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Cette commande a été passée par Marina Ka-Fai qui voulait un OS sur la relation entre Rosamund et Edith. Elle acceptait également de partir même dans les théories les plus folles !
Londres, 1925.
Rosamund ne tenait plus, ça faisait bien trop longtemps qu'elle gardait le silence ! Elle se décida donc à partir chez son frère et à avouer la vérité. Elle était impatiente d'arriver et de pouvoir mettre les choses au clair. Ça faisait des années que la rousse tenait sa langue, mais elle flanchait sous la pression à présent. Elle avait l'impression que garder le silence une minute de plus allait la tuer, alors elle devait enfin se libérer de ce fardeau, se libérer de ce poids. Elle prit donc le train en direction de Downton après avoir téléphoné à la gare pour demander qu'un chauffeur l'emmène chez son frère une fois qu'elle serait arrivée.
Rosamund arriva enfin à Downton et respira profondément, elle ne pouvait plus faire demi-tour maintenant. La rousse fut conduite dans le salon et son frère déposa un baiser sur sa joue :
-Je suis ravi de te voir.
-Moi aussi.
-Tu as fait bon voyage ? Ta visite est une délicieuse surprise.
-Oui merci, je suis venue car il est temps de dire la vérité.
-Oh... tu crois ? On s'était pourtant mis d'accord.
-Je ne veux plus vivre dans le mensonge, ça m'est insupportable.
-Très bien.
-J'avais dit dès le début que je finirai par dire la vérité un jour, et ce moment est enfin arrivé.
Les Crawley froncèrent les sourcils et observèrent la sœur du patriarche. Rosamund se tourna vers Edith qui avait sa fille Marigold sur les genoux. Elle sourit :
-Ma chérie, nous nous sommes beaucoup rapprochées depuis ta grossesse n'est-ce pas ?
-Si en effet.
-J'ai compris ton désarroi, ce que tu pouvais ressentir au plus profond de ton être car j'ai été dans ta situation il y a trente-trois ans.
La blonde était sous le choc, Rosamund continua :
-J'ai été heureuse avec mon mari, c'est pourquoi lorsque nous avons réalisé que malgré nos efforts nous n'arrivions pas à avoir d'enfants, ça m'a dévastée. Après ce constat mon époux a eu une liaison avec une de nos domestiques, pour se consoler en quelque sorte. Dans un moment de tristesse, j'ai cédé à un homme influent de notre entourage qui me faisait des avances depuis un bon moment. Nous avions besoin tous les deux de libérer notre tristesse dans les bras de quelqu'un de neutre, pas dans ceux de notre moitié car nous étions si accablés que nous n'aurions pas pu remonter la pente. Je suis tombée enceinte suite à ce moment d'égarement et je l'ai annoncé à Marmaduke car nous n'avons jamais eu de secrets l'un pour l'autre. Malgré notre amour sincère car oui, le fait d'être infidèle peut faire douter sur ce point, pourtant nous étions réellement fous l'un de l'autre et nos sentiments sont devenus encore plus forts après cette passade disons... volage, c'était au-dessus de ses forces d'élever l'enfant d'un autre. Ça lui rappellerait chaque jour que lui n'était pas capable d'engendrer un héritier et cette idée lui était insupportable, ce que j'ai pu aisément comprendre. J'ai donc dû partir pour ne pas que l'on me voit enceinte mais ensuite sans l'enfant, car je n'avais pas envie de prétendre que l'enfant était mort-né, cela nous aurait forcés à porter le deuil, ce que nous refusions. J'ai donc été en Suisse où j'ai passé ma grossesse. Après ça j'ai confié ma fille à mon frère qui m'a juré de l'élever comme sa propre fille, c'était le seul moyen que j'avais de la voir dès que possible. J'avais mis Robert dans la confidence avant mon départ pour la Suisse, Cora a donc pu faire semblant d'être enceinte le temps qu'il fallait. Cette petite fille, j'ai décidé de l'appeler Edith. Chérie c'est pour ça que tu es la seule blonde des trois filles, c'est pour ça que tu ne t'es jamais sentie à ta place. Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit plus tôt mais je ne savais pas comment aborder le sujet, j'attendais le bon moment mais je ne le trouvais jamais.
Il y eut un silence dans la pièce. Edith interrogea ses parents et sa grand-mère du regard, par un drôle de hasard Violet leur rendait justement visite quand Rosamund était arrivée. Les trois concernés hochèrent la tête et la jeune blonde demanda :
-Qui est mon père biologique ? Je n'essaierai pas de le rencontrer, je veux simplement connaître son nom.
-Je comprends, c'était un riche homme d'affaire, Peter Kavendish.
-Il est mort ? A-t-il su qu'il allait avoir un enfant ?
-Il est toujours en vie, oui il a su. Marmaduke a jugé qu'il aurait été inconvenant de le lui cacher. Je le lui ai donc annoncé juste avant mon départ pour la Suisse, après avoir réglé les détails avec Robert. Il a tenu à participer financièrement à ta vie car il acceptait l'arrangement que j'avais pris avec mon frère, c'était la meilleure solution pour tout le monde. Étant donné qu'il est très riche, participer financièrement était la seule chose qu'il pouvait faire tout en restant discret, il a ouvert un compte pour toi, bien garni pour quand tu serais adulte.
-C'est celui que vous m'avez ouvert quand vous avez appris que j'étais enceinte n'est-ce pas ?
-Oui.
-Vous lui avez dit pour Marigold ?
-Oui, il m'a demandé de lui donner de tes nouvelles, ce que j'ai fait au fil des années. Nous avons gardé de bons rapports malgré tout cela, il était un très bon ami de mon mari. Il m'a d'ailleurs dit que si un jour j'avais le courage de t'avouer la vérité et que tu voulais le rencontrer, il serait d'accord, qu'il te rencontrerait avec joie. Il n'a que des fils, il était très heureux de savoir qu'il avait une fille quelque part, qui se portait à merveille et qui vivait pleinement sa vie en ayant elle-même une fille. Je lui ai donné une photo de Marigold et de toi que j'ai prise à Noël, tu lui ressembles beaucoup.
Edith sécha les larmes aux coins de ses yeux :
-Ça fait beaucoup à digérer d'un coup... merci de m'avoir enfin avoué la vérité. Bizarrement j'ai l'impression qu'un énorme poids s'est retiré de ma poitrine et de mes épaules. Comme si j'avais toujours su au fond que je n'étais pas réellement de cette famille. Mère... enfin je devrais dire Tante Cora... je comprends mieux à présent pourquoi vous m'avez toujours traitée différemment, vous n'avez jamais réussi à m'aimer comme votre propre fille. Je ne vous en veux pas, peut-être que je n'aurais pas réussi non plus à votre place. Toutefois même sans m'aimer vous auriez pu me traiter avec moins de froideur et d'exigences que je n'aurais jamais pu combler même avec la meilleure volonté du monde. Père... enfin Oncle Robert... vous avez fait de votre mieux pour ne pas me faire sentir comme une étrangère malgré la haine de Mary et l'indifférence à peine voilée de Tante Cora, je vous en serai éternellement reconnaissante. Même si vous avez été maladroit, je sais que vous m'aimiez comme votre fille et vous avez fait tout votre possible pour m'aider et me soutenir lorsque vous avez appris pour Marigold et tous les ennuis que j'ai pu avoir. Vous, Tante Cora, n'avez commencé à m'aider et à « m'estimer » comme votre fille que lorsque vous amour-propre a été blessé car vous étiez la dernière au courant pour Marigold. Au final, seule feue notre chère Sybil m'aimait réellement comme une sœur, comme une membre réelle de cette famille. Dieu ait son âme, elle était si bonne, à croire qu'elle ne pouvait être réellement votre fille Tante Cora, car Mary est la seule à vous ressembler, c'est une vipère qui ne pense qu'à elle-même et à ses intérêts tout comme vous. Mary... j'ai envie de dire sans commentaire mais ce serait trop gentil de t'épargner car toi tu n'as jamais eu cet égard pour moi. Tu ne m'as jamais aimée et je te le rends bien ! Pendant des années j'en ai souffert, profondément, mais maintenant je m'en moque car moi je sais être heureuse, je sais aimer réellement les gens qui m'entourent. Toi à part essayer de jouer de tes prétendus charmes pour parvenir à tes fins et traîner tes fesses sales partout, tu n'as pas fait grand chose dans ta vie ! Tu as défoulé ta rancœur d'être incapable d'avoir de vrais sentiments sur moi, ça doit être triste de se dire que même les catins qui font le trottoir ont plus de capacités à aimer que toi ! Même sur le trottoir tu n'aurais pas tant de succès car désolée de te le dire mais ouvre les yeux, tu n'es pas si belle que ça, loin de là ! Ta laideur intérieure se voit à l'extérieur, tu n'es qu'une immonde sorcière à la cuisse légère.
La brune voulut répondre mais Violet la coupa d'un geste de la main, soupira et regarda sa petite-fille :
-Edith surveille ton langage s'il te plaît ! Ne sois pas trop dure avec ton oncle et ta tante, la situation était compliquée, ils ont fait de leur mieux. Ils ne s'attendaient pas à devoir faire cela, et je pense que les choses auraient été plus simples si tu avais été un garçon. En tout cas, maintenant que tu connais la vérité ce sera plus simple pour tout le monde.
La jeune femme haussa les épaules et Marigold descendit de ses genoux pour aller sur ceux de Robert, ce dernier était très proche des enfants de ses filles, même si Edith ne l'était pas biologiquement. La blonde serra Rosamund dans ses bras et murmura, la voix tremblante d'émotion :
-Étrangement j'ai toujours su au fond de moi-même que je vous ressemblais plus qu'à quiconque ici. Je sentais que nous avions un lien que je n'arrivais pas à décrire, qu'il y avait une chose unique entre nous.
La rousse sourit et caressa la joue de sa fille avant d'y déposer un baiser :
-Je suis si heureuse de t'avoir enfin avoué la vérité.
-Je pourrais donc rencontrer mon père biologique si je le souhaite ?
-Bien sûr. Il sera très heureux de te rencontrer enfin, ces derniers temps il m'a souvent écrit et téléphoné pour savoir si je t'avais parlé. C'est aussi ça qui m'a décidée à t'avouer tout aujourd'hui.
-C'est très gentil, je serai très heureuse de le rencontrer.
Elle sourit à sa mère et se tourna vers les autres :
-Je vais donc partir, je n'ai aucune raison de rester ici comme si j'étais chez moi. Seigneur, je suis si heureuse de savoir que je ne suis qu'indirectement de votre sang à vous deux, les harpies ! Marigold ma puce nous allons partir, Maman a du travail.
La petite fit la moue et déposa un baiser sur la joue de Robert avant de descendre de ses genoux et de partir dans sa chambre pour rassembler ses jouets. Le père de famille soupira :
-Tu n'es pas obligée de partir.
-Si, maintenant que je ne dois plus rien à certaines personnes, je risque d'enfin libérer tout ce que j'ai vraiment sur le cœur et croyez-moi, ce ne serait pas une très bonne idée. Si vous voulez bien m'excuser, je vais partir maintenant.
Edith partit pour sa chambre d'un pas léger, elle avait l'impression que son cœur battait enfin correctement, qu'il n'était plus compressé par toute la mauvaiseté de Cora et Mary. La blonde rassembla donc ses affaires et descendit pour faire de même avec celles de Marigold. Elle retourna dans le salon et lâcha le couperet :
-Oncle Robert, vous serez toujours le bienvenu chez moi. Cora, Mary, je ne veux plus jamais vous voir, JAMAIS ! Grand-mère, vous serez toujours la bienvenue également, je viendrai aussi vous voir si vous le voulez bien.
-Évidemment que je veux bien !
-Parfait, Maman nous partons ?
-D'accord.
-Au revoir Grand-mère, au revoir Oncle Robert, adieux vous autres.
Edith ne souffrait même plus de les appeler par leurs noms. Cora se leva :
-Je peux tout de même dire au revoir à Marigold non ? C'est grâce à moi que tu l'as récupérée !
-Si vous la touchez je vous casse le bras et je ne plaisante pas. Quand je vous dis adieu et que je ne veux plus jamais vous voir c'est sincère, ce n'est pas une blague. Je ne vois pas pourquoi vous voulez lui dire au revoir puisque je ne suis pas votre fille et que vous ne m'avez jamais aimée.
Rosamund grimaça légèrement mais ne dit rien, elle pouvait comprendre que sa fille laisse enfin échapper tous les ressentiments qu'elle pouvait éprouver envers les deux brunes. Elles quittèrent donc Downton et partirent pour la gare. Rosamund regarda sa fille et sourit :
-Je suis heureuse que tu le prennes si bien et... tu m'as appelée Maman.
-Oui, avec vous je sais que je peux être moi-même, c'est la première fois que je me sens acceptée.
Rosamund posa sa main sur la sienne et Edith demanda :
-Vous avez aimé mon père, même si ce n'était qu'un moment d'égarement ?
-Oui. Le temps que ça a duré nous avons partagé de vrais sentiments car il m'aidait à affronter une nouvelle très dure à accepter. Il m'a en quelque sorte aidée à faire un deuil tu comprend ?
-Oui je vois, je préfère ça, je crois que ça aurait été dur de rencontrer l'homme qui a permis que vous portiez la vie mais que vous n'aviez pas aimé.
-Je n'aurai pas cédé à ses avances si il n'y avait pas eu d'affection au départ. Ensuite, il y a eu une forme d'amour oui, on peut le dire.
Edith hocha la tête et le voyage continua tranquillement. Les deux femmes discutèrent de tout et de rien, s'avouaient de petits secrets qui faisaient qu'elles étaient elles. La blonde était heureuse, elle avait enfin trouvé sa place, elle se sentait enfin bien. Elle appréhendait de rencontrer son vrai père, mais elle ne doutait pas que tout se passerait bien, puisque apparemment il avait toujours voulu avoir des nouvelles de sa fille.
Rosamund termina de se préparer et on sonna à la porte. La rousse se regarda une dernière fois dans le miroir et son domestique arriva :
-Mademoiselle Edith et Mademoiselle Marigold.
-Ah parfait.
Rosamund entra dans le salon et serra sa fille dans ses bras. Après ça elle souleva Marigold dans ses bras et déposa un baiser sur sa joue :
-Bonjour magnifique jeune demoiselle.
La petite se mit à rire et on sonna à nouveau. Edith regarda sa mère nerveusement :
-C'est lui ?
-Oui.
La blonde prit sa fille dans ses bras, ça lui donnait toujours du courage. Le domestique arriva :
-Monsieur Kavendish.
Un homme entra dans la pièce. Il était grand, un corps plutôt musclé, une excellente stature. Il avait les cheveux blonds avec quelques mèches blanches et les yeux marrons, comme ceux d'Edith. Son nez était droit, sa mâchoire carrée, il avait une moustache et une barbe parfaitement taillées. Ses vêtements étaient élégants, Edith était flattée de voir que son père était un homme si beau et si élégant. Peter n'avait pas honte de laisser sortir ses émotions, ses yeux étaient remplis de larmes et il s'approcha d'Edith. Il la serra dans ses bras :
-Je suis si heureux d'enfin rencontrer ma seule et unique fille et ma première petite-fille !
Même si la blonde fut surprise un instant, elle finit par rendre l'étreinte à son père. Celui-ci sourit :
-Je me demandais si un jour j'allais avoir le bonheur de te rencontrer. J'ai des cadeaux pour vous.
Le domestique apporta les boites que Peter avait laissé dans l'entrée à son arrivée. Edith rougit :
-Il ne fallait pas voyons.
-Si, j'insiste.
-Merci beaucoup.
Peter donna les cadeaux à chacune et elles les ouvrirent. Marigold avait reçu une poupée, des animaux en bois, un vrai diadème avec des diamants et une robe à la pointe de la mode. De son côté Edith eut un collier de perles, des boucles d'oreilles assorties et une autre paire en diamants, des robes à la mode et les chapeaux qui allaient avec. La jeune femme se passa une main sur la nuque :
-Je ne sais comment vous remercier, c'est très gentil. Vous êtes très généreux.
-Mais de rien, ça me fait plaisir de pouvoir enfin vous gâter.
-Vous m'avez ouvert un compte avec beaucoup d'argent, c'était déjà beaucoup trop.
-Mais non, je tiens à être présent pour vous. Rosamund, toujours aussi belle et élégante.
Il lui tendit une boite. La rousse la prit en arquant un sourcil et l'ouvrit. Il y avait un bracelet de diamants dedans. Peter la regarda :
-Comme tu le sais je suis veuf depuis trois ans maintenant, je pense être libre à présent d'enfin te demander de m'épouser.
Rosamund resta sous le choc, elle ne s'était pas attendue à ça. Le blond mit un genoux à terre et sortit un écrin de sa poche :
-J'ai toujours été attiré par toi, je crois que tu as volé mon cœur dès que j'ai posé les yeux sur toi lorsque Marmaduke nous a présentés à cette réception il y a... plusieurs années. Je ne vais pas donner de date car ça serait inélégant. Quoi qu'il en soit, je sais que tu as partagé mes sentiments quand nous avons eu notre courte idylle. Nous avons une fille ensemble et une petite-fille, je crois qu'on peut se marier, non ?
-Je... je n'avais jamais pensé au fait de me remarier. Cette demande est si soudaine !
-Tu as le temps de réfléchir.
Edith arqua un sourcil :
-Vous vous tutoyez ?
-Nous nous connaissons depuis trente-cinq ans ma chérie, nous sommes amis depuis tout ce temps, nous avons décidé de relâcher un peu les conventions après que nous soyons tous les deux devenus veufs. Ça fait trois ans que nous avons sauté le pas et de nous tutoyer. Mais je suis surprise par cette demande car tu ne m'avais plus fait la cour depuis la fin de notre petite histoire, Peter.
-Ma femme a été très malheureuse quand je lui ai tout dit, alors par respect pour elle, j'ai mis mes sentiments pour toi de côté. Même si ma femme ne m'a jamais aimé, que nous avions fait un mariage de convenance, je ne trouvais pas correct d'exhiber mes sentiments pour une autre femme. Après elle est tombée malade alors j'ai pris soin d'elle comme l'exigeait mon rôle d'époux, après sa mort il y a eu le délai moral de deuil... et nous voilà aujourd'hui.
Edith sourit, étrangement elle avait l'impression d'être une petite fille devant les cadeaux sous le sapin le matin de Noël. Elle voyait ses deux vrais parents ensemble pour la première fois, son père avouait qu'il était amoureux de sa mère depuis toujours et il la demandait en mariage. C'était à la fois une histoire à dormir debout, mais en même temps c'était merveilleux. Rosamund hocha la tête et finit par lancer :
-Je veux bien t'épouser Peter. Il est vrai que je n'avais pas envisagé de me remarier, mais quitte à le faire, personne d'autre que toi ne pourrais m'apporter le bonheur, j'en suis sûre.
Le blond sourit et passa la bague au doigt de sa fiancée avant de déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Marigold gloussa et se cacha les yeux. Edith s'assit dans le canapé avec elle et ses parents s'installèrent chacun dans un fauteuil en face. Une domestique apporta le thé et Edith put enfin faire réellement connaissance avec ses vrais parents. Enfin, elle était à sa place et heureuse. Rosamund pour sa part ne regrettait pas son élan quelques semaines plus tôt. Elle était plus proche de sa fille que jamais, et elle venait même d'accepter une demande en mariage sortie de nulle part ! Même si tout cela avait été très rapide, ça la rendait plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été, et elle sentait que l'avenir s'annonçait plus radieux qu'elle n'aurait pu l'espérer.
Fin.
Oui je sais, on tombe dans la guimauve et le un peu tiré par les cheveux de tout le monde il est beau tout le monde il est gentil mais bon, un peu de fluff pour cette pauvre Edith ça fait du bien ! J'espère que cette histoire vous aura plu malgré tout.
