L'abandon

« Zach Addy, vous êtes en état d'arrestation pour meurtre et complicité d'acte de cannibalisme. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra et sera retenu contre vous lors d'un procès. Vous avez le droit à un avocat, si vous ne pouvez pas en avoir un, il vous en sera commis un d'office. »

Tous regardaient cette scène, et tous ressentaient un grand sentiment d'injustice.

Camille paraissait impassible, mais elle bouillonnait à l'intérieur, elle repassait inlassablement toutes les preuves qu'ils avaient contre lui, en essayant vainement de trouver une faille, un vice de forme, mais rien. Ce n'était pas pour rien que l'institut Jefferson était le meilleur.

Angela n'avait pas pu retenir ses larmes. Elle pleurait sur l'épaule d'Hodgins, qui lui, serrait ses poings dans ses poches depuis le début. Il savait que Zach avait fait ça, car l'idée de Gormogon était d'une logique implacable, même s'il avait transgressé la logique pour lui sauver la vie, mais cela n'avait pour effet que de l'énerver encore plus.

Booth ressorti de la chambre d'hôpital de Zach avec Caroline. Il avait l'impression d'avoir arrêté un innocent, mais il n'avait pas eu le choix. Il regarda tout le monde avec tristesse.

B : Où est Bones ?

C : (regardant partout) Je ne sais pas Seeley. Elle était là il y a un instant

H : La dernière fois que je l'ai vu, elle pleurait.

A : Quoi ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

H : Beh… Euh… Je n'en sais rien…

B : (Prend son téléphone et compose un numéro) … … … … Elle ne répond pas.

A : Booth, il faut la chercher, elle ne pleure jamais normalement, j'ai peur qu'elle n'aille pas bien du tout.

B : Je sais… J'y vais… Vous… Faîtes ce que vous voulez…

Il sorti de l'hôpital et tout en se dirigeant vers sa voiture, il réessaya d'appeler Brennan, en vain. Il décida de commencer par sa deuxième maison : le Jeffersonian.

Booth savait que lorsque que quelque chose n'allait pas elle se réfugiait dans le travail.

Il arriva très vite à l'institut, il prit à peine le temps de se garer et monta rapidement vers le bureau de sa coéquipière. Il le trouva désespérément vide. Il en allait de même pour la plate-forme.

Il décida d'appeler Angela. Peut-être aurait-elle plus de nouvelles.

B : Angela ? C'est Booth.

A : Vous l'avez trouvé ?

B : Non...

A : Je suis vraiment inquiète, elle ne répond pas au téléphone.

B : Pouvez-vous allez voir au Royal…

A : Nous y sommes… pas elle. Personne ne l'a vue.

B : Ok je vais aller voir chez elle.

A : D'accord. Vous me tenez au courant.

B : Oui.

Tout en téléphonant il était retourné à sa voiture. Il s'assit et tenta une nouvelle fois de joindre sa collègue. « Bones répondez bon sang… » Mais Seeley n'eut aucune réponse. Il démarra en trombe et prit la direction de l'appartement de Brennan. Son intuition lui disait qu'il se passait quelque chose, qu'elle n'allait pas bien. Il ne savait pas pourquoi, mais il le sentait.

Arrivé devant l'immeuble, il se gara et monta les marches quatre à quatre. La porte était fermée à clé. Il remercia le ciel d'avoir récupéré les clés de sa collègue après qu'un meurtre avait eu lieu chez elle. Il entra et passa dans toutes les pièces. Pas de trace de Temperance. Il s'affala dans le canapé, et se mit à réfléchir. C'est à ce moment-là que son téléphone sonna.

B : Booth

A : Elle est avec vous ?

B : Non, Angela.

A : Zut… Je suis rentrée chez moi après votre appel, je me disais qu'elle y serait peut-être, mais non.

B : Elle n'est pas chez elle. Je vais rentrer pour me changer, et je vous retrouve au Jeffersonian. Elle y sera peut-être retournée.

A : D'accord à tout à l'heure.

B : Au revoir.

Il reprit sa voiture, et se dirigea vers son appartement. Il continuait de réfléchir où Brennan pouvait être. Il se dit qu'il irait voir au cimetière où sa mère était enterrée. Il parka sa voiture, et pour une fois décida de monter par les escaliers. Arrivé au palier avant le sien, il s'arrêta brusquement. Elle était là ! Les yeux rougis, recroquevillée sur les marches. Il s'approcha d'elle, et s'assit à ses côtés.

B : Bones, on vous a cherché partout, tout le monde s'inquiète.

Br : Désolée… J'avais besoin d'être un peu seule…

B : C'est ce que je vois… Hey, vous grelottez… Venez !

Ils se levèrent et entrèrent dans l'appartement de Seeley. Elle s'installa dans le canapé, tandis qu'il se dirigeait vers la cuisine. Il en profita pour appeler Angela.

B : Allo ?... Oui c'est bon… Devant chez moi, elle avait besoin de solitude… Non, je m'en occupe… D'accord… A plus tard.

Lorsqu'il revint dans le salon avec les cafés, Brennan s'était endormie. Il ne voulait pas la réveiller, il la prit donc dans ses bras et la porta jusqu'à sa chambre, il lui enleva sa veste et ses chaussures et la couvrit. Il la regarda dormir pendant quelques minutes, avant de retourner dans le salon. Il alluma la télé, et décida de ne pas la réveiller avant au moins deux heures.

Une heure et demie plus tard, il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir, il se leva et passa la tête dans le couloir.

B : Ça va ?

Br : Pourquoi m'avez-vous laissée dormir ?

B : Vous aviez l'air fatigué… Un café ?

Br : Volontiers… (S'assoit sur le canapé, et attend le retour de Booth) Je suis désolée pour tout à l'heure. Je ne voulais inquiéter personne.

B : Je sais… Maintenant vous êtes là, tout va bien.

Br : Mmhh…

B : Vous voulez en parler ?

Br : (Au bord des larmes) Pourquoi a-t-il fait ça ? Il savait ce qui lui pendait au nez. Maintenant je vais devoir le remplacer, ce qui est impossible.

B : Pardon ? Vous voulez dire que vous étiez dans cet état à cause de ça ?

Br : Bien sûr !

B : Bones ! J'espère que vous y croyiez, parce que ce n'est pas mon cas. On ne se met pas dans des états pareils, pour ce genre de bêtise, vous encore moins.

Br : (choquée) Il m'a abandonné… (Fond en larme)

B : (S'asseyant à côté d'elle) Hey… Tout va bien…

Br : Non. Il m'a abandonné, comme mon père, comme mon frère, comme Sully… Vous ferez pareil un jour.

B : Oh non… Je ne vais pas vous abandonner. Pourquoi ferais-je ça ?

Br : Je ne sais pas… Tout le monde le fait. Pourquoi ça changerait ?

B : Parce que je ne suis pas tout le monde (son téléphone sonne) Excusez-moi… Booth… Non… Oui ce midi… Je ne suis pas sûr que… bien monsieur… Au revoir.

Br : Que se passe-t-il ?

B : Le corps d'une jeune fille a été retrouvé au niveau du Palomar Hôtel sur Pst.

Br : Allons-y

B : Vous êtes sûre ?

Br : Oui

B : Ok. Mais on en reparlera.

Ils sortirent et prirent la voiture de Booth pour se rendre sur les lieux. Arrivés là-bas, la police, déjà sur place, les briefa. Un des cuisiniers de l'hôtel était sorti pour fumer une cigarette, alors que c'était interdit, il s'était donc mis à l'écart dans une ruelle quelques mètres plus loin, et avait découvert le corps derrière une poubelle.

B : Alors Bones ?

Br : Ne m'appelez pas Bones ! C'est une jeune femme de type caucasien, âgée d'environ 16 à 19 ans, je vois des traces de plaies par arme blanche, au niveau du sternum et des côtes.

B : Elle est là depuis combien de temps ?

Br : Trois à six mois d'après la décomposition du corps. Il y a trop de chairs, je ne peux pas en dire plus. Il faudra prendre tout ce qui se trouve dans un périmètre de trois mètres autour de la victime.

B : Pourquoi pas toute la rue ?!

Br : On n'a pas assez de place au Jeffersonian !

B : C'était une blague Brennan.

Br : Oh…

Ils laissèrent des agents sur place et se rendirent directement à l'institut. A peine arrivés, Angela se jeta dans les bras de Temperance et l'emmena à l'écart.

A : tu sais que tu m'as fait peur ma chérie. On était tous très inquiet.

Br : Je sais, je suis désolée.

A : Comment ça va ?

Br : Bien (tête spé Angela) C'est vrai, j'ai discuté avec Booth, ça va mieux.

A : ok, si tu veux parler, je suis là.

Br : D'accord merci.

B : (Passant la tête par la porte) Bones, on a plus besoin de nous pour ce soir, il faut qu'on en sache plus, Camille s'en charge. Angela elle…

A : J'y vais…

B : Ok. Bones vous venez ? Nous avons une discussion à terminer.

Br : J'arrive, je vous retrouve en bas.

Ils descendirent au parking et prirent la voiture de Booth. Ils suivirent la route jusqu'à l'appartement de l'agent spécial. Ce dernier se gara et regarda sa coéquipière qui n'avait pas dit mot de tout le trajet.

Br : Pourquoi vient-on ici ?

B : (souriant) On sera plus tranquille pour parler.

Ils montèrent en silence. Il se rendit à la cuisine et sortit deux bières du frigo, puis rejoignit Temperance dans le salon.

B : Bien alors… Vous me disiez que vous aviez peur que je vous abandonne.

Br : Je préfère ne pas en parler.

B : Vous voulez peut-être en parler avec Sweets ? Je pense que non. Et comme vous devez crever l'abcès, vous n'avez pas le choix.

Br : Que voulez-vous que je vous dise de plus ? C'est quelque chose d'ancré au fond de moi. Rien ne peut changer ça.

B : Ce n'est pas une fatalité Bones. Tout le monde ne va pas vous abandonner.

Br : Pas pour le moment, mais un jour vous changerez, je ne sais pas, vous aurez une famille, vous…

B : J'ai déjà une famille et elle vous aime.

Br : Quoi ?

B : Parker ! Il vous adore.

Br : Je l'aime bien également. Vous avez un fils formidable.

B : Merci. Mais n'essayez pas de changer de sujet. Tout ça pour dire que je suis là… et Angela aussi, elle est votre amie et je ne pense pas que ce soit le genre à laisser tomber les gens. Vous comprenez ce que je veux vous dire ?

Br : Oui… … Il est tard, il va falloir que je rentre.

B : Vous voulez rester manger ?

Br : Je ne veux pas vous déranger.

B : Je vis seul, je ne vois pas en quoi vous pourriez me déranger.

Br : D'accord (sourire)… Alors qu'est-ce que vous nous préparez ?

B : Des spaghettis à la Booth.

Br : Je vois… (Rire)

Ils se rendirent tous les deux dans la cuisine, et discutèrent de tout et de rien pendant que Booth préparait le repas. Ils allaient passer à table lorsque le téléphone sonna.

B : Booth… Oui… De combien ?... Ce n'est pas vrai… Angela a une identité ?... Bien… Oui merci Camille.

Br : Qu'a-t-on ?

B : Camille a fini l'autopsie. La victime était enceinte de 4 mois environ. Angela a pu refaire une reconstruction faciale, mais elle n'a rien trouvé dans le fichier des personnes disparues.

Br : ils ont peut-être besoin de moi (se lève).

B : Non, Camille m'a dit de vous prévenir, et que nous nous retrouverions demain matin au Jeffersonian. Maintenant mangez avant que ça soit froid.

Br : (se rasseyant) Bien… Bon appétit.

B : Vous aussi.

En mangeant ils discutèrent de l'affaire. Booth tentait de faire des hypothèses, toutes plus ou moins réfutées par Brennan. Après le repas, ils prirent un café et se mirent à discuter de Sweets.

B : A votre avis, pourquoi doit-on aller le voir ?

Br : Je ne sais pas. Je ne comprends pas en quoi un psy peut nous aider.

B : Je ne sais pas non plus. Nous n'avons aucun problème

Br : Je suis bien d'accord… il faut que je rentre.

B : Je vais vous raccompagner.

Br : Merci, mais ça va aller, je vais prendre un taxi.

B : il n'en est pas question Bones. Je vous ramène.

Br : Merci

Ils se levèrent, descendirent à la voiture de Booth, et partirent en direction de l'appartement de Brennan.

Br : Merci pour tout Booth.

B : De rien… (S'arrête) Nous y voilà… ça va aller ?

Br : Oui, a demain bonne nuit (sort de la voiture)

B : A demain

Il attendit qu'elle soit entrée dans le bâtiment pour repartir. Il hésitait à la laisser seule. Elle était forte, il le savait, mais la voir comme ça l'avait beaucoup inquiété.

Elle ouvrit son appartement et le trouva comme d'habitude bien rangé et vide, ce qui normalement ne la dérangeait pas outre mesure, ce soir ce vide prenait un tout autre sens. Elle n'avait personne avec qui partager ses doutes, ses angoisses, ses peines, mais aussi ses joies. Elle se mit à penser à Booth, qui sans pouvoir lui parler vraiment, avait Parker, petit garçon adorable, qu'elle avait « adopté » tout de suite, et qui l'avait lui aussi adopté. Elle n'avait personne, pas de mari, pas d'enfant, pas même un animal.

Elle alla se coucher, sans pouvoir penser à autre chose.

(Le lendemain matin, Institut Jefferson)

H : (voyant Booth arriver) Je n'ai pas trouvé grand-chose. Je peux juste vous dire que sur place, il y avait un homme, chaussant environ du 44, qui venait d'une ancienne fabrique de brique rouge.

C : J'avais remarqué des poussières rouges dans la fausse nasale de la victime, Hodgins a fait les comparaisons, c'est la même poussière.

B : Elle a été déplacée après ou avant sa mort ?

Br : D'après le peu de sang sur place, je dirais après sa mort. Hodgins as-tu…

A : (arrivant en courant) Je l'ai trouvée. Samantha Jackson, 18 ans. Elle est née à Portland, Oregon. Ses parents sont morts il y a deux ans, elle est venue à Washington pour vivre chez ses grands-parents, mais a quitté le domicile lorsqu'elle a commencé à travailler pour le juge Orwell.

B : Ses grands-parents sont toujours à Washington ?

A : Oui, voilà l'adresse.

B : Merci, Brennan vous venez ?

Br : Oui.

Ils partirent en direction des quartiers résidentiels de la ville. Ils s'arrêtèrent devant un petit pavillon bien entretenu. Booth frappa, et une dame d'une soixantaine d'années leur ouvrit.

Fê : Oui ?

B : Bonjour, je suis l'agent Booth du FBI, et voici ma collègue le Dr Brennan de l'institut Jefferson. Pouvons-nous entrer, nous avons à vous parler.

Fê : Bien sûr, entrez.

(Ils entrent et s'assoient au salon)

Hô : Bonjour, je suis M. Jackson

Fê : Ce monsieur est du FBI.

Hô : (s'asseyant) Que pouvons-nous faire pour vous ?

B : Voilà, nous avons retrouvé le corps de votre petite fille Samantha Jackson hier.

Fê : Mon Dieu !... Que s'est-il passé ?

Br : Elle a été…

B : Nous ne savons pas exactement, nous cherchons à le découvrir. Depuis quand n'avez-vous pas vu votre petite fille ?

Hô : elle a déménagé i mois environ, depuis nous n'avons plus de nouvelle.

Fê : quand est-ce arrivé exactement ?

Br : Il y a trois mois environ

B : Saviez-vous qu'elle était enceinte ?

Hô : Non, quand elle est partie elle avait un petit ami… Riley… Riley… Tu te souviens de son nom de famille ?

Fê : Riley Green.

B : Vous savez où je peux le trouver ?

Fê : Non. Je me rappelle qu'il était cuisinier, mais je ne sais pas où.

B : Bien, nous n'allons pas vous déranger plus longtemps… (Tends sa carte) si quelque chose vous revient, prévenez-moi.

Fê : très bien au revoir.

Ils montèrent dans la voiture de Booth. Ils allaient appeler Angela quand le téléphone de Bones sonna.

Br : Dr Brennan.

W : Bonjour Dr, c'est Wendell

Br : Dr. Bray ? Que se passe-t-il ? (Met le haut-parleur)

W : Le Dr Saroyan m'a appelé en renfort. Nous avons découvert la cause de la mort, elle a été poignardée avec ce qui ressemble à un couteau de cuisine. Nous cherchons encore l'arme du crime.

Br : Très bien.

B : Salut Wendell. Pouvez-vous nous trouver rapidement l'adresse d'un certain Riley Green ?

W : Pas de problème je vous rappelle.

B : Bien, merci.

Br : (Raccrochant) Bien, je suppose que vous voulez aller voir M. Green ?

B : Oui… J'y pense… Mme Jackson nous a dit qu'il était cuisinier, il peut facilement trouver un couteau.

Br : Ce n'est qu'une hypothèse, vous n'avez rien pour l'étayer. (Sonnerie de tél) oui… Attendez… (Met le haut-parleur)

W : J'ai trouvé Riley Green, il travaille chez M. Wong sur la 51è West. Il a un casier. Il a pris deux ans pour vol à main armée.

B : Merci Wendell.

Brennan raccrocha, tandis que Booth démarrait la voiture pour se rendre au travail de l'ex petit-ami de la victime.

Arrivés à destination, ils demandèrent à voir le jeune homme, qui s'enfuit lorsqu'il vit la plaque. Booth le rattrapa, et lui passa les menottes.

B : Pourquoi vous êtes-vous enfui ? Vous avez quelque chose à vous reprocher ?

R : J'ai eu des démêlés avec la justice, je n'ai pas envie de retourner en prison.

B : Vous allez nous expliquer ça au siège du FBI.

(Siège du FBI)

B : Sweets ? Je voulais vous voir.

S : Que se passe-t-il ?

B : Premièrement vous-allez venir avec nous pour interroger Riley Green. Deuxièmement, j'ai un petit service à vous demander.

S : Dîtes-moi.

B : Pourriez-vous avoir une discussion avec Bones. Elle m'inquiète…

S : Elle vous inquiète ? Dans le cadre du travail ?

B : Non… Ne commencez pas Sweets. Vous le ferez ou pas ?

S : Oui

B : Ne lui dîtes pas que ça vient de moi

S : Dites-moi en quoi elle vous inquiète.

B : C'est la réaction qu'elle a eu après l'arrestation de Zach.

S : C'est normal, c'est son ami.

B : C'est autre chose, on a un peu discuté, mais je préfère qu'elle vous en parle. (Ils entrèrent dans la pièce d'écoute.) Bones venez avec moi, Sweets oreillette. (Entre dans la salle d'interrogatoire.) Bien, M. Green, vous avez 24 ans. Vous travaillez dans un restaurant chinois. Avez-vous une petite amie ?

R : Non.

B : Vous êtes célibataire depuis longtemps ?

R : 3 mois et demi. Pourquoi me demandez-vous ça ?

Br : Samantha Jackson a été retrouvée morte assassinée.

R : Sam ? Vous plaisantez ? Que s'est-il passé ?

Br : elle a été poignardée avec un couteau à lame longue.

R : (les yeux emplis de larmes) La dernière fois que je l'ai vu c'était il y a trois mois et demi, le jour où nous avons rompu, je ne l'ai pas revue depuis.

S : (Par oreillette) Il a l'air sincère.

B : Elle a été assassinée il y a trois mois environ, en Juin. Vous étiez où en Juin ?

R : J'ai eu deux semaines de vacances pendant lesquelles j'étais chez mes parents au Nouveau Mexique. Le reste du temps je travaillais.

Br : Saviez-vous qu'elle était enceinte ?

R : (Interloqué) enceinte ? Comment est-ce possible ?

B : On ne va pas vous faire un dessin !

R : Je veux dire on s'est toujours protégé. Et les fois où elle craignait, c'est arrivé deux fois, elle a fait une prise de sang. Elles étaient toutes les deux négatives.

B : Elle aurait pu vous mentir

R : non les deux fois j'étais avec elle lorsqu'elle recevait les résultats.

S : (par oreillette) Je ne pense pas que ce soit lui. Elle était enceinte, s'il l'avait su il ne l'aurait pas tué, il l'aurait aidé.

B : Si elle vous avait dit qu'elle était enceinte, mais d'un autre qu'auriez-vous fait ?

R : Je l'aurais aidé, quelle qu'aurait été sa décision.

B : Vous souvenez-vous de quelque chose dans son comportement qui aurait été bizarre, anormal ?

R : … je ne sais pas… Elle avait l'air triste, presque apeuré.

Br : Quelque chose aurait pu lui faire peur ?

R : Je ne vois rien.

B : Bien, Vous pouvez y aller, mais restez dans le coin, on aura peut-être besoin de vous poser d'autre question.

R : D'accord

Ils retrouvèrent Sweets dans la salle d'écoute. Mais il ne leur apprit rien de plus. Quand ce dernier demanda à Brennan de le suivre dans son bureau, elle refusa en faisant remarquer qu'elle avait du travail.

(Jeffersonian)

Bones venait de passer une heure à regarder le squelette de la jeune femme lorsque Camille, accompagnée de Booth entrèrent.

B : Alors Bones, vous avez quelque chose ?

Br : C'est possible. En regardant plus en avant, j'ai découvert des traces de coups.

C : Elle a été battue ?

Br : Oui. Et d'après les marques, peu de temps avant sa mort.

B : Bones, je suis venu vous chercher, j'ai obtenu un RDV chez le juge Orwell

Br : Allez-y sans moi. Sweets vient de m'appeler, il veut me voir maintenant.

B : Vous préférez aller voir Sweets plutôt que de venir avec moi ?

Br : Non, mais plus vite ça sera fait, mieux ça sera…

B : Très bien. Bon on se voit après alors

Br : Oui, à tout à l'heure

Ils partirent chacun de leur côté. Temperance se rendit au John Edgar Hoover Building, où se trouvait le bureau de Sweets. Il l'attendait.

S : Dr Brennan. J'ai cru que vous ne viendriez pas

Br : Poudrant je suis là (s'assoit) Que me vouliez-vous ?

S : J'ai entendu dire que l'on s'était inquiété lors de l'arrestation du Dr Addy. J'aimerais que l'on en parle.

Br : Qui vous a dit ça ?

S : Angela

Br : Il n'y a rien à dire

S : Je suis sûr du contraire. Qu'avez-vous ressenti ?

Br : écoutez, je sais que c'est votre boulot, mais j'en ai déjà parlé, et maintenant tout va bien.

S : quoi d'autre ?

Br : …

S : Dr Brennan, je sais ce que vous pensez de ma matière, si vous préférez, on sort du bureau, et on peut en parler, en tant qu'amis.

Br : non, ça ira

S : Alors qu'avez-vous ressenti ?

Br : Mmhh… Je me suis sentie comme abandonnée, mais tout va mieux maintenant.

S : Pourquoi ce sentiment d'abandon ? A cause de votre père ? De votre frère ?

Br : Si vous connaissez les réponses pourquoi posez-vous les questions ?

S : C'est ce qu'on appelle une discussion

Br : Ecoutez, c'est gentil de vous préoccuper de mon état psychique, mais je vais bien. Maintenant, je dois vous laisser, j'ai du travail. (Se lève)

S : Mais Dr Brennan, je…

Br : (sortant du bureau) Au revoir

Elle retourna directement au Jeffersonian. Arrivée, Hodgins voulu lui parler, mais elle n'écouta pas, elle entra directement dans le bureau d'Angela.

Br : Pourquoi as-tu parlé à Sweets ? Tu sais que je n'aime pas les psys.

A : Attend ma chérie, de quoi tu parles ?

Br : De Sweets, il m'a dit que tu lui avais raconté pour moi et Zach, enfin que vous vous êtes inquiétés

A : je ne lui ai pas parlé, et Hodgins non plus.

Br : C'est Camille alors !

A : (rire) Je ne pense pas non plus.

Br : Qui aurait pu en parler alors ?

A : Booth !

Br : pourquoi aurait-il fait ça ?

A : Il était très inquiet pour toi l'autre jour. Je suppose que c'est pour ça.

B : (Passant la tête par la porte) Bones vous venez ?

Br : J'arrive

A : Ne t'énerves pas trop

Brennan rejoignit son coéquipier dans son bureau.

B : J'ai vu le juge, il n'a pas eu l'air très surpris par ce que je lui ai appris. Apparemment, il ne la portait pas dans son cœur, d'après lui, elle avait une vie assez dissolue. Mais elle travaillait bien… Bones vous m'écoutez ?... Bones ?

Br : Pourquoi avez-vous parlé à Sweets ?

B : Il vous a dit que ça venait de moi ?

Br : Non, il a dit que c'était Angela. Mais ce n'est pas elle, elle vient de me le dire. Des personnes restantes, vous êtes le plus probable.

B : Bones, je me suis beaucoup inquiété pour vous

Br : Nous avons parlé, et ça m'a fait du bien, maintenant ça va… Alors pourquoi ?

B : (s'énervant) Parce que je tiens beaucoup à toi !

Brennan resta muette. Elle ne s'attendait pas à ça. Ils étaient partenaires, et étaient censés avoir des relations de travail, amicale, tout au plus.

Mais elle avait ressenti un sens plus profond dans sa phrase. En plus de ça, il l'avait tutoyé. Jamais il ne l'avait fait. Elle ne savait plus quoi faire, ni quoi dire. Elle le regarda, tenta de dire quelque chose, sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche. Elle quitta son bureau en courant, descendit les escaliers, et se dirigea d'un pas rapide vers la plateforme où se trouvaient Camille et Hodgins.

Br : Vous m'avez dit avoir trouvé quelque chose ?

H : oui, j'ai fait des recoupements à partir des particules de poussières que nous avions. J'ai trouvé d'où elles proviennent.

B : (Arrivant tout juste) Vous avez une adresse ?

H : (Tendant un papier) La voilà !

B : Bones, avec moi. Tout de suite

H : C'est qui le roi du labo !

Ils montèrent dans la voiture de l'agent spécial, et firent la première partie du chemin en silence. Ce fut Booth qui le rompit en premier.

B : Je suis désolé.

Br : Pardon ?

B : Je suis désolé… D'avoir parlé à Sweets et de m'être énervé.

Br : Ce n'est pas grave. Nous avons un coupable à arrêter.

B : Oui… C'est là… (Brennan ouvre sa portière.) Où vous allez ?

Br : Voir si Samantha Jackson a été tuée ici

B : Il y a peut-être quelqu'un. Je vais voir. Ne bougez pas de là.

Booth sortit son arme, et descendit de la voiture. Il s'approcha du bâtiment, et entra. Temperance, pour une fois, attendit à côté du véhicule. Quelques minutes plus tard, Booth revint avec un homme menotté.

B : Il faisait le ménage, un peu tardivement mais bon… ne vous inquiétez pas, il reste encore assez de trace pour prouver que le meurtre a eu lieu ici.

Br : J'appelle Hodgins pour lui dire de venir.

B : D'accord. Demandez à Angela de nous trouver tout ce qu'elle peut sur un certain Mike Monaghan.

Br : Ok (elle s'éloigne)

B : Qu'est-ce qu'elle t'a fait pour que tu lui fasses subir ça ?

Mi : Je ne dirais rien sans avoir parlé à mon avocat, je connais mes droits.

B : Très bien, on en reparlera au FBI

Br : (Revenant) Hodgins sera là dans une dizaine de minute. Angela me rappelle.

B : Parfait… M. Monaghan désire la présence de son avocat.

Ils attendirent Hodgins en essayant de faire parler le suspect. Lorsque Jack arriva, ils partirent et se rendirent directement au siège du FBI. Angela les y attendait. Elle avait découvert que Mike Monaghan était en liberté surveillé. Il avait pris trois ans ferme pour tentative de meurtre. Elle avait également pu récupérer ses relevés téléphoniques.

B : Angela, Bones en salle d'écoute. Vous allez vérifier ses appels pendant que je l'interroge (ils entrent dans la salle d'écoute, Booth met une oreillette) vous me prévenez dès que vous avez quelque chose.

Br : D'accord

(Il entre dans la pièce où l'attendent Mike et son avocat)

B : Bien M. Monaghan, êtes-vous disposé à nous dire ce qui s'est passé il y a trois mois ?

Mi : C'était il y a longtemps… Je ne me souviens pas de tout ce que j'ai fait.

B : Ne me prenez pas pour une bille. Un meurtre ça ne s'oublie pas. Et puis vous nettoyez cette usine, une envie soudaine ? Ou un besoin irrépressible de cacher quelque chose ?

Avocat : (à Mike) Ne dîtes rien.

B : Nous n'avons pas besoin de vos aveux, les preuves sont suffisantes. J'aimerais néanmoins savoir ce qu'elle vous avait fait ? Elle voulait garder l'enfant. Vous étiez le père et vous n'avez pas supporté ?

Mi : Ce n'est pas moi le père.

B : Qui est-ce alors ?

Br : (par l'oreillette) C'est le juge Orwell. Ils se sont beaucoup téléphoné.

B : C'est le juge Orwell ?

Mi : Je veux passer un accord

B : Je vais voir ce que je peux faire.

Booth, Brennan et Angela se retrouvèrent dans le couloir. Le fait qu'il veuille passer un accord prouvait que Booth avait visé juste.

A : Ils avouent toujours aussi vite ?

B : Non… Mais là, il savait qu'il n'avait pas le choix… Je vais appeler Caroline.

Br : D'accord, on se rejoint au Royal Diner ?

B : Ok

A : J'y vais ma chérie, je dois rejoindre Jack.

Br : Bien à plus tard

Lorsqu'elle arriva au Royal, elle commanda deux cafés et une part de tarte. Elle venait juste d'être servie lorsque Booth arriva.

B : une équipe est partie arrêter le juge. Il a commandité le meurtre de Samantha Jackson. Il était le père de l'enfant… Mike était revenu nettoyer lorsqu'il a entendu qu'on avait retrouvé le corps à la télé.

Br : Et bien…

B : (mangeant sa tarte) Vous voulez goûter ?

Br : Non, vous savez bien que je ne mange pas de tarte

B : (Prenons un bout de tarte avec sa fourchette) Allez Bones ! Vous verrez ça va changer votre vie.

Br : D'accord !

Il porta la fourchette à la bouche de sa collègue, et la regarda manger avec un sourire.

B : Alors ?

Br : Elle est très bonne…

B : Héhé… Je sais bien ! Venez donc manger à la maison ce soir

Br : C'est à moi de vous inviter

B : Ce n'est pas faux ! (Regarde sa montre) Oh là ! Je suis en retard, je dois voir Parker. A quelle heure ?

Br : Disons 20h ?

B : Parfait à tout à l'heure

Br : A tout à l'heure

Brennan ne rentra pas directement chez elle. Elle passa par l'épicerie de son quartier pour acheter ce dont elle avait besoin pour le repas du soir. Elle avait prévu de faire des escalopes milanaises avec des champignons et un tiramisu en dessert. Arrivée chez elle, elle prépara le tiramisu, et sorti une bouteille de Gaillac.

Une fois que ce fut fait, elle alla prendre une douche. En sortant, elle passa son peignoir et se planta devant son dressing. Un autre jour, elle aurait passé un jean et un pull, mais ce soir elle avait envie de se faire belle. Elle fouilla dans son placard et trouva une petite robe noire, tant qu'assez décolleté. Elle releva ses cheveux, et se maquilla légèrement. Une fois prête, elle retourna en cuisine pour finir de préparer le repas. Elle venait tout juste de terminer, lorsqu'on sonna à la porte.

Br : Vous êtes en avance !

B : Vous êtes magnifique !

Br : Vous êtes pardonné… Entrez. (Ferme la porte) Comment va Parker ?

B : Il va bien. Il vous embrasse

Br : Vous lui direz bonjour de ma part. Un verre de vin ?

B : Volontiers

Br : Allez vous asseoir, j'arrive.

(Elle revient quelques minutes plus tard.)

B : J'ai eu Caroline. Apparemment, Melle Jackson a été violé. Le juge a tout avoué.

Br : Au moins il ne recommencera plus

B : Heureusement. (Bois une gorgée) Mmhh… C'est quoi comme vin ?

Br : Gaillac

B : Français… Les meilleurs… Qu'avez-vous préparé de bon ?

Br : Escalope milanaise et tiramisu.

B : Brillante anthropologue judiciaire, excellente écrivain et bonne cuisinière… Vous n'avez aucuns défauts.

Br : Je dois bien en avoir…

B : Bones, vous avez eu des nouvelles de Zach ?

Br : Non je n'ai pas eu le temps de l'appeler et encore moins d'aller le voir.

B : Moi non plus. Par rapport à notre discussion, vous allez mieux ?

Br : Oui, merci d'avoir été là. Vous avez été d'un grand réconfort.

B : De rien.

Br : Allons manger…

B : Oui.

Ils passèrent à table. Le diner se passa dans une ambiance de franche camaraderie. Ils parlèrent du prochain mariage d'Angela et d'Hodgins, de Russ qui, malgré sa détention, prenait une part assez active dans l'éducation des deux petites filles qu'il avait adopté.

B : Vous n'avez jamais voulu avoir d'enfant ?

Br : Je ne suis pas douée avec les enfants…

B : Faux… Archifaux… Vous êtes peut-être un peu terre à terre, mais je vous ai vu avec Parker, vous vous en sortiez bien.

Br : De toute façon, je n'ai pas le temps de m'occuper d'un enfant, entre l'écriture de mon livre et mon travail à l'institut…

B : Vous travaillez trop.

Br : J'aime mon travail.

B : Moi aussi, mais ça ne m'empêche pas de ne rien faire pendant toute une journée… M'asseoir et regarder la télé.

Br : Je n'ai pas de télé

B : Bones c'était un exemple.

Br : Ah… Un café ?

B : Oui

Br : Allons dans le salon…

B : ok

Booth parti le premier, et fut suivi de près par Brennan qui emmenait le plateau avec le café. Ils s'installèrent l'un à côté de l'autre et sirotèrent leur café en silence tout d'abord.

B : Vous êtes une hôtesse merveilleuse.

Br : Merci. Vous êtes un de mes premiers hôtes.

B : Combien en avez-vous eu ?

Br : Deux. Vous compris.

B : Qui était le premier ?

Br : Sully.

B : Il a eu tort de partir.

Br : Pourquoi dites-vous ça ?

B : Parce qu'il ne sait pas ce qu'il perd.

Br : (Interloquée) Je vous demande pardon ?

B : Vous êtes intelligente, belle, vous avez de l'humour, et vous savez ce que vous voulez…

Br : (Souriant) Merci

B : Vous êtes la femme idéale, pour certain.

Br : Vous savez vous n'êtes pas mal non plus, vous êtes intelligent et votre… vous avez dit…

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Booth avait pris ses lèvres et l'avait entraîné dans un fougueux baiser. Lorsqu'ils se séparèrent, ils haletaient. Booth souriait.

Br : Pourquoi ?

B : Pour deux raisons… La première, pour vous faire taire. La seconde, parce que j'en avais envie. Et vu votre façon de répondre, c'était également votre cas.

Br : Nous n'avons pas le droit… Nous sommes…

B : Bones laissez-vous… Laisse toi aller, nous ne sommes pas militaires. Et puis Angela et Hodgins vont se marier, pourquoi n'aurions-nous pas le droit ?

Br : Que vont penser les autres ?

B : Pour Angela, pas difficile de se douter, Hodgins lui il s'en moque royalement, quant à Camille tant que ça n'interfère pas dans le travail ça ne la dérangera pas.

Elle ne dit rien. Elle savait au fond d'elle-même qu'il avait raison, mais elle ne pouvait se résoudre à céder à ses sentiments. Elle ne s'était jamais autorisée à voir Booth autrement que comme un ami. Mais elle écoutait son cœur, et non sa tête comme elle le faisait habituellement, plus ses sentiments pour son coéquipier se révélaient.

B : Temperance tu es avec moi ?

Br : Quoi ?

B : tu n'as pas entendu ce que je t'ai dit ?

Br : Non, désolée

B : Je t'aime

Elle en fut interloquée, personne, pas même Sully ne lui avait dit. Sa seule réaction fut de poser ses lèvres sur celles de Booth.

Il n'en revenait pas d'avoir dit ça. Deux fois en plus ! Il s'était longtemps menti à lui-même. Maintenant il avait compris, il ne voulait pas passer à côté de quelque chose de fort.

Leur baiser se faisait plus pressant, Temperance entreprit d'enlever son T-shirt à Seeley. Une fois celui-ci par terre, Booth se leva, prit Brennan dans ses bras et l'emmena vers sa chambre où il la déposa sur le lit. Il la regarda quelques secondes et s'allongea à côté d'elle. Elle bascula sur lui et parsema son cou de petits baisers, pendant qu'il descendait la fermeture de sa robe. Il lui enleva et la fit basculer. Il entreprit de caresser et d'embrasser son corps. Ce faisant, elle défit la ceinture, et les boutons du pantalon qu'il portait, et lui enleva. Ils firent rapidement de même avec leurs sous-vêtements. Il la regarda. Il la trouvait belle. Lorsqu'il entra en elle, ils se regardaient dans les yeux. Il commença alors un mouvement de va et vient, doucement d'abord, puis de plus en plus vite, jusqu'à ce que leurs corps tremblent de plaisir. Sans se lâcher, ils s'allongèrent l'un à côté de l'autre, ils ne se quittaient pas des yeux. Ils s'endormirent ainsi sans qu'aucune parole ne soit prononcée.

Vers 5h du matin, Booth se réveilla et tenta de se lever sans réveiller Bones, ce qui fut peine perdue.

Br : Où vas-tu ?

B : Chez moi, prendre une douche.

Br : Tu peux la prendre ici.

B : S'ils me voient arriver avec les mêmes habits qu'hier, ils vont se poser des questions au Jeffersonian.

Br : Nous leur répondrons.

B : Tu veux leur dire ? tu es sûre ?

Br : pourquoi tu ne veux pas ?

B : Tempe je t'aime, je ne vois pas pourquoi je voudrais le cacher.

Br : Je t'aime aussi

Ils s'embrassèrent longuement, et rendormirent, jusqu'à ce que le réveil de Brennan se mette à sonner. Ils se levèrent, se préparèrent et partirent ensemble pour l'institut.

En garant sa voiture sur le parking du Jeffersonian. Booth remarqua que toute l'équipe était déjà là, même Sweets. Arrivés devant la porte du labo, il s'arrêta, déposa un baiser sur les lèvres de Temperance, et lui prit la main.

B : Prête ?

Br : Prête !

B : Allons-y

Ils entrèrent dans le labo sans que personne ne les remarque. Hodgins était en train de parler de complot, quand il tourna la tête et les vit, ce qui le fit s'arrêter dans sa phrase. Tous se retournèrent et furent abasourdis par ce qu'ils voyaient.

A : Ma chérie ! (la prend à part) Tu m'expliques ?

Br : Et bien notre relation a évolué.

A : Evolué ?... Raconte

Br : Hier soir il a mangé chez moi. Et… une chose en entrainant une autre…

A : Vous avez couché ensemble ?

Br : Oui.

A : C'était comment ? Je suis sûre qu'il est tendre

Br : C'est indiscret.

A : Donc il l'est… Tu l'aimes ?

Br : Oui, lui aussi.

A : (Prenant Bones dans ses bras) Je suis trop contente pour toi ma chérie

Br : Merci. Allons rejoindre les autres

A : Oui

(Elles retournent auprès des autres, Booth prend Brennan dans ses bras)

B : Pas de cadavre ?

C : Je te rappelle que c'est toi qui nous les emmène

B : Pas de cadavre ! Même pas un squelette Inca mort il y a 300 ans ?

Br : Seeley, les Incas vivaient il y a bien plus longtemps que ça

B : Certes… Donc pas de squelette ?

Br : Non

B : Bien, alors je t'emmène

Br : Je ne peux pas… Mon bouquin…

B : ton bouquin attendra

(Commencent à partir)

Br : Et on fait quoi ?

B : Je vais t'apprendre à ne rien faire

FIN