Bonjour à tous,

Je vous propose aujourd'hui un petit os sur le couple katsudeku.

Comme d'habitude, j'espère que vos yeux ne saigneront pas trop et n'hésitez pas à me signaler mes fautes d'orthographes dans les commentaires pour que je puisses les corriger.

L'inspiration me vient du média de cet os, il vient de Pinterest mais je n'ai pas son auteur. Comme d'habitude vous pouvez le retrouver sur mon Pinterest ( vous pouvez le trouver sur mon profil ).

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.

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Monde sans alter.

POV Katsuki Bakugou :

Allez Bakubro, dit moi qui c'est ! demande Kirishima pour la quatrième fois depuis qu'il s'est assis en face de moi pour le déjeuner.

- Ta gueule.

Je laisse ma tête rencontrer le bois verni de la table du Lunch Rush dans l'espoir que ce merdeux comprenne qu'il m'énerve.

- Je sais que t'aime quelqu'un, il me faut juste son nom, Bakubrooooo s'il te plaiiiiiiit ! C'est Todoroki c'est ça ? Si tu ve-

- Tête d'ortie, le coupai-je, je te conseille de la fermer maintenant si tu veux pas que je t'explose. Et, pour ton information, plutôt mourir que de sortir avec Double Face.

- Mais...

- Pas de mais, je n'aime personne, point.

Sur ces paroles, je débarrasse mon plateau et quitte le réfectoire en ignorant Kirishima qui crie mon nom pour que je revienne m'asseoir.

Putain, qu'est-ce qu'il me soule celui là à toujours cerner les gens. Je suis pourtant certains d'avoir été discret, je crois que j'ai été trop gentil et que je lui en ai trop dit.

C'est ce Deku de mes deux qui, sans même le savoir, me rend trop aimable. Avec son sourire trop grand et ses yeux trop lumineux, il est à la fois adorable mais tellement énervant.

Ce que je deviens niais...

Je prends la direction de la salle des Secondes-A avec la ferme intention de rattraper ma nuit d'insomnie.

Encore ce nerd qui, même quand il n'ai pas là, arrive à me tourmenter, allant jusqu'à me priver de mon précieux sommeil.

J'arrive devant ma salle mais avant que j'ai le temps de mettre un pied à l'intérieur, des voix me parviennent. Je reconnais immédiatement celle de Deku, la deuxième est celle d'une fille, sûrement Tête d'Œuf. Je jette discrètement un coup d'œil à l'intérieur de la pièce et j'aperçois ses cheveux bruns et son dos, Deku est assis sur une table en diagonale de la sienne. Je peux voir son visage, il est bouffi et rouge comme si il avait pleuré, ce qui est probablement le cas d'ailleurs. Mon cœur se serre devant ses yeux encore mouillés, j'ai envie d'exploser la personne qui l'a rendu si triste.

Merde... On dirait une vrai guimauve.

- Tu sais Deku-kun...Tu devrais lui dire, lui conseille-t-elle d'une voix douce, presque inaudible.

Le nerd se met à rire, pas d'un rire joyeux comme il en a l'habitude, mais d'un rire gras et sans joie. Plus aucune trace de peine dans sa voix.

- Si c'est pour finir dans le mur, non merci.

Je ne le reconnais plus, il n'est jamais comme ça, jamais aussi pessimiste, sa voix n'exprime aucune émotions et même si je me pleins souvent de son côté trop émotif, je le préfère mille fois à celui qu'il exprime actuellement.

Pour changer complètement de sujet, je me demande ce qu'il à si peur de me dire pour se mettre dans un état pareil, non parce que soyons honnête qui à par moi pourrais envoyer Deku dans un mur juste pour quelques mots ? Personne.

La voix de Tête d'Œuf me sort de mes pensées et je me reconcentre sur leur conversation.

- Je suis sûre qu'il ne le prendrait pas si mal que ça, tu sais il a changé, dernièrement il t'insulte moins que d'habitude et-

- Uraraka, la coupe Deku d'une voix lasse, Kacchan me déteste depuis qu'on est gamin, le fait qu'il m'insulte moins n'y change absolument rien. Il ne me retournera jamais mes sentiments c'est aussi simple que ça.

Elle soupire mais n'ajoute rien.

Des sentiments pour moi ?

Oh putain... Des sentiments pour moi, il...Il a des sentiment pour moi.

Bordel de merde. Il m'aime.

Mais qu'est ce que je fais encore là moi ?

Il pense que je le déteste et bien je vais lui prouver le contraire.

Je vais lui prouver que je regrette tous ce que je lui ai fait. J'espère qu'il me le pardonnera et que je réussirai à me pardonner.

Je quitte ma cachette et entre dans la classe, quand il me voit ses yeux s'écarquillent de surprise. Intriguée par l'expression de son ami, Tête d'Œuf se tourne et un mince sourire prend place sur ses lèvres.

Je me rapproche dangereusement de lui, mes yeux fixés sur ses lèvres rosées. Du coin de l'œil, je vois Ochaco quitter la salle, toujours avec ce petit sourire qui fait légèrement froid dans le dos.

Je suis maintenant en face de lui, je le force à écarter ses jambes et me place entre elles. Je relève mes yeux carmins vers les siens émeraudes, j'y lis de l'incompréhension et un peu de crainte. Je rapproche mon visage du sien si bien que nos lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètres, je laisse les secondes défiler et la tension augmenter.

Deku finit par réagir, il fait une petit hochement de tête qui rapproche encore un peu plus nos visages, ses lèvres frôlent les miennes. N'y tenant plus, je plaque ma bouche contre la sienne.

Décidément, elles sont faites pour moi, elles sont douces et chaudes, juste parfaites. Je bougent mes lèvres contre les siennes et le nerd répond à mon baiser. C'est doux et agréable.

Ses mains, jusque là inactives, attrape mes cheveux à la base de ma nuque, il tire légèrement sur mes mèches cendrées me faisant grogner. Les miennes encadrent son visage, le faisant bouger à ma guise.

Je mordille sa lèvre inférieure et il entrouvre la bouche laissant ma langue rejoindre sa consœur. Toujours en douceur, elles se découvrent et s'apprivoisent, m'envoyant des centaines de frissons le long de la colonne vertébrale.

Les minutes se sont transformées en secondes et bientôt nous sommes contraints de nous séparer pour retrouver notre souffle. Je place ma tête dans son cou et inspire son odeur, le sapin et l'herbe fraîche. Il sent incroyablement bon.

Le front de Deku tombe sur mon épaule et je l'entends soupirer.

- Kacchan...Pourquoi t'a fait ça ?

Il ne bégaie pas, c'est assez étonnant, sûrement un nouvelle facette de sa personnalité complexe. J'ai l'impression que peu importe combien de temps on passe avec lui, on ne le connait jamais vraiment, il nous surprend toujours.

- Je comprends pas Kacchan, tu me détestes depuis qu'on a quatre ans, on est en quelques sortes des ennemis et je...Tu n'aurais pas dû m'embrasser, non pas que je regrette que tu l'ai fait mais je ne parviens pas à comprendre pour-

- Deku !

Il ne semble pas remarquer que je l'ai interrompu et il continu son monologue comme si de rien n'était.

- Oui c'est ça, tu n'aurais pas dû m'embrasser, tu aurais pu me frapper à la place, là j'aurais compris mais là pour moi c'est trop...

- Deku stop ! Arrête ça, arrête de dire des conneries...

C'est plus fort que moi, je n'arrive pas a l'écouter dire ça alors que c'est la stricte vérité. Je déloge son visage de mon cou, mes mains encadrent son visage et j'ancre mon regard dans le sien.

Ces mots que je m'apprêtent à prononcer, j'aurais dû les lui dire avant, bien avant mais ma fierté et mon égo m'ont en toujours empêché.

Aujourd'hui, j'ai l'opportunité d'être heureux et même si je ressemble à une putain de guimauve en disant ça il faut quand même que je le fasse. Alors ma fierté et tout le reste peuvent allé se faire voir.

- Ecoute, je sais qu'elles arrivent un peu tard mais je suis vraiment désolé pour tout, pour tout ce que je t'ai dit, pour tout ce que je t'ai fait. J'aimerais te dire que je n'en ai jamais pensé un mot mais ce serait te mentir, au collège et jusque récemment, j'en était convaincu. Un jour, tu es venu me dire que l'on t'avait transmis un alter et je ne t'ai pas crû. Pourtant, j'aurais dû, j'avais remarqué que turayonnais de nouveau. En fait, tu n'aurais jamais dû arrêter de sourire mais par ma faute tu y as été contraint. Si tu savais comme je m'en veux et surtout je...

Les mots ne veulent plus sortir, il reste coincés dans ma gorge et j'ai encore tellement de choses à lui dire.

Putain ! Fait chier, pourquoi ça veut pas sortir hein !? C'est si simple, c'est juste trois petits mots et moi comme un con j'y arrive pas.

Mes yeux, jusqu'à maintenant ancrés dans les émeraudes de Deku, se détournent, j'ai honte de ne pas réussir à lui dire. Pourquoi mais pourquoi j'ai fait ça... Quel con mais quel con, je suis sûr que Deku doit bien se foutre de moi maintenant.

POV Izuku Midoriya :

IL m'a embrassé, Kacchan m'a embrassé...

Ses lèvres me manquent déjà, c'était tellement agréable.

Sur le coup, je me suis laissé faire, j'ai même répondu à son baiser. Si je ne le connaissais pas depuis si longtemps, le sentir si doux contre mes lèvres aurait pu me surprendre.

Et maintenant, il m'avoue tout ça, je ne l'entends pas vraiment je scrute ses yeux sans vraiment les voir.

Je n'aurais jamais pensé que tu pouvais autant t'en vouloir Kacchan, bien que ce que tu ais fait soit horrible.

Je ne t'en veux plus, au collège tu étais le seul à m'accorder de l'attention même si elle ne m'enchantait pas vraiment et j'avais l'impression que si tu arrêtais de m'en vouloir, je n'existerais plus à tes yeux. Mais en entrant au lycée, je me suis fait des amis. Uraraka et Iida m'ont accordé de l'attention, une attention plus sincère que la tienne. Pourtant leurs amitiés n'a jamais pu te remplacer. A leur côté, j'ai compris que je pouvais te pardonner ce que tu m'as fait, j'ai compris que te laissé m'harceler pour n'exister ne serait-ce qu'un petit peu à tes yeux n'était pas ce que je voulais vraiment. J'ai également appris à accepter mes sentiments et à ne plus me détester à cause de ce que je ressens pour toi.

Je reprends pieds dans la réalité quand la voix de Kacchan ne me parvient plus, le voile qui recouvrait mes yeux se relève et je peux enfin voir son visage devenu complètement rouge et son regard fuyant qui se pose partout sauf sur moi. Il panique et en me concentrant pour savoir pourquoi, sa phrase inachevée me revient :

" Et surtout je... "

J'espère ne pas finir dans le mur pour ce que je vais faire.

- Kacchan...

Il se reconcentre sur moi et je plaque mes lèvres sur les siennes.

POV Katsuki Bakugou :

- Kacchan...

Sa voix ne tremble pas, il semble si sérieux et calme d'un coup. J'ancre de nouveau mes yeux dans les siens et sans attendre, il m'embrasse. C'est chaste et agréable, ça ne dure que quelques secondes avant qu'il ne s'écarte, rougissant de sa propre audace. Ses bras entourent mes épaules et sa tête retourne dans mon cou.

- Kacchan...

Son souffle effleure ma nuque me faisant frissonner.

- Oui ? murmurai-je.

- Je t'aime aussi.

Je n'ai pas besoin de le regarder pour savoir que son visage est entièrement rouge. Un sourire étire mes lèvres, je ne savait pas qu'il pouvait être aussi grand et sincère, encore un tour de magie de ce nerd. Alors même si je n'arrive pas, pour l'instant, a prononcé ces mots, je suis sûr qu'avec l'aide de Deku j'y parviendrai.

Je m'écarte de lui pour saisir sa main et l'entrainer vers ma table, il n'oppose aucune résistance mais ses joues rougissent. Je m'assoies sur ma chaise et l'invite à faire de même. Deku s'installe alors en amazone sur mes jambes en nichant sa tête au creux de mon cou pour cacher ses rougeurs. Il attrape ma main pour jouer avec mes doigts et chacune de ses respirations se répercutent agréablement sur ma peau. Ma main se place dans sa chevelure verte et sans même m'en rendre compte je commence à jouer avec ses boucles.

Je me dois de lui poser la question, juste pour être sûr et rassuré.

- Deku,je le sens qui hoche la tête, tu me pardonnes ?

Il arrête un instant de jouer avec mes doigts avant de reprendre une demi-seconde plus tard.

- Ça fait un moment que je ne t'en veux plus, j'ai eu du mal à digérer et je n'oublie pas mais ce que je ressens pour toi est bien plus fort que ça.

Un mince sourire de soulagement étire mes lèvres.

- Merci.

Pour toute réponse, il plaque un baiser sur ma joue.

Je pourrai rester comme ça toute la journée, avec mon... petit ami sur les genoux.

Nous restons ainsi jusqu'à ce que la sonnerie de la reprise des cours retentisse dans le lycée et que tous les élèves de la Seconde-A ne revienne dans la salle.

Il s'arrête tous sur le pas de la porte les derniers se heurtant aux premiers. Ils ont tous l'air abasourdi, sauf Tête d'Œuf évidemment. J'aperçois Tête d'Ortie qui joue des coudes pour nous rejoindre.

- Alors c'était Midoriyabro ? dit-il en rigolant.

- Ouais c'était lui, répondis-je en lui rendant son sourire.

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Je vous remercie de votre lecture.

Kiss you, EcceLex.