Bonjour, bonsoir

Voici le premier chapitre de cette fic qui se nomme Lyannissa Morry. Allons-y pour le blabla.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la grande JK R sauf l'histoire.

Lyannissa Morry

Résumé : Dumbledore dépose Harry Potter sur le perron des Dursley la nuit du 31 octobre 1981. Et si le 1er septembre Harry Potter n'entrait pas à Poudlard ? Et si c'était Lyannissa Morry qui y entrait en tant que née-Moldue ? Et si Harry Potter avait disparut du monde Moldu et Magique ?

NDA : Attention fic sombre. Harry battu par les Dursley et pas que. Âmes sensibles ne pas lire.

Voilà fin du blabla

Chapitre posté : chapitre 1 - fic terminée 11 chapitres

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 1 :

Un petit enfant, âgée de deux ans à peine, laissa une larme rouler sur sa joue. Il avait encore mal aux jambes de la punition qu'il avait subi la veille. Depuis un certain temps, il se posait une question : était-il un garçon ou une fille ? Sa Tante lui disait souvent les mots : « espèce de garce ». Mais disait-on cela à un garçon ? Cela était pour une fille, non ? Il soupira et ouvrit silencieusement la porte du placard qui était sa chambre. Il en sortit et regarda partout autour de lui. Son oncle n'était pas là et son cousin non plus. Il alla lentement jusqu'à la cuisine et s'approcha de sa tante, la peur lisible dans ses yeux verts.

« Tata ? » Demanda-t-il, hésitant.

« Je ne suis pas ta « Tata » ! » Siffla la femme, ses yeux lançant des éclairs. « Que veux-tu sale gosse ? » Grogna-t-elle.

« 'Suis une fille ou un garçon ? » Demanda-t-il.

« Tu es un monstre ! Tout comme tes parents ! Lily et James Potter ! Pff ! Nous laisser Harry Potter, le morveux » Répondit-elle, se parlant plus à elle qu'à l'enfant.

Alors il s'appelait Harry Potter. Il avait un prénom. Et il le connaissait enfin. Et il était un garçon, voilà qui l'aidait beaucoup.

« TUNIE ! UNE BIÈRE ! » Hurla son Oncle en claquant la porte d'entrée. Harry frissonna, son oncle était rentré et il devait encore être « bourré » comme disait sa tante et cela, ce n'était pas bon pour lui.

« TOI ! » Rugit-il en pointant du doigt le petit Harry en entrant dans la cuisine. « Je vais t'apprendre à me désobéir ! » S'écria Vernon en se précipitant vers lui.

Il l'attrapa par le bras, bras qu'il tordit jusqu'à ce qu'un CRAC sinistre se fasse entendre.

L'enfant cria de douleur. On l'enferma dans son placard où il resta prostré au sol, pleurant silencieusement, la douleur insupportable. Pourquoi c'était toujours lui qui prenait ?


Deux ans avaient passés et maintenant Harry avait 4 ans. Il avait un peu grandit, mais était toujours aussi petit. Ses cheveux avaient beaucoup poussés lui arrivant jusqu'aux genoux. Il était faible et couvert de sang séché et encore frais. Son oncle s'en prenait toujours à lui, très souvent, pour ne pas dire tous les jours. Malgré toutes les blessures qui parcouraient son petit corps frêle, quelque chose les faisaient disparaître. Le lendemain, il était guérit et n'avait plus aucune trace grâce au « oui » qu'il murmurait sans cesse lorsqu'il entendait cette voix. Dudley, son cousin, allait à l'école alors que lui n'en avait même pas le droit. Les seuls endroits où il pouvait sortir dehors, c'était lorsqu'il s'occupait des massifs de fleurs de sa tante ou quand il s'occupait du jardin.

Le brun arrosait les plantes lorsque son oncle déboula à toute vitesse, manquant de l'écraser en garant sa voiture. Il sortit du véhicule, empoigna le jeune garçon par le bras et le fit rentrer dans la maison. Il le traîna vers l'ancienne chambre de Dudley et frappa Harry. À coups de poings, et de pieds, encore et encore.

« À cause de toi j'ai perdu mon travail ! Nous n'aurions jamais dû t'accepter sale monstre ! » Lui cria Vernon.

« Désolé... » Sanglota Harry, face à la douleur insoutenable.

« J'ai une idée ! » Se calma son oncle, lorgnant les longs cheveux du brun. « Tu vas devenir une fille ! Tu me rapporteras gros ! Je te vendrais à une connaissance. Tu vas enfin servir à quelque chose ! Mais jamais ils ne voudront d'un garçon. Il faut changer ça ! Aller ! Fait tes trucs bizarres ! Je veux que ta voix et ton corps soit celui une fille ! » Ordonna Vernon.

Mais... Je suis un garçon...

Songea le brun.

« Je ne peux pas faire ça... » Osa protester l'enfant.

« Si tu le peux ! Tu es un monstre ! Un sorcier ! Tu peux faire de la... magie alors fait tes trucs ! » Lui révéla Vernon.

Il était un sorcier ? Mais pourquoi son oncle avait craché le mot « magie » avec tellement de haine ? Il pouvait faire de la magie ? Il avait des pouvoirs ?

À bien y réfléchir, des choses étranges se produisaient souvent. Un jour sa tante avait voulu lui couper ses longs cheveux et il ne l'avait pas voulu ! Cependant, le lendemain, ses beaux cheveux avaient repris leurs tailles normale. Un antre jour, il avait échappé à son cousin en parvenant à monter sur un toit et personne n'avait su comment il y était arrivé, personne, sauf son oncle qui l'avait frappé après avoir entendu cela de la part de son fils. Mais comment pouvait-il devenir une fille, même s'il avait des pouvoirs magiques, on ne pouvait pas devenir une fille comme ça, du jour au lendemain, si ? Vernon lui demandait l'impossible...


5 ans et quatre mois avaient passés. Aujourd'hui c'était son anniversaire. Elle avait dix ans. Elle avait subit torture sur torture. Allant des coups de poings au fouet, couteau, et même marteau. Elle avait endurée douleur sur douleur à en perdre la raison. À un tel point que sa magie avait exaucé le vœu de Vernon. Quand elle parlait, sa voix était celle d'une fille et non celle d'un garçon, comme avant. Et puis, son corps aussi avait changé. C'était il y a quelques jours. Elle s'en souvenait bien, elle avait été entouré d'une lumière intense et une douce voix lui avait murmuré : « Est-ce vraiment ce que tu veux ? Devenir une fille ? Tu veux même renier ton identité ? »

Et elle avait répondu « oui. » à cette voix. Alors, elle avait sombré dans le noir et quand elle s'était réveillée sous les coups de Vernon, elle avait vu par son sourire que son objectif avait été atteint. Ses longs cheveux étaient sales, emmêlés et couverts de sang. Ses yeux verts avaient perdu leurs éclats, mais son corps était toujours celui d'un ange. Avec ces formes fines, élancées, des courbes magnifiques, un vrai ange. Sans trace comme chaque matin malgré tout ce qui lui avait été infligé.

Pétunia entra dans la chambre et grimaça, soupirant face à l'état de la jeune fille sans nom. Son mari lui avait ordonné de laver et préparer l'enfant. L'habiller d'habit neuf de l'école de Dudley pour paraître présentable et riche. C'était aujourd'hui que l'enfant ferait gagner de l'argent à la famille. Il fallait qu'il paie pour toutes les années qu'il avait passé sous ce toit nourrit et blanchit gratuitement. Elle prépara la petite fille à la peau pâle. Elle termina son travail en lui coiffant les cheveux.

« Lyannissa Morry. C'est ton nouveau nom, sale gosse ! » Siffla-t-elle.

La jeune fille hocha la tête. C'était son nouveau nom et elle devait l'accepter. Elle n'avait pas le choix, elle devait obéir. À présent elle s'appelait Lyannissa Morry. Et elle allait être vendu à un parfait inconnu. Pourquoi ? Elle ne savait pas mais cela ne présagé rien de bon...

Elle monta dans la voiture de Vernon et resta silencieuse tout au long de la route, préférant observer le paysage, plutôt que d'ouvrir la bouche pour se faire gronder par l'homme qui conduisait. Lorsqu'elle eut atteint le dernier étage d'un superbe appartement, elle fit face à deux hommes baraqués qui gardaient l'entrée.

« Vernon Dursley ? » Demanda l'un d'eux.

« Oui. Je viens avec la marchandise. » Lança joyeusement Vernon, très heureux visiblement.

« Bien, entrez. » Lança le même homme, leur ouvrant la porte.

Lyannissa entra, elle observa la décoration pendant que les deux hommes discutaient de leurs affaires. Ainsi, elle était la marchandise. Mais à quoi pourrait-elle bien servir ? Une poignée de main fut échangée, une mallette fut donnée à Vernon, et l'oncle qu'elle avait eut s'en alla tout heureux sans même lui accorder un regard.

« Ton travail commence ce soir numéro 3 457 ! » S'exclama l'homme. « Sache une chose je suis Logan. » Ajouta-t-il avant de l'enfermer dans une petite pièce sombre.

Elle resta seule dans le noir, toute l'après-midi à réfléchir à ce qui allait lui arriver. Elle ne savait pas que le pire l'attendait.


Un premier chapitre fini.

J'espère que ce chapitre vous a plu.

Biz

Gin' pour vous servir