Attention: Ceci est une fanfiction Harry Potter Thriller/Horreur/Fantaisie aussi librement inspiré du webtoon Sweet Home que je vous recommande fortement si vous ne l'avez pas encore lu. Je ne touche pas le moindre centime dessus et n'ai pas la prétention de me comparer à des auteur(e)s professionnels. Merci de ne pas me coller un procès aux fesses.
J'ignore quand je publierai et si se sera de façon régulière, c'est pourquoi je vous invite à follow si cela vous plaît et que vous souhaitez continuer à lire la suite.
Petites précisions:
Des personnages lgbt+ peuvent à priori (si j'arrive à écrire jusque là mdr, c pas gagné) apparaître plus tard dans l'histoire. Je me suis interrogée sur la pertinence de la représentation dans une histoire basée sur la survie. J'en suis venu à la conclusion que les relations humaines ont forcément une place importante dans les histoires post-apo, alors: Merde! Y a pas de raisons que les sorciers soit tous hétéros cisgenre! Tout ça pour dire que vous êtes prévenus. Je ne peux que vous déconseiller cette fic si vous n'êtes pas assez tolérant pour accepter la différence.
Mon but n'est cependant pas de faire des personnages tous beaux tous gentils qui gagnent à la fin donc n'hésitez pas à faire des critiques ou corriger des fautes que j'aurais laissé passer (je sais qu'il doit y en avoir, désolée je ferais tout pour me corriger au max) dans les commentaires. Je me désolidarise aussi dès le début des actions à la moralité douteuse de certains personnages, que ce soit dit.
Je suis une novice de l'écriture et je débute dans ces genres narratifs, c'est avec plaisirs que j'écouterai vos conseils! Sérieux même une minuscule review peut illuminer mon petit cœur XD
L'intrigue prend place durant la cinquième année d'Harry, soit L'Ordre du Phénix que je vais relire pour l'occasion, mais vous verrez que je vais exploser le canon ;)
Pour ceux qui se demanderai: oui les onomatopées sont de mon invention (pas génial je sais). A ma décharge il n'existe pas d'onomatopée officielle "bruit-brosse-récurant-un-chaudron", j'ai donc fais des recherches et suis tombée sur des chaînes d'asmr un peu chelou... Louez ma conscience professionnelle! XD
Prologue: Retenue et premier cri
ffrsh! Avant. chlak! Arrière. ffrsh! Avant. chlak! Arrière ! Avant. chlak! Arrière.
ffrsh! Avant. chlak! Arrière. ffrsh! Avant.
chlak! Arrière. ffrsh! Avant.
chlak! Arrière.
Le sang commençait à imbiber la brosse à poils drus. Se relevant légèrement de l'obscur fond de chaudron XXXL qu'il tentait d'astiquer depuis maintenant plus de vingt minutes, Harry plongea son bras dans le seau d'eau savonneuse jusqu'au coude. Il ne regarda même pas sa main rouge et gonflée. La chaleur brûlante et poisseuse qu'il ressentait malgré l'eau glaciale le renseignant assez efficacement sur l'état de loques de ses doigts. Il en profita pour vainement essayer d'étirer sa colonne douloureuse.
Déjà deux heures qu'il frottait comme un acharné les chaudrons de l'arrière salle de la classe de potions. Bien sûr il aurait pu demander à arrêter la retenue pour aller à l'infirmerie quand il avait commencé à pisser le sang. Mais outre le fait qu'Harry estimait y passer bien trop de temps à son propre goût, se serait oublier une chose: Snape était un connard. Et Ombrage en soit témoin, il ne traitait pas avec les connards. Pas plus qu'il ne leur faisait le plaisir de leur montrer de faiblesse.
Il ne s'était donc pas plaint une seule fois sous la douleur lancinante et mettait un point d'honneur à ce que d'ici la fin de sa retenue, dans moins de dix minutes, ces cuivres soit assez lustrés pour que ce salaud de maître des potions puisse admirer sa sale gueule dedans.
ffrsh! Avant. chlak! Arrière. ffrsh! Avant. chlak! Arrière ! Avant. chlak! Arrière.
ffrsh! Avant. chlak! Arrière. ffrsh! Avant. chlak! Arrière ! Avant. chlak! Arrière.
Alors qu'il frottait il sentit plus qu'autre chose la présence du vampire des cachots dans son dos. Ce sale...! Il ne faisait pas le moindre bruit, attendant visiblement le premier relâchement de sa part pour le gratifier d'une de ses remarques acerbes qui avaient fait sa réputation. Malheureusement pour son cher professeur, ses aventures des dernières années et son été passé dans l'attente d'une tentative d'assassinat lui avait conféré un niveau de vigilance (hum hum paranoïa) dont Fol Œil aurait été fier. Tout ça pour dire qu'il ne se laissait pas si facilement surprendre et qu'il rageait intérieurement de leur position: lui presque entièrement plongé dans un chaudron qu'il nettoyait à la moldue et le professeur debout dans son dos le toisant certainement de mépris.
Repositionnant ses doigts sur la brosse de manière à rendre le sang moins visible, il mit encore plus d'ardeur à son travail, imaginant décaper de leur graisse les cheveux de ce fils de niffleuse.
-Assez. fit finalement l'homme en noir, sa voix claquant l'air, semblable à un coup de fouet.
Harry se remit debout et avança vers son professeur en se tenant le plus droit possible, essayant d'imiter au mieux la posture que Malfoy arborait pour faire sentir à l'ensemble des personnes l'entourant qu'il les considérait autant que de la boue sur ses bottes. Arrivé à un mètre de l'adulte il soutient son regard perçant, refusant catégoriquement de détourner les yeux le premier.
-Pourriez vous me rendre ma baguette, s'il vous plait professeur? Demanda Harry parvenant à faire sonner moqueuse sa fausse politesse.
Il savait qu'il jouait avec le feu, Snape ne se serait pas embarrassé de lui remettre une retenue à ce titre. De toute façon Snape trouverait toujours une excuse pour le mettre en détention s'il en avait l'intention alors autant rester fidèle à ses principes, se disait-il.
Au bout d'une seconde celui-ci la sortit d'une des poches dissimulées dans ses lourdes robes noires et, d'un mouvement vif et sec la fit pivoter de façon à la lui tendre. A voir la façon précautionneuse dont le potionniste manipulait l'artefact magique, on aurait presque cru qu'il s'inquiétait de voir le Gryffondor s'en servir pour l'attaquer.
Cela fit sourire Harry et il ne résista pas à l'envie de faire l'échange avec la brosse sale qu'il tenait jusque là dans sa main gauche et sa baguette dans celle du professeur. S'il sembla ciller l'espace d'une seconde à la vu des tâches de sang sur l'objet dans sa paume, le maître des cachots se reprit vite et afficha de nouveau ce visage de marbre avant de le congédier. Harry s'empressa autant que la dignité le permettait de sortir de l'arrière-salle.
Une fois hors de vu de l'espion il courut pour s'éloigner au maximum mais au bout de quelques foulées il s'arrêta, pantelant, s'appuyant lourdement au mur sur lequel il glissa jusqu'à se retrouver assis à même les pavés inégaux du sol. Et alors, maintenant que l'objet de sa haine ne se trouvait plus dans la même pièce il senti ses forces l'abandonner comme un ballon de baudruche qui se viderait. Le sang déserta son visage et il était persuadé que s'il s'était regardé dans un miroir à l'instant son teint aurait eu l'air aussi pale que celui d'un fantôme. Merlin! Mine de rien ça faisait un mal de chien! Restant allongé, le bras replié sur son torse dans une position de défense naturelle, Harry s'abandonna un moment à la douleur, des larmes longtemps retenues dévalant discrètement ses joues. Et puis, son tempérament de Gryffondor reprenant le dessus, il reprit son chemin vers sa salle commune. Se rassurant et se disant que là-bas Ron et Hermione l'attendaient avec de l'essence de murlap et assez de friandises provenant du banquet d'Halloween pour manger à sa faim une année entière.
Sur l'un des chemins menant des cachots au sous-sol il croisa trois jeunes élèves de Serpentard joyeusement en train de se chamailler avec des sachets de bonbons, signe que le festin devait à peine venir de finir. Dès qu'ils le virent ils arrêtèrent de se comporter comme les enfants qu'ils étaient pour avancer selon la digne éducation Sang-Pure, aussi stricte que stupide. Si les deux garçon affichaient une indifférence feinte il remarqua que la fille d'aspect chétif derrière eux lui adressa un sourire timide en passant à côté de lui. Il n'eut pas le temps de lui rendre la pareille avant de la dépasser et, haussant intérieurement les épaules, il continua sa route.
Mais, moins d'une minute plus tard, alors qu'il allait poser le pied sur la première marche de l'escalier secret qu'il avait repéré sur la carte des maraudeurs comme menant directement au troisième étage, il l'entendis. Amplifié par les épais murs de pierres, un cri de terreur pur à glacer le sang venait de raisonner.
A ce moment là Harry ignorait que ce ne serait que le premier d'une longue série.
Et voilà! N'oubliez pas de laisser un p'tit com pour dire c'que vous en avez pensé!
