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Bonjour tout le monde ! Emeira nous a demandé un Arthur/Angharad. Choup37, l'une de nos auteures, a décidé de répondre à sa demande.
C'était un fait bien connu du château, le roi et la servante de la reine ne s'appréciaient pas.
Du tout.
En fait, on pouvait même dire sans risquer de se tromper qu'ils se détestaient.
Complètement.
Angharad méprisait le roi, et n'avait jamais peur de le lui rappeler.
Arthur, en retour, n'était pas davantage appréciateur du caractère … explosif de la jeune femme.
Angharad n'était pas une traînée, et ne manquait jamais de le lui rappeler.
C'était un fait bien connu, le roi était un séducteur. Tout ce qui possédait un jupon et le regarderait, il lui courrait après.
Sans jamais s'inquiéter un instant pour celle qu'il avait épousée.
Guenièvre.
La reine.
La maîtresse d'Angharad.
Celle qu'elle servait.
Celle qui avait sa loyauté.
Guenièvre était une dame gentille.
Elle n'était pas toujours très maligne, mais Angharad n'était pas non plus une lumière.
Guenièvre n'était pas toujours très délicate, mais elle respectait ceux qui l'entouraient.
C'était plus que ce que tous les autres nobles n'avaient jamais fait.
C'était plus que ce que faisait le roi.
Monsieur.
Angharad le détestait.
Pas parce qu'il était roi, non. Il ne l'avait pas choisi, et honnêtement, la jeune femme ne l'enviait pas. Diriger était une plaie, mais un pays d'abrutis pareils ?
Ah.
Jamais Angharad ne s'en approcherait.
Elle ne le blâmait pas à cause de son rang, non.
Elle le blâmait, car il ne le respectait pas.
Il était censé être le roi.
Le roi Arthur.
L'homme bon, pieux et courageux envoyé par les dieux.
Et il l'était, la plupart du temps.
Il l'était, avec son peuple, ses amis, Perceval.
Le roi adorait Perceval.
Cela, même Angharad pouvait le voir.
Et cela ne faisait qu'augmenter sa colère, et sa blessure.
Car il ne voyait pas la reine.
Sa femme.
Son épouse.
Celle qu'il était sensé aimer et chérir.
S'il l'avait épousée pour l'ignorer, pourquoi l'avoir fait ?
Angharad ne comprenait pas.
Comme tant de personnes simples, son monde se trouvait à des années-lumière des arcanes brutales et torrides de la politique.
L'idée d'un mariage arrangé ne lui était pas étranger, non. Cela arrivait tous les jours, chez le peuple, ou les nobles.
Mais elle aurait pensé, que le roi était assez puissant pour épouser celle qu'il aimait.
Mais Arthur ne regardait pas la reine.
Il préférait enchaîner les maîtresses.
Principalement, des femmes du peuple, simples à satisfaire et pas casse-pieds.
Un bon lit chaud, de la nourriture en abondance, que demander de mieux, vraiment ?
Angharad les méprisait.
Elles se vendaient.
Angharad n'était pas une traînée.
Si elle avait été plus facile.. Si elle avait souri, ri.. Oh, elle savait. Le roi n'aurait même pas eu à essayer, elle serait tombée d'elle-même dans ses bras.
Oui, mais voilà.
Angharad se respectait.
Elle n'était pas, ce que le roi recherchait.
Quelqu'un de facile, discret, amusant.
Quelqu'un de docile, facile.
Oh, le roi ne forçait pas. Jamais. Cela, Angharad devait bien le lui accorder.
Il n'en avait pas besoin, elles se pressaient toutes à ses pieds.
Sauf Angharad.
Angharad se respectait.
Angharad n'avait pas peur de l'envoyer balader, de le contredire, de l'attaquer. Si elle avait quelque chose à exprimer, tout le monde l'entendait, royauté comprise.
Combien de fois, l'avait-elle critiqué sur ses aventures ?
Combien de fois, s'en était-elle prise à lui à cause de sa méchanceté ?
La reine méritait mieux.
Le royaume méritait mieux.
Arthur, dans son cœur, était un homme bon et dévoué. Et c'était ce qui rendait Angharad si furieuse.
Parce qu'il s'abaissait.
Il était censé être l'élu des dieux, le sauveur de son peuple. Il n'avait pas le droit d'agir ainsi, d'être aussi mauvais et égoïste que tous les autres bourgeois.
Il était censé être meilleur qu'eux, et il les imitait.
Il n'en avait pas le droit.
Il était censé être mieux que cela.
Alors Angharad explosait.
Elle se moquait, elle piquait, désespérée de le voir changer.
Il ne l'aurait pas, non. Jamais. Elle valait mieux que cela. Elle n'était pas une traînée.
S'il avait été un homme de bien.. S'il avait été de son rang.. Peut-être, oui, aurait-elle pu l'aimer.
Il avait bon cœur, au fond.
Il se battait pour les petites gens.
Il les aimait. Il les respectait. Même ses maîtresses, il en prenait soin.
Angharad aurait pu l'aimer, si seulement, il s'était respecté.
