Titre : Going Solo
Auteur.e : Sselene (lien sur mon profil)
Traduction française : CrazyGoldenWolf
Beta : Aucun
WARNING : Contenu sexuellement explicite
Note de la traductrice : Toute cette série sera très explicite et multi-pairing (avec Stiles) puisque l'auteur a semble-t-il accepté toutes sorte de demandes. Il y en aura pour tout le monde !
Huitième partie de la série Incubus!Stiles (sur 10)
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Partir en Solo
Ecrit par Sselene
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Stiles a toujours aimé le sexe, même quand il était vierge (ce qui est il n'y a pas si longtemps).
Il aime regarder du porno, lire du porno, écouter du porno (merci Tumblr), il aime se branler sous la douche, vite et dur, et il aime se branler dans son lit, lentement, se frotter contre le matelas, rêver de quelqu'un sur lui, ou sous lui, ou à côté de lui, ou…
Il aime le sexe. Vraiment.
Et dernièrement, il ne pense plus à rien d'autre. C'est probablement parce qu'il commence enfin à avoir des relations sexuelles (du sexe génial avec des gens géniaux) et il ne se plaint pas vraiment (pas du tout), mais c'est un fait qu'il commence à devenir dur pour les choses les plus simples : quelqu'un qui se presse contre lui en passant dans une foule, le chemisier de la serveuse qui révèle un peu de soutien-gorge, le mec en face de lui quimord ses lèvres ; n'importe quoi.
Et peut-être que quelque chose a changé en lui depuis qu'il a donné cette pipe à Whittemore, parce que maintenant les gens flirtent avec lui et semblent le remarquer comme ils ne l'ont jamais fait auparavant, et tout est génial, vraiment.
Donc, sa libido déjà rehaussée monte encore plus en flèche parce que les gens lui sourient, lui font des clins d'œil et semblent beaucoup plus intéressés par lui.
Il va sans dire que le temps passé seul à la maison est automatiquement du temps passé à se branler à la maison.
Aujourd'hui est un de ces jours.
Pour être honnête, il a demandé à Scott de venir chez lui après l'école, mais Scott avait besoin d'aller voir Deaton, donc il est seul, allongé au milieu du lit, déjà à moitié dur dans le jean qu'il porte toujours, grattant paresseusement sa ligne de poils entre le nombril et le pubis.
Scott aime cet endroit, il aime l'embrasser, le lécher et le mordre. Stiles est tout à fait sûr qu'un jour Scott essaiera de le faire venir juste de ça – et Stiles viendra probablement.
(Stiles est facile, il le sait et il adore ça).
Il suit la ligne de poils jusqu'au jean, déplace sa main plus bas, appuyant un seul doigt contre la ligne ferme de sa bite, de la pointe à la base, savourant les sensations données par cette seule touche. Il va encore plus bas, en suivant la couture du jean avec ses doigts, la pressant entre ses fesses.
C'est peut-être un peu narcissique de sa part, mais il aime la façon dont les vêtements dessinent sa bite quand elle est si serrée. Et il adore la façon dont ses couilles sont compressées de la bonne manière.
Il attrape sa bite grossièrement, lui donnant quelques coups du mieux qu'il peut à travers les vêtements, clignant des yeux avant d'enfin les fermer et l'obscurité derrière ses paupières se remplit instantanément d'images qui dernièrement ne semblent pas le laisser tranquille (non pas que ça le dérange).
Il peut facilement imaginer Lydia étant si rude, même s'ils ne sont pas allés au-delà de ce cunni dans les toilettes de l'école ; ou Danny, peut-être, qui a montré un certain penchant dominant quand ils parlaient de Scott. Ou les deux, peut-être. Il peut les prendre. Il le veut.
C'est si facile de les imaginer, de s'imaginer entre eux.
Il est allongé sur Danny, sa bite enfouie au plus profond de lui, l'étirant presque autant que Scott le peut, une main sous son genou pour l'ouvrir davantage et l'autre doucement posée autour de sa gorge, ne pressant pas mais toujours là, son souffle chaud contre son oreille. Lydia est assise sur lui, chevauchant sa bite avec des mouvements circulaires de ses hanches, soucieuse de son plaisir à elle plus que du sien, ses doigts presque comme des griffes sur ses seins qui sont à peine couverts par la cascade de ses cheveux roux, les mamelons perçant à travers les boucles.
Stiles se palpe à travers les vêtements, il halète quand Danny se cambre, se déplace en lui avec plus de force. Ce n'est pas la meilleure position pour une pénétration profonde, mais il fait sûrement de son mieux. Lydia rit, respirant contre sa lèvre, sa poitrine pressée contre son torse.
« Tu viens déjà, Stilinski ? » demande-t-elle, puis elle bouge un peu sa tête pour mordre sa gorge, dur, et Stiles gémit et s'arque vers le haut, balançant son bassin contre l'air.
Il doit s'arrêter alors, parce que sa bite commence vraiment à faire mal, tendue comme ça contre la fermeture éclair.
Il ouvre son pantalon et se déshabille aussi vite qu'il le peut en enlevant son jean sans le moindre soin. Son boxer est tendu, l'élastique légèrement éloigné de sa peau et une tache humide commence déjà à se former où la tête de sa bite étire le tissu.
Il appuie un doigt sur la tache collante et l'apporte ensuite à ses lèvres pour le lécher. Ce n'est pas la première fois qu'il goûte son propre sperme ou pré-sperme, mais il trouve ça presque fade quand il le fait seul. Ça semble prendre un goût particulier lorsque c'est mélangé à celui de Scott, ou que c'est prélevé sur la peau de Scott, ou de la bouche de Scott, ou… il se palpe déjà sans même le remarquer, pousse déjà deux doigts entiers entre ses lèvres, essayant de prétendre qu'il peut goûter Scott sur lui-même.
Ce serait bien d'avoir Scott ici, maintenant, d'avoir sa bite se déplaçant entre ses lèvres, appuyant sur sa langue, atteignant sa gorge. Et les doigts de Scott dans ses cheveux, le gardant immobile pour mieux baiser sa bouche. Jackson serait également acceptable. C'est un con, mais il a une belle bite qui peut le remplir assez bien. Ou peut-être les deux.
Il gémit à cette pensée. Il ajoute l'annulaire et le petit doigt entre ses lèvres, les suçant et les léchant, pressant sa langue contre le bout des doigts. Ce n'est pas aussi satisfaisant que ce qu'il pense que ce serait d'avoir deux bites dans sa bouche, étirant ses lèvres, peut-être même lui faisant mal à la mâchoire ; mais il est assez facile de prétendre que c'est le cas. Il peut presque les sentir, la bite courbée de Jackson et la plus droite de Scott se déplaçant en tandem en lui, la main de Scott sur sa gorge pour y sentir les mouvements, suivant avec son pouce le déplacement de sa pomme d'Adam.
Danny est entre ses jambes cette fois-ci, les gardant grandes ouvertes pour qu'il puisse se déplacer de plus en plus profondément, sa bite brûlant à l'intérieur de lui, ses doigts laissant de légères contusions sur sa peau.
« Putain, » gargouille-t-il autour de sa main gauche, celle de droite serrée autour de sa bite, tellement dur que ça fait presque mal.
Quand il les enlève, ses doigts sont mouillés de salive du bout jusqu'aux jointures, ses lèvres brillent sûrement et de la bave coule du coin de sa bouche. Son souffle est laborieux et il peut sentir la chaleur de son visage rougi.
Il pense envoyer un selfie à Scott, puis rejette la pensée, puis rejette son rejet. Il se force à lâcher sa bite le temps qu'il lui faut pour attraper son téléphone, heureusement assez près pour qu'il n'ait pas vraiment besoin de bouger, il pointe l'appareil sur lui du mieux qu'il peut et il avale encore les quatre doigts entiers de sa main gauche avant de prendre la photo.
Il ne s'est jamais trouvé sexy, pour être honnête, mais il l'est totalement. Il n'hésite même pas à l'envoyer à Scott, parce qu'il est sûr qu'il va l'apprécier.
Il ne veut pas lâcher le téléphone alors il déplace sa main gauche à l'intérieur de son boxer, tournant autour de son trou avec ses doigts humides. Il n'a pas besoin de lubrifiant pour pouvoir se pénétrer lui-même, mais c'est encore plus facile quand ils sont mouillés de salive. Il appuie deux doigts contre lui et ils glissent à l'intérieur presque de leur propre volonté, le faisant haleter puis gémir. Un troisième doigt se déplace à l'intérieur assez facilement et il pense presque à essayer d'insérer le petit doigt aussi, il le veut assez sûrement, mais son téléphone sonne à ce moment précis.
« Tu es si beau Stiles, » est la réponse de Scott à sa photo. Et puis il y a un deuxième message : « Tu serais encore plus sexy sans ton t-shirt ».
C'est drôle que Stiles n'ait même pas remarqué qu'il porte encore son haut. Pendant un moment, il caresse l'idée de le garder. Il a trois doigts, presque quatre, enterrés à l'intérieur de lui-même ; ses sous-vêtements, toujours en place, sont étirés sur sa queue et mouillés de pré-sperme ; sa respiration est laborieuse et son corps tremblant à cause du plaisir. Il pourrait facilement venir s'il se laisse quelques instants de plus. Mais il n'est pas pressé et ce pourrait être bien d'enlever son t-shirt.
Il prend une profonde inspiration et utilise toute sa volonté pour éloigner ses doigts. Il ne peut pas retenir un gémissement de souffrance en se sentant si soudainement vide. Il doit saisir sa jambe et enfoncer les doigts dans ses muscles pour se convaincre de ne pas se toucher et de s'amener jusqu'à la jouissance. Il respire la bouche grande ouverte, essayant de calmer son souffle et son rythme cardiaque. Sa bite est palpitante et se contracte, et il n'a jamais été aussi conscient de ce qui en dégouline sur sa peau, s'accrochant à ses poils.
Il ne sait pas exactement combien de temps s'écoule avant qu'il se sente assez en contrôle pour bouger. Il s'assoit, sa bite tressaute entre ses sous-vêtements et son ventre, et cette simple stimulation suffit à lui couper le souffle.
« Je dois tellement venir… » murmure-t-il pour lui-même, implorant même s'il n'y a personne pour répondre à son besoin.
Le t-shirt n'est pas la première chose dont il s'occupe, cependant. Il commence à avoir mal, son boxer serré devient trop contraignant. Il accroche un doigt tremblant à l'élastique, le descendant lentement, libérant sa bite pouce par pouce jusqu'à ce qu'il puisse le laisser juste sous ses couilles. Il serait préférable de simplement l'enlever, mais il n'a pas envie de se déranger. Enfin, il s'occupe de son t-shirt. C'est un mouvement simple, quelque chose qu'il a fait toute sa vie – il sait vraiment comment enlever un t-shirt, vraiment. Mais alors il se retrouve avec le tissu autour de ses avant-bras et une pensée le frappe si soudainement et si fort qu'il jouit presque à ce moment précis.
Il le remonte au niveau des poignets, puis il bouge la main droite en cercles, la tordant jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus bouger, se liant.
Ce n'est pas vraiment efficace pour l'attacher, pas comme une paire de menottes pourrait le faire, mais cela lui donne quand même un frisson qu'il veut vraiment explorer – après être venu. C'est dommage qu'il ne puisse pas prendre une photo pour Scott comme ça, mais il ne s'en soucie pas trop pour le moment. Il aura sûrement une chance de lui montrer en personne.
Il se demande si Scott aimerait ça, l'attacher. Ce serait probablement le cas, il a l'habitude d'immobiliser ses mains sur le matelas quand ils couchent ensemble.
« Putain, Scott… »
Il s'allonge à nouveau, cette fois sur le ventre. Ses mains liées sont coincées sous son torse, ses doigts griffent les draps et sa bite est pressée entre son corps et le matelas, laissant de longues rayures humides chaque fois qu'il se déplace. Et il y a le poids de Scott sur lui, sa peau si chaude contre la sienne, sa bouche embrassant, mordant et goûtant tout ce qu'il peut atteindre, sa voix pleine de murmures doux comme il en a l'habitude. Stiles halète et gémit son nom, la bouche contre les couvertures, secouant ses hanches dans des mouvements non coordonnés et incontrôlés qu'il ne remarque même pas vraiment. Il peut presque sentir la bite de Scott entre ses fesses, se pressant contre son trou, qui s'ouvre pour lui comme toujours, le remplissant, se déplaçant en lui, aussi profondément qu'il peut.
« Scott… Scott… Putain, Scott… »
Il peut sentir l'orgasme se construire au creux de son ventre, il tremble, ses testicules sont douloureuses, sa bite se contracte. Il n'a pas besoin de beaucoup plus, mais il y a quelque chose qui essaie de le distraire.
Il y a une musique qui essaie de l'atteindre à travers la brume du plaisir, des notes qu'il reconnaît comme la sonnerie qu'il a attribuée à Derek – et tout à coup Derek est là, assis dans sa chaise d'ordinateur, non, avachi dans sa chaise d'ordinateur, ses jambes grandes ouvertes de sorte que Stiles peut facilement voir le renflement de son jean, même s'il ne semble pas que Derek veuille faire quoi que ce soit à ce sujet. Il attend probablement que Scott en finisse avec lui pour pouvoir avoir son tour.
Non pas qu'il n'aimerait pas les avoir tous les deux en même temps, avoir la bite de Scott enfouie au fond de lui et celle de Derek poussant entre ses lèvres jusqu'à ce que son nez soit pressé contre ses poils bouclés. Cela rendrait probablement Stiles fou, d'avoir les mots doux de Scott se mélangeant avec les grognements de Derek, d'être attaché et bloqué entre les deux loups-garous, de regarder vers le haut et de croiser les yeux rouges de Derek tandis que Scott mord son épaule. D'être rempli par le sperme de son frère pendant que son alpha éjacule dans sa bouche, sortant sa bite au dernier moment pour pouvoir à la fois remplir la bouche de Stiles et couvrir ses lèvres de blanc.
Et puis Scott tournerait son visage, lécherait ses lèvres jusqu'à ce qu'elles soient propres et l'embrasserait, tous les goûts se mélangeant, créant quelque chose d'unique.
Stiles agrippe les draps plus fort, plie une jambe tandis que le pied de l'autre est enfoncé dans le matelas, gémit si fort que c'en est presque un cri. Son corps se secoue une fois, deux fois, tremblant de la tête aux orteils ; et puis l'orgasme se déverse sur lui comme un raz-de-marée, sa vision se blanchit, son souffle se coupe et se brise dans sa gorge.
C'est l'un des meilleurs orgasmes de sa vie, comme la taille de la tache humide qui se répand sous lui peut en témoigner, et pendant un long moment il reste immobile, les yeux fermés, essayant de retrouver une sorte de contrôle sur sa respiration et son rythme cardiaque, son corps encore secoué par des frissons.
« Putain, » murmure-t-il contre les couvertures.
C'est dur de bouger, toujours lié par le t-shirt et ramolli par l'orgasme, mais il cherche quand même le téléphone qu'il a laissé quelque part, le trouvant assez facilement. Il prend une photo et l'envoie à Scott sans même la regarder.
La réponse vient peu de temps après – du moins, il ne semble pas qu'un long moment se soit écoulé.
« Tu as l'air d'avoir été détruit, » dit Scott.
« Tu es si sexy »
« J'aimerais être là avec toi »
« Je te mangerais tout entier »
« Putain Stiles »
Stiles est presque endormi, mais il a encore la force d'envoyer un message : Tu viens me voir quand tu auras fini ?
« Oui »
Peut-être peut-il attendre Scott ainsi attaché, pense-t-il. Et même s'il vient juste de jouir, sa bite tremble à l'idée.
