La Chimère
23h30 ! Tony venait tout juste de rentrer chez lui. Lui et son équipe avaient finis par arrêter les meurtriers d'un colonel. Cette affaire avait été compliqué car elle impliquait un général, le Directeur Vance avait donc fourré son nez partout, ce qui avait mis Gibbs en colère. Il détestait recevoir des ordres surtout d'un col blanc.
Tony s'assit dans son canapé, et alluma la télé. Il tomba sur « Il était une fois dans l'Ouest ». Film qu'il connaissait par cœur, mais en tant que cinévore qui se respecte, il ne pouvait zapper. Il regardait la télé depuis une vingtaine de minutes quand une petite musique se fit entendre : son téléphone. Il ne voulait pas se lever, il décida d'attraper sa veste qu'il avait posée non loin de là. Se faisant, il faillit tomber.
Il prit son téléphone. Il avait reçu un sms d'un numéro qu'il ne connaissait pas. On lui demandait de se rendre dans le bar qui se trouvait au coin de la rue. Lui qui pensait être tranquille, apparemment ce n'était pas du goût de tout le monde. Il prit sa veste, son arme et sa plaque, et descendit. Malgré la fatigue, il avait été intrigué par ce message.
Arrivé devant le bar, il comprit rapidement ce qui l'attendait, il alla s'assoir en face d'une jeune femme qu'il connaissait bien.
T : Bonsoir Jeanne.
J : Bonsoir Tony. Comment vas-tu ?
T : Je suppose que tu ne m'as pas fait venir pour me dire des civilités... Qu'est-ce-que tu veux ?
J : J'avais besoin de parler de chose importante avec toi.
T : Importante pour toi ou pour moi ?
J : Pour tous les deux j'espère.
T : (Soupir) Je t'écoute.
J : Voilà. Après le meurtre de mon père, j'ai voyagé, et j'ai beaucoup réfléchi... A toi, à nous…
T : ... Jeanne…
J : Laisse-moi finir s'il te plaît. J'ai donc beaucoup réfléchi. Ton mensonge m'a fait trop de mal, mais pas autant que celui de mon père. Ce que tu as fait, n'étais pas le but principal. Tu étais amoureux de moi. Et maintenant je pense que je t'ai fait plus de mal que tu ne m'en as fait. Je ne t'ai pas laissé t'expliquer, et je t'ai accusé du meurtre de mon père. Tout ça pour te dire que j'ai fini par réaliser que je t'aime toujours. Je n'ai jamais cessé de t'aimer.
T : Tout ça arrive bien tard, Jeanne.
J : Je ne te demande pas de me répondre maintenant. Mais j'aimerais que tu y réfléchisses. D'accord ?
T : (Se levant) Je vais voir... Au revoir Jeanne.
Il sortit du bar et rentra chez lui. Cette discussion l'avait passablement énervé. Il prit une douche et alla directement se coucher. Malgré la fatigue, il n'arriva pas à fermer l'œil de la nuit. Le lendemain matin, il arriva au siège du NCIS dans le même état de nerf.
Z : Bonjour Tony ! Ouh là ! Tu as une de ces têtes ! Comment s'appelle-t-elle ?
T : Ce n'est pas le moment Ziva.
G : Tony a raison ! On a un lieutenant mort. Prenez vos affaires.
MG : On va où patron ?
G : Norfolk.
Malheureusement pour Tony, McGee et Gibbs se fut Ziva qui prit le volant. Même après 3 ans aux USA, elle continuait à conduire à l'israélienne. Ils arrivèrent sur la base très rapidement. Un grand nombre de militaires avait été déployé pour protéger la scène du crime.
Hô : Monsieur ?
G : Agent Gibbs NCIS, voici les agents McGee, Dinozzo et David.
Hô : Suivez-moi. (Arrivant sur les lieux) Il s'agit du lieutenant James Parker. C'est sa mère qui l'a trouvé. Nous n'avons touché à rien.
G : Bien je vous remercie. Notre médecin légiste ne devrait pas tarder à arriver.
Hô : Très bien, Monsieur.
G : Tony photos, dessin, McGee empreintes, fouillez sa chambre, Ziva aller voir la mère du lieutenant.
T : (prenant l'appareil photo) bien patron.
Tony se mit au travail tout de suite sans faire aucune blague. Ducky et Palmer arrivèrent. Le médecin légiste fit un premier rapport à Gibbs : le marine avait été tué par balle entre 20 et 24 heures auparavant. La cause du décès était simple : il avait reçu une balle de 9 mm en pleine tête.
Pendant que Tony ramassait des preuves, Ziva qui était revenue se mit à discuter avec McGee.
Z : McGee ? Qu'est-ce qui ne va pas avec Tony ? Il s'est levé du mauvais côté ?
MG : Du mauvais pied Ziva ! J'en sais rien. Il ne m'a même pas cherché. Ce n'est pas normal.
Z : Je suis bien d'accord.
G : A propos de quoi ?
Z : De Tony. La mère du lieutenant s'appelle Nadya Parker. Elle est venue voir son fils car elle s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelle. Elle était très choquée. Elle m'a appris que son fils était fiancé à une certaine Mary Durham.
G : Bien vous me la trouvez.
T : C'est bon patron. J'ai pris tous ce dont on a besoin tout a été envoyé à Abby. Ducky a terminé il a emmené le corps.
G : Bien on rentre.
Ils passèrent leur matinée à faire des recherches sur le lieutenant Parker. Gibbs alla faire son rapport au Directeur Vance, emmena son Cafpow à Abby qui faisait fonctionner son spectrographe de masse plus que de raison, et alla voir Ducky qui commençait tout juste l'autopsie.
Vers l'heure du déjeuner McGee alla chercher des sandwichs avec Ziva. Leur principal sujet de conversation fut de nouveau Tony qui avait travaillé toute la matinée sans vraiment lever la tête de son écran. Son état les inquiétait tout en sachant qu'il ne dirait rien s'il n'en n'avait pas envie. Ils rentrèrent et distribuèrent les collations. Ils étaient en train de manger lorsque Gibbs arriva son café à la main. Tony avala rapidement sa bouchée, se leva et commença son rapport.
T : On a trouvé la fiancée. Elle est clean. Elle arrivera en début d'après-midi. J'ai également trouvé un rapport de police mettant notre lieutenant en cause dans une bagarre. Il se serait battu avec son beau-frère, il y a une semaine.
MG : Je n'ai rien trouvé d'anormal dans ses comptes en banque il y avait un versement de 1 000 $ il y a un mois, mais j'ai retrouvé la trace de ce virement. Il avait gagné à un jeu de hasard.
Z : Notre lieutenant n'a jamais eu de problème notable, à part la rixe de la semaine dernière. Bons états de service. Il travaillait à la détection des agents chimiques à la base.
G : Bien... Tony tu peux aller voir Abby. Voir ce qu'elle a trouvé. Les autres on continue comme ça.
T : Bien patron (il part).
G : Qu'est-ce qu'il lui arrive ?
Z : On ne sait pas patron. Il est comme ça depuis qu'il est arrivé ce matin.
(Labo d'Abby)
T : Alors Abby. Tu as quelque chose ?
A : Tony !... Oui. Bien Ducky a extrait la balle, c'est bien un 9 mm, un Smith et Wesson. Le meilleur c'est qu'il s'agit d'une arme répertoriée, impliquée dans deux attaques à main armée.
T : Quelque chose à voir avec notre lieutenant ?
A : Je ne sais pas Tony. Ça c'est ton boulot.
T : D'accord (commence à partir) Merci.
A : Attend ! Ce n'est pas tout ! Parker avait des fibres dans la bouche, je les ai analysées. Il s'agit de soie. C'est peut-être une cravate ou un foulard.
T : Tu as autre chose ?
A : Pas pour le moment.
T : Ok. A plus tard.
Il sortit du labo et se dirigea vers l'ascenseur. Lorsque les portes s'ouvrirent, il vit Gibbs. Il entra, et ouvrit la bouche pour parler. Il fut stoppé par le geste de son patron, qui arrêta l'ascenseur.
T : Qu'est-ce qui se passe patron ?
G : A toi de me le dire.
T : De quoi tu parles ?
G : Tu n'as jamais été aussi assidu au travail. Je ne dis pas que ça me dérange mais c'est le signe qu'il y a quelque chose qui cloche.
T : Tout va bien patron.
G : (claque l'arrière de la tête de Tony) Qu'est-ce qui se passe ?
T : (soupir) Hier soir en rentrant j'ai reçu un message me demandant d'aller au bar qu'il y a au bas de ma rue. J'y suis allé, et... Jeanne m'y attendait. Elle voulait me parler. Elle m'a dit qu'elle m'aimait toujours. Elle m'a demandé d'y réfléchir.
G : Et ?
T : Et je n'en sais rien.
G : Réfléchis... (Remet l'ascenseur en marche) en dehors du boulot.
Le reste du trajet jusqu'à l'open-space, se fit avec les explications des résultats d'Abby.
MG : Patron ? La fiancée est arrivée. Elle est en salle de réunion.
G : Ziva avec moi. Tony et McGee travaillez sur cette histoire de bagarre.
Gibbs et Ziva interrogèrent la jeune fiancée, mais il n'en ressortit rien de très intéressant. Le lieutenant Parker avait à peine parlé de sa bagarre à sa compagne.
Pendant ce temps Tony tentait d'ouvrir les fichiers relatant les deux attaques impliquant l'arme du crime sans succès.
T : Le Bleu ? Viens là.
MG : Qu'est-ce qui se passe ?
T : J'ai besoin de tes lumières McGeeck.
MG : (Se déplaçant) Fais voir.
T : Je n'arrive pas à ouvrir les fichiers.
MG : (Après avoir cliqué plusieurs fois) Et voilà.
T : Merci.
Ils se remirent au travail assez rapidement. Peu de temps après Gibbs revint seul. Ziva était descendu voir Abby. Il trouva Tony les pieds sur son bureau ce dernier se leva rapidement à l'arrivée de l'agent.
T : Les deux vols à main armées n'ont rien à voir avec notre lieutenant Patron. L'arme n'a jamais été retrouvée.
MG : Concernant la rixe. Apparemment ça a été assez violent. Le beau-frère de notre victime aurait proféré des menaces de mort.
G : Bien vous convoquez le beau…
MG : C'est déjà fait patron.
(Labo d'Abby)
Z : (Criant pour passer au-dessus de la musique) Abby ? Abby !
A : (Eteignant la musique) Ziva ! Désolée je n'ai rien pour le moment.
Z : Non je ne viens pas pour ça.
A : Ah ! Que se passe-t-il ?
Z : Tu as vu Tony aujourd'hui ?
A : Oui pourquoi ?
Z : Il ne t'a pas paru bizarre ?
A : Pas plus que ça ? Qu'est-ce qu'il a ?
Z : Je ne sais pas. J'espérais qu'il t'aurait parlé. Ce matin il était soucieux. Il n'a pas fait une seule blague. Et il a bossé comme jamais.
A : Effectivement... Il ne m'a parlé de rien.
Z : Je suis inquiète... S'il te dit quelque chose. Tiens-moi au courant.
A : Pas de problème.
(Retour à l'open-space)
G : Ducky a remarqué les traces de coup dues à la bagarre avec son beau-frère. Il a aussi remarqué qu'il avait été attaché et bâillonné avant sa mort.
T : C'est bizarre quelqu'un voulait le réduire au silence.
Z : C'est le plus qu'on puisse dire !
T : C'est le moins Ziva. Le moins qu'on puisse dire.
G : Quand doit-il venir le beau-frère ?
T : Demain matin.
G : McGee qu'avez-vous trouvé sur le beau-frère ?
MG : Ethan Hall, 32 ans. Il travaille à la logistique d'une grande entreprise de transport. Aucun casier judiciaire.
G : Bien Abby avait-elle quelque chose ?
Z : Non rien.
T : J'ai interrogé ses collègues. Apparemment c'était un gars sympa et calme. Jamais de problème avec ses supérieurs.
G : Bien. Rentrez chez vous. On se voit demain matin à la première heure.
T : Bonsoir patron.
MG et Z : Bonsoir patron.
Les trois collègues partis, Gibbs monta dans le bureau du Directeur.
G : Monsieur
L : Gibbs ! Où en êtes-vous ?
G : On avance doucement. J'aimerais parler avec le colonel McGuire en Irak, notre victime a été sous son commandement.
L : Je vais voir ce que je peux faire.
G : Bien, merci.
Gibbs sortit du bureau, repassa prendre ses affaires à son bureau dans l'open-space, et rentra chez lui. Il prit à peine le temps de se changer et descendit à la cave pour travailler sur son bateau.
McGee n'était pas parti toute de suite. Il était d'abord passé voir Abby. Il ne l'avait pas vu de la journée et décida qu'il lui ferait peut-être plaisir en passant au labo. Lorsqu'il arriva, il trouva Abby en train de mettre à jour son blog.
A : Tim !
MG : Abby. Comment vas-tu ?
A : Ça va ! Dis-moi qu'est-ce qui se passe là-haut ?
MG : De quoi tu parles ?
A : Tony... Et Ziva. Elle est descendue me voir tout à l'heure pour me parler de Tony. Il se passe quelque chose entre eux ?
MG : Pas à ma connaissance. Pourquoi ?
A : Elle avait l'air très inquiet.
MG : C'est bizarre... On verra bien.
A : Il était si bizarre que ça ?
MG : Il ne m'a pas charrié de la journée.
A : Effectivement... Bah ! Il devait avoir une bonne raison.
MG : Oui. Bonne soirée Abby.
A : Bonne soirée Tim.
Tony était rentré directement chez lui. Il n'arrivait pas s'enlever Jeanne de la tête. Il ne savait pas quoi penser. Elle lui aurait dit ça quelques mois auparavant, il aurait replongé tout de suite. Mais là beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts. Il en était là dans sa réflexion, lorsqu'on sonna à la porte. Il se leva et ouvrit la porte. Il fut surpris de voir Ziva. Il avait espéré que ça ne soit pas Jeanne mais il ne s'attendait pas à voir sa collègue.
T : Ziva ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Z : Je peux entrer ?
T : Bien sûr. (Elle entre)
Z : Je ne te dérange pas ?
T : Non... Tu ne m'as pas répondu.
Z : Oui... Voilà... Tu as été bizarre toute la journée, et je voulais savoir ce qui se passait.
T : Tu es la deuxième personne à me demander ça.
Z : Qui était la première ?
T : Gibbs.
Z : Et que lui as-tu répondu ?
T : (Soupir). Assieds-toi. Tu veux boire quelque chose ? Bière, café, ... ?
Z : Une bière, merci.
T : (De la cuisine) Pourquoi tu me demandes ça ?
Z : (Voyant Tony revenir) Parce que je m'inquiète...
T : Vraiment ?
Z : Vraiment.
T : (S'asseyant à côté de Ziva) J'ai revu Jeanne.
Z : (Légèrement énervée) Qu'est-ce qu'elle voulait ?
T : Me dire qu'elle était désolée et qu'elle m'aimait toujours ; elle me demande une seconde chance.
Z : Elle croit peut-être qu'en claquant des doigts tu vas revenir.
T : Je ne sais pas Ziva... Je ne sais pas.
Z : Ne me dis pas que tu vas retourner avec elle après ce qu'elle t'a fait ?
T : Je lui ai fait du mal également.
Z : Tu lui as menti, certes, mais tu étais sous couverture, et encore, tu as menti sur ta profession et sur ton nom. Elle t'a accusé de meurtre. Ça fait une différence.
T : Tu n'as pas tort Ziva. Mais le cœur à ses raisons que la raison ignore.
Z : Peut-être... Je dois y aller.
T : Attends. Pourquoi tu t'énerves ?
Z : Je ne suis pas énervée.
T : D'accord (souriant) Je te vois demain alors ?
Z : Oui. A demain Tony.
T : Au revoir.
Une fois Ziva partie. Tony sirota la fin de sa bière tout en réfléchissant à sa conversation avec sa collègue. Ses paroles raisonnaient dans sa tête. En un sens elle n'avait pas tort. Il s'endormit ce soir-là, sans avoir de réponse.
(Le lendemain matin open-space)
Il venait d'arriver au siège du NCIS, et avait à peine posé ses affaires quand son regard croisa celui, intense, de Ziva. Son téléphone se mit à sonner, il décrocha sans quitter Ziva du regard.
T : Dinozzo... Qu'est-ce que tu veux ? ... Je suis au bureau... Non... S'il y en a une elle est vraiment très mince, n'espère pas trop... (Il raccroche).
Z : C'était…
Hô : Bonjour. Je cherche l'agent Gibbs.
T : (Soulagé de ne pas avoir à répondre à Ziva) Qui êtes-vous ?
Hô : Ethan Hall. Je suis le beau-frère du lieutenant James Parker.
T : Ziva appelle Gibbs. Je l'emmène en salle de réunion. Suivez-moi.
(Quelques minutes plus tard)
T : Asseyez-vous.
E : Suis-je suspect ?
T : Ça dépendra de vos réponses.
E : Bien. Posez-moi vos questions.
T : Quelles étaient vos relations avec la victime ?
E : Il est... Était mon beau-frère. On s'entendait bien. Il m'a tout de suite accepté. Je ne suis pas militaire, mais j'ai été routier, je connais l'éloignement de la famille. On se comprenait.
(Arrivée de Gibbs)
T : Nous avons ici un rapport de police mentionnant une bagarre.
E : Oui, il m'a frappé la semaine dernière.
T : D'après ce même rapport vous avez violemment répondu.
E : Oui c'est vrai. Il m'avait accusé d'avoir trompé sa sœur et…
G : C'était faux ?
E : Non... Mais je ne voulais pas que ma femme ne l'apprenne. Et je ne le veux toujours pas.
G : Il a également été fait mention de menaces de mort. Vous ou lui ?
E : ... Moi. J'étais très énervé, et on dit beaucoup de chose sous le coup de la colère.
G : Le problème c'est que votre beau-frère est mort. (Prend Tony à part). Tu me le mets en salle d'interrogatoire.
T : Tu crois que c'est lui patron ?
G : Je n'en sais rien encore. Vérifie ses antécédents.
T : Très bien patron... Veuillez me suivre.
Gibbs se dirigea directement vers le M-TAC. Il avait vu le Directeur Vance y entrer.
G : Directeur.
L : Agent Gibbs. Nous aurons la communication avec l'Irak d'ici quelques minutes.
G : Bien.
L : Comment avancez-vous ?
G : Nous venons d'interroger le beau-frère de la victime. Ils se sont battus la semaine dernière.
Hô : C'est bon Monsieur.
L : Merci.
G : (Ayant pris un casque) Colonel Mc Guire. Merci de prendre un peu de votre temps pour nous répondre.
Col : Que puis-je faire pour vous Agent Gibbs ?
G : J'aimerais que vous me parliez du lieutenant James Parker.
Col : Qu'a-t-il fait ?
G : Il est mort, colonel.
Col : Il était très calme. Aucun problème. Il n'avait pas beaucoup d'amis, mais il n'avait pas non plus d'ennemis notables.
G : Pas de bagarre ?
Col : Rien de très violent. Quelques prises de tête avec deux de ses collègues, mais rien qui n'a pu être résolu.
G : Vous vous souvenez des noms de ces collègues ?
Col : Oui, attendez voir... Le lieutenant William Bowman et le sergent Forrest, Bobby Forrest.
G : Merci Colonel.
D'un geste, il fit signe à l'opérateur de couper la communication.
Il redescendit à l'open-space où il trouva Dinozzo en pleine diatribe sur tel ou tel film.
G : Tony ?
T : (Sans se retourner) Oui patron. Je n'ai rien trouvé patron. Il est clean.
G : Toi et Ziva vous me cherchez le lieutenant William Bowman et le sergent Bobby Forrest.
Z : Bien Gibbs.
MG : Et moi ?
G : Allez aider Abby. On a dû ramener le PC de Parker.
MG : D'accord patron.
Gibbs quant à lui sortit chercher son café. Ziva et Tony se mirent à travailler. Ils ne parlèrent pas jusqu'à ce que Gibbs revienne après avoir été voir Ducky.
Z : Lieutenant William Bowman, 30 ans. Cela fait 5 ans qu'il sert dans l'armée. Il a été rattaché au service du lieutenant Parker, il y a un an environ. Avant ça il avait de bons états de service, depuis il s'est fait mettre à pied deux fois. Il a également été arrêté deux fois, conduite en état d'ivresse et sous l'emprise de drogue.
T : Le sergent Bobby Forrest quant à lui est dans l'armée depuis 6 ans. 3 missions en Afghanistan. Il s'est converti à l'islam fin 2001. Il a fait plusieurs voyages en Irak depuis.
G : Des problèmes graves avec notre lieutenant ?
T : Pendant leurs dernières missions. Rien de significatif. Rien depuis leur retour.
G : Bien convoquez-les moi.
T : C'est fait patron.
Gibbs descendit au labo en prenant soin, au passage de prendre un Cafpow pour Abby.
A : Gibbs ! (Prenant son Cafpow) Merci. Bon, quelqu'un avait pris soin d'effacer son disque dur, mais on travaille à la récupération des données.
MG : Pour l'instant on a de la musique et…
G : Et quoi ?
A : Ça y est on vient de récupérer un fichier. Il est crypté.
G : Bien vous me décodez tout ça !
A : Pas besoin de le demander.
(Pendant ce temps à l'open-space)
Z : Tu as eu des nouvelles de Jeanne ?
T : C'était elle au téléphone tout à l'heure.
Z : Je vois... Ce n'est pas possible…
T : Qu'est-ce qui t'arrive ?
Z : On m'empêche d'aller voir un des dossiers sur Bobby Forrest.
T : (Se plaçant derrière Ziva) Attend voir... C'est dingue pourtant on a les autorisations.
Z : Je ne comprends pas.
T : Et bien sûr Mc Clic n'est pas là quand on a besoin de lui.
(Arrivée de Gibbs)
T : Patron ?! On a un problème. Y a un des dossiers à propos de Bobby Forrest qu'on n'arrive pas à ouvrir.
G : Je vais aller voir le Directeur.
T : D'accord patron.
Gibbs laissa les deux collègues à l'open-space et monta voir le Directeur dans son bureau.
L : Que me vaut cet honneur ?
G : Un dossier que Dinozzo n'arrive pas à ouvrir, à propos du sergent Forrest.
L : Quel est le dossier ?
G : Je ne sais pas je vais dire à Dinozzo de vous l'envoyez.
L : Bien.
Il sortit du bureau. Quand son téléphone sonna.
T : Patron…
G : Oui.
T : On a découvert pourquoi on ne pouvait pas avoir accès au dossier.
G : Vous l'avez ouvert ?
T : Non. Descend. Tu comprendras.
G : J'arrive.
Gibbs arriva sur la mezzanine surplombant l'open-space et ce qu'il vit ne le mit pas de bonne humeur. Il s'arrêta, soupira, et descendit les marches quatre à quatre.
G : Fornell.
F : Jethro.
G : Qu'est-ce que tu fais là ?
F : Vous avez quoi contre le sergent Bobby Forrest.
G : Dans mon bureau.
Ils se dirigèrent tous les deux vers l'ascenseur, entrèrent et une fois en route Gibbs, l'arrêta.
G : Qu'est-ce qui se passe ?
F : Nous surveillons le sergent Forrest depuis quelques temps. Nous le soupçonnons d'être en communication avec Al Quaïda. Qu'est-ce que tu as sur lui ?
G : Il travaillait avec un Marins qui est mort. Le lieutenant James Parker.
F : Ça ne me dit rien.
G : Je suppose que nos directeurs veulent une totale collaboration ?
F : Ils doivent être en train de régler ça.
G : Bien. Tu peux demander à ton directeur la possibilité d'ouvrir les dossiers dont on a besoin ?
F : Pas de problème.
Gibbs remit l'ascenseur en marche, et ils retournèrent à l'open-space, où Tony apprit à Jethro que Ducky avait appelé ; il avait découvert quelque chose. Ils descendirent à la morgue pendant que Ziva restait avec un des agents de Fornell pour ouvrir les fichiers dont elle avait besoin.
G : Ducky !
D : Ah Jethro ! Tony ! Je vois que nous avons des invités.
G : Oui, si on veut. Qu'as-tu trouvé ?
D : En discutant avec le lieutenant Parker, je me suis souvenu d'une affaire que j'ai eu à étudier il y a quelques années. Un marins avait été tué, et le meurtrier avait tenté de faire passer son crime pour une bagarre qui…
G : Ducky viens-en au fait ?
D : Oui, oui... J'ai réexaminé le corps du lieutenant et certaines blessures que je pensais être dues à la bagarre avec son beau-frère, se trouvent être plus récentes que la date de la rixe.
T : Il a été torturé ?
D : Et oui Tony.
T : Ça concorde avec le bâillon.
G : Merci Ducky.
D : A ton service.
Ils sortirent de la pièce. Mais Gibbs ne les suivit pas jusqu'à l'open-space. Il partit en direction du labo d'Abby.
G : Tu as quelque chose pour moi ?
A : Oui on a décodé le fichier. Ça n'a pas été simple, on l'a d'abord passé dans un système de décryptage simple, mais ça n'a pas marché.
MG : J'ai donc créé un programme de décryptage plus complexe, combinant…
G : Le résultat ?
A : C'est des formules chimiques très complexes. Il s'agirait de transformation de molécule. Pour un vaccin je pense.
G : Tu penses ?
A : Gibbs ! Il nous faut plus de temps.
G : Combien ?
A : (Regardant McGee) environ 10 heures.
G : Tu en as 5. (Il part).
MG : On peut le faire en 3.
(A l'open-space)
T : On a contacté les lieutenants et sergent. Ils viendront demain.
G : Bien.
Z : Dans le dossier, il y avait ses possibles connexions avec Al Quaïda et les mosquées que Forrest fréquentes.
G : D'accord. Tony tu me relâches Mr. Hall. Vous pouvez rentrer chez vous.
Z et T : Ok. A demain.
Ziva partit directement. Tony quant à lui prit plusieurs dossiers et les emmena chez lui. Il avait plusieurs rapports en retard et Vance commençait à s'impatienter, mais c'était surtout pour ne pas penser à Jeanne. Il savait qu'il devait s'occuper l'esprit.
Arrivé chez lui, il prit à peine le temps de manger et se mit de suite au travail.
(Lendemain matin open-space)
T : Gibbs, je te présente le lieutenant William Bowman. Il arrivait en même temps que moi.
G : Le Sergent Forrest n'est pas là ?
LB : Je devais le prendre ce matin pour venir, mais il n'était pas chez lui. Sa copine m'a dit qu'il n'était pas rentré de la nuit.
G : Tony, Ziva, vous allez me le chercher, où qu'il soit. Si vous voyez Fornell vous ne lui dites rien. Suivez-moi lieutenant.
Tony et Ziva regardèrent où le sergent Forrest avait ses habitudes. Ils virent une mosquée dont le nom ressortait souvent. Ils décidèrent de commencer par là. Ils prirent leurs affaires et descendirent au parking.
Z : Je prends le volant.
T : Oh non ! Je n'ai pas envie de mourir. Je suis trop jeune pour ça. (Se met derrière le volant)
Z : (S'asseyant côté passager). Je ne suis pas aussi mauvaise conductrice que ça.
(Ils partent)
T : Tu conduis comme si tu étais à Tel Aviv. Faudrait que tu apprennes à conduire à l'américaine.
Z : Je ne connais personne pour me l'enseigner.
T : Je le ferais moi. Bien... Elle est où cette mosquée ?
Z : Prends à droite. Elle est au coin de la 56ème et de la 41ème.
T : Ok.
Le reste du trajet se fit en silence. Ils arrivèrent près de la mosquée, et se garèrent non loin de là. Ils se postèrent sur le trottoir d'en face, et attendirent quelques minutes avant de voir les hommes en sortir. Ce fut Tony qui remarqua le sergent en premier. Ils traversèrent, et marchèrent rapidement vers lui. Il se retourna et se mit à courir en les voyants. Tony le suivit et Ziva décida de passer par l'arrière. Forrest se retrouva coincé entre les deux agents. Pendant que Ziva le tenait en respect, Tony sortit ses menottes et les passa au sergent.
T : On vous attendait !
S.F : Je devais venir prier avant.
Z : Pourquoi s'enfuir alors ?
S.F : C'était instinctif.
T : Au NCIS, l'instinct nous dit que quand quelqu'un fuit c'est qu'il a quelque chose à cacher.
(Ziva range son arme et le pousse en direction de la voiture)
S.F : Ce ne sont pas les manières d'un agent du NCIS.
Z : Je ne suis agent du NCIS que depuis peu.
T : Elle appartenait au Mossad avant.
S.F : Au Mossad ?
Z : Mossad !
Pendant que Tony et Ziva appréhendaient Bobby Forrest, Gibbs avait interrogé le lieutenant Bowman. Il n'avait rien contre Parker, les problèmes qu'ils avaient eus (lui et Forrest) durant leur dernière mission étaient dus à la façon dont ils avaient traité un autochtone.
Une fois Forrest emmené dans une des salles d'interrogatoire. Tony retourna à l'open-space. Gibbs lui avait demandé de ne pas l'interroger tout de suite.
Il s'installa à son bureau, quand la porte de l'ascenseur s'ouvrit et il vit Jeanne en sorti. Il dut se rembrunir, car Ziva se retourna. Lorsqu'elle vit Jeanne, son sourire s'effaça et elle prit sa tête des mauvais jours.
J : Bonjour Tony.
T : Bonjour. Qu'est-ce que tu fais là ?
J : On peut parler ? Seul à seul ?
T : Suis-moi.
(Ils se dirigèrent vers l'ascenseur)
T : (Arrêtant l'ascenseur) Tu peux parler tranquillement.
J : Tu as réfléchis à ce que je t'ai dit ?
T : Non.
J : Ah !
T : J'ai pas réfléchit parce que j'ai compris que le connaissais déjà la réponse.
J : Et ?
T : Et c'est non Jeanne. Tu m'as fait beaucoup de mal. Et depuis j'ai désappris à t'aimer.
J : Je vois. J'avais compris... En voyant Ziva.
T : Ziva ? Pourquoi ?
J : Elle a fait une drôle de tête quand elle m'a vue.
T : Elle ne t'a jamais beaucoup aimé.
J : Je sais. J'ai compris.
T : Tu as compris quoi ?
J : Toi et elle…
T : Elle et... Non, c'est une amie.
J : Tu n'as pas besoin de te justifier (Elle ralluma l'ascenseur) Je dois y aller.
T : (arrivé à l'open-space) Adieu Jeanne.
J : Adieu.
Il retourna s'assoir à son bureau sans un mot. Ziva allait lui parler quand Gibbs arriva.
G : Tony, Ziva, avec moi.
T : On va où patron ?
G : Interroger notre sergent.
(Dans la salle d'écoute)
G : Ziva, tu restes là pour le moment. Je veux que tu l'observes bien. S'il ne m'apprend pas ce que je veux entendre, tu l'interrogeras.
Z : D'accord.
T : Et moi patron ?
G : Descend voir Abby.
T : D'accord patron.
Tony ouvrait à peine la porte du labo de la jeune experte, qu'elle sut qu'il était là.
A : Tony !
T : Salut Abby. Tiens le Bleu ça faisait un moment. T'es tout pâle, remonte à la surface pour voir le soleil.
A : Hey !
T : Toi ça te va à merveille.
A : Merci.
MG : Qu'est-ce que tu fais là ?
T : Je viens aux nouvelles.
A : On a trouvé ce que c'est. Ils ont modifié un agent chimique très puissant. Au départ on croyait que c'était un vaccin et ça l'est en partie. Mais après les formules se compliquent. D'après ce que je vois ils ont la formule d'une maladie très puissante.
T : (Prenant l'accent russe) « Dans toute recherche d'un vaccin, il faut d'abord trouver la maladie. C'est ce que nous avons fait. La Chimère, et son vaccin le Bellérophon. »
MG : Quoi ?
T : Mission Impossible II, Tom Cruise. Quand il apprend que son ennemi, Dougray Scott, a le vaccin et la maladie. Magnifique. Des scènes d'actions parfaites.
A : Ah oui je me souviens de ce film. A la fin c'est sa copine qui s'injecte la chimère.
T : Oui. Thandie Newton.
A : Oui.
MG : Vous me faites peur des fois.
T : Merci Mc Chimie. Je vais voir le patron... Une idée de qui a fait ça ?
A : Non. Mais il faut être callé.
T : Ok.
Il remonte en salle d'interrogatoire. Entra dans la pièce d'écoute et y trouva Gibbs.
T : Apparemment. Ils avaient découvert un agent chimique très dangereux.
G : Ils ?
T : On ne sait pas qui c'est. Désolé patron. Mais celui qui a fait ça est très doué dans sa matière.
G : Bowman et Forrest ont des doctorats en biochimie.
Z : (Entrant dans la pièce) Il persiste à dire qu'il était à la mosquée au moment du meurtre.
G : Bien il faut vérifier.
Ils remontèrent à leurs bureaux où ils trouvèrent Fornell et le Directeur Vance.
L : Vous avez arrêté le sergent Bobby Forrest ?
G : Oui il est en salle d'interrogatoire.
F : Ce n'est pas vrai. Vous avez compromis une mission de surveillance du FBI. Bon sang ! Vous le faites exprès ?
G : Vous ne nous avez pas prévenu de cette mission, il est suspecté de meurtre.
F : De même qu'il est suspecté de terrorisme.
L : Avez-vous des preuves Gibbs ?
G : On doit vérifier son alibi.
L : Vous avez 24 heures. Si vous n'avez rien, il sera transféré au siège du FBI.
G : Ce n'est pas vrai.
F : Merci Directeur.
G : (Après le départ de Léon) C'est comme ça que vous collaborez ?
F : Parce que vous faites des efforts vous ?
G : On partage ce qu'on a à partager.
T : Patron ?
G : (Enervé) Quoi ?
T : Il n'était pas à la mosquée.
G : (Souriant/ regardant Fornell) Très bien. Tony avec moi, on retourne voir notre sergent.
T : Bien patron.
Pendant ce temps, Ziva décida d'aller voir Abby. Elle avait besoin de parler.
Z : Abby ?
A : Ziva ! Ça va ?
Z : Oui ! McGee est là ?
A : Non tu l'as manqué de peu…
Z : Non ça tombe bien, je voulais te voir.
A : Qu'est-ce qui se passe ?
Z : Jeanne est passée ce matin. Elle voulait parler à Tony.
A : Et ? Qu'est-ce qu'il lui a dit ?
Z : Je ne sais pas. Je n'ai pas eu le temps de lui en parler.
A : Je peux te poser une question ?
Z : Oui.
A : Qu'est-ce qui se passe entre Tony et toi ? Depuis que vous êtes revenu de Somalie, c'est bizarre.
Z : Il ne se passe rien du tout. On est... On est juste des collègues.
A : Hein hein ! Je vois !
Z : Tu vois quoi, il n'y a rien à voir.
MG : Ziva !
Z : On en reparle plus tard Abby.
A : Bien sûr.
MG : Reparler de quoi ?
A : De rien.
Ziva remonta et trouva Gibbs en grande discussion avec Fornell. Elle alla voir Tony qui rigolait tout seul.
Z : Qu'est-ce qui se passe ?
T : On commence à y voir clair dans cette affaire. Le lieutenant Bowman a décidé d'appeler son avocat, il veut passer un accord. Gibbs l'explique à Fornell.
Z : C'est ce qui te fait rire ?
T : Ce qui me fait rire c'est que Fornell va repartir la queue entre les jambes.
Z : Quoi ?
T : Oui il n'a rien. Il n'aura rien. (Gibbs arrive) Alors il retourne pleurer chez le directeur ?
G : (Tapant sur la tête de Tony) Il pourra également inculper Forrest pour acte de terrorisme, mais on a la priorité.
(Arrivé de McGee)
T : Feu de camp.
(Tous regroupent les chaises au milieu)
T : Qu'est-ce qu'on a ?
MG : Un marine mort.
T : (Frappant McGee derrière la tête) Très drôle le bleu.
Z : Notre homme supposait que des membres de son équipe avaient découvert des agents chimiques dangereux.
T : Nos deux comparses Bowman et Forrest sont peut-être nos hommes. Forrest met en place l'agent chimique pour Al Quaïda.
MG : Il découvre que Parker l'a appris, décide de le faire taire.
Z : Il demande l'aide de Bowman. Ils le torturent, le tuent et pensent que ça va passer comme un accident avec son beau-frère.
T : Ziva tu peux vérifier avec McGee s'il n'avait pas une boîte mail où il discutait avec ses potes terroristes ?
Z : Oui. Tu vas faire quoi toi ?
T : Appeler mes amis à Baltimore. Peut-être qu'il a des connexions entre les attaques à main armé et nos deux militaires ?
Ils se mirent tout de suite au travail. Tony passait son temps à attendre, pendu au téléphone qu'on lui donne les réponses qu'il espérait ; tandis que McGee qui avait trouvé une boîte mail en arabe, avait refilé le bébé à Ziva pour qu'elle traduise.
Gibbs qui était sorti, revint avec un café. A son arrivé Tony et McGee s'était levé. Ziva quant à elle continuait sa traduction.
T : J'ai appelé Baltimore, un des gars impliqués dans les vols à mains armées était le meilleur ami du lieutenant Bowman au lycée. D'après ce que j'ai trouvé par ailleurs ils sont toujours en contact.
MG : J'ai réussi à craquer le code de la boîte mail de Bobby Forrest, il avait reçu des mails d'un autre serveur comme il avait des courriers dont le mailing était en arabe, j'ai réussi à y entrer. Ziva traduit les mails.
Z : Ce qui est fait. Bien. Ces mails sont adressés à un Israélien, Damian Kulditz, des copies ont été envoyées à plusieurs américains, d'origines marocaines, israéliennes et irakiennes. D'après ce qu'il dit, il voulait vendre « sa maison » pour 3 millions de dollars, au profit des américains.
T : C'est cher pour une maison.
G : Je suppose qu'il parlait de l'agent chimique.
Z : C'est fort probable.
G : Ziva imprime moi les mails.
Une fois les mails en main, Gibbs retourna voir William Bowman. Pendant ce temps McGee descendit voir Abby. Il découvrit Abby en train de danser, la musique à fond.
MG : Abby ? ... Abby ?
A : (Eteignant la musique) Tim ! Qu'est-ce que tu fais là ?
MG : Je viens voir comment ça va ? Gibbs réinterroge le lieutenant Bowman. Avec Ziva on a trouvé des mails compromettants pour son collègue.
A : Ah !
MG : De quoi vous parliez avec Ziva ?
A : C'est un secret.
MG : C'est à propos de Tony ?
A : Comment as-tu deviné ?
MG : Je suis un agent du NCIS, je suis payé pour le savoir.
A : (Mettant une claque derrière la tête à McGee) Je m'inquiète vraiment pour Ziva. Je crois qu'elle nous fait une crise de jalousie.
MG : A propos de quoi ?
A : Jeanne est venue voir Tony.
MG : Ah ! Attends pour être jaloux il faudrait qu'elle soit... Oh ! Tu crois qu'elle est ?
A : Je ne fais que le supposer. Elle ne m'a rien dit.
MG : Et la règle numéro 12.
A : On s'en fout de la règle numéro 12.
MG : Tu crois que Tony ?
A : C'est possible. Je n'ai pas pu lui en parler. Tu peux lui en toucher un mot ?
MG : Je vais essayer, mais Ziva est souvent là.
A : Il faut que tu y arrives.
MG : Je ne te promets rien.
(Entrée de Ziva)
Z : McGee, arrête de draguer il y a du nouveau.
MG : Je ne drague pas... Je…
McGee n'eut pas le temps de finir sa phrase, Ziva était déjà partie. Il prit l'ascenseur et remonta à l'open-space ou il trouva Dinozzo en train de s'impatienter face à Fornell.
T : Je vous dis qu'il est en plein interrogatoire.
F : Bien alors allons-y.
T : Non mais ça ne va pas. Mc Guignol explique lui toi qu'on ne dérange pas Gibbs en plein interrogatoire.
MG : Ça c'est sûr. Si vous voulez le mettre de mauvaise humeur c'est le meilleur moyen.
F : Je veux savoir où il en est.
T : Vous le saurez dès qu'il... Gibbs.
G : Tony, McGee. Allez interroger Bobby Forrest. Le lieutenant à tout avoué. Il rédige ses aveux en ce moment même.
T, MG : D'accord patron.
Ils se dirigèrent rapidement vers la salle d'interrogatoire pendant que Gibbs et Ziva expliquaient à Fornell les dernières découvertes.
Le sergent ne se mit pas tout de suite à table, il continuait de se dire innocent, jusqu'à ce que Tony lui montre la vidéo de Bowman en train d'avouer. Une fois le visionnage terminé il demanda à parler à son avocat.
Le temps que ce dernier arrive, McGee et Tony attendirent dans la pièce d'écoute.
MG : Il y a quelque chose entre toi et Ziva ?
T : (Interloqué) Quoi ?
MG : Abby m'a parlé d'une conversation qu'elle a eu avec Ziva. Apparemment l'apparition de Jeanne l'a perturbé.
T : Perturbé ? Ziva ?
MG : Oui.
T : Quel genre ?
MG : Genre jaloux... D'après Abby.
(Homme entre)
Hô : L'avocat du sergent est arrivé.
T : Bien merci.
MG : C'est reparti.
Après l'arrivée de l'avocat, il se décida un peu à parler, sans pour autant accepter de divulguer le nom de ceux appartenant à la cellule terroriste à laquelle il faisait des propositions pour la maladie.
Tony et McGee l'arrêtèrent pour meurtre, Fornell quant à lui devrait attendre le lendemain matin pour l'inculper pour actes de terrorisme.
Après avoir tapé leur rapport, Ziva, Tony et McGee quittèrent le NCIS laissant Gibbs en grande discussion, quelque peu animé, avec Fornell.
Ziva mis peu de temps à rentrer chez elle, depuis que son appartement avait été détruit par une explosion, elle avait réemménagé non loin du siège du NCIS.
Elle entra chez elle, posa son sac et ses clés sur la console de l'entrée et mit son arme et sa plaque dans un des tiroirs. Elle alla dans la cuisine se servit un café et s'allongea sur son canapé. Elle n'arrivait pas à enlever Tony de ses pensées. Chaque fois qu'elle fermait les yeux l'image de son collègue s'affichait à son esprit. Elle s'endormit ainsi rêvant de son si charmant coéquipier.
Le lendemain matin elle partit pour le siège du NCIS plutôt fatiguée. Elle avait très peu dormi et n'avait pas cessé de penser à Dinozzo.
Lorsqu'elle sortit de l'ascenseur elle retrouva Gibbs et Fornell au même endroit que la vieille. D'après le protocole, l'agent du FBI devait d'abord s'entretenir avec le suspect, rapporter sa conversation aux directeurs du NCIS et du FBI, ceci fait il pourrait transférer le sergent dans ses bureaux. Gibbs était en train d'appeler pour faire emmener le sergent en salle d'interrogatoire. L'impatience de Fornell pouvait se sentir à des mètres à la ronde.
C'est ce moment que choisirent Dinozzo et McGee pour arriver. A la vue de Tony, Ziva ne put réprimer un frisson.
L : (Du haut de la mezzanine) Dinozzo, McGee, David, préparez-moi toutes les preuves dans l'affaire du lieutenant Parker pour qu'elles puissent être envoyées au FBI. (Retourne dans son bureau)
T : Ce n'est pas à nous de faire ça !
MG : (Avec un grand sourire) Non mais on va le faire quand même !
T : Ça t'amuse Mc Fayot ?
Z : Arrêtez-vous deux ! Plus vite on commencera, plus vite on ira.
T : On aura fini, Ziva on dit plus vite on commencera, plus vite on aura fini.
Z : Toujours est-il qu'on ferait mieux de s'y mettre.
T : Ouais.
Ils descendirent au labo d'Abby, où toutes les preuves avaient été entreposées. L'experte les attendait avec tous les papiers nécessaires. Ils commencèrent tout de suite à faire l'inventaire. Tout se passa calmement jusqu'à ce que Tony se mette à imiter Gibbs, ce qui fit rire tous les autres. Puis ils s'arrêtèrent brutalement, laissant Tony parler tout seul.
T : Tu es derrière moi patron ?
G : (Claquant Tony derrière la tête) Oui. Vous avez fini ?
MG : Oui patron. Il ne manque plus que la signature du Directeur.
L : (Entrant) Je suis là. (Il signe) Bien. Des agents du FBI sont en train d'arriver, ils vont emmener tout ça... Si tous vos rapports sont terminés vous pouvez rentrer chez vous. (Il repart)
T : Ça c'est une bonne nouvelle.
Z : Faut d'abord que tu termines tous tes rapports en retard.
T : C'est déjà fait.
Z : Je crois que c'est la première fois que tu n'as pas de retard dans la paperasse.
T : Peut-être bien... En attendant je vous souhaite une bonne fin de journée... (Commençant à partir) A demain.
A : A demain Tony.
Tout en se dirigeant vers le parking, il pensait à Ziva, et à ce que McGee avait dit. Il était à peine arrivé à sa voiture que Ziva démarrai sa voiture en trombe, ce qui le fit sourire, et lui donna une idée.
Il monta rapidement dans sa voiture, démarra et prit la même direction que Ziva quelques minutes plus tôt.
Il arriva peu de temps après elle, et la trouva en train de fermer sa voiture.
Z : Qu'est-ce que tu fais là ?
T : Je viens te donner ton premier cours de conduite américaine !
Z : Quoi ?
T : Oui tu m'as pas dit non quand j'ai proposé de te donner des cours.
Z : Je vois... Ta voiture ou ma voiture ?
T : Ta voiture ! (Regard noir de Ziva) Beh quoi on ne sait jamais !
Elle rouvrit sa voiture et s'assit au volant. Tony quant à lui s'assit côté passager et attacha sa ceinture.
Z : On commence par quoi ?
T : Respecter la vitesse limitée ?
Z : D'accord M. le professeur !
Elle démarra. Et pris la direction du centre-ville. Malgré le fait que Ziva roulait doucement, Tony n'était pas tranquille.
T : Ziva ! Tu n'as pas vu le stop ?
Z : Un stop ? Où ça ?
T : Je vois... Tu connais les panneaux ou pas ?
Z : J'en connais certain.
T : Je vois. Retourne chez toi.
Z : Bien chef.
Elle fit demi-tour et rentra rapidement chez elle. Elle se gara. Vit Tony sortir de la voiture et fit de même. Elle le vit se diriger vers son véhicule, et lui faire signe de le suivre. Il s'assit au volant, elle se mit à côté et lui demanda à quoi il jouait. Il démarra et parti du côté opposé au centre-ville. Il s'arrêta au stop. Il lui expliqua que c'était le panneau qu'elle avait loupé auparavant, et fit de même avec presque tous les panneaux qu'ils croisèrent. Lorsqu'ils revinrent, ils remarquèrent que cela faisait 2 heures qu'ils étaient partis. Il s'arrêta devant l'immeuble de Ziva sans arrêter le moteur. Elle se tourna vers lui, et le regarda intensément.
T : Qu'est-ce qu'il y a ?
Z : Tu veux monter un moment ?
T : ... Pourquoi pas... Tu n'as pas peur que je t'énerve ?
Z : Je sais que tu peux te tenir.
T : C'est vrai.
Il arrêta le moteur, et suivit Ziva jusqu'à son appartement. Avant d'ouvrir la porte, elle se retourna vers son collègue et s'excusa auprès de lui du bazar qui régnait chez elle ; elle n'avait pas eu le temps de défaire complètement tous ses cartons. Ils entrèrent. Il s'installa sur le canapé le temps qu'elle pose ses affaires et qu'elle ramène deux bières. Elle revint rapidement tendit sa canette à Tony et s'assit près de lui.
Z : Merci…
T : Pourquoi ?
Z : Pour tout.
T : Tout ?
Z : Mickael, la Somalie, la conduite...
T : De rien... Je peux te poser une question ?
Z : Vas-y ?
T : Tu l'aimais ?
Z : Je n'en sais rien Tony... Qu'as-tu dit à Jeanne ?
T : Que c'était terminé... Je ne l'aime plus depuis longtemps (bois une gorgée). J'ai juste mis du temps à le comprendre.
Z : Je vois…
T : Pourquoi t'es-tu énervé quand elle est venue ?
Z : Je ne l'aime pas.
T : Ça je le sais... Je sais aussi qu'il y autre chose McGee m'a parlé d'une conversation entre toi et Abby…
Z : Quoi ? Ce n'est pas vrai elle ne sait pas tenir sa langue.
T : Ne lui en veut pas. Elle s'inquiétait pour toi. Tout comme moi.
Z : Pourquoi s'inqu... Quoi ? Tu t'inquiètes pour moi ?
T : Tu en doutais !
Z : Ce n'est pas ça mais…
T : Si tu n'étais pas importante à mes yeux, je ne serais pas allé en Somalie. Alors ? Qu'y a-t-il ?
Z : Je m'inquiétais pour toi également. Je veux dire je n'avais pas envie de te voir malheureux à nouveau.
(Tony se lève, fait le tour de la pièce, tombe sur un DVD)
T : Qu'est-ce que c'est que ça ?
Z : Quoi ?
T : (montrant le DVD à sa collègue) L'école des dragueurs ?
Z : C'est un film.
T : C'est pas un film, c'est une merde ! Comment tu peux regarder ça ?
Z : Ça me faisait penser à toi !
T : (Interloqué, jette le DVD sur un carton) Je vois. (Il commence à partir). Apparemment je vais devoir te donner d'autres cours en plus de ceux de conduite. (Il ouvre la porte)
Z : Tony attend... (Il s'arrête. Elle se lève et le rejoins). Ne pars pas. Je suis désolée je ne voulais pas te blesser. (Ferme la porte)
T : (Soupir, légèrement énervé). Je peux commencer à te donner un cours tout de suite, mais le DVD est chez moi (Rouvre la porte) je vais le chercher.
Il sortit de l'appartement et commença à descendre les marches quatre à quatre. Ziva ferma la porte et rangea un peu le salon, elle s'assit dans le canapé et attendit. Cela faisait presque trois quarts d'heure qu'elle patientait et elle commençait sérieusement à se demander s'il allait revenir. Elle avait allumé la télé, mais elle ne la regardait pas. Elle se demandait pourquoi elle était si impatiente, mais n'osant pas regarder la vérité en face, alors elle se dit qu'elle n'aimait pas qu'on ne tienne pas ses engagements.
Puis on sonna à la porte. Elle se leva d'un bon pour aller ouvrir.
T : Désolé pour le retard. Je suis tombé dans les embouteillages.
Z : Ce n'est pas grave (souriant). Alors qu'as-tu ramené comme film ?
T : « Le temps d'un automne ». Un classique du genre.
Z : Quel genre ?
T : Romance. Shane West, Mandy Moore. Un duo parfait.
Z : Allons regarder ça !
T : C'est parti !
Il s'assit sur le canapé pendant qu'elle lançait le film. Ils rirent ensemble à certains moments ; elle s'étonna d'une réplique de Jamie (M. Moore), mais Dinozzo lui fit signe qu'elle comprendrait plus tard. Arrivé aux trois quarts du film, lorsque Jamie apprend à Landon (S. West) qu'elle est atteinte d'une leucémie, Ziva eut les larmes aux yeux. Tony le remarqua, se rapprocha d'elle et la prit dans ses bras. Quand elle senti les bras du jeune italien se refermer sur elle, elle se blotti plus encore contre lui.
Lorsque le générique de fin commença, il sentit la jeune femme sangloter.
T : Hey ! Ça va ?
Z : (Reniflant) oui ça va !
T : Je ne pensais pas qu'une tueuse du Mossad pouvait pleurer devant un film, si bon soit-il !
Z : Je suis une femme avant tout !
T : J'avais remarqué…
Z : (Interloquée) Quoi ?
Il ne prit pas la peine de lui répondre et l'embrassa fougueusement.
Z : Tony ! Que... Que... Pourquoi ?
T : Parce que tu me plais, parce que je ne supportais pas de te voir avec un autre homme... Parce que je t'aime…
Z : אני אוהב אותך [je t'aime en hébreu]
T : Quoi ?
Z : Je t'aime aussi.
Il lui caressa la joue et l'embrassa tendrement, leur baiser s'intensifia tant est si bien qu'ils basculèrent sur le canapé. Elle commençait à déboutonner la chemise de Tony, quand celui-ci se releva, la prit dans ses bras et la porta jusqu'à sa chambre…
Cette nuit-là ils firent l'amour plusieurs fois. Très tard dans la nuit ou très tôt le matin, Ziva posa la question à laquelle tous deux pensaient :
Z : Qu'est-ce qu'on fait pour le boulot ?
T : La règle numéro 12 ?
Z : La règle numéro 12 !
T : Je serais d'avis de ne rien dire pour le moment. Evitons les foudres de Leroy Jethro Gibbs !
Z : Je suis bien d'accord... Tony ! Faudrait peut-être que tu rentres te changer. Evitons que McGee ne remarque quelque chose.
T : Tu crains Mc Nul ?
Z : (Souriant) Non, mais si lui le remarque, Gibbs le verra.
T : Effectivement... Bon allez (se lève) J'y vais (se rhabille) A tout à l'heure mon ange.
Z : A tout à l'heure (Tony l'embrasse) Mon p'tit derrière poilu.
Tony sortit de l'appartement, prit sa voiture et rentra chez lui. Il prit une bonne douche, se changea et partit vers le siège du NCIS.
Lorsqu'il arriva dans l'open-space. Il trouva Gibbs, Ziva et le Bleu en train de prendre leurs affaires. Il se dépêcha de prendre son sac et reparti en sens contraire. Il entra dans l'ascenseur de justesse.
G : Tu es en retard.
T : Désolé patron, panne de réveil.
McGee qui était derrière eux avec Ziva, la vit sourire quand ils entendirent l'excuse de Tony.
Ils allèrent sur le lieu du crime et firent leur travail le plus sérieusement qu'ils purent. Tony prit des photos et fit des croquis de la scène, McGee prit les empreintes et les indices, Ziva interrogea les témoins et Ducky fit son boulot de médecin légiste, pendant que Gibbs supervisait tout ce petit monde.
Quand tout ça fut terminé ils rentrèrent au NCIS. Gibbs qui était partit en même temps que Ducky, une heure auparavant décida d'aller voir où en était le médecin légiste. Il appela l'ascenseur et quand celui-ci s'ouvrit il découvrit Tony et Ziva en train de s'embrasser.
G : Ziva dehors... Tony il faut qu'on parle... (Les portes de l'ascenseur se referment, il l'arête) Bon sang mais qu'est-ce que ça veut dire ?
T : Ecoute patron... Je suis désolé…
G : Tu es désolé ? Bon sang, à quoi vous pensez tous les deux ?
T : Je sais ce que tu penses, la règle numéro 12, mais je... L'aime…
G : Tu... Je vois... Je te préviens Tony ne fais pas de mal à Ziva, où tu auras à faire à moi.
T : Ne t'inquiète pas patron.
G : (Remet l'ascenseur, claque Tony derrière la tête) Félicitations !
Tony ne répondit rien mais un remarquable sourire se dessina sur son visage. Les portes s'ouvrirent à l'étage de la médecine médico-légale. Gibbs en sortit sans Tony qui remonta à l'open-space. Il y trouva Ziva en grande discussion avec McGee.
T : Mc Fayot ! Gibbs te demande de le rejoindre.
MG : D'accord.
Z : Ça va ?
T: Oui.
Z: Que t'a-t-il dit ?
T : Il m'a demandé ce qui se passait, il s'est énervé et quand je lui ai dit que je suis amoureux, il s'est calmé, et m'a félicité.
Ils entendirent le « ding » si reconnaissable de l'ascenseur, ils se retournèrent et virent Gibbs tenir les portes. D'un geste il demanda à Ziva de le rejoindre, ce qu'elle fit immédiatement.
Z : Gibbs…
G : J'ai parlé avec Tony.
Z : Je sais, il vient de me le dire.
G : Alors je n'ai qu'une chose à te dire... Félicitations !
Z : Merci.
G : Ne me remercie pas trop vite.
Z : Pourquoi ?
G : Votre histoire ne doit pas interférer dans votre travail cela doit rester en dehors de l'agence.
Z : Bien sûr Gibbs.
G : Mais je serais toujours là, si tu as besoin.
Z : Merci.
Ils étaient arrivés au niveau du labo d'Abby, où ils entrèrent. Abby exposa ce qu'elle avait trouvé au sujet de l'enquête. Une fois ces réponses obtenues, Gibbs remonta pour faire son rapport au Directeur Vance.
Abby et Ziva s'affrontèrent du regard pendant quelques instants, jusqu'à l'arrivée de McGee.
A : Il s'est passé quelque chose ?
Z : (Souriant) Comment ça ?
A : Ziva !
MG : Quelqu'un m'explique ce qui se passe ?
T : De quoi parlez-vous ?
A : Tony (le prend dans ses bras) Félicitations ! (Le lâche) Ziva ! (Prend Ziva à part)
MG : Attend (regard en coin de Tony) Oh ! Bravo !
T : Merci.
Ils se tournèrent tous les deux au même moment. C'est ainsi qu'ils virent Abby et Ziva dans les bras l'une de l'autre, souriante...
FIN
