Bonjour à tous

Alors voici un petit OS que j'ai écrit il y a un bon moment maintenant et que j'ai déjà publié sur wattpad sous le nom de Miharu971.

Il s'agit d'un snarry et donc d'une relation entre deux hommes. Âme sensible et homophobe passez votre chemin.C'est la première fois que je publie ici donc j'espère que ma petite histoire vous plaira.

Important: Cette OS contient un lemon qui est, je pense, adapté au rating M mais il est possible qu'il frôle le MA. Je n'arrive pas vraiment à situer la limite des deux donc il se peut que mon histoire soit supprimé. Dans ce cas, j'essaierai de le republier en modifiant le lemon. Ceci est un test pour ma première publication ici.


La guerre était fini, Voldemort avait été vaincu par le survivant, ramenant la paix dans le monde magique. Cependant, cette guerre avait laissé des marques dans le coeur de nombreuses personnes et surtout dans celui d'Harry.

Depuis la bataille final, le Griffondor le plus connu d'Angleterre allait mal. Un froid tranchant avait envahi son coeur mais personne ne l'avait remarqué. Il suffisait qu'il fasse un de ses sourires de survivant et qu'il dise que tout allait bien pour que tout le monde retourne à sa petite vie tranquille.

Ses meilleurs amis passaient tout leur temps ensemble depuis qu'ils étaient devenus un couple, laissant le troisième lion du trio d'or entre les mains de Ginny. Il était vrai qu'avant qu'il ne tue le mage noir, elle et lui étaient en couple. Enfin, c'était ce que celle-ci pensait.

En vérité, le brun ne ressentais rien pour elle et il le lui avait clairement dit mais la rouquine avait répondu que ce n'était pas grave et qu'elle pouvait aimer pour deux. Il avait donc accepté l'étreinte de la jeune fille car il avait besoin de se sentir aimer et de se perdre dans la chaleur humaine. Après tout, il allait sûrement mourir sur le champ de bataille.

Cependant, après s'être réveillé à l'infirmerie, il se sentait vide et froid. Il avait tué, certe, c'était le seigneur des ténèbres, mais il avait pris une vie et il avait son sang sur les mains.

Alors quand Ginny était venu, il lui avait annoncé qu'il ne pouvait plus continuer leur relation. Harry pensait qu'ils pourraient redevenir des amis comme avant, mais c'était sans compter sur l'obsession que la lionne avait développé pour lui. Il voyait bien que malgré le fait qu'elle était d'accord pour revenir à leur relation première, elle continuait à lui faire des avances plus ou moins subtiles. Mais à aucun moment il répondit à ses attentes, il ne le pouvait plus. Son désir charnelle pour son corps avait disparu et il n'avait pas d'amour à donner.

HPHPHP

Cela faisait maintenant presque 6 mois depuis la fin de la guerre et les vacances de noël approchaient à grand pas. Ron partait avec Hermione en Australie où les parents de la jeune fille les attendaient. Harry avait donc décidé de rester à Poudlard, ne voulant pas s'immiscer dans la nouvelle vie de famille de Remus.

Une autre personne avait également décidé de rester durant les vacances mais pas pour les mêmes raisons. En effet, Ginny avait une idée en tête. Elle ferais de cette nuit de noël, une nuit inoubliable. Elle avait, enfin, trouver le moyen de faire tomber son beau brun dans ses bras. Et ce moyen se tenait dans une petite fiole remplit d'un liquide rouge rubis.

C'était une de ses amies qui lui en avait parlé. Elle avait testé cette aphrodisiaque avec son copain et les effets était au delà de toutes espérances. La jeune lionne avait donc sauté sur l'occasion et décidé de l'utiliser sur le survivant. Après ça, il verrait qu'elle pouvait encore le satisfaire avec son corps puis elle lui prendrait son coeur. Dans trois jours les vacances débuteraient et dans cinq jours Harry lui appartiendrait.

En attendant, elle se servit un autre verre de jus de citrouille et se colla encore plus au brun sous les yeux ravis de son frère qui se goinffrait de lasagnes. Le dit brun, lui, mangeait à peine, rongé par le froid qui l'habitait malgré les nombreuses couches de vêtements qu'il portait.

Il faisait semblant de s'intéresser aux conversations, esquissant un sourire par-ci par-là. Il savait que personne ne se doutait de son mal être et de toute façon aucun d'entre eux ne pouvait comprendre car, eux, n'avait pas tué.

Cependant, à quelques mètres lui, à la table des professeurs, des yeux noir l'observaient et voyaient bien que le Griffondor souffrait.

HPHPHP

Severus Snape, le maître des potions et la chauve-souris des cachots entrait dans ses appartements garder par le tableau de Salazar Serpentard. Il se dirigea vers sa salle de bain où une baignoire, pouvant accueillir au moins 3 personnes, l'attendait remplit d'eau bien chaude. Il y versa des sels de bain à l'odeur de fraise et de menthe puis commença à se déshabiller.

Il enleva ensuite les glamours posés sur lui. Son visage repris alors son apparence originelle. Sa peau était toujours pâle mais plus lisse sans imperfection. Son nez redevint droit et d'une taille normal. Ses cheveux perdirent leurs aspect gras, laissant place à une douce chevelure soyeuse et brillante. Une fine cicatrice barait sa joue droite lui donnant une beauté viril mais plus douce. Il avait l'air différents mais en même temps restait le même.

Cette cicatrice était le vestige de la première guerre et c'est à cette période qu'il avait commencé à se poser des glamours. Cela collait mieux avec l'image qu'il voulait donner aux mangemort, mais aussi aux élèves. De plus, cela lui permettait de ne pas être reconnaissable lorsqu'il voulais s'offrir un peu de bon temps, aussi bien dans le monde magique que moldu.

Severus se glissa donc dans l'eau chaude parfumé, ferma les yeux et se mis à penser à Harry. Il n'avait pas beaucoup mangé, une fois de plus. Des cernes entouraient toujours ses yeux, signe qu'il dormait mal. Il avait encore fait semblant de sourire à ses amis et personne s'en était aperçu, sauf lui.

Merde, je m'inquiète encore pour lui.

Tout avait commencé lors de la bataille final. Quand, il l'avait vu tuer Voldemort et qu'il s'était ensuite écroulé à terre. Il s'était précipité sur lui et quand il avait vu qu'il respirait à peine, il l'avait porté jusqu'à l'infirmerie et s'était occupé personnellement de lui.

Quand Harry c'était réveillé, il avait ressenti un immense soulagement mais il avait mis ça sur le fait qu'il ne voulait qu'il devienne un martyr. Ensuite, le lion était parti au terrier pour les vacances d'été.

C'était à ce moment là que tout avait dérapé il s'était demandé comment allait le jeune homme car, oui, c'était maintenant un jeune homme. Un jeune homme qui avait tué et il savait que cela laissait des marques. Une souillure au fond de son coeur. Il l'avait également vécu et savait qu'il mettrait du temps à l'accepter.

Mais il avait ses amis et la famille Weasley pour l'aider à surmonter cette épreuve, alors pourquoi continuait-il de s'inquiéter. Il avait fini par demander subtilement de ses nouvelles à Dumbledore qui lui avait affirmé qu'il allait bien.

Cependant, le jour de la rentrée, quand le Griffondor c'était assis dans la grande salle, il su qu'il n'allait pas bien. Mais que pouvait-il faire ? Il était son horrible professeur de potion, il le détestait et cela lui provoqua un pincement au cœur.

Ce phénomène se produisait aussi quand il veillait sur le brun dans la grande salle, quand la fille Weasley se collait à lui comme une sangsue rousse et que le lion lui faisait un sourire. Certe, faux, mais un sourire quand même alors qu'à lui...

Mais à quoi je pense moi ? Pourquoi je voudrais qu'il me sourit ? On pourrait croire que je suis... non! je ne suis pas jaloux. C'est complètement stupide, il faut que je sorte de ce bain, la chaleur doit me monter à la tête.

HPHPHP

Trois jours plus tard, dans le dortoir des Griffondor, Harry était couvert de sueur, sa respiration était hachée et ses mains étaient crispées au drap. Soudain, il ouvrit les yeux en criant. Il l'avait encore fait, ce cauchemar, tous les soirs il revivait cette nuit horrible.

Il se redressa après s'être un peu calmé et lança un tempus: 4h35. Comme d'habitude. Il ne dormais jamais plus de trois heures. Tous les soirs il luttait contre le sommeil jusqu'à ce que son corps n'en puisse plus. Il savait pourtant ce qui se passerait si il dormait. Mais à chaque fois, il finissait par s'endormir et il revivait les événements pour se réveiller en sursaut et en criant. Heureusement qu'il mettait un sort de silence sur son lit, sinon il réveillerait tout le dortoir à l'heure du coq tout les matins.

Le jeune lion fini par sortir de son lit et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une longue douche chaude. Cela l'aidait à se détendre un peu. Ensuite, il s'habilla, pris ses affaires de cours et descendit dans la salle commune déserte pour faire ses devoirs.

C'était le seul avantage à sa situation, il avait le temps de réviser et de faire ses devoirs. Ses notes s'en étaient retrouvées amélioré et Hermione l'en avait félicité. Même en potion il faisait des progrès étonnant. D'ailleurs, Snape ne lui faisait plus de commentaire sarcastique, ni ne lui retirait des points pour un rien.

Mais quelque part au fond de lui, Harry aurait préféré que le maître des potions continue à lui faire des remarques. Parce que cela voudrait dire que lui au moins surveillait toujours ses moindres fait et gestes et qu'il faisait un peu attention à lui. Pas comme les autres qui étaient uniquement focalisé sur leur petite vie bien tranquille.

Il avait toujours été le seul à le voir tel qu'il était vraiment, un gamin. Pas le survivant, ni le sauveur, juste un gamin, un élève de plus. Même si il le détestait car il était le fils de son ennemis. Dumbledore lui avait avoué qu'il avait été obligé d'être injuste avec lui à cause des possible espions qui auraient vite fait d'avertir leur maître et auraient anéanti sa couverture.

C'etait pour cette raison que Harry ne détestait pas son professeur. En fait, il l'admirait. Il avait été espions pour l'ordre pendant des années, risquant sa vie et souffrant des nombreux doloris que le mage avait du lui jeter. Il était sans doute plus courageux que bon nombre de Griffondor. Et peut-être même plus que lui.

- Harry ? Qu'est-ce que tu fait déjà debout à cette heure là ?

Le brun releva la tête vers Hermione. Celle-ci était encore en pyjama, elle avait du descendre en voyant les bougie allumées. Puis Harry regarda l'heure, il était 7h30. Il baissa la tête vers son parchemins et vit qu'il était toujours vierge. Il avait passé tout ce temps à penser à son professeur. Comment cela se pouvait-il ? Normalement, il ne pouvait pas s'empêcher de penser à ce qu'il avait fait plus vingt minutes, sauf quand il faisait ses devoirs.

Hermione attendait toujours la réponse à sa question et quand elle vit son ami à nouveau perdu dans ses pensées elle décida de se répéter mais le brun ne l'avait apparemment pas entendu alors elle s'avança et secoua son épaule. Là, elle le vit sursauter et lever la tête a nouveau vers elle.

- Ah ! Désolé, je pensais à mon devoir de potion. D'ailleurs, j'ai fait un rêve super étrange dessus, c'est pour ça que je suis là.

La Griffondor le regarda un peu sceptique, ayant un doute sur la véracité de cette réponse mais décida finalement de le croire.

- Et tu es la depuis longtemps ?

- Euh... non. À peine 20-30 minutes.

- Je vois. Bon je vais aller me préparer alors. Tu peux réveiller Ron, il avait pas fini ses bagages hier et on part à 9h.

- B... Bien sûre, pas de soucis.

Le jeune lion avait complètement oublié que c'était aujourd'hui que ses amis partaient. Cela le rendit plus triste car Il allait être tout seul dans le dortoir pendant toutes les vacances, les trois autres partaient aussi. Il rangea finalement ses affaires et monta les escaliers pour réveiller son ami.

HPHPHP

Le lendemain matin Severus remarqua que son Griffon était encore plus mal que d'habitude.

Mon Griffon ? N'importe quoi, je doit être mal réveillé. Oui, c'est sûrement ça. Il me faut mon café.

Après avoir bu plusieurs gorgé de sa boisson, le professeur de potion retourna à ses réflexion et confirma sa première pensée. Le jeune homme allait vraiment mal. Il était pâle et ses cernes plus profond.

Son état était sûrement dû au fait que ses amis étaient tous parti, même la fille Weasley qui était tout le temps collée à lui, avait préféré discuter avec des filles de poufsouffle. Si ça continuait, il allait s'écrouler. Et c'est se qui arriva.

Au moment où il s'était levé de table Harry avait été pris de vertige et s'était évanoui. La chauve-souris des cachots se précipita sur lui et l'emmena à l'infirmerie. Ginny le suivi mais se fit virer par Mme Pomfresh qui s'approcha du jeune homme et lança les sort de diagnostic. Les résultats lui firent froncer les sourcils et elle informa le potionniste.

- Severus, il ne va pas bien. Il est épuisé et il semble qu'il mange peu. De plus, je m'inquiète pour son état psychologique. Il va droit vers la dépression, si il n'y ait pas déjà.

- Oui, vous avez raison. Je vais le surveiller et m'occuper de lui durant ses vacances.

L'infirmière hocha la tête et partit dans son bureau, laissant le jeune lion entre les mains de son professeur. Celui-ci s'était décidé à prendre en main Harry, qu'il le veuille ou non.

Cela faisait une bonne heure que le Griffondor dormait et ce n'était franchement pas assez au yeux du potionniste mais il vit le jeune homme commencer à s'agiter. Il faisait un cauchemar si il en croyait le visage crispé à côté de lui.

Severus se rapprocha du lit et s'assit dessus. Il allait poser sa main dans ses cheveux, quand le lion se redressa en poussant un cris. Sa respiration était hachée et ses yeux semblaient chercher quelque chose. Quand ils tombèrent dans les siens, Harry se figea.

- Pro... Professeur ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Vous vous êtes évanoui à cause du manque de sommeil et de nutriments.

- Je... Je vais bien maintenant alors...

- Vous osez me mentir ? Cela fonctionne peut-être avec vos amis mais pas avec moi.

- Je... je...

- Je vois bien que vous allez mal depuis la rentrée. En fait, je suis même sûre que vous allez mal depuis la bataille final.

- Quoi ! Co... Comment ?

- Vous pensiez vraiment que je ne verrais pas à travers vos faux sourires et vos mensonges. J'ai été espion, il en valait donc de ma survit de faire attention au moindre détail.

Il avait remarqué que j'allais mal. Il a continué à faire attention à moi et il a vue clair dans mon jeu de rôle. Mais alors pourquoi il n'a rien fait.

- Pour... pourquoi n'avoir rien fait dans ce cas ?

- Je... Il est vrai que j'aurais du faire quelque chose mais je ne savais pas quoi faire. Je suis le professeur que vous détestez. Si j'étais venu vous voir en disant que je voulais vous aider vous m'auriez rejeté. De plus, j'ai pensé, à tord, que vos amis finiraient par voir la vérité et qu'ils vous aideraient.

- Même si ils avaient vu que je ne vais pas bien, ils n'auraient pas pu m'aider. Parce qu'ils ne peuvent pas comprendre. Ils... Ils ne savent pas ce que ça fait de... de...

- Tuer.

Harry qui avait baissé la tête, la releva brusquement et fixa le potionniste ébahi. Lui, il n'arrivait jamais à le dire à voix haute. Il avait toujours un blocage.

- Vous avez tué et cela vous ronge de l'intérieur. Vous vous sentez dégoûtant, souillé et vous avez peur de transmettre cette souillure à vos amis ou qu'ils vous rejettent si ils prennent conscience de ce vous avez fait. Je sais très bien ce que vous ressentez. J'ai, moi-même, du prendre la vie de plusieurs personnes et que la victime soit un innocent ou un monstre, une vie est une vie.

- Professeur, j'ai... j'ai si froid. Je suis complètement gelé à l'intérieur. Qu'est-ce que je dois faire ? Je... Je... Je suis un monstre. Je...

Harry s'était mis à pleurer et Severus, ne pouvant en supporter plus, le pris dans ses bras. Le brun fut choqué par le geste de son professeur mais fini par enfouir sa tête dans son cou et se blottir encore plus contre lui. Il continuait de pleurer doucement.

- Harry, tu n'es pas un monstre.

- Si, j'en suis un. J'ai... J'ai...

- Tu n'es pas un monstre. Pour la simple et bonne raison que tu n'a pas pris plaisir à tuer. As-tu éprouvé du plaisir en le tuant ?

- Non!

- Alors tu n'es pas un monstre. Voldemort, Bellatrix et bien d'autre sont des monstres parce qu'ils prenaient plaisir à tuer, à torturer. Mais ce n'est pas ton cas, toi, tu y as été obligé tout comme moi. Est ce que tu pense que je suis un monstre ?

- Non. Vous, vous êtes courageux et fort. Vous avez risquer votre vie alors que tout les espoirs reposait sur le fait que je puisse accomplir la prophétie. Vous avez crû en moi... et vous m'avez protégé de nombreuses fois... Vous n'êtes pas un monstre... Vous... êtes... un héro... mon héro.

Le jeune lion venait de s'endormir dans les bras de son professeur. Plus précisément sur ses genoux où il avait fini par migrer au fil de la conversation. Il était là, à califourchon sur le maître des potions, collé à son corp. Ses mains avaient agrippé la robe noir et sa respiration régulière caressait sa nuque.

Severus, lui, était toujours figé par les mots du jeune lion. C'était la première fois qu'on le qualifiait de héro et qu'on remarquait ce qu'il avait fait. Quand il sortit de ses pensées, il s'aperçut que le jeune homme n'était pas près de le lâcher. Alors il s'allongea sur le lit avec lui, le colla un peu plus à lui - c'était quand même un lit pour une seul personne - les couvra d'un drap et ferma les rideaux pour s'endormir peu de temps après.

HPHPHP

Actuellement, Harry se sentait incroyablement bien. Il n'avait pas froid, au contraire. Une source de chaleur se trouvait contre lui. Elle avait une bonne odeur de fraise et de menthe, et elle le serrait dans ses bras. Il se colla contre elle un peu plus et enfouis sa tête dans son cou.

Attendez! Bras! Cou! Depuis quand mon lit possède une source de chaleur avec des bras et un cou.

Le Griffondor ouvra brusquement les yeux et se retrouva nez à.. torse. Il releva les yeux et vit deux orbes noir le fixé avec un rictus collé aux lèvres.

- Suis-je confortable Mr Potter ?

Le dit Mr Potter se recula soudainement, voulant mettre de la distance entre lui et son professeur, mais il tomba du lit - Vous vous rappelez, un lit pour une personne - les quatre pattes en l'air.

Il se releva et vit que son professeur s'était redressé sur le lit. Puis, il remarqua qu'il faisait nuit dehors. Il avait donc dormi toute la journée. Ça n'était pas arrivé depuis... depuis... depuis la bataille final. Pour la première fois depuis longtemps, le jeune lion de sentait enfin reposé. Et cette sensation de froid intense dans son coeur avait considérablement diminué. Elle était toujours là mais moins douloureuse, moins tranchante.

- Vous n'avez toujours pas répondu à ma question Mr Potter.

Harry tourna sa tête vers le potionniste et se rappela qu'il avait dormi avec l'homme. Une rougeur traîtresse envahi ses joues et il du mettre tout les efforts du monde pour que sa voix puisse prononcé une réponse.

- Ah... euh... oui, enfin je veux dire... désolé. À cause de moi vous...

Mais avant qu'il ne puisse finir sa phrase, son ventre se décida de se rappeler à lui en émettant un gargouillement sonore. Ce qui augmenta les rougeurs du brun.

- Eh bien après avoir aussi bien dormi, votre corps réclame de la nourriture. Un elfe vous apportera un plateau, prenez également les potions qui sont sur la table de nuit en finissant par celle de sommeil sans rêve. Vous avez encore besoin de repos. Mme Pomfresh vous examinera encore une fois demain matin et décidera si vous pouvez sortir ou non.

- Vous partez ? Ah! Euh...

Le Griffondor était tout aussi surpris que l'ancien espion. Les mots avaient dépassé sa pensée et il baissa la tête pour cacher un minimum son visage en feu.

- Eh bien Mr Potter, je dois aller faire ma ronde puisque la plupart des préfets sont parti en vacances mais si vous avez besoin de moi pour quoique ce soit, la porte de mon bureau et de mes appartements vous sont ouverte.

- Hein !

- Le mot de passe est verum occultatum. Bonne nuit Mr Potter.

- Bonne nuit professeur.

HPHPHP

Ginny était inquiète. Elle n'avait pas vu son future petit ami depuis le matin de la veille. Il s'était évanoui alors qu'elle réceptionnait la potion dans les mains de son amie. Celle-ci l'avait reçu le matin même de son copain car il était en rupture de stock avant.

Donc, la fille Weasley était inquiète car c'était ce soir était le grand soir et qu'il n'était toujours pas sorti de l'infirmerie. De plus l'infirmière n'avait permis aucune visite et elle ignorait de quoi il souffrait. Mais ses inquiétudes s'effacèrent quand elle le vit passer les portes de la grande salle au repas du midi.

Elle lui sauta presque dessus et lui posa des tas de questions sur ce qui c'était passé. Elle fut rassuré quand il lui dit que c'était juste un début de grippe et qu'il était maintenant entièrement guéri.

Elle l'emmena s'assoir à leur table et se colla à lui pendant tout le repas. Vers le dessert, elle décida de commencer à mettre en place son plan.

- Harry, comme tu le sais on est très peu à être resté ici pour les vacances. Donc, avec quelques élèves des autres maisons, on s'est dit qu'on pourrait organisé une fête en petit comité dans la salle sur demande. T'es d'accord ?

- Hein ! Ah... euh oui, d'accord.

- Super alors on se rejoins à 20h à la salle sur demande.

La rouquine s'en alla en faisant un bisous sur la joue de son lion. Elle était partie commencer les préparatifs de leur petite fête. Elle n'avait pas menti, elle avait eu l'idée de la soirée avec les autres élèves, mais cette fête était organisé rien que pour eux deux, en petit comité.

Dans la grande salle, Harry n'avait pas vraiment écouté la Griffondor. Il avait juste compris qu'il y avait une fête à 20h à la salle sur demande. En fait, le jeune homme était préoccupé par quelque chose d'autre.

Quand il s'était réveillé se matin, il ne se sentait pas aussi bien que la veille. Certe, il avait dormi les 8h minimum nécessaire à son repos mais... le froid était un peu revenu et il avait ressenti un manque. Il ne savait pas ce qu'il lui manquait mais c'était là, dans un petit coin de son coeur.

Il leva tête vers la table des professeurs et vit que le maître des potions le fixait. Il lui fit un signe de tête, sachant très bien qu'il ne voulait pas voir un de ses faux sourire, et le professeur lui retourna son geste de la même manière. C'est alors qu'il se rendit compte que le froid avait diminué.

Il fini de manger, même si ce n'était pas encore une quantité suffisante, les potions de nutriments aidaient. De cette façon, il pourrait rependre un appétit normal au fur et à mesure de son rétablissement psychique.

Il parti ensuite en direction du lac. Il faisait très froid mais il aimait la tranquillité du lieu. Il pouvait réfléchir à ce qui le perturbait en ce moment, le froid dans son coeur.

Il ne comprenait pas pourquoi le froid était revenu ce matin. Il n'était pas aussi tranchant qu'avant mais plus que la veille. Puis elle avait de nouveau diminué dans la grande salle.

Au début il pensait que c'était parce qu'il avait dormi mais hier soir aussi et pourtant... Alors pourquoi ? C'était quoi le lien ? Il se remémora les événements de la veille puis ceux de la grande salle pour voir si il trouvait un point commun. Et au bout de plusieurs heures d'analyse et d'hypothèses, il avait trouvé.

La veille, il avait dormi... avec son professeur. Et dans la grande salle, le froid avait commencé à diminué quand il avait posé ses yeux sur le potionniste. C'était lui le dénominateur commun. Mais pourquoi ? Sûrement parce que, lui,

il le comprenait, il avait vécu la même chose que lui, il savait par quoi il passait.

Il voulait aller lui parler, pour confirmer son idée mais quand il se releva, il se rappela de la fête. Il regarda l'heure et vit: 19h. Il avait passé toute l'après midi dans ses réflexions. Et maintenant il lui restait à peine une heure pour se préparer et rejoindre les autres à la salle sur demande.

Il couru jusqu'au dortoir et s'enferma dans la salle de bain pour prendre une douche rapide. Il enfila ensuite un pantalon noir plutôt moulant et un t-shirt gris foncé, aussi moulant. Ses amis et surtout Ginny avaient refait sa garde robe mais lui s'en fichait. Il avait pas la tête à penser à la mode ou d'autre truc de ce genre donc il les avait laissé faire. Il essaya de se coiffer mais c'était peine perdu. Quoique, si il les laissaient pousser encore un tout petit peu plus, il pourrait les attacher.

Enfin, il sortie de la salle commune et se dirigea vers la salle sur demande. Arrivé devant la porte, il regarda à nouveau l'heure. Il avait juste deux minutes de retard. Il ouvrit la porte sur une salle où la lumière était tamisée et une douce musique s'élevait. Mais il n'y avait personne sauf Ginny.

- ils sont où les autres ?

- Oh! ils ont dit qu'ils auraient un peu de retard. J'ai voulu t'avertir avant mais je ne t'ai pas trouvé.

- Ah ok.

- Tu viens t'assoir ? Je te serre une bierre au beurre en attendant.

- Oui, merci.

Harry se dirigea vers le coin droit de la pièce où un grand canapé rouge bordeaux était installé devant une cheminée. La lionne parti vers la table au centre où une multitude de boissons et de nourriture étaient posé dessus.

Elle remplit le verre et y versa la potion qui était devenu transparente au contact de la boisson. Elle rejoignit ensuite son lion, dans une démarche féline sur ses talons hauts aussi rouge que sa robe moulante très courte. Elle s'assit à côté de lui et exposa son décolleté plongeant en tendant le verre.

Elle eu un sourire quand elle le vit boire à grande gorgé. La potion faisait effet au bout d'une dizaine de minutes, donc la rouquine se fit un plaisir de faire la conversation pour le distraire des gestes de plus en plus entreprenants qu'elle exerçait sur lui.

De son côté, Harry se sentait bizarre. Il commençait à avoir chaud et son corps devenait plus sensible au toucher de la jeune fille. Puis il commença à avoir un doute.

- Ginny ?

- Oui Harry chérie.

- À quelle heure arrivent les autres.

- Je ne pas, ils ont dit qu'ils seraient très en retard et donc de commencer sans eux, pourquoi ?

Le jeune homme savait que quelque chose n'allait pas. Son coeur devenait de plus en plus froid alors que son corps bouillonnait.

- Ginny, qu'est-ce que tu m'a fait.

- Mais rien pourquoi ? Tu ressent quelque chose quand je te touche.

- Ginny qu'as-tu mis dans mon verre ?

Le lion s'était levé et toisait la soeur de son ami d'un regard noir. Il savait que ce n'était pas normal que son corps réagisse comme ça. Et ça avait commencé après qu'il ait bu son verre. La lionne le regarda étonné, ne s'attendant pas à une telle réaction de sa part.

- Je n'ai rien mis voyons.

Tenta-t-elle de dire. Pensant qu'il ne savait juste pas quoi faire face à son désir pour elle. Mais...

- Ne me ment pas ! Je sais que tu as mis quelque chose. Je te laisse une dernière chance.

- Je... J'ai mis un aphrodisiaque. Mais ! Mais c'est parce que je pensais que si tu éprouvait à nouveau du désir pour moi tu finirais par m'aimer.

- Ginny, je t'ai déjà dit que je ne t'aimais pas et que je ne pouvait plus continuer notre relation.

- Mais pourquoi ? Je ne te plait pas ? Pourtant tu ne t'es pas gêné avant.

- On s'était mis d'accord. C'était seulement du réconfort mutuel car on pensait qu'on allait mourir mais maintenant c'est fini.

- Je ne veux pas. Je t'aime et je sais que tu finiras aussi par m'aimer. Et on vivra heureux ensemble, tu verras.

Harry Potter, le survivant, le sauveur était dans une colère noir. Il commençait à rire mais d'un rire nerveux qui essayait de contenir toute sa rage pour ne pas blesser la jeune fille. Celle-ci commença à avoir peur quand elle vit la magie mal contenue s'échapper.

Soudain, le froid se fit encore plus intense dans le coeur du jeune lion et la tristesse remplaça la colère.

- Finalement, tu es comme les autres. Non, tu es même pire. Tu ne pense qu'à toi et à ton petit bonheur. Tu t'en fou complètement de ce que je peux ressentir. Tu veux juste m'avoir comme un objet pour satisfaire tes désirs et ainsi vivre ta petite vie parfaite.

- Harry je...

- LA FERME ! je ne veux plus te voir, ne me parle plus, ne m'approche plus. Si tu le fait je te ferai regretter le jour où tu as posé les yeux sur moi.

Sur ces paroles, le Griffondor sorti de la salle et se mis à courir. Il ne savait pas quoi faire d'autre. Tout à coup, son corps se rappela à lui. Sa respiration était lourde, son corps bouillant mais son coeur si froid. Des larmes commençèrent à couler et il pensa à la seul personne qui pouvait le comprendre et l'accepter. Severus.

Il se releva du sol sur lequel il n'avait pas eu conscience d'être tombé et se dirigea vers les cachots. Il arriva devant le tableau de Salazar après ce qui lui sembla des heures de trajet. Il prononça le mot de passe et entra pour s'écrouler au milieu du salon.

HPHPHP

Le maître des potions se détendait dans son bain et repensait à la journée d'aujourd'hui. Son jeune lion était dans la lune à midi mais il lui avait fait un signe de tête. Il en était satisfait, il n'aurait pas voulu recevoir un de ses faux sourire et il était trop tôt pour qu'il en face un vrai à quiconque.

Dans l'après midi, il avait vu le brun au bord du lac et avait voulu le prendre dans ses bras comme la veille. Cependant, il ne pouvait pas. C'était à lui de faire le premier pas. Il devait aller à son rythme et prendre le temps de se reconstruire. Si il avait besoin de lui alors il serait là.

Il avait donc passé le reste de sa journée à faire des potions de nutrition, puis quand il avait vu 20h, il avait décidé de prendre un bain. Ce soir c'était au tour de Minerva de faire la ronde de nuit, alors il pouvait se prélasser comme il le voulait.

Soudain, alors qu'il s'était presque endormi dans l'eau chaude, un gros bruit retenti comme quelque chose qui tombe. Le potionniste se releva, entoura sa taille d'une serviette et sortie avec sa baguette en main, on ne savait jamais.

Quand il pénétra dans son salon, il vit que la petite table ronde était renversé et à côté se trouvait...

- Harry!

Il se précipita sur lui et vit que sa réspiration était laborieuse, ses joues étaient rouge mais il n'avait pas de fièvre. Il le porta jusqu'à son lit et regarda si il n'avait rien de cassé. Mais lorsqu'il posa ses mains sur ses côtes, le lion émi un faible gémissement. Il releva les yeux et le vit réveillé.

- Harry, qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as mal ?

- Pro... Professeur ? Votre... visage.

Harry n'en croyait pas ses yeux, il devait rêvé. Son professeur était magnifique. Et pas juste son visage, son corps aussi. Il était musclé mais pas trop et un tatouage tribal ornait son pectoraux droit. Il allait le toucher mais une nouvelle vague de chaleur l'envahi, lui tirant un gémissement.

- Harry, on parlera de mon visage plus tard. Dis-moi se qui t'arrives.

- Ginny... elle... a mis... un aphrodisiaque dans... mon verre. Professeur... aidez-moi. Je vous en pris... mon corps... J'ai trop chaud.

Un aphrodisiaque ? Oh par Salazar, si je choppe cette... Non! Pour le moment il faut que je m'occupe de lui mais... Il n'y a pas vraiment de remède contre les effets. Surtout si je ne sais pas de quel type il s'agit. Merde, que faire ?

- Professeur...

- Harry, il n'y a rien que je puisse faire, je ne sais pas quel genre d'aphrodisiaque elle t'a fait boire. Tout ce qu'on peut faire c'est attendre que les effets se dicipent.

- Nooon, je ne... pourrais pas. Je vous en pris... faites quelque chose.

Le corps du lion était en feu et depuis qu'il avait vu Severus, le froid de son coeur était parti. La vision du corps de son professeur n'arrangeait en rien sa situation. Son désir montait, son coeur battait tellement fort et tout son corps lui criait qu'il voulait être toucher par l'homme.

Celui-ci était tiraillé entre son envie de le toucher pour calmer le désir qui brûlait dans ses yeux et le fait qu'il le détesterait davantage le lendemain pour l'avoir toucher.

- Professeur... touchez-moi...s'il vous plait.

- Harry... Je ne peux pas... je n'ai pas envie que tu me haïsse encore plus demain matin.

- Je ne vous déteste pas. Je ne vous ai jamais détester... Vous êtes le seul qui comprenne ma douleur et se souci réellement de moi. Vous êtes le seul à faire disparaître le froid qu'il y a dans mon coeur... même si je ne sais pas encore pourquoi. Tout ce que je sais, c'est que je ne pourrais jamais vous détester.

La déclaration qu'il venait de recevoir avait effacé tous ses doutes et lui avait fait réaliser ce qu'il ressentait pour le brun. De l'amour. Lui non plus, il ne pourrait jamais le détester. Peu importe à quel point il avait essayé de s'en persuader ou de se voiler la face. Maintenant, il ne pouvait plus. Alors il allait l'aimer du mieux qu'il pouvait et faire réaliser à son lion les sentiments qu'il semblait développer à son égard. Il se pencha donc à l'oreille du brun et murmura.

- Très bien Harry, mais je ne vais pas juste te toucher. Je vais te faire ressentir un plaisir tel que tu n'a jamais connu. Je sais que c'est ta première fois avec un homme alors je ferais attention, ne t'inquiète pas.

- Professeur... Je... Mmmmm.

- J'ai un prénom Harry, utilise le.

- Severuuuus... Aaaah...

Attention scene explicite

Le potionniste léchait et mordillait la peau du cou jusqu'à son lobe d'oreille qu'il pris en bouche. Ses mains s'avanturaient sous le t-shirt, caressant la peau halé. Il fit ainsi remonter le tissus et l'enleva tout en posant ses lèvres sur le torse. Encouragé par ses gémissements, il s'attaqua à ses tétons, les suçant, les mordillant.

Harry, lui, perdait la tête sous l'averse de sensations. C'était si doux et si éléctrisant. Il s'accrocha aux épaules de son professeur afin de garder un minimum les pieds sur terre mais c'était difficile. La moindre de ses terminaisons nerveuses étaient suscité et envoyaient des décharges jusque dans son bas ventre.

Son pantalon ne lui avait jamais paru si serré. L'homme continua sa descente vers son ventre et inséra sa langue dans son nombril. Le lion n'en pouvait plus, son bassin cherchait un contact mais les grandes mains le plaquaient contre le matelas. Lorsque la langue atteint le bord du pantalon, le maître des potions remonta jusqu'au visage de sa victime qui gémis de frustration.

- Nooon, Sev'.

- Impatient ? Pourtant ce n'est que le début.

- Tu es horrible.

- Je suis un Serpentard ne l'oubli pas.

Après une dernière hésitation, il abaissa son visage et posa ses lèvres sur les sienne. Le Griffondor ne perdit pas de temps et répondit au baisé avec gourmandise. Enffouissant ses mains dans les cheveux doux et lisse, il fini par ouvrir la bouche pour accueillir avec plaisir la langue chaude de son tortionnaire.

Lui aussi était avide de cette bouche, caressant leur langue dans une danse sensuel. Il s'installa entre les jambes du brun, sans rompre le contact, et lorsque leurs érections se rencontrèrent, malgré la barrière de tissus du pantalon, l'un étouffa un gémissement dans la bouche de l'autre qui grondait.

La chaleur montait entre les deux hommes qui se séparèrent lorsque le manque d'air se fit sentir. Severus descendit de plus belle sur le torse halé mais cette fois-ci, il déboutonna le pantalon et le fit glisser le long des jambes fines avec le boxer, vert. Cela l'amusa et il se décida à interroger son lion mais celui-ci était perdu dans la contemplation de son corps.

- La vue te plait ? Tu peux toucher si tu veux.

Un rougissement plus prononcé lui répondit et le brun se redressa un peu. Doucement, il posa ses doigts sur le tatouage qui l'intriguait, redessinant les traits. Puis sa bouche les remplaça avant qu'une vague de chaleur ne le traverse et qu'il quémande à nouveau le toucher de l'homme.

- Sev'... J'ai besoin de toi... Je...

- Je sais. Je vais te donner ce que tu veux.

Le potionniste rallongea son amant et l'embrassa sur les lèvres, la joue, derrière l'oreille puis descendit le long du cou. Lorsqu'il arriva pour la troisième fois devant l'érection du lion, il souffla légèrement sur le bout avant de le suçoter puis de le prendre entièrement en bouche.

Harry arrivait à peine à assembler deux pensées cohérentes. La chaleur de la bouche de l'homme autour de lui était incroyable et les vas et vient, tantôt rapide tantôt lent, allaient le faire jouir dans l'immédiat. Ce fût pour cette raison qu'il ne senti pas le premier doigt lubrifié entrer en lui et le deuxième lui laissa juste une sensation de gêne. Au troisième, Severus ressera sa prise sur le sexe du brun. Il cherchait le point qui ferait perdre la raison à son amour et quelques secondes plus tard...

- Aaaaah... Sev'... encore...

Mais il arrêta tout, souriant à la plainte que grogna le lion.

- Seeev'... pourquoi...Je t'en pris, reviens.

- Ne t'inquiète pas chaton, je ne t'abandonne pas. J'ai besoin que tu te détende sinon tu aura mal d'accord ?

- Oui

Le Serpentard embrassa son lion et après un sort de lubrification, commença à entrer doucement. Il lui murmura des paroles douces pour l'aider et lorsqu'il fut entièrement en lui, il s'arrêta.

Harry, n'avait pas mal à proprement parler ou du moins il avait connu pire, mais la sensation d'être écarté de la sorte était gênante. Pour se distraire un peu, il chercha les lèvres de son tortionnaire et l'embrassa langoureusement. Il aimait vraiment être embrasser par cette homme. Ses baisers étaient doux et passionnés à la fois. La sensation de sa langue s'enroulant avec la sienne, éléctrisante, le faisant littéralement fondre.

Après quelques secondes comme ça, il fit signe à son professeur qu'il pouvait commencer. Il y allait lentement, le laissant s'habituer à la sensation. Vraiment lentement. Trop lentement.

- Sev... plus...

- Plus quoi ? Que veux-tu chaton ?

- Tu aime vraiment me torturer. Mmmm... Plus... plus vite Sev.

- Il suffit juste de demander.

- Tu es vraiment... Aaaah... oui... là...

- On dirait que j'ai trouvé quelque chose d'intéressant... ici ?

- Aaaah... Mmmm... encore plus... Sev...

- Harry...

Harry était définitivement perdu dans les limbes de son plaisir, accompagnant les mouvements de l'homme, de son homme. Lui, continuait de maltraiter la prostate de son chaton. Allant toujours plus vite, toujours plus profondément en lui. C'était limite bestial et le Griffondor hurlait maintenant son plaisir.

Severus qui savait qu'il ne tiendrait pas plus longtemps, pris en main le membre du lion et exerça un va et vient identique à celui qu'il appliquait à l'intérieur de son amour. Les deux hommes ne tardèrent pas à se libérer, l'un dans main de son tortionnaire et l'autre dans l'antre chaude de son chaton. Tout deux criant, grondant le prénom de leur amour.

Le potionniste se retira doucement et s'allongea à côté du brun qui avait du mal à revenir à la réalité. Il leur lança un sort de nettoyage et remonta les drap sur eux. Lorsque Harry refit enfin surface, c'était pour mieux se blottir contre son tortionnaire après un dernier baiser et s'endormir.

- Bonne nuit Sev.

- Bonne nuit chaton.

Fin de la scène explicite

Le matin suivant, dans les appartements de l'horrible chauve-souris des cachots, un chaton se faisait réveiller de la plus belle des façon.

Une main lui caressait le dos et une autre les cheveux. Il était complètement allongé sur un corps chaud et il entendait les battements réguliers d'un coeur. Il ne voulait pas se réveillé mais la première main commença à descendre plus bas jusqu'à ses fesses.

Les événements de la veille lui revinrent en mémoire et lorsqu'il voulu se redresser, une douleur l'envahi au niveau des reins. Il grogna puis entendit un rire moqueur.

- Tu ne devrais pas te lever tout de suite chaton. Tiens bois cette potion, elle va soulagé la douleur.

Harry pris la potion et la bu en essayant de ne pas trop bouger, puis se réinstalla sur le corps. Les effets de la potion atténuèrent rapidement la douleur mais il décida de pas bougé. Les mains reprirent leurs caresses sur son dos et dans ses cheveux pendant que lui caressait le tatouage.

Ce manège dura plusieurs minutes jusqu'à ce que le professeur brise le silence.

- Harry, tu compte resté ici ?

- Pourquoi ? Tu veux que je parte ?

Harry avait arrêté tout mouvement et attendait avec peur la réponse.

- Non

- Alors je reste.

- Pourquoi ?

Severus essayait de faire comprendre à son lion les sentiments qu'il éprouvait à son égard, espérant que ce soit bien les même que les siens.

- Je ne sais pas. Je suis bien avec toi, je n'ait jamais froid.

- Comment ça ?

- J'ai remarqué que dès que je te vois, le froid qui est dans mon coeur diminue jusqu'à disparaître. Mais quand je ne suis pas avec toi, il revient et je souffre. J'ai envi de pleurer et ça devient insupportable. Encore pire qu'avant.

- Ça ne t'étais jamais arrivé de te sentir bien avec d'autres personne ?

- Non

- Même pas la fille Weasley. Vous sortiez ensemble pourtant avant.

Harry se redressa et le maître des potions fit de même, se callant contre les oreillers, son chaton toujours sur ses genoux.

- Pas vraiment, c'était juste physique. J'avais peur de mourir et je voulais juste ressentir de la chaleur. Je pensais qu'elle l'avait bien compris quand je le lui ai dit mais... apparemment non. Après la guerre, je ne pouvais plus la toucher de cette manière. Ni personne d'autre d'ailleurs. Je lui ais dit que je voulais arrêter et qu'elle passe à autre chose comme les autres.

- Mais elle ne l'a pas fait.

- J'aurais voulu pouvoir l'aimer. C'est ce qu'elle veut, ce que Ron veut, ce que tout le monde veut.

- Et toi ?

- Hein ?

- Qu'est ce que tu veux ?

- Moi ? Je ne sais pas. Je... Je veux juste être avec toi.

Le Griffondor était un peu désorienté par les questions de son professeur. C'était la première fois qu'on lui demandait ce qu'il voulait. Et sa réponse l'avait lui-même surpris.

- Pour combien de temps ?

- Pour... pour... pour toujours. Je ne veux pas être séparé de toi, jamais.

L'idée d'être séparé de son professeur le terrorisait.

Mais pourquoi ?

Il n'arrivait pas à mettre un nom sur les sentiments qui l'envahissaient. C'était la première fois qu'il ressentait une chose pareille.

- Moi non plus.

- Hein !

- Je veux qu'on reste ensemble pour toujours. Je veux te prendre dans mes bras et te caresser pendant des heures. Je veux m'endormir et me réveiller à tes côtés tous les jours. Je veux t'embrasser et te faire l'amour. Je veux te voir sourire pour de vrai. Le fait que tu puisse me détester et me quitter est insupportable et me brise le coeur.

Comment ? C'est exactement se que je ressens. Ca veut dire qu'il ressent la même chose que moi. Qu'il veut la même chose que moi.

- Harry, je t'aime.

Soudain ses yeux s'écarquillèrent. Il venait de comprendre.

C'est donc ça ? C'est ça que je ressens pour lui.

Et pour la première fois depuis des mois. Harry eu un vrai sourire.

- Je t'aime aussi Sev'.

S'ensuivit un baiser langoureux qui fit monter la température de leur corps et ils prirent tout leur temps pour se découvrir à nouveau.

Avec tout ça, ils oublièrent complètement que c'était le matin de noël. Qu'une Ginny folle de rage avait avertie son frère. Et que ses amis allaient sûrement ne pas être d'accord de sa relation avec leur professeur.

Cependant, Harry s'en fichait totalement. Il avait enfin trouvé son bonheur et comptait bien vivre lui aussi sa petite vie tranquille. Quoique, qui a dit que la vie avec un Serpentard tortionnaire était tranquille ?


Merci de m'avoir lu, j'espère que vous avez apprécié et que vous me laisserez vos avis et conseilles.

Comme je l'ai déjà précisé au début, il s'agit d'un test de publication et il se peut que mon histoire soit supprimé mais croisons les doigts pour que cela ne se produise pas.