Chapitre 1: Un homme et une femme

Dans une chambre du plus grand palace de Central City, Roy âgée d'une trentaine d'années se réveilla dans l'immense lit king size. Il avait encore fait se mauvais rêve. Celui qu'il retraçait sa misérable existence. Ce cauchemar commençait toujours de la même façon : une partie de Monopoly avec ses parents. Puis, le cambriolage et l'assassinat de sa mère. Son réveille dans cette cave avec cette fillette. Son évasion avec elle. Ensuite, leurs séparations. Après vient ses horribles semaines dans cet orphelinat ou les plus anciens pensionnaires frappaient et rabaissaient les plus jeunes par pure jalousie. Pour finir, la fin. Comme toujours, son rêve se termine par cette scène ou sa tante Chris arrive et le sort de ce cauchemar. En passant la grille de l'orphelina, l'attendait la fillette avec un grand sourire. Sa « Queen », il l'avait surnommée ainsi à cause du tee-shirt qu'elle portait ce jour-là. Il savait juste qu'elle était très intelligente, blonde avec des yeux marrons. Il aurait aimé avoir de ses nouvelles mais surtout la remercier car sans elle, il ne serait plus de ce monde. Lui dire que dans ce moment de ténèbres, elle avait sa lueur d'espoir. Il aurait aimé connaitre son prénom. Savoir si elle était vivante ou morte. Lui remboursé sa dette. Ce fut en pensant à elle, qu'il se releva. Il regarda la place vide à côté de lui en soupirant. Blaser. Il était blasé de cette vie toujours répétitif. Il attrapa l'enveloppe posé sur l'oreille et l'ouvrit. Il sortit une liasse de billet et une lettre. « A la semaine prochaine, Roy. Affectueusement June. ». Voilà ce qui était écrit dessus. June, la plus jeune et la plus vénale de ses clientes. N'ayant aucune confiance en elle, il compta les billets avant de les ranger. Il sortit du lit et s'habilla. Il quitta la chambre et l'hôtel. Il monta dans un taxi.


Xoxoxo


Sur le parking d'un motel minable se trouvant à côté d'une autoroute, une femme blonde assis dans une Fiat Panda observait une porte de chambre. Elle buvait un horrible café qu'elle était allée prendre au distributeur de l'hôtel en même temps qu'un paquet de gâteau aux sésames. Son téléphone sonna, la faisant sursauté. Ce n'était pas un smartphone, juste un vieux téléphone en noir et blanc dont l'écran n'était pas tactile. Le genre de téléphone ringard qui était très à la mode dans les années 90.

- Becca que veux-tu ? » Demanda-t-elle sèchement les yeux toujours rivés sur la porte de la chambre.

Alors que la femme à l'autre bout du fil lui répondait, la porte de la chambre s'ouvrit pour laisser sortir un homme. Ce dernier plat comme une planche à pain courrait le parking en se rhabillant.

- Je te rappel ! » Fit la femme en raccrochant.

Elle ouvrit sa portière de voiture quand planche à pain passa à gauche de son véhicule. L'homme s'assomma dedans et tomba à l'envers inconscient.

- Ah ! Mais quelle horreur ! » Commenta-t-elle en voyant le pénis sortit de la braguette.

Pourquoi avec ce genre de minable ça finissait toujours ainsi, le pénis à l'air ? Franchement à quoi servait le mariage si c'était pour aller forniqué avec une autre personne celle que l'on a conduite à l'hôtel ? Elle ignora cet horrible détail qui marqua à jamais son top dix des pénis les plus horribles que ses yeux n'aient vu, pour attacher les mains de ce minable avec ses sert-fils en plastique. Une fois sa cible neutralisée, elle attrapa un smartphone et prit le « minable » en photographie. Elle envoya la photographie par Mms à un numéro dont le nom était « Arnaqueur ». L'Arnaqueur l'appela quelques secondes plus tard.

- J'en fais quoi de votre minable ? » Demanda-t-elle sèchement en décrochant.

Son visage se contraria quand elle entendit la réponse. Elle n'avait aucune envie de faire cela. Mais ce devait d'obéir. Elle raccrocha et tenta de soulever le minable pour le faire rentrer dans sa voiture. Plus précisément dans le petit coffre de sa petite voiture.


Xoxoxo


Roy était au pied de l'immeuble ou il logeait quand son téléphone sonna. Reconnaissant le numéro du privé qu'il avait engagé, il fit demi-tour et prit un taxi jusqu'au bureau du détective. Il pénétra dans l'agence qui se trouvait au-dessus d'un magasin d'alimentation ouvert 24h/24h et 7 jours sur 7.

- Monsieur Mustang, vous voulez un café ? » Demanda la secrétaire en lui sautant pratiquement au cou.

- Non, merci Vanessa. Je suis venu le voir. »

- Il est avec un client mais sera disponible pour vous dans cinq minutes. »

- Merci. » Répondit Roy en s'installant dans le canapé.

Il n'eut pas à attendre longtemps qu'un homme sortit du bureau en compagnie d'un vieillard. Le visage de Roy paru surpris en reconnaissant le vieillard qui se tenait à droite du détective. C'était le Général Grumman un ami et client de sa tante.

- Passe une bonne journée, Daniel ! Et ne t'inquiète pas, si je les retrouve, je te fais signe. » Fit le détective en saluant Grumman.

- Merci John ! Monsieur Mustang. » Répondit Grumman en saluant Roy avant de partir.

- Allons-y… Comme toujours vous avez fait vite. » Commenta le détective en invitant Roy à entrer dans le bureau.

Roy entra dans le bureau et s'installa sur les chaises. Il rangea le dossier de Grumman qu'il avait laissé ouvert sur la table de travail. Intrigué par une photographie Roy l'attrapa avant que le détective ne la range. Il s'agissait d'un cliché d'un homme blond serrant dans ses bras une femme blonde. Leurs visages ne lui disaient rien.

- C'est la fille du Général Grumman. Elle est jolie n'est pas ? »

- La fille du Général Grumman ? » Répéta surpris Roy.

Cette femme était la fille de Grumman ? Comment cela était possible ? Elle ne lui ressemblait pas.

- Oui, elle est partie, il y a environs une trentaine d'années avec cet homme. Il avait la charge de sa sécurité et ils sont tombés amoureux l'un et l'autre. Et Grumman à refuser de voir sa fille unique partir avec lui. » Expliqua le détective en reprenant la photographie.

Il la rangea dans un dossier et sorti un autre dossier sur lequel était écrit « Queen ».

- Je vous ai appelé car j'ai trouvé un millier de femmes qui pourrais ressembler à votre « Queen » à travers tout le pays. Avant de toutes les approchés, je voudrais que vous me racontiez une nouvelle fois votre histoire. » Expliqua l'enquêteur.


xoxoxo


Dans un club de striptease fermée, la propriétaire de la Fiat Panda observait un homme assis sur les banquettes rouges. Il était musclé aux cheveux blonds et yeux verts, vêtu d'un costume noir de marque prestigieuse et de lunette de soleil sur la tête. Autour d'eux se trouvaient une vingtaine d'hommes musclés vêtus de costumes noirs. Niveau membre de mafia, on ne pouvait pas faire mieux.

- J'ai rempli la part de notre arrangement… A vous d'en faire de même. »

- Hum… Je pourrais très bien ne pas la tenir et vous tuez. » Annonça l'homme sur la banquette en sortant un cigare.

- Vous ne le ferez pas. »

- Et pourquoi ? »

- Parce que je suis loin d'être une idiote et que si, il m'arrive quoi ce soit, à minuit se soir un dossier regroupant toutes vos magouilles sera mit en ligne sur internet. » Rétorqua avec le sourire la jeune femme.

- Mademoiselle Hawkeye, vous êtes… »

Le mafieux n'eut pas le temps de finir qu'un vieillard de soixante ans voir soixante-dix ans arriva. Les mafieux se mirent tous au garde à vous en signe de respect. Dans un uniforme bleu, ils auraient été considérer comme de parfait soldat.

- Vous êtes Riza Hawkeye ? La fille de Berthold Hawkeye ? » Demanda le vieillard en regardant la jeune femme blonde.

- A mon grand malheur, oui. » Répondit Riza en se demandant ce que lui voulait le responsable de cette mafia.

- Parfait ! Vous êtes parfaite. Elle est parfaite. » Fit le chef de la mafia avec un sourire de vieux pervers.

- Oui, monsieur. » Répondirent d'une seule et unique voix les mafieux.

- Vous êtes parfaite ! » Répéta encore une fois le vieillard.

A ce sourire et ce comportement, Riza se demanda pourquoi elle était parfaite ? Si c'était pour faire ce qu'elle savait faire le mieux : suivre, surprendre, attraper, ramener et enlever, oui elle était parfaite. Si c'était pour satisfaire les besoins sexuels d'un vieillard qui porte des couches confort tailles XL sous son smoking à cinq chiffres, ça non, elle n'était pas parfaite pour cela. Il sera mieux se comblé en se masturbant. Quoi qu'une fois qu'elle se serait occupée de lui, même la masturbation serait impossible. D'ailleurs, comment les eunuques faisaient pour le faire ? Alors qu'elle se posait cette question très existentielle, le vieux mafieux répéta :

- Vous êtes parfaite ! Si Venus et Athéna avaient eu une fille, ça aurait été vous. »

Voilà, il la comparait à des déesses. Ce type était le numéro un des vieux pervers.

- N'est-ce pas qu'elle aurait pu être la fille de… »

- C'est bon que me voulez-vous ? » Demanda Riza en lui coupant la parole.

Elle n'en pouvait plus de ce pervers et de sa coure de courtisans. Dans une autre vie, ce type aurait été Louis XV ou Louis XIV. Enfin, peu importe lequel, ils étaient tous deux de grands pervers sexismes voyant les filles comme un objet parfait. Un numéro dans un tableau de chasses mélangeant, la politique et le plaisir. Elle fut brutalement sortie de ses pensées quand le parrain mafieux sorti une photographie.

- C'est ma femme, elle est belle non ? » Demanda le vieux pervers.

Riza se demanda si elle devait répondre ou non à cette question. Elle fut soulagée de voir que l'homme enchaina son monologue.

- Voyez-vous, j'aime ma femme. Notre union est libre. Elle passe son temps avec un homme. Un homme qu'elle paie pour qu'il lui donne du plaisir. Au début, cela ne me dérangeait pas cependant, elle s'est éprise de lui et l'aime plus que moi. Je pourrais le tuer ou le torturer, mais, je lui ai promis que je ne ferais aucun mal à ses jouets, si elle faisait de même. Etant un homme de parole, je recherche donc un moyen civilisé de le séparer de mon épouse. »

- Un moyen civilisé ? » Répéta Riza en imaginant comment un mafieux pouvait réglé son compte à un escorte boy.

- Oui, j'aurais pu lui proposé de l'argent… Mais, pourquoi gâché un centime pour un parasite ? Donc, vous ma Vénus, vous entrez dans ce jeu. Vous allez séduire se parasite. Il tombera sous votre charme et vous vénéra comme une déesse. Vous lui demanderez d'abandonné son métier d'escorte boy par amour. Puis quand il aura tout abandonné pour vous le largué comme une vieille chaussette-claquette. Ah ! ah ! Ah ! Ah ! »

- On dit claquette-chaussette, monsieur. » Fit le bras droit du mafieux.

- Je m'en fous. Alors, ma Vénus, prête pour accomplir cette mission. »

- Non, je ne le ferais pas. » Fit Riza.

Elle n'était pas une briseuse de cœur. Et encore moins, une séductrice. D'ailleurs, elle n'avait rien de féminine. Heureusement que la loi interdisant à une femme de porter un pantalon avait été abrégé car, elle n'aimait pas les robes et jupe.

- J'annule la dette de votre père. »

- Imaginez que j'échoue ? Que cet homme ne tombe pas sous mon charme ? »

- Je vous tue ! » Répondit sérieusement l'homme.


A SUIVRE ...