Salut les Miraculeurs !

J'ai regardé le deuxième épisode de la saison 4, ce matin : Mensonge.

Et j'ai eu cette petite idée drôle en le regardant. Du coup, il fallait absolument que je l'écrive le plus vite que possible, c'est-à-dire, tout de suite après.

Il y a un très très léger spoiler de l'épisode dans cette courte histoire, mais je vous assure que vous pouvez lire sans crainte. (la scène qui m'a inspirée, c'est juste un moment où Chat boit un verre de lait, puis un double lait, en attendant Ladybug.)

Ce drabble/one shot, est un cadeau pour mes "just friends" (oui, oui, les filles, je sais que vous aimez cette phrase XD) Etoile-Lead-Sama et JuliaFC, qui rendent chaque jour mon expérience Miraculous, encore meilleure. Merci les filles !

Bonne lecture,


Une fois encore, Chat Noir attendait que Ladybug le rejoigne pour leur habituelle patrouille du samedi. Et, une fois encore, il avait attendu, seul sur un toit, pendant un long moment.

Elle était occupée et il le savait. Avec toutes ces nouvelles responsabilités de gardienne et les quinze kwamis qui vivaient maintenant avec elle, mais aussi par sa vie civile, elle avait moins de temps pour patrouiller avec lui.

Il n'était pas en colère après elle. Pas du tout. Malgré tout, elle restait le rayon de soleil qui éclairait ses longues et ennuyeuses journées et, la voir de moins en moins souvent, lui donnait le sentiment de ne plus savoir comment respirer.

Alors, il était là, comme d'habitude, à boire un verre de lait au bar du Grand Paris et à écouter Chloé se plaindre de sa manucure.

Chat Noir soupira et termina cul-sec son verre. Puis il contempla un instant le verre vide avant de lever les yeux vers le majordome.

— Je vais prendre un autre double lait, s'il vous plaît.

— Vous êtes sûr, Monsieur Chat Noir ? C'est votre quatrième double lait aujourd'hui. C'est beaucoup, même pour un chat, répondit le majordome avec un regard inquiet.

Jean-Yves, Jean-Bernard ou Jean-Pierre, quel que soit son nom, avait raison.

Le héros félin soupira de nouveau.

— D'accord, c'est le dernier, après je m'en vais. Parole de chat ! répondit-il, vaincu.

Il termina rapidement son double lait. Puis, il sentit son ventre se serrer et sa tête tourner un peu. Le dernier verre était peut-être une mauvaise idée finalement…

Il quitta le Grand Paris et s'arrêta d'abord sur le toit de l'hôtel avant d'ouvrir son bâton en mode téléphone.

"Pas de messages, mais n'oublie pas mon fromage." — "Ici Ladybug, laissez un message."

Au moins, pas de patrouille et pas d'Akuma: il pourrait rentrer chez lui, s'allonger sur son lit roulé en boule comme un chat et faire une petite sieste.

Du moins, c'est ce qu'il pensait. Jusqu'à ce qu'un filin venu de nulle part s'enroule autour de sa cheville et lui fasse perdre l'équilibre. Une seconde plus tard, il était soudainement suspendu la tête en bas et se sentait horriblement nauséeux.

Puis il fut remorqué et c'est là qu'il la vit…

— Salut, Buguinette. Je suis Chat-rmé de te voir enfin, ronronna-t-il.

— Bonjour, Chaton. Je suis désolée pour le retard. Pollen et Trixx avaient mangé les macarons de Tikki. Puis j'ai dû régler un conflit entre Xuppu et Wayzz, expliqua-t-elle, profondément désolée.

— Pas de problème. Par contre, ce n'est pas que je n'aime pas de te contempler sous tous les angles, mais je commence à avoir la tête qui tourne. Peux-tu me remettre sur pied ? demanda-t-il, avec un sourire narquois.

Ladybug écarquilla les yeux, puis laisse échapper un petit cri paniqué. Elle se hâta ensuite de le ramener lentement sur le toit et lui tendit la main pour l'aider à se relever.

Chat Noir garda sa main dans la sienne et la porta lentement à ses lèvres pour y poser un tendre baiser.

— Je t'ai attendu patiemment et calmement, ma Lady. Ce bon chaton peut-il obtenir sa récompense maintenant ? Taquina-t-il, tout en lui adressant un clin d'œil séducteur.

Oh... Était-ce un léger rougissement qu'il voyait fleurir sous son masque ? Adorable.

— Chat ! Tu as encore bu du lait ? vérifia-t-elle, inquiète.

Il lui fit un sourire et se pencha lentement plus près de son visage.

— Oui, ma Lady, beaucoup de lait.

— Ce n'est pas bon pour toi, Chaton, tu devrais le savoir maintenant… soupira-t-elle, tapant un doigt sur le bout de son nez et le repoussant légèrement.

— Aw, ce visage en colère, ça m'avait vraiment manqué. J'adore ça, tu sais.

Elle croisa les bras sur sa poitrine, son regard désappointé pesant sur lui.

— Oui, je suis en colère, parce que tu sais que tu ne tolères pas bien le lait et que ton humour est encore plus horrible après une indigestion.

Elle le regarda de la tête aux pieds, puis lui fit un petit sourire narquois.

— Regarde-toi, tu es saoul-lait.

— Waouw, un jeu de mots ! Tu t'en sors plutôt bien. Mais, c'est normal, tu as appris du meilleur, s'exclama-t-il, faisant sonner fièrement sa cloche avec sa main.

— Et puis, je sais que tu aimes mon humour, tu me l'as avoué, tu te souviens ? Et, de toutefaçon, je sais aussi que tu m'aimes, ajouta-t-il.

Elle ne répondit pas, mais il la vit lever les yeux au ciel, comme d'habitude. Et, oh, était-ce un autre rougissement qui colorait ses joues, ainsi qu'un sourire qui étirait discrètement le coin de ses lèvres ?

— Je ferais mieux d'y aller, j'ai un peu la nausée. À la prochaine patrouille, Buguinette. Pour de vrai, cette fois, ronronna-t-il, avec un grand sourire et en lui adressant un autre clin d'œil.

Il étendit ensuite son bâton et se propulsa hors de sa vue, la laissant seule sur le toit.

— Idiot de chat... bien sûr que je t'aime, murmura-t-elle tendrement, tout en souriant doucement. Euh ! Est-ce que je viens vraiment de dire ça ?

Chat stupide, avec son regard stupidement séduisant et ses jeux de mots si stupidement drôle. Elle était vraiment fichue…

Fin