TU PEUX TOI AUSSI COMMANDER TA FICTION
Oui tu peux toi aussi commander une fiction en te rendant sur notre histoire "Commandes de fictions" ou sur notre forum, et review le mois en cours !
Hé ! Bien le bonjour (ou le bonsoir) à toi qui arrive sur cette histoire ! Mana2702 nous a demandé un OS sur le couple Adam/Georgina de Riviera avec un lemon pour son anniversaire qui a lieu aujourd'hui!
Marina Ka-Fai, une des auteurs de notre collectif, a décidé répondre à cette commande.
Disclaimer : Riviera est l'oeuvre de Neil Jordan.
Résumé: Georgina avait accepté de laisser une nouvelle chance à Adam. Il était loin de se douter que cela lui apporterait plus qu'il n'avait osé espérer.
Note de l'autrice : Joyeux anniversaire Mana! J'espère que cela te plaira! Je suis pas une super pro des lemons par contre!
Avertissement: Explosion du canon et smut.
Une nouvelle chance
- Comment va Christos ? Demanda Georgina alors qu'Adam arrivait dans le salon.
- Physiquement, ça va. Moralement, c'est un miracle qu'il ne se soit pas déjà tiré une balle...
L'américaine soupira. Ils étaient revenus de leur rendez-vous avec Litvinov afin de lui remettre la clé d'Elena. Le mafieux russe avait été pris au piège, la police attendant son heure pour l'arrêter et mettre le disque dur maudit et qui avait causé tant de souffrances en sûreté. Alors qu'ils espéraient rentrer à la Villa Carmella pour profiter d'un moment de calme, pour enfin souffler car tout était fini, ils venaient d'apprendre la vérité derrière l'altercation entre Christos et Negrescu, la présence de Delormes et surtout les paroles horribles d'Irina lancée à son cadet face à sa colère pourtant légitime.
- Je n'arrive toujours pas à croire ce que Maman a osé lui faire. Avoua l'aîné des Clios. Et qu'elle lui reproche ensuite de ne pas avoir compris son plan. Parfois, je me demande s'il était désiré vu comment elle peut le traiter parfois... Ce n'est pas un saint mais il ne mérite pas ça non plus.
- Fatima est en vie, elle a pu faire sa déposition et elle va bien, c'est le principal.
- Oui, bien sûr ! Je crois que si elle était morte, il ne s'en remettrait pas. Et toi ? Comment tu te sens après tout ça ?
- Vide... Oh Adam, si tu savais ! J'ai l'impression que ça ne s'arrêtera jamais ! Au final, j'ignore si Constantine m'a réellement aimée ou s'il s'est juste servi de moi ! J'ai l'impression que notre relation n'était qu'un mensonge !
- Mon père t'aimait, Georgina.
La voix d'Adam chevrotait légèrement et elle sentait encore l'étendue des sentiments de son beau-fils à son égard. Lui avouer cela lui coûtait mais il préférait encore souffrir plutôt que de la laisser dans le doute.
- Il t'aimait vraiment. Crois-moi. Des maîtresses, il en a eues. Mais tu es la seule pour qui il a voulu divorcer, pour qui il a été prêt à chambouler l'harmonie familiale pour t'intégrer officiellement. Les autres, si elles mentionnaient la simple idée d'une séparation, mon père rompait avec elles. Toi, il a fait le pas, a divorcé et a officialisé votre relation. Tu n'étais pas qu'une passade. Tu es devenue son propre cœur.
- Je sais que le divorce a été un choc pour vous tous. Même si Christos et toi êtes adultes.
- C'est certain. Mais au moins, Papa revenait vers une normalité. Il t'a été fidèle. Je peux te le jurer ! Il ne m'a jamais demandé de servir de paravent comme pour ses autres histoires.
Il s'assit en face d'elle et se servit un verre.
- Georgina... Pour ce qui est arrivé il y a quelques temps... Commença-t-il
- Oublions ça, tu veux. Le coupa-t-elle
- Je ne peux pas. Je n'ai pas été correct avec toi. Je ne peux pas changer mes sentiments à ton égard. Mais je peux admettre que j'ai mal agi. J'ai même merdé, en fait. Je te présente mes excuses. Je suis sincèrement désolé. Et si tu veux que je m'éloigne un temps, je comprendrai.
- Non. Non, reste. Ada et Christos vont avoir besoin de toi. Et... Je t'avoue que j'ai été malhonnête aussi avec toi. Tu m'as toujours aidée, soutenue, même dans cette galère et je t'ai insulté. Je pouvais te repousser autrement. Je ne pense pas que tu sois un malade pervers.
Il lui sourit et elle pouvait lire dans ses yeux le soulagement.
- Merci, Georgina.
Ils trinquèrent, le tintement des verres qui s'entrechoquaient scellant une promesse tacite de mettre cette mauvaise passe derrière eux.
Peu de temps s'était écoulé entre la fin du mystère Elena et la journée actuelle mais beaucoup de choses étaient arrivées : le testament de Constantine avait enfin pu être réalisé, la vie reprenait une espèce de normalité si le mot pouvait s'appliquer à une famille aussi dysfonctionnelle que la leur. Ils avaient de nouveaux amis : les Eltham, originaires d'Angleterre. Cassandra avait permis à Georgina d'utiliser le fort dont elle avait fait l'acquisition pour y faire son exposition permanente, une manœuvre pour permettre au nom Clios de se refaire une beauté, de montrer que, malgré les vagues, ils restaient debout, fiers et dignes. Il y avait eu le tsunami lors de la réunion d'administration de la banque : Christos s'était fait éjecter de son poste malgré ses compétences, ses idées et son bon travail. On lui avait balancé au visage sa récente cure et sa propre mère avait voté pour son éviction. Il se retrouvait désormais sans travail et sans la femme qu'il aimait, Fatima ayant été renvoyée en Syrie car immigrée illégale, même si cela n'avait pas été de son plein gré. Par chance, Adriana semblait avoir compris sa solitude et les deux s'étaient rapprochés, le jeune homme l'aidant désormais à sauver le haras qu'elle avait hérité de son père.
Et désormais, elle était là, à New York.
Son père venait de mourir et elle l'avait enterré.
Adam, Irina et Adriana l'avaient accompagnée, Christos n'avait pas pu faire le déplacement mais il lui avait fait livrer des fleurs avec une petite note pour lui signifier qu'il était là en pensées. Entre temps, la mère et la fille étaient rentrées, Georgina restant car elle sentait qu'elle touchait du doigt la vérité à propos de la mort de sa mère. Revoir son oncle Jeff et ses paysages d'enfance réveillaient quelque chose en elle et elle avait la sensation qu'elle serait hantée pour toujours si elle ne découvrait pas la vérité. Adam avait choisi de rester à ses côtés pour la soutenir. Il n'avait plus fait mention de son amour pour elle, n'avait eu aucun geste déplacé, se contentant de ce qu'elle lui offrait, ayant peur de perdre ce lien précieux qu'il chérissait. Leur amitié semblait s'être renforcée, elle se confiait de plus en plus à lui et on les voyait souvent ensemble. Selon les propres termes de l'américaine, la présence du jeune homme avait quelque chose d'apaisant et lui permettait d'oublier tous ses soucis pour un temps.
Adam attendait Georgina à l'hôtel. Leurs chambres étaient voisines. Il espérait qu'elle trouverait enfin la paix après ce qu'elle avait découvert sur sa mère, sur son père, sur la vision de ce puzzle enfin reconstitué. Ce n'était pas étonnant qu'elle avait réussi à s'acclimater si vite à leur famille viciée avec un tel bagage ! Quand elle arriva, il se sentit soulagé de constater qu'elle n'avait pas l'air abattue. Cependant, il se méfiait : Georgina était forte oui mais elle avait aussi tendance à tout garder pour elle, à ne pas montrer ses émotions et il avait peur que cela la ronge comme un acide.
- Alors ? L'acceuilla-t-il . Comment te sens-tu ?
Elle lui sourit doucement.
- Apaisée. J'ai l'impression d'avoir pu enterrer de vieux fantômes.
- Je suis heureux pour toi, vraiment.
Il se mordit la lèvre, tentant de refréner son instinct qui lui ordonnait se réduire la distance entre eux et de l'embrasser. Ce fut elle qui fit le premier pas, le figeant sur place alors qu'il réalisait que la femme qu'il avait toujours aimée était là, dans ses bras.
- Georgina ? Bafouilla-t-il
- Toute cette aventure m'a permis de comprendre quelque chose, Adam. Je ressens quelque chose pour toi. Je ne sais pas encore si c'est de l'amour comme toi tu en as pour moi. Mais ce n'est pas que de l'amitié, c'est plus que ça. Et si tu le veux bien, j'aimerais que...
Il lui rendit son étreinte, capturant ses lèvres douces et roses, la pressent contre son sein. Elle passa ses bras autour de son torse, se laissant porter par l'euphorie de ce geste tendre, l'ivresse de son parfum discret, la douceur de sa peau. Il frissonna quand il sentit ses doigts passer sous sa chemise.
- Tu... Tu en es sûre ? Lui demanda-t-il. Je peux arrêter si tu ne veux pas.
- Je ne veux que toi. Lui répondit la jeune femme avec une assurance qui ne fit qu'augmenter sa passion pour elle
Elle l'embrassa de nouveau, ses mains habiles trouvant instinctivement leur chemin pour défaire sa chemise, révélant sa peau nue et ses muscles discrets. Les siennes parvenaient à défaire sans peine son haut, son soutien-gorge alors qu'ils se laissaient tomber sur le lit à proximité. Adam parsema la gorge de Georgina de baisers aussi légers que les ailes d'un papillons, descendant toujours plus bas avant de lui retirer le pantalon du tailleur qu'elle portait, puis son sous-vêtement. Alors qu'elle se présentait à lui dans sa tenue la plus simple, il ne la trouva que plus belle, plus parfaite encore que la vision qui lui avait coupé le souffle lors de leur première rencontre. Georgina Clios, née Ryland, était l'incarnation la plus pure et la plus parfaite d'Aphrodite. Cependant, il sembla se figer un instant, causant l'inquiétude de son amante.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je n'ai pas de préservatifs...
- Ne t'en fais pas pour ça. Ce n'est pas la bonne période pour concevoir.
Elle lui sourit alors qu'elle se redressa pour l'embrasser à nouveau, sa main caressant ses boucles noires. Adam l'enlaça avant de retenir un râle de plaisir alors qu'elle commençait à jouer doucement avec son érection sous son caleçon. Il avait l'impression d'être dans un rêve. Il se retrouva vite nu à ses côtés, les deux s'amusant à faire réagir le corps de l'autre sous leurs attentions diverses. Georgina ne put réprimer un frisson d'excitation quand elle sentit les doigts de son partenaire entrer en elle, la faisant presque supplier pour qu'il la fasse sienne sur le champ. Il l'allongea sur le dos et elle put voir dans ses pupilles océan toute la dévotion qu'elle lui inspirait avant de se cambrer légèrement alors qu'il la pénétrait. Elle se sentait complète. Elle referma ses jambes autour de ses hanches alors qu'il bougeait en elle, accélérant le rythme peu à peu avant que l'excitation ne prenne complètement le dessus, ne faisant d'eux plus qu'un concert de râles et de soupirs lubriques, d'appels à l'orgasme. Elle le rapprochait d'elle, assoiffée de sa présence, de son corps, de sa sueur.
- Georgina... Ne cessait-il de répéter
- Adam...
Georgina sentit en elle une vague familière l'emporter alors que son amant éjaculait en elle, les laissant pantelants dans les bras l'un de l'autre. Alors qu'ils reprenaient leur souffle, ils se regardèrent et sourirent avant de s'embrasser tendrement. Ils ignoraient où leur histoire les porterait mais s'ils avaient appris une chose ces derniers temps, c'était qu'il fallait avant tout profiter de l'instant présent.
FIN
