Hello!

Voici un petit OS sur le couple Callian (Cal&Gillian) de Lie to Me. J'ai regardé la série il n'y a pas très longtemps et la fin m'a laissée un petit sentiment de frustration que je me devais de résoudre en écrivant cette petite histoire. Hope you like it! Enjoy! *-*

Vivichan10


OS: C'est la distance entre nous qui me tue à petit feu.


Depuis le temps elle devrait s'y être habituée. Elle connaissait Cal depuis plus ou moins une décennie, et d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, il avait toujours agi de la sorte. S'ils n'avaient pas érigé cette "ligne" entre eux, elle aurait probablement analysé ses actions et la conclusion à chaque fois aurait été que les agissements de Cal, du plus tordu au plus sincère, étaient toujours fondés sur un mécanisme d'auto préservation. En tenant les personnes auxquelles il tenait le plus à l'écart, en les repoussant, les blessant parfois, il ne faisait que se protéger, et les protéger.

Mais Gillian ne l'avait jamais analysé. Respectant à la lettre leur accord, elle n'avait jamais essayé de donner une explication à son comportement, pas même quand elle était celle qu'il blessait. Elle pouvait dire sans aucune hésitation qu'il ne voulait que son bien et malgré tout, elle était certainement celle qu'il avait le plus mis à l'épreuve avec son mauvais caractère, son talent pour s'attirer les ennuis et sa fâcheuse tendance à la repousser quand ils avaient le plus besoin l'un de l'autre.

Gillian avait accepté Cal tel qu'il était, elle n'avait jamais pris personnellement (enfin, elle essayait de se persuader de cela) toutes ces fois où il l'avait tenue à distance alors qu'ils étaient partenaires, et surtout elle lui avait fait confiance au-delà du raisonnable.

Mais ce jour-là quelque chose avait changé en elle. Peut-être était-ce la fameuse goutte d'eau qui fait déborder le vase, ou peu importe, mais en tout cas Gillian en avait assez. Cal était insupportable depuis plusieurs semaines, à en croire qu'il faisait tout pour saboter ce qu'ils avaient construit ensemble, et pire encore, il semblait tout faire pour altérer leur relation. La chose à laquelle elle tenait le plus au monde.

C'était tout plein de petits détails qui s'étaient accumulés ces derniers temps: sa remise en question de la loyauté de Gillian, tout ce qui concernait de près ou de loin Wallowski, et son manque évident de considération pour ce qu'elle ressentait. Le plus difficile à supporter était étrangement le manque de proximité entre eux. Quand était-ce la dernière fois qu'il avait envahi son espace personnel? Quand l'avait-il appelée "Love" pour la dernière fois? Quand avait-il passé un bras protecteur autour de ses épaules ou autour de sa taille?

Ce jour-là, la journée avait commencé exactement comme chaque jour de travail. Gillian avait déjeuné dans un salon de thé pas très loin des bureaux du Groupe Lightman et puis, ponctuelle comme à son habitude, elle s'était installée devant son ordinateur pour lire les mails professionnels qui s'étaient accumulés tout au long du weekend. Elle enchaîna ensuite avec un rendez-vous avec un client potentiel accompagnée de Ria.
Elle n'avait croisé Cal que quelques secondes au coin d'un couloir. Il l'avait saluée avec un sourire distant et s'était presque enfui vers l'aquarium pour aller interroger une jeune adolescente accusée de fraude. Encore une fois il n'avait pas demandé l'aide de Gillian, encore une fois il la mettait délibérément à l'écart et une fois de plus, elle en était certaine, il avait préféré se tourner vers Wallowski.
Gillian soupira. Elle n'était pas jalouse, enfin, elle ne l'était pas vraiment… un peu? Elle chassa ces pensées intrusives. Avoir ce genre de réflexions dans ces bureaux était un jeu dangereux. Si elle ne les camouflait pas correctement, une vingtaine de personnes sur entraînées pourraient bien lire en elle comme dans un livre ouvert. Et elle n'avait vraiment pas besoin de ça.

Elle retourna dans son bureau, s'assit dans son canapé, ses jambes repliées sous elle et contempla le néant pour ce qui aurait pu être une éternité comme une seconde.
Elle passa le reste de la journée le nez plongé dans des dossiers, des factures et tout autre type de paperasses pour s'occuper l'esprit. Comme d'habitude, elle entendit les bureaux se vider peu à peu. La nuit était déjà tombée et les seules personnes qui devaient encore être présentes devaient maintenant être Ria, Eli, Cal et elle-même. Sur le coup de dix heures, Torres et Locker vinrent tour à tour lui dire au-revoir et Gillian se dit qu'elle ferait probablement mieux de suivre leur exemple et de rentrer chez elle.

Elle éteint consciencieusement toutes les lumières et enfila son manteau avant de prendre la direction de la sortie. En temps normal, elle aurait frappé à la porte de Cal pour lui dire qu'il devrait penser à se reposer un peu, mais elle n'en fit rien. Elle était fatiguée, et tout ce qui avait été normal entre eux autrefois, semblait étrangement différent maintenant.

Elle ne les remarqua pas tout de suite à l'autre bout du parking. C'est le rire grave de Cal qui attira son attention. Elle leva les yeux sur son collaborateur et sur Wallowski, tous les deux riant comme elle et Cal riaient autrefois pas plus tard que quelques semaines plus tôt. Cela, elle aurait pu le supporter, du moins elle aurait pu tenter de l'effacer de son esprit, mais ce qui fut vraiment la goutte de trop fut la main de Cal se posant doucement entre l'épaule et le cou de l'agent.

Le cœur de Gillian manqua un battement, et ne pouvant supporter de voir une seconde de plus de cet échange, elle détourna le regard et courut presque jusqu'à sa voiture.

Elle rentra chez elle en pilote automatique, grillant probablement plusieurs limitations de vitesse et dès qu'elle passa le pas de sa porte, elle laissa tomber toutes ses affaires à même le sol. Elle lança ses chaussures à l'autre bout du hall d'entrée et sans même essayer de se mentir à elle-même sur le fait qu'elle était blessée plus que jamais, elle se servit un verre plein de vin. La bouteille ne fit pas long feu, ni la suivante d'ailleurs.

Gillian était maintenant assise à même le sol dans son salon, ses cheveux en bataille et son esprit embrumé par tout l'alcool qu'elle avait englouti sans avoir mangé. Une partie d'elle lui disait que c'était inutile de prendre les choses ainsi. Elle ne devrait pas souffrir autant, elle devait continuer à travailler sans prendre chaque petit événement comme une atteinte à sa petite bulle de bonheur. Mais une autre partie d'elle, celle qui criait le plus fort, lui disait qu'elle avait tous les droits de prendre cela personnellement et que pour une fois, elle aussi avait le droit de ne pas tout accepter avec le sourire.
Du vin, elle passa à quelque chose de plus fort, une bouteille de Tequila qu'on lui avait offert à Noël. Elle avait horreur de la Tequila, mais elle avait besoin d'inhiber son esprit et ses sentiments.

Cal fronça les sourcils en entendant les coups portés à la porte de chez lui. C'était le beau milieu de la nuit et il n'attendait la visite de personne. Emily dormait paisiblement à l'étage et si tout ce tapage continuait, elle risquait bien de se réveiller, alors il posa son ordinateur qui affichait une éternelle page blanche (toujours ce fichu manque d'inspiration) sur la table basse. Il grogna et alla ouvrir à cet impertinent visiteur nocturne.

Il aurait dû s'en douter, pensa-t-il. Ce n'était qu'une question de temps avant que Gillian ne vienne le trouver. Son cœur se brisa en constatant que ses yeux d'habitude rieurs étaient rougis et cernés de noir. Sa collaboratrice affichait une mine désemparée. Jamais encore il n'avait été aussi simple de lire sur son visage. Toutes les émotions que le docteur Foster avait contenues ces dernières semaines étaient clairement inscrites sur les doux traits de son visage. La vérité sur tout le mal qu'il lui avait fait comme marquée au fer rouge sur sa peau. Pas besoin d'être un expert pour savoir qu'il avait dépassé les bornes une fois de plus. Combien de fois encore Gillian le lui pardonnerait-elle?

Il avait peur de la réponse à cette question, et pourtant n'était-ce pas justement ce qu'il essayait de faire depuis quelque temps? L'éloigner, la blesser pour qu'elle ne souffre pas davantage en restant à ses côtés, pour qu'elle ne se brûle pas les ailes?

Il s'écarta pour la laisser entrer et elle alla directement s'asseoir dans le fauteuil le plus proche, marchant avec difficulté et manquant de renverser plusieurs bibelots au passage. Elle avait bu. Beaucoup bu. Cal pria pour qu'elle ne soit pas venue en voiture dans cet état.

Il la suivit sans un mot. Il ne saurait ni s'excuser, ni nier sa culpabilité pour les larmes qui coulaient encore sur les joues de la psychologue, alors il ne dit rien, attendant qu'elle parle en premier.

Elle chercha ses mots, un peu à cause de l'alcool mais surtout parce que quand c'était important, Gillian cherchait et trouvait toujours les mots justes. Elle tripotait son bracelet à son poignet du bout des doigts, et puis finalement, elle dit, ses yeux ancrés dans ceux de Cal, avec une intensité qu'il ne pensait pas avoir déjà vu chez elle:

-Tu sais Cal, je ne suis pas une petite chose fragile que l'on doit préserver de tout. Si mes souvenirs sont bons, on se connait depuis plus de dix ans et pas une seule fois je n'ai envisagé de partir. Peu importe le nombre de sales coups que tu as pu me faire, je suis toujours restée à tes côtés. Quel est donc ton stupide raisonnement aujourd'hui pour croire que cela changera un jour? J'ai compris Cal, je sais… mieux vaut me blesser une fois et de me garder loin de toi, que de prendre le risque de me blesser encore plus dans le futur… eh bien, sache que tu es un idiot pour penser cela!

De toute évidence, elle lisait aussi bien en lui que lui en elle. Même s'il avait voulu répliquer quelque chose, il n'aurait pas pu le faire, car elle continua:

-Ce n'est pas tant ton caractère difficile, tes mauvaises habitudes ou je ne sais quoi d'autre qui me blessent Cal. C'est la distance entre nous qui me tue à petit feu. Dix ans Cal! Dix ans que mon existence a été chamboulée pour toi, et autour de toi. J'ai besoin de toi. Sans toi je ne sais plus qui je suis, tu me manques.

Elle se tut et détourna le regard. Peut-être en avait-elle dit plus que ce qu'elle ne voulait dévoiler au départ. S'il avait été quelqu'un de bien, certainement aurait-il dit quelque chose pour la rassurer, pour lui dire qu'elle lui manquait aussi. Il n'était pas quelqu'un de bien, et même s'il voulait de tout son cœur lui rendre son sourire, les mots étaient bloqués dans sa gorge.
Gillian se pelotonna sur le fauteuil, ses bras croisés autour de sa poitrine. Elle se protégeait de ce qu'elle allait dire. Ou peut-être se protégeait-elle de lui. Elle lui avait toujours semblé si forte et pourtant maintenant elle semblait si vulnérable:

-Je ne comprends pas Cal. Je n'arrive vraiment pas à comprendre. Comment se fait-il qu'avec les autres femmes… (elle déglutit avec difficulté et reformula sa phrase inachevée) J'ai toujours été là pour toi, même quand nous travaillions dans ce bureau minable et poussiéreux, ou quand Emily avait de la fièvre et que tu ne savais plus quoi faire pour la faire se sentir mieux… j'ai toujours été là… Est-ce que je ne suis pas assez bien? Est-ce que c'est moi qui ai un problème?

-Qu'est-ce que tu veux dire, Love? Il n'y a pas une once de toi qui ait un problème…

-Ah oui, et bien on ne dirait pas! Tu croises une femme jolie dans une enquête et dans la seconde tu la mets dans ton lit et moi je suis là depuis dix ans et… Qu'est-ce qu'elles ont de plus que moi? Qu'est-ce que Wallowski a que je n'ai pas?

Elle rougissait à vue d'œil.
Lightman n'était qu'un homme après tout. Même s'il croyait toujours que Gillian méritait mieux qu'un raté dans son genre, jamais il n'avait trouvé quelque chose de plus sexy que la sincérité et Gillian semblait sincèrement vouloir de lui. Au diable ses principes! Au diable leur "ligne" à ne pas dépasser, au diable son cerveau!
Il s'approcha d'elle et prit ses mains dans les siennes.

-Regarde moi dans les yeux Gill. Dis-moi ce que tu vois…

-Je croyais qu'on ne devait jamais se lire l'un l'autre.

-Cette fois c'est différent. Je veux que tu voies ce que je ressens. Et puis, les règles existent pour être brisées… Alors, qu'est-ce que tu vois?

Gillian sourit doucement et finit par porter sa main sur le visage de Cal. Elle caressa ses traits tout en les commentant, en commençant par le plus évident:

-Tu souris et tes yeux se plissent sur les côtés… c'est un sourire sincère. Mais tu as peur n'est-ce pas? Ta bouche est entrouverte et tes sourcils sont légèrement remontés sauf à leur extrémité intérieure… de quoi as-tu peur Cal? Si c'est de me perdre, aucun risque… dit-elle d'une voix un peu pâteuse à cause de l'alcool qui commençait sérieusement à avoir de l'effet.

-Si je n'ai jamais rien tenté avec toi c'est que tu est bien trop importante pour moi. Je ne veux pas gâcher les choses entre nous. Je ne veux pas faire quelque chose qui ferait capoter tout ce qu'on a construit ensemble.

-Tu le crois… dit-elle en caressant doucement sa joue rasée de près. Et pourtant, pourtant ce n'est pas ce que tu veux vraiment… tes yeux te trahissent… mydriase… tu me veux, dit-elle avec un sourire vainqueur.

-En effet… mes pupilles sont dilatées… et si tu veux tout savoir, je crois bien que mon cœur bat à la chamade. Tu vois, il n'y a vraiment rien de mal chez toi. Je me bat avec moi-même depuis la seconde où je t'ai rencontrée pour ne pas te plaquer contre un mur et t'embrasser jusqu'à en perdre la tête. Mais tu es bien trop importante pour que je te fasse ça.

-Tu n'as pas besoin de me protéger Cal. Aies confiance en moi, je t'en supplie, laisse-moi une place dans ton cœur.

-Tu as déjà cette place.

-Alors prouve-le. Arrête de me protéger. J'en ai assez de la prudence.

Lightman sourit doucement en regardant le visage de la jeune femme face à lui qui se teintait de détermination et aussi d'une pointe de défi. Il ne pourrait pas lutter beaucoup plus longtemps de toute façon. Ils avaient ignoré le grand éléphant dans la pièce depuis bien trop longtemps et puis, elle avait raison, il lui faisait bien plus de mal en essayant de la protéger. Gillian n'était pas le genre de femme à avoir besoin du Prince Charmant, si elle devait être sauvée, elle se sauverait elle-même (et elle le sauverait probablement au passage). Il prit alors son visage en coupe et l'embrassa avec toute la tendresse dont il était capable. Ce n'était certainement pas suffisant pour se faire pardonner d'avoir été un parfait crétin, mais c'était visiblement tout ce que Gillian avait attendu de lui, car elle soupira de plaisir tout contre ses lèvres. Le baiser qu'ils échangeaient était bien mieux que tout ce qu'il aurait pu imaginer, la bouche de Gillian délicieusement sucrée contre la sienne, son corps s'arquant pour être au plus près du sien.

Elle l'ensorcelait, elle le rendait toute chose et elle aurait facilement pu obtenir tout ce qu'elle voulait de lui. Face à Gillian, toutes les femmes qu'il avait un jour séduit ne faisaient pas le poids. Il se donnait pour mission de le lui faire comprendre; plus jamais Gillian ne devrait croire qu'elle n'était pas assez bien pour lui, qu'elle avait un problème. Elle représentait au contraire son idéal féminin.

Gillian avait posé ses mains sur son torse, essayant manifestement de défaire les boutons de sa chemise et sa respiration s'accélérait proportionnellement à son désir de se rassurer sur le fait que Cal voulait vraiment d'elle.
Il ne pouvait pas la laisser faire ça, pas maintenant. Front contre front, il prit ses mains pour les empêcher de continuer ce qu'elles faisaient et murmura:

-Tu as bu Gillian. Si tu étais n'importe quelle autre femme ça ne m'aurait pas empêché de te laisser faire, mais tu n'es pas n'importe quelle autre femme.

-Mais je veux être traitée comme les autres! dit-elle avec une moue boudeuse presque enfantine, je te veux!

-Et je te veux, Love, mais pas ce soir. Je ne veux pas te baiser, je veux te faire l'amour… et pour ça je sais qu'il vaut mieux que tu aies cuvé ton vin.

-Mon vin et ma Tequila… dit-elle en soupirant de défaite.

-Tu hais la Tequila…

-J'en avais besoin… Je t'aime tu sais? finit-elle par dire en se laissant aller dans son étreinte.

Il la berça un peu contre lui, puis posant un chaste baiser sur le sommet de son crâne, il lui répondit:

-Je t'aime aussi… et je suis vraiment désolé pour tout…

-Même pour avoir été un parfait crétin?

-Oui, même pour ça. Je vais vraiment essayer de ne plus te faire souffrir, mais ça arrivera encore…

-Je sais… et je te ferai certainement souffrir aussi, mais on trouvera des solutions ensemble.

Ensemble. Exactement comme c'était censé être et comme cela avait toujours été. Cal inspira une grande bouffée du parfum de la psychologie puis il lui vola un petit baiser avant de se relever et la prendre par la main. Elle avait besoin de repos et lui aussi s'il était tout à fait honnête avec lui-même, et il avait vraiment envie de la serrer dans ses bras dans son lit, une envie qu'il avait depuis leur tout premier rendez-vous au Pentagone.

Elle le suivit, un peu titubante, jusqu'à sa chambre et elle soupira de bonheur quand il l'aida à enlever ses chaussures et sa robe, bien trop formelle pour aller au lit. Il lui donna ensuite un t-shirt (t-shirt qu'il ne reverrait plus jamais, car elle allait lui voler sans aucun scrupule) et un pantalon de jogging à Emily pour qu'elle soit à l'aise. Il l'aida ensuite à s'allonger dans son lit. Il disparut quelques secondes et il revint avec un verre d'eau et une boîte d'aspirine:

-Tu vas en avoir besoin.

-J'ai hâte… dit-elle avec ironie.

-Je serai là.

Il se glissa sous les draps près d'elle et elle se lova tout de suite contre lui, sa main caressant doucement son torse alors que lui, caressait ses cheveux soyeux.
Ils le savaient tous les deux, ils n'avaient pas encore réglé tous leurs problèmes, mais c'était un début. Un bon début. Ils auraient tout le temps pour penser à cela le lendemain, mais pour l'instant ils devaient dormir. Ils devaient se rassurer mutuellement en se serrant l'un contre l'autre, et tout le reste pouvait bien attendre.

-J'ai vraiment hâte à demain, dit Cal.

-Qu'est-ce qui se passe demain?

-Tu es un peu plus belle chaque jour.

La dernière chose que Cal entendit avant de s'endormir était le rire de Gillian dans son cou et puis plus rien, rien qu'un merveilleux sentiment de plénitude.