Disclaimer : Rien ne m'appartient. Seules les idées et le contexte est de moi. Merci !

Note de l'auteur : Oui, Bonsoir ! whoaaaa, deux publications en une nuit ? De deux fictions différentes ! Il va pleuvoir ! Vous vous êtes dis ça, non ? BREF ! Je ne sais pas vous, mais moi, je suis tomber sous le charme de Harley Quinn depuis des années et donc, qui dit Harley Quinn dit Poison Ivy. Qui dit ses deux reines de Gotham, dit SHIP HARLIVY ! Il n'y a pas beaucoup d'histoire sur ce couple dans le Fanfiction Français et ça plus les comics, ça me frustre ! Donc, voici ma petite pierre à l'édifice. J'espère vous faire aimer ce ship ou vous le faire découvrir. Bref, l'histoire se passe au début du film Bird Of Pray. ENJOY !


Retrouvailles – Partie 1 :

Je me dirigeais à grand pas vers le repère de tous les mafieux, de toutes les petites frappes de Gotham City. Je n'avais qu'une idée en tête : m'amuser. Oui, j'ai un sérieux problème avec la notion d'amusement. Je l'utilise pour ne pas penser aux choses affreuses qui me sont arrivé et qui m'arrivent encore aujourd'hui.

Donc, je veux m'amuser et où va donc la Reine de Gotham City pour y arriver ? Où vont, d'ailleurs, tous les méchants les plus connus pour trouver du réconfort ou pour boire un verre ? Bingo ! Le bar de Roman Sionis. Ce mec a un grain dans le cerveau, mais que voulez-vous, nous sommes tous à ce stade et je suis connue pour être la pire des folles possibles. Non ?

Personne ne sait pour ma rupture avec le Joker et c'est très bien ainsi pour le moment. Je vais en profiter un maximum sur son dos. Du moins, ce soir et ensuite, j'aviserai demain. Comme je l'ai toujours fait. Donc, à peine passé les portes de la boîte de nuit, je retrouve cette ambiance parfaite d'amusement que seul Roman peut transmettre.

Je me dirige directement vers le bar pour commander un double shot. Je me retournais vers la salle et l'analysais de mon regard bleu intense en attendant que mon verre arrive. Cette boîte n'avait pas changé depuis des années. Il y avait un nombre incalculable de canapé rose foncé, cela en deviendrait presque un fétichisme.

Au plafond, un immense lustre de diamant blanc diffusait une lumière saisissante, donnant une nouvelle dimension à cet endroit. Au fond de la salle, le carré VIP était très facilement reconnaissable ainsi que la gigantesque scène d'où chantait un petit canari. Un sourire amusé et moqueur se plaça sur mes lèvres rouges sous cette pensée.

Le barman me fit enfin signe avant de me faire parvenir mon verre. Je le remerciais d'un clin d'œil avant de le descendre cul-sec. J'enchaînais les shots jusqu'à ne plus tenir debout. L'état d'esprit parfait pour commencer à m'amuser vraiment ! Je déambulais donc dans le bar en partageant ma joie de vivre et mon ivresse.

Pendant plusieurs heures, je me défoulais comme jamais je n'avais osé le faire jusqu'ici. Cependant, tous bons moments ont une fin. Je buvais encore quelques verres avec de jolies et jeunes demoiselles quand un petit caïd m'en proposa un énième en tête à tête avec lui.

Je n'avais vraiment pas envie, mais je ne sais pas pourquoi j'ai accepté. Pour ne pas être seule sûrement. Je n'allais pas redescendre de mon état d'ivresse avant un moment et cette optique m'allait très bien. Un verre fut englouti. Puis une deuxième. Un troisième. Je me sentis partir de plus en plus alors qu'il m'en proposait sans jamais en avaler lui-même.

J'aurais dû me douter de quelque chose. En temps normal, je me serais douté de quelque chose. Je ne sais pas comment nous nous retrouvions à présent dehors et seuls. Il me plaqua contre le mur du bar et malgré la douleur infligée à mon dos, je ne pouvais rien y faire. Je n'avais plus aucune défense en stock.

Je me retrouvais comme bloquée dans mon propre corps et je détestais cela. L'impression de revivre ce que le Joker m'avait fait subir pendant toutes ses années me revint en pleine tronche comme un boomerang. Des larmes commencèrent à perler le long de mes joues. Je m'étais mise dans une position délicate et j'étais seule. Du moins, c'est ce que je pensais.

Un van arriva derrière nous et l'homme voulu m'y faire embarquer. J'ai assisté et participé à assez de kidnapping pour en voir les signes. Je ne sais pas ce qu'ils comptent faire de moi, mais je ne la sentais pas cette histoire.

Fort heureusement, cette ville ne regorgeait pas que de criminels notoires. Elle avait aussi ses propres justiciers. J'hurlais donc de joie, titubant légèrement sur le côté, en voyant l'un de mes assaillants se faire tirer en arrière.

- Batou ! Batou ! Batou ! Criais-je soudainement en m'imaginant que l'homme venait de se faire faucher par les grappins du chevalier noir.

La drogue commençait à se dissiper par zone de mon anatomie et je pouvais enfin réfléchir à nouveau pleinement. À défaut de pouvoir me lever et foutre une raclée à cette bande de rigolos, je remarquais une chose : un lierre. Il attrapa le deuxième gars par la cheville et le percuta contre le mur en briques puis contre le Vanne.

- Ce n'est clairement pas le style de Batman, me fis-je la réflexion à voix haute.

Alors que le chef du groupe, et accessoirement celui qui m'avait drogué, aller retourner dans son véhicule pour s'enfuir, des lianes et des ronces s'enroulèrent autour de celui-ci, le broyant sans aucun effort. Elles s'attaquèrent ensuite à l'homme et l'emprisonnèrent dans leur étreinte meurtrière. Clairement, il n'y avait qu'une seule personne à Gotham pour utiliser les plantes avec autant de classe.

- Je pensais que tu arriverais à t'en sortir sans moi, Harleen, intervient soudainement une voix féminine que je n'avais plus entendu depuis bien trop longtemps.

- Pam ? C'est bien toi ? M'exclamais-je, un sourire étiré et heureux sur les lèvres.

La brume de début de matinée commune dans notre très chère ville se dissipa progressivement pour laisser apparaître plusieurs traits caractéristiques. Des cheveux rouges donnant l'impression d'être fait de flammes. Un corps parfaitement sculpté et élancé, représentation même de la femme fatale. Une démarche révélant ses intentions ainsi que sa dangerosité. Pas de doute, c'était bien elle.

Elle se rapprocha de moi sans dire un mot. Elle n'en avait pas besoin, elle le savait. Son sourire était assez éloquent pour y trouver toutes les réponses à mes questions. Elle s'agenouilla, vérifia rapidement que je n'avais rien et pris ensuite mon visage en coupe. Sa douceur était toujours présente, elle l'avait toujours été avec moi. Je me sentais enfin en sécurité dans ses bras.

- Combien de fois devrais-je te dire de ne pas t'attirer trop d'ennuis, petit Arlequin ? Répliqua-t-elle dans un rire en penchant la tête sur le côté.

- Maintenant, que la reine des plantes est de nouveau à Gotham, je ne risque plus rien, lui susurrais-je avec une certaine désinvolture. Tu vas rester cette fois-ci, hein Ivy ? M'inquiétais-je soudainement à la simple idée de la voir repartir loin de moi.

Elle me répondit par un mouvement affirmatif de la tête et sa réponse me mit dans un état euphorique avancé. Ma rupture ne me pesait plus pour le moment ni même ma solitude. J'avais l'impression de reprendre enfin ma vie en main et qu'à partir de maintenant, la ville m'appartenait à nouveau. C'était un sentiment grisant et tellement fort.

- On devrait déguerpir tout de suite si on ne veut pas que Black Mask nous tombe dessus, suggéra ma meilleure amie en se redressant comme une fleur le ferait.

- Romy ne me fait pas peur, Red. C'est qu'un petit joueur ! M'exclamais-je en prenant sa main qu'elle me tendait afin de m'aider pour me relever.

- C'est ce que j'ai cru voir, oui, murmura-t-elle doucement pour que je n'entende pas. C'est loupé, Pamela !

- Dis-moi, tu ne m'aurais pas surveillé cette nuit par hasard ? Lui demandais-je avec un petit sourire en coin.

Elle leva les yeux au ciel, mais ne me répondit pas. Ce n'était pas grave, c'était une réponse comme une autre pour moi. Je lui accordais mon plus beau sourire, me donnant le plaisir d'apercevoir une légère teinte rosée sur sa peau verte. Elle me tira par le bras, impatiente, tandis que je me retenais de faire des commentaires.

Je frissonnai soudainement alors que nos doigts s'enlaçaient naturellement. Je ne me souviens pas d'avoir profité d'un moment comme ça avec le prince du crime. Je ne les vivais qu'avec cette rousse pulpeuse. J'ai longtemps cru que nous avions une relation normale, elle et moi, mais maintenant que je ressens enfin ce que mon cœur et mon corps veulent me faire comprendre depuis des années, je ne suis plus sûre de rien.

Comme un automate, perdu dans mes pensées, je suivis docilement mon amie. Ce n'est qu'en sentant les effluves de forêt amazonienne si chère au cœur de Pam que mon esprit se reconnecta à la réalité. Elle m'avait emmenée dans son appartement. Son salon était traversé par plusieurs végétations différentes.

Les grands lierres et leurs feuillages donnèrent une dimension tellement naturelle à cette pièce. C'était exactement comme dans mes souvenirs. L'ambiance était toujours aussi lourde sans être pesante. Plusieurs fleurs ont même poussé de façon à créer une arche à l'entrée.

- Je ne veux pas casser l'ambiance, Ivy, mais tu es revenu à Gotham depuis combien de temps ? Tes plantes sont aussi luxuriantes qu'il y a un an et je me souviens que tu les avais emportées avec toi.

- Il y a trois jours, m'avoua-t-elle d'une petite voix. À l'origine, je ne devais pas rester alors je t'ai cherché dans tout Gotham pour te revoir une dernière fois avant de partir définitivement. Je ne voulais pas m'en aller avant de t'avoir dit adieu, c'était au-dessus de mes forces. Quand j'ai appris que tu traînais dans le club de Sionis, je n'allais pas venir, mais j'ai entendu une rumeur sur Joker et toi alors j'ai voulu en avoir le cœur net, m'expliqua-t-elle en arrosant une plante dans un pot de terre, me tournant donc le dos.

Je me rapprochais d'elle de façon à n'être qu'à quelques centimètres de son corps. Son odeur était toujours aussi agréable, relevée par un petit goût de forêt. Sans rien dire, je passais mes bras autour de sa taille et caressais son ventre de mes doigts. Elle tressaillait à mon contact, ce qui me faisait sourire.

Je posais mon front contre son omoplate et me détendis grâce à son odeur pendant qu'elle continuait d'appliquer les soins qu'elle fournissait à ses petits protégés. Pendant ses mouvements, elle plaçait de temps en temps sa main au-dessus de la mienne, appliquait une ou deux caresses de son pouce sur ma peau avant de les replonger dans la terre.

Je profitais de notre proximité pour décaler ses cheveux sur une épaule, comme ça, je pouvais voir ce qu'elle faisait. Même si je ne suis pas le plus fervent défenseur de la nature, j'aimais observer Ivy dans son état naturel. Joueuse, je déposais quelques bisous dans son cou et le résultat fut bien plus que satisfaisant. Je sentis ses frissons comme s'ils m'appartenaient. Où peut-être que je frissonnais moi aussi ?

Ses lianes se mirent à bouger, ressentant les émotions de leur maîtresse. Elles caressèrent mes mollets avant de remonter jusqu'à ma taille. Un immense sourire amusé étend mes lèvres tandis que je dépose un dernier baiser dans le creux de son cou. Quand je stoppai mes taquineries, ses lianes me relâchèrent et j'entendis une excuse venir d'entre ses lèvres, d'habitude empoisonnées.

- Ce n'est rien, Red, lui chuchotais-je à l'oreille avant de déposer mes lèvres sur sa joue.

Je sais combien elle déteste perdre le contrôle de ses pouvoirs. D'autant plus quand je suis dans les parages ou que j'en suis la principale source. Je n'ai pourtant pas ressenti d'animosité venant de ses plantes et à aucun moment, je n'aurais eu peur de ce qu'elle aurait pu me faire. Après tout, c'est grâce à elle si je suis immunisé contre certains poisons.

Elle se retourna dans notre étreinte tandis que je la maintenais contre moi. Elle vint poser ses bras sur mes épaules, donnant un aspect plus intime à ce moment particulier. Nous nous fixions droit dans les yeux pendant plusieurs minutes avant qu'Ivy entame un rapprochement. Mon cœur s'emballait toujours plus fort à la simple idée de ce qu'elle pourrait faire.

Mon imagination est très fertile, tout le monde le sait, mais je ne m'attendais pas à un tel résultat. Toute mon âme était en train de hurler pour sentir la pression de ses lèvres sur les miennes. Je voulais goûter à nouveau à cette saveur. Oui, à nouveau. Ce n'aurait pas été la première fois que nous nous embrassions, mais je n'ai jamais ressenti une telle envie, une telle attirance pour ma belle rouquine avant aujourd'hui.

Comme vous l'avez sans doute deviné, ses lèvres se sont bien arrêtées à un endroit. Mon front. Mes yeux s'écarquillèrent devant cette révélation avant que je ne voie la déesse des plantes se retirer, un fin sourire satisfait sur les lèvres. Red a toujours été séductrice et manipulatrice, sa nature veut ça, mais elle ne l'a jamais été avec moi.

- Je vais prendre une douche. Tu sais où se trouve la salle de bain, murmura-t-elle finalement à mon oreille d'une voix rauque.

Puis, elle s'éloigna de ma personne et disparut au détour d'un couloir. Je reste donc seule dans cette immense pièce lui servant de salle de séjour. Un tas de questions se heurtèrent dans ma tête. Je me rendais compte qu'elle avait allumé un feu à l'intérieur de moi. Est-ce qu'elle vient, réellement, de m'inviter à la rejoindre sous la douche ?

Son comportement me laissa perplexe tout d'un coup. Dire qu'il n'y a même pas quelques minutes, c'était moi qui la taquiner. Elle a bien retourné la situation à son avantage et oh oui ! Bordel que oui, j'ai énormément envie de la rejoindre. Je me rends alors compte de quelque chose d'important suite à cette réflexion.

Depuis que je connais Pamela, une étrange sensation s'emparait de moi à chacune de nos rencontres. Quand Mister J me frappait et m'insultait, je voulais croire qu'il m'aimait, mais qu'il n'arrivait pas à me le montrer. Je pensais que son amour pour moi était tellement puissant.

J'ai été idiote de croire cela. Il ne m'a jamais aimé, jamais considéré à ma juste valeur. À chaque fois que j'étais au bout du rouleau, ce n'était pas vers lui que je me tournais. C'était vers Ivy parce qu'elle avait toujours été là. Peu importe la situation. Je me rappelle d'une fois, c'était après une violente dispute avec le Joker, il m'avait jeté du haut d'un immeuble de quatre étages.

J'avais perdu connaissance suite au choc, mais quand je suis revenue à moi, je n'étais plus dans la rue. J'étais chez ma très chère rouquine. Je ne sais pas comment, elle n'a jamais voulu me le dire, mais elle avait sus qu'il m'était arrivé quelque chose. Nous avions beaucoup discuté cette nuit-là, seulement elle et moi. Allongée sur le matelas de feuille, j'étais dans ses bras et je m'y sentais bien.

Suite à de trop nombreux pleurs de ma part ainsi que de phase de colère de la sienne, nous avions fini par s'embrasser. Comme pour nous rassurer l'une et l'autre. Sauf qu'à l'époque, je m'étais persuadée que cela ne voulait rien dire. Un baiser entre meilleures amies, ça se faisait. J'ai été si naïve, je le vois à présent. Je la remarque maintenant, cette petite étincelle au fond des pupilles de ma rouquine. Cette lueur d'amour et de dévotion.

J'ai été tellement aveuglée par mon obsession pour le Joker qu'elle m'avait empêché de voir ce qui était clairement visible devant moi. Je n'avais pas à chercher loin et pourtant, j'ai été tellement aveugle. Je comprends mieux aujourd'hui pourquoi Pam est partie de Gotham depuis un an. Je n'avais jamais compris jusqu'ici. Ou du moins, je ne voulais pas le comprendre.

Elle ne pouvait plus soutenir mon couple avec Joker, pas après tout ce qu'il m'avait déjà fait et elle avait trouvé plus facile de fuir cette ville que de me voir dépérir lentement dans une relation toxique et malsaine. Je lui en ai tellement voulu quand elle est partie, je n'en dormais plus. Puis, j'ai été capturée par Batman et mise dans une équipe de méchant déjanté.

Je n'avais pas eu beaucoup de temps à consacrer à mes pensées envers Ivy et de toute façon, je ne le souhaitais pas. C'était trop douloureux de me dire qu'elle était loin, qu'elle m'avait abandonnée. Qu'est-ce que j'ai été idiote et ignorante. Mon corps se mit soudain en marche, comme sur pilote automatique, guidé uniquement par l'envie d'être avec elle.


Voilà ! J'espère que vous avez bien aimer cette première partie de l'histoire. Il y en aura trois en tous et je peux déjà vous affirmez que la deuxième partie sera une scène d'amour entre nos très chères Harley et Ivy.

La publication viendra quand j'aurais fini d'écrire la suite donc patience !

Bisous à vous !