Chapitre 1 : L'annonce
Aujourd'hui se disait-elle en parcourant de son regard le ciel bleu allait être une belle journée. Son pas se fut plus léger comme libéré d'un poids, toujours en direction de sa destination première, le GQ de Central. En y repensant, beaucoup de choses s'étaient produites dans ces murs et en avaient marqués beaucoup mais la vie suivait son cours. Le jour promis n'était plus qu'un souvenir dont la fin s'était bien fini pour tout le monde, même pour elle. Elle était toujours au service de Mustang mais plus pour la même raison, elle y était pour assister cet homme dans son envie de changer le monde en un meilleur.
Elle se retrouva bien vite au porte de cette énorme bâtisse ou elle travaillait depuis bien longtemps maintenant. Elle se fit une liste mentalement des taches qu'elle devait effectué avant de vérifier si son éternel supérieur serait à l'heure. Mais des pas précipité résonnant dans le couloir l'ont arrêté dans ses réflexions. Ce n'était qu'un sous-officier qui courait un papier en main, l'air sonné sans doute porteur d'une étrange nouvelle quand il arriva à son niveau, elle s'écarta. Mais il s'arrêta devant elle, tentant de reprendre son souffle en secouant le papier devant ses yeux. Elle attendit qu'il lui explique cette bien étrange situation, ce qu'il consentit à faire après quelques secondes :
- Lieutenant, un télégramme pour vous !
Après l'avoir donné -lâcher- le morceau de papier beige dans les mains de Riza sans explications et de filer aussi vite qu'il était arrivé comme si il fuyait un monstre. Sa seule pensée sur le moment était qu'il était étrange car il n'avait pas eu peur d'elle et de sa réputation de femme froide. En regardant sa main, elle était devenue encore plus perplexe maintenant soit un idiot avait trouvé ça amusant de faire peur à tout le monde soit c'était une réelle inquiétude qu'il fallait avoir. Rien ne pouvait arriver de grave après tout se dit-elle en dépliant la feuille. Ses mains s'étaient mises à trembler en lisant les mots qui se situait dessus, elle ne parvenait pas à y croire et n'y croyait pas. Elle était furieuse envers lui pour avoir si peu de considération et elle ne manquerait pas de le faire savoir à toute personne qu'elle croiserait jusqu'au bureau de son supérieur qui ne manquera pas de faire une remarque lui aussi, sans doute d'une autre façon que celle qu'elle avait prévu.
Arrivé en vue de la porte, elle réajusta son expression et toqua en un coup bien sec dessus faisant trembler la porte sous la force exercé. Elle entra après avoir entendu une légère réponse de l'autre coté et s'avança jusque devant le bureau ou elle s'arrêta en tendant le télégramme. L'homme la fixa un peu bêtement avant de prendre le morceau de papier des mains de sa subordonné, un peu secoué par la vitesse des événements. Il lut le papier sagement comme le conseillé le regard noir qu'il reçut de son Lieutenant lorsqu'il voulut posé une question.
C'est Edward, je suis actuellement à Central et je vous demandais si vous pourriez venir me chercher. Je dois rendre visite à quelqu'un à l'hôpital alors on se retrouve là.
Un léger rire lui échappa qui cessa dès qu'il vu le geste de cette femme dont il éprouvait dès fois de la peur en la voyant si terrifiante. On reconnaissait bien Edward sur ce coup, pas beaucoup de réflexion mais de l'action en grande dose ce qui résultait très souvent à des catastrophes. Il souffla en pensant à la bonne époque que c'était quand il pouvait encore crier sur ce nabot et argumenter que c'est un enfant et autres… Il lui rendait bien aussi. Un peu nostalgique en suivant le cours de ses pensées, il avant retenu une seule chose qu'Edward était allé rendre visite à quelqu'un et il était bien obligé d'admettre qu'il était curieux de voir qui il était venu visité. Peut-être un ami, ou une femme mais ça ne devait pas être la jeune Rockbell sinon il en aurait déjà entendu parlé vu le bruit qu'elle fait. En y réfléchissant bien, ça lui donnait même une raison pour sortir de son bureau et en toute tranquillité vu que Riza allait l'accompagner.
- Nous allons chercher ce cher Edward, qu'en pensez-vous, Lieutenant ? Il était fort sur qu'elle accepte au vu de ces réactions proche de la colère. Elle avait dû s'inquiéter quand on avait plus eu de nouvelles de lui après sa démission pour découvrir qu'il n'était pas loin.
- Seulement si cela n'empiète pas sur votre travail.
Il retirait ce qu'il avait dit, c'est une bourreau du travail, inquiétude ou pas, elle continuera à penser qu'au travail. Il hocha la tête en réponse à la demande, un peu dépité et se dirigea vers la sortie en direction de l'hôpital.
Le chemin se fit en silence, chacun dans ses pensées. Arrivé à l'accueil, ils se dirigèrent vers une infirmière qui donnait des renseignements à un vieux couple à propos d'inactivité. Il préféra ne pas chercher à comprendre de quel genre d'activité ils parlaient. Une fois la place libre, il s'accouda au bureau et sortit son sourire le plus charmeur en direction de la jeune femme et demanda poliment :
- Bonjour mademoiselle, savez-vous ou je pourrais trouver mon ami, il est en visite en ce moment. Il s'appelle Edward Elric. Sa prestation avait été parfaite et il n'aura plus qu'à lui demander un rendez-vous ce soir et le tour était joué. Elle lui sourit et partit cherché dans les registres, savoir qui il était allé visité mais elle ne vient pas vers eux quand elle reposa le registre mais vers une autre infirmière qui partit chercher quelqu'un d'autre, il n'en était pas sur. La situation commençait à se compliquer à son avis et il n'était pas le seul vu le regard de Riza qu'il arriva à percevoir. Elle se rapprocha de lui et lui dit d'une voix faible en chuchotant presque :
- Vous pensez qu'il lui est arrivé quelque chose ?
Il n'avait pas autant réfléchi mais il était fort probable, il n'eut pas la chance de lui répondre déjà que l'infirmière fut de retour mais pas seule, elle était accompagné d'un médecin.
il senti un frisson d'anticipation à cette vue, lui rappelant désagréablement la mort de Hughes d'une façon. Il marcha vers eux et quand il s'arrêta, il annonça ce qui marqua la fin d'un moment de paix :
- Toutes mes condoléances, mais Edward Elric est décédé il y a plus de deux jours.
