Retour à la maison

One-shot écrit dans le cadre de la cent trente sixième nuit du FoF (forum francophone), sur le thème pleinitude

Le clapotis des vagues, le vent s'engouffre dans sa veste. La nuit était chaude dans les caraïbes, mais le vent du nord faisait qu'elle ne mourrait pas de chaud. Son chapeau laisser dans la cabine, elle profiter du silence. Et de la nuit. La lune pleine et ronde illuminé l'espace, se reflétant dans la mer.

Anne laissa son sourire s'étirer. En partant elle avait retrouvé la mer. Elle se souvenait encore de sa faiblesse a terre, après le coup de couteaux que lui avait planter cet imbécile de jack.

C'était un génie. Un génie avec les hommes, avec les chiffres, avec ses objectifs, mais qu'est-ce qu'il pouvait être con.

Max lui avait dit sa surprise quand il l'avait découvert partie. Comme si elle avait pu l'attendre. Elle était amoureuse, amoureuse de la mer, du risque, du combat. Comment aurait-elle pu accepter ? Comment aurait-elle put l'attendre, les bras croiser avec une seule envie, celle de lui ouvrir le ventre pour lui rappeler qui des deux protéger l'autre.

Elle était partie. Et à port royal elle avait vu les bateaux, l'opportunité de se cacher et redevenir un homme pour reprendre l'océan. Elle se souvenait d'elle sur le quai, réfléchissant a ce qui la retenait. Puis une voix derrière elle. Elle avait cru un instant que c'était lui, aussi invraisemblable que soit sa présence à des kilomètres des caraïbes. Elle avait espéré un seul instant. Et elle avait su.

Douloureusement elle avait su. Ce qui l'avait blessé le plus n'était pas d'être bloquer à terre. Mais que lui l'y ai laissé.

Lui, cet insupportable bavard, lui et sa folie des grandeurs, lui et sa coiffure ridicule, son incapacité aux armes et ses plans tordus.

Lui.

Calicot Jack.

Jack Rackam. Cette espèce d'imbécile vicieux qui refusait obstinément de lui rendre son cœur.

Jack et son sourire en coin, Jack qui l'avait sauvé, de son mari, d'elle-même. Jack qui lui avait offert une liberté.

« Insomnie ? »

Une voix dans son dos. Proche, grave, tranquille. De la part de n'importe qui elle se serait retourner et frapper. Mais elle lui faisait confiance. Une confiance absolue. Peu importe à quel point la rancune reste. Elle lui faisait confiance. Jamais, au grand jamais elle n'aurais pas confiance en lui. Elle sentit son bras passer autour de ses épaules, et elle se laissa faire.

Elle avait retrouvé ce qui lui fallait.

Le risque, la mer, le vent. Et lui.

Tant que Jack était là, elle est entière.

« La joie d'être rentré. »

Tant que Jack serait là, elle serait à la maison, peut importait les étoiles dans le ciel, peut importe les lendemains, peu importe le combat.

Tant qu'il serait Jack Rackham et qu'elle serait Anne Bonny.

Tant qu'il serait-là, rien, aucune tempête, ne pourrait lui être insurmontable.

Après tout, qu'est qui pourrait résister à eux deux, ensemble ?

la brise souffla, chaude, glissant dans ses mèches rousses et la chemise légère de Jack.

Chargée de promesses.