ni moi ni personne d'autre dans cette ville, le rectifia-t-elle en glissant sa main sur son caleçon.
Elle prit en main ses attributs masculins et les serra lentement en souriant gaiement. Puis, elle relâcha la pression avant d'aller trop loin, enfonçant ses ongles dans sa chair. Elle rit devant l'expression douloureuse présente sur le visage de Joffrey avant de se pencher vers son visage.
- Sansa Stark. Vous aimez humilier cette jeune femme, n'est-ce pas ? Qu'est-ce que cela fait de se faire humilier en retour ? Le questionna-t-elle d'une voix rauque et dangereuse.
- C'est pour cette traînée que vous faite ça ? Vous êtes tombé bien bas, Margaery Tyrell.
- Qu'est-ce que je vous ai dit, Votre Majesté ? Vous n'êtes pas en mesure de dire du mal de Sansa Stark, louve de Winterfell.
Elle insista sur le titre de la jolie rousse et serra une nouvelle fois les bijoux de famille de Joffrey. Elle enfonça plus profondément ses ongles acérés et tira légèrement sur ses attributs masculins avant de relâcher le tout, riant sous les expressions de celui qu'elle devait appeler ancien futur époux à présent.
- Maintenant, que j'ai toute votre attention, voici ma requête : annoncer publiquement la fin de nos fiançailles ainsi que la retraite de la maison Tyrell vers Highgarden sans représailles aucune sinon vous vous confronterez à une guerre. Lady Stark de Winterfell est invitée à retourner dans sa cité quand les forces des Lannister quitteront le Nord. Est-ce que je me suis bien fait comprendre, Votre Majesté ?
- Si vous croyez que Mère vous laissera faire, vous vous trompée lourdement, grinça-t-il en gratifiant la jeune femme d'un regard des plus noir.
- Cersei me déteste alors elle serra ravie de savoir que vous ne voulez plus de moi comme reine. Pour ce qui est du reste, fait ce que vous savez faire le mieux : une crise. Personne n'osera vous contredire. Pas même votre mère ou votre grand-père.
Puis, elle libéra le jeune roi en se redressant complètement et se dirigea vers la porte de la Chambre. Elle l'ouvrit avant de se tourner vers Joffrey une dernière fois.
- N'oubliez pas, mon roi. Aucune représailles ou sinon, ce sera la guerre, le prévient-elle d'un timbre de voix mauvais. Highgarden et la maison Tyrell vous présentent ses respects.
Elle referma la porte derrière elle après avoir eu une confirmation de la part de son ancien époux. Dans un immense sourire ravi, elle se dirigea vers les appartements de sa famille et décida de raconter sa discussion avec sa Grand-mère avant de retourner voir sa douce louve toujours endormie dans sa chambre.
- Pour la sécurité d'une simple femme, tu es allée bien loin, ma chérie. Tu n'as plus l'ambition d'être reine ? Demanda Olenna Tyrell à sa petite fille dans un sourire en coin.
La vieille femme n'était pas dupe et elle avait vu les nombreux regards en coin que Margaery lançait à la jeune Sansa Stark. Elle avait compris bien avant sa petite fille que celle-ci était tombé sous le charme des Stark comme Sansa était tombé, elle aussi, sous le charme des Tyrell.
- Grand-mère, Sansa n'est pas qu'une femme. C'est une Lady. Mon ambition reste la même, mais j'ai appris une leçon bien plus importante que n'importe quel royaume ou couronne.
- Et quelle-est-elle ? Répliqua la vieille femme sans perdre son sourire.
- Rien n'est plus puissant que l'amour que l'on peut éprouver pour une personne. Sansa est bien plus importante que la Couronne des Sept Royaumes. Je me contenterais de régner sur Highgarden et Winterfell quand nous aurons repris le Nord.
- Aux côtés de Sansa Stark, compléta Olenna en plongeant son regard dans le brun déterminé de sa petite fille. Tu auras mon soutien, Margaery ainsi que la protection des maisons Tyrell et Martell. Après ce que les Lannister ont fait à la sœur d'Oberyn, nous n'aurons aucun mal à le rallier à notre cause, accepta la matriarche Tyrell en prenant les mains de sa petite fille entre les siennes. Va la rejoindre à présent. Nous partons dès maintenant.
Surprise par la décision de sa Grand-mère, Margaery ne se fit pas prier et se précipita en dehors des appartements de la vieille femme afin de rejoindre les siens. Olenna ria devant son comportement avant de faire appeler sa garde la plus proche.
- Surveillez-les moindres gestes des Lannister. Je ne veux aucune mauvaise surprise venant du Roi Joffrey, leur ordonna-t-elle avant de les faire sortir de la pièce. Une Alliance entre Tyrell et Stark. Highgarden et Winterfell. Cette petite m'étonnera toujours, se dit-elle à voix haute dans un sourire en coin.
Elle se sentait bien, plongée dans des rêves dont le sujet était une rose sucrée. Elle aurait voulu rester dans cet état euphorique pour l'éternité, mais une présence en dehors de son sommeil la tira du monde de Morphée. Elle papillonna des yeux pour découvrir Margaery devant elle.
Son sourire s'installa immédiatement sur ses lèvres à la vision de sa rose et elle rougit pendant que la brune avança son visage vers le sien. Elle ne l'embrassa pas, restant en suspens, ses bras postés chacun d'un côté du visage de Sansa. Elle semblait vouloir une invitation, demandée silencieusement si elle avait le droit.
Ce genre de comportement n'était pas dans les habitudes de son amie. Elle était bien plus entreprenante, mais Sansa se rendit compte qu'elle ne l'avait jamais été avec elle. Margaery lui avait toujours laissée le choix. Le choix de lui parler de son passé. Le choix de la prendre dans ses bras. Le choix de l'embrasser.
La louve eut un sourire attendri envers les actions de la jolie rose. Elle posa l'une de ses mains sur sa joue et l'autre sur sa nuque avant de voler ses lèvres avec douceur et avidité mélangées. La Lady de Highgarden répondit avec ferveur et grimpa sur les hanches de la jeune femme.
Quand elles brisèrent leur étreinte, Margaery se redressa et ne put s'empêcher de rouler des hanches sur le ventre de Sansa. Son regard et son geste envoyèrent une vague de chaleur dans l'être de la jeune Stark qui posa ses mains sur ses hanches sans savoir que Joffrey l'avait fait avant elle.
Dans un rictus espiègle, la rose continua ses mouvements de hanches qui devinrent plus intenses au fur et à mesure que le temps passé. Sansa était comme hypnotisée par l'adresse et la confiance de son amie. Elle n'avait jamais ressenti les plaisirs charnels quel qu'ils soient et sentir Margaery contre elle éveilla quelque chose qu'elle ne connaissait pas encore. Le désir.
Seulement, la rose décida de stopper ses mouvements et plongea un regard intense dans celui, incertain et sombre, de la rousse. Elle vint caresser sa joue avant de déposer à nouveau ses lèvres contre les siennes. Margaery se fit plus intime, plus douce et cela fit battre le cœur de la Stark beaucoup plus vite.
- Tu es libre, ma douce louve et tu reverras bientôt le Nord.
Cette phrase, Sansa crut rêver pendant l'espace de quelques instants jusqu'à que la sincérité aux fonds des yeux chocolat de la Tyrell ne la persuade du contraire. Prise dans un élan de bonheur et d'euphorie, elle se redressa malgré la douleur et attrapa les épaules de Margaery qui s'était redressé pour lui annoncer la nouvelle.
Elle l'embrassa comme jamais elle n'avait osé embrasser quelqu'un avant et demanda l'accès à la bouche de la jolie brune d'un coup de langue bien placé contre sa lèvre. La rose gémit sous les assauts assurés de la louve et lui accorda l'accès. Leurs langues dansèrent l'une contre l'autre, montant un peu plus la chaleur présente dans leur corps.
Comme si le destin se jouait d'elles et de leur désir montant par graduation, un garde frappa à la porte de la jeune femme, annonçant un retour immédiat à Highgarden. Puis, ses pas s'éloignèrent et laissèrent Sansa dans un état de panique inégalé qu'elle essaya de canaliser et de cacher à la jolie rose au-dessus d'elle.
- Ne t'inquiète pas, ma douce Sansa, tu fais partie du voyage toi aussi. Tu vas te plaire à Highgarden, tu peux me croire et nous irons au Nord quand les Lannister libéreront Winterfell dans les prochains jours. Tu ne pensais tout de même pas que j'allais t'abandonner ici alors que je viens de t'annoncer que tu étais libre ?
La voix chantante de Margaery fit rougir la rousse. Elle avait parfaitement deviné ses pensées et elle se sentait bête de les avoir eus, mais elle avait été abandonnée et trahis si souvent qu'elle avait peur que cela recommence. Elle ne voulait pas être éloignée de Margaery, c'était au-dessus de ses forces.
- Comment ? Fut le seul mot que Sansa réussit à prononcer.
- Jouez avec les bijoux d'un homme et il vous chantera ce que vous voulez, répliqua-t-elle avec amusement en donnant un coup de hanche significatif sur le bas-ventre de Sansa qui en gémit légèrement.
- Tu n'as quand même pas couché avec lui pour avoir ce que tu veux ? Questionna la louve rousse en fronçant des sourcils de mécontentement à l'idée de savoir Margaery nue et entre les mains de son ancien époux.
- Pourquoi ? Je ne suis promise à aucun autre homme, chantonna la rose avec espièglerie tandis qu'elle lia ses doigts avec ceux de Sansa pour les bloquer au-dessus de sa tête.
La Lady de Winterfell força sur ses bras pour essayer de se libérer de sa prise, mais elle grimaça en se rappelant la douleur et l'état de son dos. Margaery perdit son sourire immédiatement et fixa intensément Sansa avant de poser ses lèvres sur son front, chacune de ses joues et pour finir son cou.
- Ne te débats pas, ma louve, je ne veux pas que tu te blesses d'avantage, murmura-t-elle à son oreille avec tendresse. Ce n'est pas Joffrey qui me met dans un état de désir pareil, c'est toi, Sansa, susurra-t-elle ensuite en venant prendre le lobe de son oreille avec les dents.
Un gémissement incontrôlable accompagnant la poussée de désir traduite par le roulement de ses hanches, les paroles de Margaery avaient un effet dévastateur sur Sansa, mais bien moins que de sentir la chaleur significative entre les jambes de la jeune femme à travers ses vêtements.
Avant que la situation ne soit hors de leur contrôle, la rose Tyrell commença un mouvement pour s'extraire du corps de sa bien-aimée, mais celle-ci en décida autrement le temps de quelques instants. En effet, malgré les blessures tirant la peau de son dos, la louve se redressa et emprisonna les lèvres de la brune dans un baiser fiévreux et passionné.
- Tu n'es promise à aucun homme, c'est vrai, mais tu es mienne comme je suis tienne.
La louve avait prononcé cette phrase en rougissant furieusement, mais elle avait tenu le regard effervescent de Margaery avant que celle-ci ne lui accorde son plus beau sourire. Elle plissa les yeux avec un air étrange sur le visage et s'approcha de l'oreille de la rousse.
- J'ai hâte que l'on arrive à Highgarden pour te montrer à quel point tu es mienne.
Dans un sourire satisfait, la rose épineuse se redressa complètement tandis que Sansa papillonnait des yeux devant les propos plutôt osés de celle qui avait été son amie. Elle l'observa donnée des ordres à ses soldats avant qu'elle ne vienne lui tendre sa main pour l'aider à se lever.
Sansa était sûre à présent, elle avait réussi à mettre des mots sur sa relation avec Margaery Tyrell. Elle était éperdument amoureuse de la belle brune. Ce fut avec une gêne significative devant les regards emplis de tendresse et de désir de la Lady de Highgarden qu'elle accepta son aide et qu'elle la laissa la guider jusqu'à une nouvelle vie. Plus heureuse, elle en était sûre.
Les lions sont sournois et sadiques. Ils n'hésitent pas à détruire entièrement leurs ennemis afin de garder leur pouvoir intact.
Les cerfs sont orgueilleux et paranoïaques. Ils n'hésitent pas à condamner leurs amis proches pour garder leur pouvoir.
Les loups sont protecteurs et courageux. Ils n'hésitent pas à mordre et à punir sévèrement pour protéger ceux qu'ils aiment.
Les roses sont épineuses et magnifiques. Elles n'hésitent pas à piquer pour sauver ceux qu'elles aiment.
Voilà ! J'espère que vous avez aimer ! J'attends vos réactions avec hâte !
Bisous à vous !
